Qu'est-ce qu'on vous reproche ?

@Napalm : trop fatiguant lol et à ce moment là je bossait en usine donc ambiance TRÈS particulière où il ne vaut mieux pas faire un tant soit peu de vagues :/

Aaaargh, j'ai jamais supporté les entreprises dans lesquelles il n'est pas concevable pour la direction qu'on puisse faire correctement son travail tout en rigolant un peu de temps en temps...
Chez Hippopotamus c'est pas passé du tout, m'ont dégagé avant la fin de ma période d'essai...

DandeLyon a écrit:

AlphaZ a écrit:à Dandelyon : Faut dire qu'un crapaud... des fois que ce soit un prince charmant en sommeil...

Ah ah ah
En ce moment le prince charmant très peu pour moi merci (Et puis Lu en fabrique à la pelle, j'en mange presque un paquet par jour des princes charmants)

Mais par contre quand j'srais grande (et riche) j'aurais un pied à terre à la cambrousse avec une mare pleine de batraciens !


Napalm : J'ai une petite moustache en brosse qui me pousse quand on laisse de l'eau dans l'évier après avoir fait la vaisselle, c'est inesthétique au possible
Et c'est incompréhensible pour mes amis : chez moi c'est toujours un peu (beaucoup) le bordel mais il y a des zones ou je ne supporte pas le moindre truc qui dépasse

Toi aussi tu es atteint du syndrôme de l'écureuil ? C'est le petit nom qu'on a donné avec quelques amis à cette capacité à passer de "conversation passionnante" à "Oh purée les copains regardez ! Il y a un crapaud énooooorme en travers de la route ! Vous avez vu comme il est beau ? ! "

C'est trop important je trouve, c'est un bon moyen d'être heureux et puis ça fait une soupape :  "screugneugneu, journée de me*de, temps pourri, gnagnagna -_-'... Oh ! Un chien à trois pattes ! Chouette ! "

Un écureuil ou un crapaud ? Mais aucune "conversation passionnante" ne peut rivaliser avec eux ? Essayez de descendre d'un arbre la tête en bas, comme lui, avec sa belle queue en panache et ses yeux vifs...ça vaut une nature morte de l'Age d'Or Hollandais ! Hein ? Que...de quoi ? J'ai dit quoi...j'ai rien dit...

@Runes : oh bah n'importe quel animal sympa qui passe, écureuil, crapaud, chien à trois pattes, poupée qui parle....

DandeLyon a écrit:@Runes : oh bah n'importe quel animal sympa qui passe, écureuil, crapaud, chien à trois pattes, poupée qui parle....

N'importe quel animal...ça foutait mon mari hors de lui quand au cours d'un pique-nique je me levais brusquement en disant "tiens, mais qu'est-ce que c'est que cette bestiole" et que je partais en maraude;

Les poupées, non, déjà toute petite, j'avais horreur des poupées, je jouais avec des figurines de dinosaures, l'une de mes passions.

On me reproche d'être incapable de tenir plus de deux minutes une conversation banale sur la couleur des rideaux ou la bouffe.

Il n'y a pas si longtemps que j'ai tapé du poing sur la table en pleine réunion de famille "parce que ça parlait de bouffe depuis une éternité et que j'avais envie de vomir d'ennui".

De regarder à travers les gens comme à travers une vitre quand je sens la connerie arriver.

De ne pas bisouiller les gens pour bonjour et de ne pas savoir faire semblant.

De trop écouter les gens et d'avoir une mémoire d'éléphant.

De ne pas supporter les mensonges ou les commentaires idiots. De vouloir avoir toujours raison et d'être insensible à la flatterie.

De faire ce que je dis et de dire ce que je fais.

De me sentir concernée par tout et par tous.

D'avoir des prémonitions sur les événements mondiaux à venir.

Etc.

Runes a écrit:D'avoir des prémonitions sur les événements mondiaux à venir.

Cool, alors l'effondrement financier global, vous l'évaluez pour quelle date environ, vous ? Vous avez des tuyaux sur la manière dont ca va se goupiller ?

Nhayaa a écrit:Aaaargh, j'ai jamais supporté les entreprises dans lesquelles il n'est pas concevable pour la direction qu'on puisse faire correctement son travail tout en rigolant un peu de temps en temps...
Chez Hippopotamus c'est pas passé du tout, m'ont dégagé avant la fin de ma période d'essai...

C'est juste invivable et contre-productif de ne pas pouvoir s'amuser un peu au boulot -_-'

Runes a écrit:N'importe quel animal...ça foutait mon mari hors de lui quand au cours d'un pique-nique je me levais brusquement en disant "tiens, mais qu'est-ce que c'est que cette bestiole" et que je partais en maraude;

Tu es la bienvenue au club du syndrôme de l'écureuil alors

Runes a écrit:Je jouais avec des figurines de dinosaures, l'une de mes passions.

Han moi aussi j'en avais plein plein plein !! Mes préférés c'étaient le brachiosaure et le tricératops !

Le reproche de ne pas faire de concessions, je connais, mais pas tellement du point de vue des activités ordinaires.
Je peux avoir du mal à m'adapter à des comportements qui sont à l'opposé des miens, ou simplement à l'opposé des habitudes courantes, mais je suis assez souple et je supporte bien de perdre du temps et de l'énergie, tant que c'est ponctuellement.
Non, le problème, c'est surtout du point de vue intellectuel. Plus la relation avec l'autre est proche, plus j'ai l'impression qu'on me demande de faire se rapprocher estime et affection, c'est-à-dire d'apprécier suffisamment ce que l'autre apprécie beaucoup, voire de respecter (au sens fort) ce que l'autre respecte. Et là je suis moins souple.

Lyanah a écrit:

... d'avoir trop d'imagination et d'être trop gentille, de vouloir contenter tout le monde (je réitère un "euuh... hein ?" vis à vis de l'item juste au-dessus).

Houla je connais ça! Passe voir l'outil de l'ennéagramme!
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On me reproche....

...de regarder trop de séries
... de réfléchir sur tout ( mon ex trouvait ça très chiant et me le reprochait)
...de penser que tous les avis se valent ( pour moi chaque personne à un vécu personnel et se forge sa propre opinion sur les choses par rapport à ce vécu; mais bon, la grande majorité des gens que je rencontre ne sont pas d'accord)
... d'écouter 50/60 fois d'affilé la même musique ( quand on aime, on ne compte pas)
...de ne pas assez m’intéresser aux nouvelles technologies ( ça va trop vite pour moi, je prends que ce que je trouve utile)
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On me reproche rien, on m'évite juste.

Hello tout le monde... Moi j'aimerais tant qu'on arrête de me reprocher des trucs, j'en souffre vraiment...
Mais donc on me reproche :
- de trop demander aux gens d'être honnête, alors que bon, l'honnêteté ça fait mal...
- de dire ce que je pense et du coup, ça blesse les gens.
- d'être trop exigeante, surtout en amitié.
- de rompre mes relations amoureuses trop vite sous prétexte que "je ne laisse pas leur chance aux gens" (alors que je sais pertinemment si ça va le faire ou pas".
- de ne pas bosser (alors que le "travail c'est la santé".)
- d'être idéaliste et d'aspirer à des relations sincères et belles (mais ça serait "gamin", il faut prendre le monde tel qu'il est...).
- de m'ennuyer tout le temps, alors qu'il suffirait de "vivre le moment présent"...Euh ouais, pour m'ennuyer encore plus du coup ?
- et globalement, de refuser de me satisfaire de ce qui satisfait la majorité, et d'être chiante quoi ....

Je sais pas trop ce que ça va nous apporter de faire la liste, mais en lisant vos posts je me sens moins seule...

trop réfléchir
être lunatique
trop perfectionniste
trop impatiente
trop sensible
toujours me remettre en question

en fait trop tout et pas assez simple, de ne pas me contenter du minimum, et de ne pas vivre au jour le jour

Aïe aïe aïe, à la lecture de vos posts, je m'aperçois que bien souvent il est reproché le même genre de "choses" et si cela peut me rassurer d'un côté, ça me terrifie de l'autre. Certes je me sens moins seule puisque je m'y retrouve totalement mais en même temps je me dis qu'il existe vraiment un clivage.
Est-ce que certains d'entre vous arrivent à désamorcer ces reproches en expliquant mais sans se justifier, et tout en restant entier ?

Au cours des deux denières années, j'ai entendu :

provocante (je dis trop souvent tout haut ce que beaucoup pensent tout bas)
trop belle/grande/douée/intelligente
garçon manqué/ trop femme (Amazone)
"on dirait ma grand-mère" dixit les gamins de 10 ans
trop vieille/trop jeune
manipulatrice (de quoi?!) (en réalité manipulée au point de me retrouver à la rue... je fais ce que je peux pour pas reproduire)
dépressive (tristesse et mélancolie ne sont pas dépression)
dangereuse (en réalité : en danger)
envahissante/attachiante
agressive (je venais de me faire agresser et l'auteur - un énième aidant incompétent - du commentaire a refusé de m'accompagner au commissariat, tout en me disant que j'étais bien agressive...)
de trop m'inquiéter (je suis pas inquiète, ducon, je m'interroge et oui je suis encolère quand je découvre qu'on m'a arnaquée et/ou manipulée)
trop sensible / douillette (en réalité : endurante face à une réalité qui m'oblige à maltraiter mon corps jusqu'au point de rupture)
bavarde (reproche de trop parler)
de trop me plaindre (prenez sur vous, y'a toujours plus pauvre/démuni/tragique que vous)
de trop pleurer
de manquer de confiance en moi / en l'autre
de manquer de souplesse mentale, d'être intolérante, pleine de préjugés (oui ça c'est vrai vis-à-vis des normo-pensants
d'être moi-même
d'être en colère (tout le temps)
d'être différente
d'utiliser des mots trop savants, de faire de grands discours (monologues)
d'être froide (froideur affective selon les psy, en réalité réaction normale à certaines agressions)
d'être distante, hautaine (en fait, souvent dans la lune, si j'ai pas salué le voisin, c'est que je l'ai pas vu, trop plongée dans mes soucis)
courageuse/téméraire/suicidaire
d'être trop sérieuse/trop joyeuse/trop triste
d'être soi trop adulte trop tôt, soit immature (selon circonstances, interlociuteurs...)
d'être trop riche/trop pauvre (selon circonstances, interlociuteurs...)
d'être intolérante du jeu social courant (que je qualifie d'hypocrisie)
d'être folle/allumée/de délirer/de trop rêver
d'être un cas social, une handicapée
d'aimer les listes
de me disperser (m'intéresser à trop de choses)
de dégliger les réalités matérielles du quotidien
d'être soit nonne, soit nympho (faudrait savoir)

la plupart des reproches peuvent être retournés en compliments... en fait je suis trop souvent la toile blanche sur laquelle tout un chacun (surtout les jaloux) projettent leur frustration

En fait, à la lecture de vos listes, que j'aurais pour la plus part pu écrire moi même, je me dis tout simplement que l'on me reproche... d'etre zebre.

Avec le recul, je me dis que ce qu'on m'a reproché jusqu'ici, c'est de "pas avoir été VRAIEMENT zebre". Le non assumé, le pas entier, qui n'était lié qu'à ma propre compréhension incomplète de qui je suis.
Je pense que tout cela va changer maintenant, ou qu'en tout cas, cela ne me blessera plus.

Retourner les reproches en compliment, oui, c'est cela: savoir enfin que mon désir, vu comme une reproche par l'autre, est à réinterpréter comme étant un compliment, car constatant la réalisation de mon intention.

- d'être toujours en retard (je flirte avec l'horaire et parfois je me plante, enfin de 8 minutes grand maximum)   oui je m'auto-moque parce que je n'arrive pas à me débarrasser de cette habitude.
- de tout faire au dernier moment,

- d'être franche,
- de prendre les choses trop à coeur,
- de prendre les mots pour ce qu'ils sont (alors que, "être sévère" et "être une plaie" c'est pareil, quoi !!!)
- d'être, je cite "soupe au lait" (ça m'a toujours fait marrer cette expression),

- d'être trop exigeante (notamment sur l'hygiène et ça em..bête  mon entourage),

- d'en faire trop avec mon enfant (parce que bon, on doit parler le langage bébé sinon c'est trop compliqué pour lui... en lui parlant normalement, faut pas s'étonner après, qu'il soit différent,  hein !!!!)
- de sur-protéger mon enfant (il a des difficultés scolaires mais un gros qi, alors y'a pas de souci, il va s'adapter, c'est bon arrête !),

- de ne pas prendre assez sur moi même (parce que je fais des attaques de panique et que si je m'écoutais moins....bah....)

gingerbreadman a écrit:...
- d'en faire trop avec mon enfant (parce que bon, on doit parler le langage bébé sinon c'est trop compliqué pour lui... en lui parlant normalement, faut pas s'étonner après, qu'il soit différent,  hein !!!!)...

Je me permets de rebondir sur cette partie car étant maman, je suis moi aussi confrontée à ce genre de remarques : quel âge a ton enfant si ce n'est pas indiscret ? La mienne a 7ans et en bonne zébrette elle se rend déjà compte du monde qui l'entoure. Pas facile de ne pas trop lui en dire sans avoir un discours orienté. Il paraît que c'est "se mettre au-dessus des autres" que d'élever son enfant à son rythme (et je parle bien du rythme de l'enfant hein ;-) ).

@ madina : répondu en mp