Vaincre la solitude!...

Le coeur vous indique quels sont vos désirs réels (rencontrer les autres) et la raison se met en marche à travers un flot de pensées négatives (toujours les mêmes d'ailleurs).
Si vous observez bien, dès que vous avez envie spontanément de quelque chose, une fraction de secondes plus tard, vous ressentez que quelque chose vous arrête. C'est le mental qui se met en marche et qui vous interdit de vous laisser porter par votre envie.

Oui, et généralement, yen a pour une semaine avant de trancher lol

Dites moi si je me trompe : vous finissez par trancher lorsque vous êtes vraiment dans l'obligation de prendre une décision sinon le prix à payer devient trop élevé.

Absolument pas.
ça m'est jamais arrivé dans ma vie de me décider à la dernière minute et du coup de passer à côté (genre une inscription avec une dead line)
lol

c'est mieux aujourd'hui, qd même, je rame moins, mais ça reste compliqué de se décider (j'ai ramé le jour où je me suis décidée à acheter mon poulain, heureusement que j'avais des amis pour me soutenir !)

Salut,
Une petite idée qui ne me semble pas avoir été évoquée: tu pourrais essayer de t inviter aux activités de tes connaissances/amis. Ca peut sembler invasif mais il leur est libre de refuser après tout; tu pourrais être surprise qu ils soient heureux que tu te joignes à eux. Puis cela pourrait permettre de dépasser cette peur d envahir les autres qui me semble transparaitre dans tes écrits. Et les amis de mes amis ...
A voir si cela est possible.

Ben en fait, j'ai pas d'ami ici J'ai quelques connaissances, des personnes que j'aime bien avec qui je m'entends, mais je me vois pas m'inviter chez eux (d'autant que je ne sais pas ce qu'ils font lol)
C'est une idée intéressant mais qui ne m'est pas adaptée à l'heure actuelle (trop soucieuse de déranger). Ptèt dans le futur...

Déjà, je remercie tout le monde qui a pris le temps de me partager un peu, sur ce post ou en mp, c'est vraiment gentil

Suite à toutes les suggestions que j'ai eues, je suis en train de regarder pour m'inscrire dans quelque chose.
Je voudrais le samedi, si possible l'aprèm, car le matin, une semaine sur 2, je vais chercher mon foin (et c'est compliqué de bouger le jour, pour un de mes fournisseurs, je peux pas)
Puis faut que ce soit pas chez, j'ai peu de sous.

Donc je regarde un peu ce qu'il y a dans le coin, sans trop de résultat pour le moment.
Je me suis dit que vu que je passe beaucoup de temps sur les claviers en général, je pourrais ptèt rejoindre un club d'écriture. J'ai pas particulièrement de talent pour ça, et encore moins de choses à raconter, mais bon le coup, je trouve ça plus chouette que le tricot (quoi que, j'ai ptèt des idées préconçues sur le tricot ?)
Le seul truc à disposition est le samedi matin de 10 à 12, c'est mal barré.
Ya un club de solfège mais c'est quand je travaille (les boules!)

Je rentrerais bien dans un truc de sciences, mais alors là, ya que dalle vers chez moi pour le moment.
J'aurais bien envie de m'impliquer dans un sujet de recherche, mais sans trop savoir comment.
La recherche me manque méchamment.
Pour le moment, la seule chose que je vois, c'est de trouver un stage pour l'été prochain. ça ne remplit pas mes we.
Puis étant sortie du système, je ne suis pas certaine qu'un labo acceptera de me confier plus que la collecte de données (et sans analyse derrière, ben ça m'intéresse pô, me faut les 2, collecter, analyser, le top étant de concevoir mais là faut pas rêver ^^)
Ya quelques associations de naturalistes, mais loin, et je crains que ça soit la même chose.
Et puis je trouve ça assez prétentieux d'arriver et demander de faire des analyse de données, d'autant que j'ai jamais été une flèche en stats, et que ça fait un moment que je n'en fais plus.

Bref, j'avance, mais j'ai pas encore trouvé.

Le seul truc à disposition est le samedi matin de 10 à 12, c'est mal barré.

Ah oui, là, difficile ... Souvent les activités club ou association, c'est lundi-jeudi 16h30-18h pour pouvoir rentrer très très vite à la maison ensuite et pour pas gêner pendant le w-e. (de quoi mauvaise foi ? N'importe quoi ...)

Ben en fait, j'ai pas d'ami ici Embarassed J'ai quelques connaissances, des personnes que j'aime bien avec qui je m'entends, mais je me vois pas m'inviter chez eux (d'autant que je ne sais pas ce qu'ils font lol)

Dans le doute je précise que je parlais de connaissances irl et je suggérais de te joindre à eux dans leurs activités type sports, loisirs, etc... pas chez eux^^
"trop soucieuse de déranger" Je comprends tout à fait, d ailleurs j aurais bien du mal à appliquer cela moi-même mais c est l idée: dépasser cette peur de déranger qui a mon avis nous fais passer à coté de chouettes relations. Bref si un jour une connaissance te parle de ses cours de poterie ... ben peut-être penser à lui proposer de l accompagner^^
Ma lubie du moment c est de prendre des cours de danse mais bon me connaissant je vais me dégonfler.

Maxim a écrit:Ma lubie du moment c est de prendre des cours de danse

J'en prend depuis 3 ans et c'est formidable pour apprendre à être plus à l'aise avec les autres, surtout avec le sexe opposé

Maxim a écrit:mais bon me connaissant je vais me dégonfler.

Allez-y, ça vaut le coup. La danse m'a vraiment beaucoup apporté.

minord a écrit:
Allez-y, ça vaut le coup. La danse m'a vraiment beaucoup apporté.

Je me permets de confirmer dans mon cas aussi...

chuna56 a écrit:Je rentrerais bien dans un truc de sciences, mais alors là, ya que dalle vers chez moi pour le moment.
J'aurais bien envie de m'impliquer dans un sujet de recherche, mais sans trop savoir comment.
La recherche me manque méchamment.
Pour le moment, la seule chose que je vois, c'est de trouver un stage pour l'été prochain. ça ne remplit pas mes we.
Puis étant sortie du système, je ne suis pas certaine qu'un labo acceptera de me confier plus que la collecte de données (et sans analyse derrière, ben ça m'intéresse pô, me faut les 2, collecter, analyser, le top étant de concevoir mais là faut pas rêver ^^)
Ya quelques associations de naturalistes, mais loin, et je crains que ça soit la même chose.
Et puis je trouve ça assez prétentieux d'arriver et demander de faire des analyse de données, d'autant que j'ai jamais été une flèche en stats, et que ça fait un moment que je n'en fais plus.

Bref, j'avance, mais j'ai pas encore trouvé.

Peut-être que le Conservatoire d'espaces naturels (CEN) d'Aquitaine pourrait répondre à tes attentes ? Il me semble qu'ils cherchent des profils un peu pointus pour du bénévolat et sont ouverts à toute bonne idée de recherche.
Je n'ai jamais concrétisé mon envie d'y participer (et puis pas grand'chose par chez moi : ils sont plus actifs en zone rurale) donc je ne peux pas t'en dire plus , mais leur démarche me plait bien.
http://www.cen-aquitaine.org/actions-missions
https://www.facebook.com/cenaquitaine/

C'est une bonne idée, Cyrielle, je vais voir ptèt avec eux directement ?
Merci beaucoup!
Ya l'association Cistude, dans le coin, mais je les trouvais très loin (et mille excuses autres pour ne pas m'impliquer lol). A voir ce qu'ils font...

chuna56 a écrit:Ben en fait, j'ai pas d'ami ici J'ai quelques connaissances, des personnes que j'aime bien avec qui je m'entends, mais je me vois pas m'inviter chez eux (d'autant que je ne sais pas ce qu'ils font lol)
C'est une idée intéressant mais qui ne m'est pas adaptée à l'heure actuelle (trop soucieuse de déranger). Ptèt dans le futur...

Je t'invite quand tu veux !
J'ai toujours un trousseau de clés en plus et une chambre pour préserver l'intimité de chacun.
Un chat, deux gosses pour que tu retrouves ton instinct de dresseuse d'animaux !
Un week-end parisien, des fois c'est bien pour faire des rencontres voire visiter quelques monuments. 
Voilà l'idée est lancée. Fais en ce que tu veux. Si tu veux de l'officiel, j'organise même une irl à la maison avec certains.es d'ici !

C'est vraiment gentil patate

En fait, qd je disais ici, je parlais de chez moi dans les Landes, pasque sur Zébra, je dois dire, à part quelques uns qui me détestent, j'ai qd même eu beaucoup d'expériences positives, et j'ai pu me faire des potes, et même carrément des amis

Ce qui est difficile c'est que la solitude on en a aussi besoin car les gens sont blessants, rudes, prêt à nous marcher sur la tête presque gratuitement or nous sommes plus sensibles. Par là, je ne veux pas dire frêles comme nous le reproche insidieusement les neurotypiques mais nous voyons plus de choses et nous laissons moins passer des vexations et micro-agressions qui malheureusement émaille la société d'aujourd'hui. Alors il faut faire ce travail de chercheur d'or pour constituer son collier de perles et trouver des gens assez robustes et confiants pour être bienveillants. Ce sont avec eux que trouveront notamment le bonheur.

J'aime bien ce fil. Ou quand les idées et l'échange font avancer tout le monde.

Dans le mot solitude, on peut distinguer le nécessaire repos pour se retrouver soi, ou ce qu'on peut appeler l'intimité nécessaire à chacun d'entre nous, et ce qui nous isole des autres. Une fois son intimité comprise et défendue (car il faut la défendre farouchement, comme un animal sauvage qui n'a pas à être dompté), on peut aller vers les autres pour le partage. Lequel peut revêtir les habits de la compréhension, ou de l'affrontement, mais toujours dans le respect des spécificités des uns et des autres. En cela, le partage et la solitude, aussi nécessaires l'un que l'autre, peuvent nous permettre d'être nous-mêmes, de nous découvrir et de nous étonner. Si l'un manque, c'est tout l'édifice qui est fragilisé. C'est ce que je crois, profondément.

Zamzam a écrit:J'aime bien ce fil. Ou quand les idées et l'échange font avancer tout le monde.

Dans le mot solitude, on peut distinguer le nécessaire repos pour se retrouver soi, ou ce qu'on peut appeler l'intimité nécessaire à chacun d'entre nous, et ce qui nous isole des autres. Une fois son intimité comprise et défendue (car il faut la défendre farouchement, comme un animal sauvage qui n'a pas à être dompté), on peut aller vers les autres pour le partage. Lequel peut revêtir les habits de la compréhension, ou de l'affrontement, mais toujours dans le respect des spécificités des uns et des autres. En cela, le partage et la solitude, aussi nécessaires l'un que l'autre, peuvent nous permettre d'être nous-mêmes, de nous découvrir et de nous étonner. Si l'un manque, c'est tout l'édifice qui est fragilisé. C'est ce que je crois, profondément.

J'aime beaucoup cette notion d'équilibre En ce moment, j'ai besoin de solitude mais aussi parce que le partage m'a égratigné. Paraît il que les zèbres sont pures avec un sens aigus de la justice, la solitude, c'est le temps de la consolidation, un moment de vulnérabilité, de métamorphose. Parce que sinon nous allons trop vite et risquons de finir en météor trainant du beau mais éphémère.

bjr chuna, je suis d'accord avec ta psy. Perso, je vois que très rarement ma famille. Je vois souvent ma mère mais c'est pour surveiller... et je ne lui parle que le minimum. Pour me divertir et faire passer le temps, je trouve tjs des choses à faire (mais faut faire attention à ce que ce soit constructif, hein !). Après, j'ai tjs pensé que les gens avaient trop tendance à être trop avec leur famille... On va dire que si ça se passe trop bien, la personne reste célib à vie (ou parent dépendant) et si ça se passe mal, aussi, mais en souffrant davantage, en plus de cela... Le fait de ne pas voir eu de famille m'a finalement permis de faire pas mal de choses seule (voyage de 2 mois aux USA à 17 ans, traîner avec des TTHQI...)

astrofeel a écrit:Ce qui est difficile c'est que la solitude on en a aussi besoin car les gens sont blessants, rudes, prêt à nous marcher sur la tête presque gratuitement or nous sommes plus sensibles. Par là, je ne veux pas dire frêles comme nous le reproche insidieusement les neurotypiques mais nous voyons plus de choses et nous laissons moins passer des vexations et micro-agressions qui malheureusement émaille la société d'aujourd'hui. Alors il faut faire ce travail de chercheur d'or pour constituer son collier de perles et trouver des gens assez robustes et confiants pour être bienveillants. Ce sont avec eux que trouveront notamment le bonheur.

Je suis tout à fait d'accord avec toi. Les surdoués sont vraisemblablement plus sensibles, donc le choix de l'entourage amical, ou amoureux, doit se faire avec soin. Je pense qu'il est aussi très aisé pour nous de devenir rapidement dépendant (surtout émotionnellement) de quelqu'un avec qui on se sent réellement bien, peut-être parce que nous sommes en manque, vu qu'il est assez rare de rencontrer des gens qui nous stimulent.

Pour des raisons similaires, nous sommes assez exclusifs, et je pense qu'il est relativement important de se lier avec des gens qui portent la même valeur envers les relations (surdoués ou pas).

Cela dit, la solitude peut être une bonne chose dans certains cas. Elle permet d'avantage d'introspection, de temps libre pour des supports créatifs, ou autres.

Sinon Chuna, on attend toujours ton passage à Toulouse, pour quelques photos ...

Je me retrouve dans ton post, chuna, pour un certain nombre de choses : déjà, je viens des Landes, ça fait un point commun. Les copies je connais aussi. Je n'ai pas d'animaux (difficile de bouger, il est vrai, en laissant ses bêtes), enfin si, un chien, et j'ai parfois rencontré des gens en promenant la bête, mais le temps d'une balade.
Je suis seule parce que c'est maintenant difficile de rencontrer des gens : au boulot, c'est un peu chacun sa vie, et après il faut avoir une activité, mais c'est pareil - on se voit sur place, ça ne donne pas lieu très vite à des amitiés. Mes filles sont grandes, et le filon parents d'élève a périclité.
Une ou deux choses auxquelles je pense : un club des lecteurs dans une bibliothèque ? Ca peut amener à avoir des discussions intéressantes. Un club photo où il y ait des sorties. Si tu aimes écrire, en virtuel il y a le site draftquest - tu écris, et tu soumets tes textes à d'autres lecteurs.
J'aime écrire aussi, et je n'ai pas beaucoup de temps non plus, donc si tu veux qu'on se motive, tu peux m'écrire en MP.

Si je devais définir mon rapport à la solitude...

J'aime être entouré...pas trop longtemps...afin de me retrouver avec moi-même (me plonger dans un climat calme, réfléchir pour prendre des décisions, vaquer à mes loisirs personnelles)

J'aime être seul...pas trop longtemps...afin de ne pas être totalement livré à moi-même (peur de l'abandon)

Après des relations de dépendance affective, il fallait que je fasse en sorte de changer mes approches...surtout envers les femmes. Non pas d'être seul et d'y rester éternellement pour ne plus souffrir (Je laisse toujours le bénéfice du doute à celles que je n'ai jamais rencontré). Mais bien d'être heureux "seul", pour ensuite être heureux "ensemble". Si la relation s'arrête, tu reviens au départ, mais tu reviens vers un "toi" sécuritaire.

Que ce soit amical ou sentimental, une relation est toujours bancale si il y en a un qui s'accroche/se détache plus que l'autre. Reste à savoir ce que l'on veut vraiment. Une connaissance pour des sorties régulières, s'amuser, mais pour qui raconter ses problèmes est le dernier des soucis ? Une maîtresse pour assouvir ses besoins sexuels mais qui vous dira STOP du jour au lendemain sans le moindre remord ?

2 cas de figures que j'évite maintenant. Si je devais avoir des discussions brèves, des rencontres de passage, autant que cela se passe dans un train et se dire au revoir. Si c'est pour voir les gens défiler dans sa vie, autant que ce soit le plus rapide possible, sans rien attendre derrière.

Tant de mentalités, de visions de vie différentes...chacun dira, pensera que c'est le bonne façon de vivre.

Autant l'addage "Mieux vaut être seul que mal accompagné" ne m'a pas aidé à l'époque où j'étais prêt à me lier à n'importe qui pour ne pas être seul (Et ça m'a plus faire perdre en dignité qu'autre chose). Autant aujourd'hui, oui, je préfère être seul si les grandes lignes divergent (intellectualité, valeurs, ambitions).

Je ne suis plus dans la relation à tout prix (écrire 100 messages sur Meetic sans réponse en attendant que 2 répondent...j'ai passé le cap de la désespérance...non le problème c'est que quand une personne me plaît, j'ai du mal à admettre/imaginer/me rendre compte que ce ne soit pas réciproque). Plutôt dans la relation inattendue...toutefois un minimum provoquée (donc en sortant car rien ne tombe du ciel). Mais je ne me projette plus.

Je vais peut-être dire un truc faux, mais j'ai plus l'impression que les relations commencées pendant l'enfance/adolescence sont plus solides dans le temps. Je ne parle pas des "perdus de vue" et qui se retrouvent 10 ans après par simple nostalgie (N'est-ce pas Bruel ?) pour savoir si on a avancé chacun de son côté. Et là encore je trouve cela plus sincère que ceux qu'on côtoie au quotidien, prêts à vous planter un couteau sous prétexte qu'ils auront tout su de nos vies. Je pense qu'en dire le minimum sur soi est totalement bénéfique.

Et si on veut trouver aujourd'hui des inconnu(e)s, il faut être prêt à rentrer dans une certaine patience car une relation ne se construit pas en un mois.

Pour reprendre le titre, non je ne veux pas vaincre la solitude, c'est une partie de moi. Elle est tout autant choisie que forcée.

Si vraiment je devais donner un reproche à la solitude, c'est que selon l'humeur associé, elle peut provoquer des retours de souvenirs qu'on aimerait bien oublier, alors que ça doit être un moment pour soi.

La solitude m'est nécessaire, et elle doit être absolue, mais même malgré cette nécessité, je me suis longtemps promené en montagne, seul, hiver comme été. J'y étais bien, mais il me manquait quelque chose, y trouver une occupation notamment, pour ne pas simplement monter et descendre.

Arrivé dans les Hautes-Alpes 3 ans plus tôt je n'y connaissais presque personne.

Pour le boulot, je voulais connaître mieux les handicaps et le sports handi, je suis allé voir une association d'handisport.

Doucement, ils m'ont accueilli, puis ils m'ont proposé de me former au pilotage de fauteuil-ski, gratuitement, à condition que je consacre trois jours par an à l'association.

Lorsque j'ai quitté les Hautes-Alpes, je consacrais une soixantaine de jours par an à l'association, était trésorier, pilote de toutes sortes d'engins et y ai trouvé un groupe et des amis, au point que je suis passais à temps partiel pour consacrer plus de temps à l'association tout en me préservant mes indispensables journée de solitude.

Le bénévolat dans une association a été pour moi la solution, il y en a de toutes sortes, et l'on peut y consacrer le temps que l'on souhaite ou que l'on peut, si cela se passe bien cela peut même devenir notre vie.

Donc pas simplement participer aux activités d'une association, mais vraiment la faire vivre.

Et les chevaux (les ânes aussi, les animaux en général) sont souvent de bons médiateurs pour des personnes en situation de handicap (de toutes sortes, mental ou psychique en premier lieu mais pas que).

Bon pour le handi, je prêche un peu pour ma paroisse, mais ça peut-être une idée ?

salut je sais ce que c de vivre seul meme si je ne suis encore que au lycée je sais a quel point sa fait mal d ettre seul et d'etre vide en nous. Tu pourrais puisque tu as dit que tu parager des moment avec ta famille faire des week end dans un endroit différent si tu aime les voyage avec eux ou alors essayer de rencontrer des amies "virtuelle" partout en france et las u pourra renconter le coté physique de ce que tu veux. Pour ce qui s'aggit des activité que tu aime tu pourrai faire du yoga cela te permetrai de rencontrer du monde et de te dettendre (je n'y connait pas grang car j'ai encore 16ans lol) ou alirs avec les chevaux tu pourrai organiser des cour ou tout simplement en participer car ton meilleur amies et le cheval et je sais que c'est bien de s'y attacher enssuite j'ai deja fait du cheval et je sais que si le cheval est ta passion tu te sntira conncetr avec lui et rempli. Ce n'est pas grand chose mais j'espère sa ta aider.

Hello, ici, je continue à vous lire.

j'ai repris le travail, et je me rends compte que je suis sacrément occupée au final pour avoir des relations suivies avec les gens.
Du coup, au final, je n'ai rien fait de concret (inscription en club). Je ne sais pas si ça sera possible cette année.

En revanche, j'ai pu rencontrer hier une dame de mon âge vivant à côté, rencontrée via une page de HP sur Facebook. Super journée, ça m'a fait un sacré bien.

Je crois que je vais continuer ainsi pour l'instant.
Organiser des choses dans le coin, de manière régulière.
Puis aller voir Yoda et les autres Toulousains ^^ (j'oublie pas, mais j'avoue pas encore avoir eu le courage entre le temps et la route, ça me fait qd même 6h dans la journée )

Dès que les beaux jours reviennent, je pose des dates pour faire des trucs avec mes poneys.

On va commencer ainsi, que je me sente pas envahie, et on verra plus tard pour une activité de groupe régulière (qui me ferait beaucoup de bien, je crois, histoire d'apprendre à me sociabiliser un peu).
Et ya du boulot je crois... (ta proposition de m'engager dans une asso handi m'angoisse fortement, p't Ben, alors que je suis certaine que je pourrais apporter et être fière de moi... et bravo à toi!)

De toute façon, je garde vos propositions dans un coin de la tête, on va avancer doucement, et elles me serviront probablement tôt ou tard.
Merci en tout cas

Je reviens par ici plutôt que créer un nouveau fil.

3 mois ont passé depuis mon post, et pas grand chose de plus.
Nous avons eu un hiver exécrable, ce qui fait que je n'ai vraiment pas eu le temps de faire grand chose, si ce n'est m'occuper de mes animaux dans la boue et la pluie.
Les rares instants de libre ont été consacrés à la procrastination sur le net ^^
Les beaux jours reviennent (enfin, je crois, normalement....... ^^) et un poulain, mes chevaux à gérer, la passion qui semble revenir doucement, ainsi que la motivation.
Et j'ai envie d'en parler. Mais je sais pas où et avec qui.
Je tourne en rond dans ma tête, j'ai cette envie de partager à fond, de retourner mes idées dans tous les sens, tenter des choses, me planter, recommencer, avoir un oeil extérieur neutre si ce n'est bienveillant.
Et je l'ai pas. Et je ne sais pas trop où le trouver.
Alors je continue à tourner en rond, m'arrêtant sur les forums de cheval, hésitant, puis repartant, après avoir vu encore une fois que les gens là bas ne sont pas prêts à m'apporter ce que je cherche.

Car je crois que le souci est là : je ne cherche pas ce qu'il faut.
Je cherche un partage fort et profond. Et régulier. Si ce n'est quotidien.
Je cherche à échanger, chercher, lire, comprendre...

Mon ami J. me dit que j'ai besoin de fusionner avec les gens. Enfin du moins un gens, un ami.
Oui, ya de ça.
Cette intensité que j'ai partagé uniquement 2 fois dans ma vie. Mais ça s'est terminé (assez mal ^^)

Pas certaine de le retrouver. Encore moins que ce soit sain...
(surtout vu comme ça s'est terminé).

Alors que faire pour changer mon mode de perception des situations ?
Comment réussir à me satisfaite de mes relations, et combler ce besoin que je n'arrive pas réellement à identifier ?

Je dois qd même préciser quelque chose : j'ai eu un ami pendant 1 semaine à la maison, clairement, ça m'a fait du bien, même s'il y avait des choses compliquées (chui une vieille fille compliquée lol).
Mais bon, voilà, c'était une semaine, et je sais pas quand j'aurai à nouveau une vie collective...

L'énergie est revenue, je vais qd même tenter de mettre en applications certains de vos conseils. Finalement, le woofing a fait sa place dans mon crâne. A voir comment je peux faire pour me lancer en me mettant en sécurité (la sécurité étant plutôt psychologique ^^)

Bonjour Chuna56

Souffres-tu d'être trop souvent seule? Ou souffres-tu de ne pas partager avec une âme soeur?
C'est différent, et c'est peut-être une question des sentiments que l'on éprouve pour soi-même.
J'ai remarqué qu'avec les années, le fait de m'aimer, ou au moins d'éprouver une bonne estime de moi, a contribué à mieux apprécier la solitude.
Je pense que cela influe sur l'état d'esprit que l'on a pour envisager de rencontrer.

As-tu une posture naturelle plutôt ouverte, épaule en arrière, ne croisant pas souvent ses bras? Ou plutôt repliée sur toi?
L'ouverture à l'autre se lit tant dans l'état d'esprit que dans la posture.
Trop ouvert, et l'on se s'occupe pas assez de soi-même, trop fermé, et l'on a des difficultés vers l'autre.
La clé est probablement dans un équilibre mi-ouvert/mi-fermé :-)
Comme quoi, le travail sur la posture neutre peut avoir une influence sur soi et sa relation aux autres, peut-être une piste!

Bonjour Symbioze, et merci.

Ya un peu de tout en fait, je ne rencontre plus personne en dehors du boulot, car je n'ai plus d'activité sociale. Donc pour le coup, la posture n'y est pas pour grand chose ^^
Sinon, j'ai plutôt tendance à être avenante, mais j'accroche rarement avec les gens. Je sais donner le change, être aimable, toussa.
J'ai fait des rencontres en rentrant dans la région, dans mon domaine (monde du cheval), j'ai créé un groupe facebook pour des rencontres, j'ai rencontré des gens, mais rien n'en est ressorti. Des personnes que j'apprécie... de loin.
Pas grand monde qui réussisse à me donner réellement envie d'y retourner.
Si on rajoute à ça le fait que souvent, j'attends que l'autre vienne vers moi...
ça marche, également, notamment ici, finalement, toutes les personnes que j'apprécie, c'est elles qui sont venues vers moi.
(là où c'est plus problématique, c'est pour les petits copains lol)

Donc oui, en quelque sorte, je cherche une âme sœur. plus exactement des âmes sœurs. et plus modestement des gens avec qui je croche.
Et donc sur zébra, ya. Mais loin.

J'aimerais des gens pas loin, que je puisse voir souvent, avec qui partager une intimité régulièrement. Discuter des heures. Faire des choses.

Et j'aimerais une ou 2 personnes qui soit sur la même longueur d'onde que moi, dans ma passion de toujours, les chevaux.
J'ai rencontré. C'était vraiment... confortable.
Bosser les chevaux à 2, ne pas avoir besoin de parler, parce qu'on sait que l'autre va faire ce qu'il faut, et vice et versa.
(et vice et versa! lol)

Mais déjà, juste rencontrer des gens régulièrement, même si j'ai pas tout ça, ça serait chouette.

J'ai la chance de rencontrer des gens d'ici régulièrement, ça me fait un oasis de fraicheur dans un désert trop sec, mais c'est pas assez.
Et besoin de contacts physiques réguliers, même si c'est qu'une bise ou nue poignée de main.

On va voir comment ça va évoluer.
La rentrée arrive, je vais tenter des trucs. Notamment prendre une demi pension pour les poneys.
Et lancer mon projet cheval qui va consister à aller voir les éleveurs.
On verra bien s'il en ressort quelque chose.

Je suis originaire de ta région, je connais bien les Landes, disons celles océaniques, et il m'arrive d'y venir.
Les postures, j'oubliais que c'était absolument nécessaire pour monter à cheval, j'ai fait un stage à l'UCPA que j'ai adoré, et j'aurais pu me souvenir de mon dos! lol
Ton projet cheval me fais penser aux cavalières qui passaient leur permis PL avec moi, pour partir en ballade ou en concours avec leur véhicule à chevaux.
Conductrice PL dispo! Original, non? lol

Pour mettre plus de fraicheur dans ton oasis, tu connais le principe du "viens camper dans mon jardin?", il y a 2 sites en France, et ça permet d'accueillir des gens très variés de passage. Beaucoup de succès, il n'y a qu'à voir le nombre d'accueil dans les Landes.
C'est peut-être une idée à creuser? et qui sait? un camping-cariste neuroatypique de passage par là...
gamping.fr/explore/Landes--France
homecamper.com/fr

L'accueil camping-cariste, les tiny-houses, l'activité cheval, tout ça me semble être des nouvelles idées qui s'intègrent très bien dans ton environnement naturel, et qui apporte du neuf, de la proximité et de l'échange humain... gérable:-) car réglable dans la durée et dans l'espace, pour ne pas se sentir envahie, non plus.

Merci, je vais explorer ça. ça me plait bien. On m'avait parlé de woofing, c'est un peu le même principe quand aux échanges, c'est ptèt encore un peu tôt pour moi, dans l'immédiat, mais ça viendra peut être. Sûrement même. Chaque chose en son temps.

J'ai accueilli le we dernier un troupeau de zèbres, c'était vraiment chouette.
Je crois que c'est la première fois de l'été que j'ai pu me poser vraiment calmement, zenement, et profiter du moment. Le reste du temps, j'étais en action.

J'ai fait l'effort d'aller voir des copines ou les faire venir, cet été.

Donc immédiatement de suite, ça va.

Maintenant, reste à voir ce que ça va donner à l'année...

"Donc oui, en quelque sorte, je cherche une âme sœur. plus exactement des âmes sœurs. et plus modestement des gens avec qui je croche.
Et donc sur zébra, ya. Mais loin.

J'aimerais des gens pas loin, que je puisse voir souvent, avec qui partager une intimité régulièrement. Discuter des heures. Faire des choses."

Le moins qu'on puisse dire, c'est que je vois bien de quoi tu parles :-(

Sans parler de ces jours qui se suivent ... Où l'univers entier semble s'être passé le mot pour t'oublier dans un coin.
Qd le silence se prend pour une éternité.
Lorsque quoi que tu tentes pour sortir du néant, il te rattrape encore pour mieux t'ensevelir. Comme le chat laisse un peu d'espoir à la souris perdue, pour, de toute façon, la dévorer.

À qui confier le manque.
Comment dire la peur de cette vie qui semble si bien se dérouler sans moi.
Oser dire le vide que laissent des rencontres, des amitiés qui semblaient riches d'espoir.

Est il possible de dire " vous me manquez " aux gens qu'on aime ?
Et à ceux qu'on n'a pas encore rencontrés et à qui nous avons tant à proposer ?

Ben je suis en grande forme aujourd'hui ! Ça fait plaisir à voir

Demain est un autre jour

Ah ben t'as déjà 'achement avancé :-) Un camp d'été pour neuroatypiques, tu es donc une rassembleuse!
Tu crées des connexions, cette présence et cette énergie autour de toi t'activent en quelque sorte.

Il est dit que le neuroatypique cherche son binôme, pour y puiser son activation et une énergie.
Cet autre n'est pas forcément un neurotypique, ni un compagnon, juste une personne d'affinité avec qui ça le fait. Sa seule présence suffit.
Je ressens cela énormément, avec mon ami neurotypique, l'échange est extraordinaire.
il admire mon hyperactivité et j'adore sa placidité bienveillante, et son bon sens les pieds sur terre.

Le woofer bosse pour toi sur ton exploitation, et il est hébergé et nourri selon le mode. C'est bien ça ton woofing? Il y a un site qui fait référence. Une majorité de jeunes étrangers, il parait.

Sodys7 : Je t'envoie un gros câlin

Est il possible de dire " vous me manquez " aux gens qu'on aime ?
Et à ceux qu'on n'a pas encore rencontrés et à qui nous avons tant à proposer ?

Oui et oui, mais faut réussir à le faire

@Symbioze : j'ai surtout tout ce qu'il faut pour accueillir du monde, en fait.
Et des arguments dignes des pires PN : des animaux superbes

Ce qui est certain, c'est que j'ai toujours beaucoup d'envie et de projets, mais que ça fonctionne plus quand on est à plusieurs pour aller jusqu'au bout...

Pour ce qui est du binôme, oui, ya de ça. Je l'avais trouvé, mais la relation n'était pas saine. Elle était meneuse, je suivais, on y trouvait notre compte, mais le prix que je payais un jour m'est apparu trop élevé.
mon souci est de mettre des limites claires, les gens proches finissent toujours par se permettre des libertés avec moi que je n'apprécie pas. Donc je sais que ça vient de moi.
Donc je dois changer ça.

Mon idéal serait quelqu'un qui a envie de partager, qui sait me laisser exister, et se remet en question souvent.
Zèbre ou pas, je m'en fiche. Quelqu'un d'ouvert d'esprit.
Je cherche pas un clone de moi, bien au contraire.

je pense que je peux trouver ça dans plusieurs personnes, faute de trouver ça dans une seule.
Mais pour trouver, faut chercher.

Bonjour Chuna,

moi aussu je me sens très seule, sutout avec les autres. ALors je m'isole et là,ba je tourne ne rond... pfff
J'ai bien mes animaux (un chien et un cheval) mais j'ai besoin de contact humain aussi...

J'ai fait un exercice qui s'appel l'IKIGAI (trouver sa raison de vivre). Pour les HP, il faut l'aborder d'une certaine façon.

1 : La part Bébé
Quels sont tes besoins ? Assume le fait que tes besoins sont plus grands que ceux d'une personne neur-typique
2 : La part Enfant
Quel lienveux-tu créer avec les autres ? Avec le monde ?
3 : La part Ado : quelle est ta puissance ?
Quels sont les contextes et activités où tu sens que tu exprime ta puissance ? C'est ta zone de brillance
4 : La part adulte
Qu'est ce que tu as besoin de finir ? Quel est ke sujet sur lequel tu n'as pas abouti ?

Le lien entre ta part Bébé et ta part enfant c'est ta passion
Le lien entre ta part enfant et ta part ado c'est ta mission
Le lien entre ta part ado et ta part adulte c'est ta vocation
Le lien entre ta part adulte et ta part bébé c'est ta profession

Quel est le lien entre ta passion, ta mission, ta vocation et ta profession ?
Tu es sensé trouvé un nom poétique pour exprimer un métier qui n'existe pas (car oui, on peut pas se caser dans un seul métier nous !)
Du genre "créateur d'idées, distributeur de bonheur, créateur de lien social etc..." ce ne sont que des exemples.

Voilà ce qui m'a aidé à m'épanouir en société : tant que je reste dans le cadre de mon IKIGAI je me sens bien, je me sens à peu près moi, je dérange mais je m'en fout et la vie a un sens.
Mon Ikigai c'est "générateur de pont entre les idées". J'adore ça !

l'amour est dans le près ...

Merci toutedouce pour ton partage, je vais réfléchir à ce que tu me proposes

chuna56 a écrit:On a le droit de rêver, non ?
Je travaille, et ça me prend pas mal de temps.
Je vis seule, dans une grande maison, à la campagne

Jusque là, ça fait plutôt rêver

chuna56 a écrit:
Je crois qu'avant tout, il me faudrait une activité régulière le we, samedi après ou dimanche matin

Yes, très bonne idée, et qu'importe à quelle moment de la semaine, bien que ce soit tes fin de semaines qui te pose vraiment problème.

Fais-tu du sport ? Tu parles d'activité équestre, je ne sais pas de quelle manière tu l'entends, mais il ne faudrait pas non plus te créer un fardeaux pour en faire disparaitre un autre.
Quelques heures de sport répartis sur la semaine, (un truc de groupe, pas toute seule à fitlane pour courrir sur un tapis...), ça permet de s'amuser, faire des rencontres, s'entretenir.

(je n'ai pas lu l'intégralité du fil, mille excuses si je répète ce qui est déjà écris)

Je me suis mise à courir cet été, mais seule (pas évident, pas de sport pendant des années et je suis en surpoids)

Depuis peu je remonte mes chevaux. Je me suis calé le dimanche matin pour une balade.

Tout ça c'est seule.
Mais j'ai ptet trouve qq1 pour monter mes chevaux avec moi.
Et à terme je voudrais reprendre en club (qd mon van sera réparé )

Mais je voudrais qd même trouver une activité autre.
Ça va être compliqué vu mon temps libre cette année.

Une idée pour vaincre la solitude :

-Envoyer 2 mp à des inconnus
-Envoyer 2 mp à des rédacteurs intrigants
-poster dans 2 topics

Coucou Miss, ton pseudo est magnifique, même si je sais pas comment le lire (si ça se trouve, ya écrit "va te faire f***" mais c'est pas grave )

Chouette idée
Faut juste que j'arrête de m'imaginer que je suis intrusive (au pire on me répond pas lol)


Punaise, c'est dingue, je lis ce que j'ai mis début septembre et je vois ce qu'il en est de suite
La personne que j'avais rencontré pour monter mes chevaux n'est finalement pas venue, cause soucis de dos. Je m'étais dit que j'allais lui proposer de venir juste pour aller balader à patte, et j'ai pas fait.
J'ai eu pas mal de boulot, mais sans plus, surtout des enquiquinements, du coup j'ai terminé sur les rotules aux vacances ya 15 jours. Je vis pas trop bien les enquiquinements, et je suis plus que jamais accro au net. Du coup je perds mon temps en soirée et me couche tard, du coup rattrapage le we, du coup fatigue, du coup déprime...
Bref, au lieu de vouloir vaincre la solitude, je devrais plutôt bosser à me désintoxiquer du net.
M'enfin c'est un peu un cercle vicieux.

On m'a proposé plein de solutions intéressantes que j'arrive pas à mettre en place, donc ben faut que j'arrête de me plaindre.

Peut-être parvenir à accepter cette "dépendance" au net, après tout il y en a qui ont des conséquences bien plus fâcheuses...
Parfois je tique sur des gens qui sont perpétuellement sur le net alors qu'ils sont en couple avec enfants et que ça se passe bien (disent-ils, je les connais pas ^^)
Du coup oui là, même sans jugement - ils ont leurs raisons sans doute - on peut se demander pourquoi ils agissent ainsi.
Pour les personnes isolés comme nous, c'est plus "légitime" quelque part.
Un exercice de pensée un peu déculpabilisant : s'imaginer dans nos situations de solitude/isolement, mais dans les années 50 par exemple - donc pas d'internet, et même pas de téléphone dans bien des foyers... Je suppose que pour les solitaires - involontaires - de cet époque ce devait pas être de la tarte ! Et si on leur avait magiquement proposés un voyage à notre époque, avec les moyens qu'on a d'être un peu reliés, beaucoup auraient sautés sur l'occasion ^^
Je sais que je peux me passer totalement des réseaux sociaux pendant des jours, voir parfois des semaines, mais ça correspond à des sortes de période de "mue" ou la solitude s'impose plus qu'elle ne se subit. Le reste du temps j'arrive à accepter ma dépendance... c'est vital de communiquer, c'est toi qui me le disais   Rappelle toi ce petit bouquin pas mal "Imparfait libre et heureux" ^^

La solitude... le filin qui nous relie à une ancre...

Trouver l'ancre et la lever, là est tout le "combat" intérieur à mener...

C'est vrai sans le net je serais mal aussi mais j'en ai marre aussi d'être dépendante , j'envisage de quitter ZC , les autobans ne sont pas suffisants ... pfffff j'en ai marre et y'a pas d'IRL dans le coin. De vrais gens j'aimerais

Ben je pense que cette dépendance me nuit plus qu'elle me culpabilise.
Enfin surtout elle me fatigue beaucoup, du coup difficile de voir clair.

Ce qu'il y a avec les forums, c'est qu'on a une réponse. Pas forcément immédiate, c'est d'ailleurs ce qui peut être frustrant. Et du coup, on attend, on attend...
ça comble un besoin que lire (même le truc le plus passionnant du monde) n'apporte pas. J'ai plus besoin de communiquer que d'apprendre, me cultiver...

Le truc vicieux, c'est que justement, dans les années 50, on n'avait pas cette échappatoire, et je pense qu'on bougeait plus, forcés par la chose.
Je suis solitaire, mais qd même pas tant. Je sais que je peux créer du lien IRL, mais la qualité de ce lien est bof, généralement, donc je viens ici, parce que mine de rien, ça me stimule intellectuellement (une pierre deux coups)

Ma priorité du moment, c'est qd même de réussir à me coucher suffisamment tôt, pour ne pas fatiguer de trop...

@BIPER : oui, de vrais gens, mais régulièrement.
Les rassemblements-oasis une ou 2 fois par an, ça me suffit pas. C'est au quotidien que j'ai besoin de contact.

@Godzi : j'arrive pas à croire que l'on soit bien dans sa tête, dans sa peau et dans sa vie en étant accro à quelque chose.
Je parle de l'addiction, pas de celui qui vient passer quelques moments de sa journée pour faire tourner la machine à fond sur quelques sujets intéressants avec des personnes intéressantes en face qu'on ne croit pas dans la vraie vie.

Je ne sais pas si cela peut aider...

https://www.unitheque.com/Livre/odile_jacob/Poches_Psychologie/Psychologie_de_la_solitude-62616.html

Mea culpa, je ne me mets pas assez dans la peau des gens qui bossent... (quand je bossais moi-même j'étais très peu sur les forums donc ça vient de ça - mais oui forcément c'est plus compliqué pour vous)

Pour l'addiction c'est un vaste sujet qu'on avait déjà beaucoup débattu (sur différents thèmes)
Il y a quand même 100 % d'addicts à l'oxygène chez les humains, et certains sont heureux ^^
Pffft bon en fait j'avais plein d'idées en tête que j'arrive pas à exprimer, là...
(ce qui me fait décrocher ponctuellement de ZC est que l'écrit n'est pas mon fort, non par incompétence, mais quand même parler c'est mieux ^^)

Merci Ludion, je vais ptèt me le trouver, depuis le temps que je me plains

(là, je lis ton livre sur le stress)

Gogzi : on trouvera un moment pour papoter de vive voix. Un vendredi soir ou un samedi soir

^^ avec plaisir Chuna (c'est fou j'avais essayé de tourner ça de façon neutre mais bon, j'ai pas été subtil, ou alors tu l'as été ^^)

@chuna

J'espère sincèrement que "l'intelligence du stress" ainsi que le dernier que j'ai posté pourront te donner des pistes comme ils l'ont fait pour moi. Ces livres, je les assimile à de la nourriture, nourriture que chacun "digère" à sa façon, en fonction de ses besoins et de sa constitution.
Il est difficile de décrire son parcours intérieur et les ressorts qui nous ont permis de sortir de l'ornière, d'abord parce que c'est un chemin ontologique, ensuite parce que la solution est évidente, mais seulement une fois que le chemin est fait...

Alors, le mieux que je puisse faire, c'est de donner ce que j'ai croisé et qui m'a aidé...