Solitude-ressource ou solitude-souffrance ?

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Ressentez-vous la solitude-souffrance et la solitude-ressource autant l'une que l'autre ou non ?

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Message par Invité Sam 12 Jan 2013 - 23:09

Lors d'un séminaire, une thérapeute a fait l'usage de cette terminologie pour faire cette distinction que j'avais trouvée très juste entre la solitude qui est une ressource et celle qui n'occasionne que souffrance.

Ça m'a amenée à toute une réflexion sur la question, qui se remet récemment au goût du jour en fréquentant ce forum.

J'ai toujours beaucoup aimé la solitude. La solitude, c'est le creuset où je me refais, où je renais, où je me ressource, me régénère, me soigne aussi et me remets à neuf. C'est le lieu d'une grande qualité de vie, le lieu de la créativité, de la paix. Le lieu de tant de moments magnifiques et d'expériences qui n'auraient pas pu être vécus autrement.

J'ai eu coutume de penser que ce n'était pas par misanthropie ou asocialité étant donné que d'une part, j'ai quand même eu la chance de connaître quelques relations d'une grande profondeur et richesse - mais de loin en loin il est vrai- et que j'ai aussi fait une adaptation énorme pour côtoyer les autres. Je suis en général appréciée (souvent vite trop d'ailleurs : ça me pèse vite et est disproportionné par rapport à ce que je reçois de la relation de mon côté.)

Il me semble donc n'avoir pratiquement pas connu la solitude-souffrance.
Mais dernièrement, je commence à revisiter tout cela d'un autre oeil...

Très tôt dans l'enfance je me suis sentie différente. Terriblement différente. Et très tôt aussi, je l'ai accepté pleinement. Et je me demande à quel point mon besoin de solitude est réel ou simplement le fruit d'une adaptation forcée et d'un renoncement à trouver des rapports satisfaisants au quotidien.

Je suis en train de lire "Aspergirls" de Rudy Simone, et deux passages dans le chapitre "Friendships and Socializing" résument parfaitement mon questionnement actuel :

"While it is true that some Aspergirls just don't want friends and are happy being alone, the thing I have found in my research is not so much a lack of desire for friends, but an acceptance of the fact they will never have them"

Bien qu'il soit vrai que certaines Aspergirls ne veulent juste pas d'amis et sont heureuses toutes seules, ce que j'ai découvert dans ma recherche est que ce n'est pas tant par manque de désir d'avoir des amis que par acceptation du fait qu'elles n'en auront jamais

"If you are truly happy alone, then you are lucky, for it is peaceful and you definitely have more time to engage in your passions(...).But I want you to please take some time to ask yourself if you are truly happy, or if, like many, you've simply given up"

Si vous êtes réellement heureux seul, alors vous avez de la chance, car c'est source de paix et vous avez certainement plus de temps pour vous consacrer à vos passions(...) Mais, s'il vous plait, je vous demande de prendre un peu de temps pour vous demander si vous êtes vraiment heureux, ou si , comme beaucoup, vous avez simplement renoncé


Je me rends bien compte que, oui, j'ai renoncé.
Mais j'ai renoncé tellement tôt dans ma vie (enfance) que toute ma personnalité, toute ma manière de vivre est fondée sur cette constituante.
Si je l'enlève, tout s'écroule. Et je n'ai aucune garantie que j'y gagne au change.
Les quelques personnes avec qui j'ai des relations profondes et enrichissantes, je les vois très rarement, et curieusement, je n'ai jamais ressenti la nécessité de les voir plus souvent.
Et le reste des relations, je me sens perpétuellement comme une extra-terrestre en train d'adopter en apparence les manières en usage sur cette planète étrangère pour pouvoir fonctionner.
Je fais le chemin vers eux, et suis habituée à ce que personne ne le fasse vers moi.


J'ai lu sur le forum au hasard des posts, que beaucoup ici connaissent bien le besoin de solitude.
Beaucoup témoignent au contraire de la souffrance de la solitude.
Et vous qui me lisez : connaissez-vous les deux ?
Est-ce que l'une des deux prime sur l'autre ?

Et, auriez vous l'envie d'expliquer un peu ici quel rapport vous avez avec la solitude ?
(Tout petit paté perso en écho au mien - qui vous aura pas trop gonflé j'espère...- sera le bienvenu ! Smile



Dernière édition par Pessoa le Mer 16 Jan 2013 - 23:22, édité 1 fois (Raison : traduction des citations en anglais)

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Message par Invité Dim 13 Jan 2013 - 1:05

La solitude est souffrance quand elle est subit.
Comme toute chose.
Quand elle est choisie, elle peut devenir "ressource" comme tu l'exposes ici.
L'équilibre pour moi est à trouver entre les deux.
On ne peut vivre seul ou en dehors de la société (et c'est moi qui écris ça!!!), ne serais ce que pour se révolter et exister.

La véritable pauvreté c'est de ne pouvoir jamais être seul.
Une famille qui vit a 5 dans un 45M2, c'est l'enfer.
L'autre impose son corps, son être et une sorte de survie, de combat pour l'existence se met en place.
Seul, on ne peut pas se battre.
C'est peut être là un confort pour certains.
L'idéal serait encore de ne pas se battre à deux.

A titre personnel, la solitude m'a plus formée que mes moments de vie en communauté. Mais je ne pourrai rester éternellement seul, j'ai besoin des autres pour me confronter à la réalité, pour exister. Mon corps est aussi un objet de solitude car il me limite dans mon existence et que je n'arrive pas à le dépasser. Il me conforte dans mon individualité tout en me disant qu'il est semblable aux autres qui m'entourent. Et là, je deviens "fou" quand je m'enferme dans ce genre d'idée. Là je me sens seul et triste. Alors j'essaye d'éviter ces écueils qui me perdent et m’emmènent dans des eaux troubles ou je ne souhaite actuellement plus naviguer.
Je suis désolé, je ne suis pas clair ce soir...

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Message par SoleilSombre Dim 13 Jan 2013 - 1:20

La pire des solitudes est ce sentiment d'être toujours seul, même entouré de personnes qu'on aime. On se le traîne a vie comme une malédiction. Dans les moments de bonheur, on peut être terrassé par la solitude. L'anglais exprime bien la nuance : to feel lonely ou to be alone...
Quant deux autres solitudes, la solitude ressource dépend de notre caractère plus ou moins introverti. La deuxième solitude (souffrance) existe toujours dans la première si on gratte bien au fond...La deuxième peut exister sans la première (pour les extravertis).
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Message par Invité Dim 13 Jan 2013 - 1:37

Me reconnais dans ce que tu décris et me suis également posée la question de savoir si je ne me satisfaisais pas de la solitude par dépit de trouver quelqu'un avec qui partager vraiment.

Le temps et les rencontres diverses et variées ont un peu répondu, pour ma part : cette solitude m'est salutaire et me permet d'apprécier, discriminer d'autant plus facilement mes semblables, l'intuition est aiguisée (elle ne se trompe jamais, si c'est le cas, c'est parce que je n'aurai pas voulu écouter l'intuition et cherché à la vérifier en tentant le contraire de ce qu'elle indiquait).


La seule chose : le retour au sein de la société est incontournable afin de retrouver les "réflexes" sociétaux, retrouver la "forme des masques", sinon, le décalage s'accentue. Soit se couper totalement au risque de trop se décaler ou revenir de temps en temps, humer le vent ambiant et l'adopter comme costume de carnaval...le temps de...



Comme toi, les amis que j'apprécie pourtant, je ne ressens pas l'envie de les voir, les entendre ou leur écrire régulièrement...un petit bonjour de temps en temps..j'ai la chance que certains (les quelques que j'ai encore, les autres ont abandonné lol) fonctionnent également de cette façon pour des raisons différentes probablement.

Le fait que les gens ne viennent pas vers moi : je préfère et de loin et fais tout pour (même si quelques fois j'ai quelques doutes sur cette tendance à repousser, l'intérêt que les autres m'ont porté, m'a apporté plus de problèmes que quoi que ce soit d'autre..et je ne suis, malheureusement pas seule dans ce cas).

En résumé, je vivrais bien seule, mais pour retourner vers mes semblables : famille ou activités, il me faut garder (ou ne pas perdre trop) les habitudes dites civilisées et ne pas trop m'enfoncer dans ce côté "sauvage".

En résumé encore plus condensé : je vis très bien seule, mais j'ai besoin de savoir (sentir) que les autres sont là et qu'ils vont bien...pour cela, plonger dans leur monde et me déguiser en "eux" pour m'en assurer de temps en temps.


C'est loufoque....mais c'est vrai.






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Message par Invité Dim 13 Jan 2013 - 10:11

Merci pour vos réponses
c'est bon pour moi de vous lire

@Mis en pate
Beaucoup de résonances avec ce que tu écris
La véritable pauvreté c'est de ne pouvoir jamais être seul.
Des mots que je pourrais faire miens...

A titre personnel, la solitude m'a plus formée que mes moments de vie en communauté. Mais je ne pourrai rester éternellement seul, j'ai besoin des autres pour me confronter à la réalité, pour exister.
C'est en général et depuis bien longtemps la conclusion à laquelle j'aboutis à chaque fois que je fais le point sur la possibilité d'un ermitage total.
Malgré mon attirance pour la solitude, j'ai conscience qu'il est très facile de s'illusionner et de finir par végéter et stagner lorsqu'on est tout seul. Les rapports humains viennent nourrir l'évolution et la maturation et nous confrontent à ce qu'on prend bien soin de ne pas regarder en soi...
C'est juste le ratio de solitude/contacts qui diffère chez moi.
Mon corps est aussi un objet de solitude car il me limite dans mon existence et que je n'arrive pas à le dépasser. Il me conforte dans mon individualité tout en me disant qu'il est semblable aux autres qui m'entourent.Il me conforte dans mon individualité tout en me disant qu'il est semblable aux autres qui m'entourent. Et là, je deviens "fou" quand je m'enferme dans ce genre d'idée. Là je me sens seul et triste.
Dépasser le corps... ça me parle beaucoup, ça...
Si tu as envie d'approfondir, je lirais avec intérêt !
Pour ma part, dépasser le corps se produit (ou semble se produire...) lors de certains états de conscience.
Mais ce sont effectivement des expériences qui sont à la limite de l'expérience humaine
Assez proches de la mort (du moins c'est la sensation/interprétation qui se présente spontanément)
Le retour au corps semble à chaque fois simultanément plus douloureux et plus merveilleux
Et il y a aussi un ressenti corporel très fort du rapport au corps de l'autre, et un rapport radicalement différent à l'existence de mon propre corps
Bon, je vais m'arrêter là... je t'ai trouvé assez clair quoique tu en dises, mais j'ai moi-même la sensation maintenant de l'être bien peu !
Difficile de l'être, je pense, lorsqu'on se risque à explorer des questions pareilles


@soleilsombre

La pire des solitudes est ce sentiment d'être toujours seul, même entouré de personnes qu'on aime.
Tiens, ça, ça me rappelle les derniers temps d'une longue relation que j'ai eue : à la fin, (ça allait très mal, la relation était vraiment malade) presque à chaque fois qu'on était ensemble, je me sentais très seule. Je crois que c'est la seule fois de ma vie où j'ai ressenti la solitude comme ça, et je l'ai bien remarqué !
Même si je me suis aussi beaucoup sentie seule dans ma famille - mais c'était tellement intégré et accepté, que je n'y prêtais plus attention.

L'anglais exprime bien la nuance : to feel lonely ou to be alone...
Oui.
La thérapeute dont je parle dans mon texte ci-dessus utilisait le terme "isolement", en disant que parfois on avait vraiment besoin de solitude mais pas d'isolement...
Ce choix de termes ne me satisfait pas vraiment, mais il y a là une nuance intéressante et utilisable parfois


@Ekaterina

La seule chose : le retour au sein de la société est incontournable afin de retrouver les "réflexes" sociétaux, retrouver la "forme des masques", sinon, le décalage s'accentue. Soit se couper totalement au risque de trop se décaler ou revenir de temps en temps, humer le vent ambiant et l'adopter comme costume de carnaval...le temps de...
Pour ma part, j'arrive de moins en moins à prendre des masques...
Dans le décalage, je suis vraiment moi-même
Bon, c'est tout le problème du faux-self. Ça va dévier sur du HS si je me mets à écrire là dessus ici.
Ça mériterait un autre sujet à part entière(et puis il doit y en avoir plein sur le forum déjà)




Comme toi, les amis que j'apprécie pourtant, je ne ressens pas l'envie de les voir, les entendre ou leur écrire régulièrement...un petit bonjour de temps en temps..j'ai la chance que certains (les quelques que j'ai encore, les autres ont abandonné lol) fonctionnent également de cette façon pour des raisons différentes probablement.
tiens, tout pareil pour moi : les amitiés durables : que avec des personnes qui, soit fonctionnent comme moi peu ou prou, soit ont compris et accepté mon fonctionnement !







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Message par Ise Dim 13 Jan 2013 - 10:34

Jusqu'à me découvrir zèbre il y a 6 mois la solitude était souffrance, car je culpabilisais de n'être pas comme sels autres, toujours entourée !
Maintenant je sais qu'elle n'est qu'un résultat de ce que mon corps et mon esprit me réclament depuis toujours, et j'en jouis
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Message par cramique Dim 13 Jan 2013 - 13:06

Les deux et plus la ressource que la souffrance.
J'ai bien connu la solitude souffrance (et aussi quand je ne vivais pas seule mais en famille comme quoi ...)
A présent c'est solitude ressource ou indépendance (car je vis bien avec moi même) et si la solitude me pèse je fais appel à un ami par tel ou irl et tout va bien.

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Message par SoleilSombre Dim 13 Jan 2013 - 13:44

Le sentiment de solitude est pathologique quand il est toujours présent quelles que soient les circonstances. C'est le désert intérieur...Personne ne peut remplir ce désert.
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Message par Ise Dim 13 Jan 2013 - 13:48

Que soi-même, en changeant son regard... Plus facile à dire qu'à faire... Déjà en prendre conscience, le formuler, trouver une oreille médicale ou psychologique, et se réapprendre...
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Message par korppi Dim 13 Jan 2013 - 14:34

Je vis la solitude différement en fonction du fil de mes pensées, ça change d'une minute à l'autre. C'est une question d'en "prendre conscience" ou pas. Tant qu'on y pense pas, tout va bien. Smile

Lorsque je suis absorbé par quelque chose d'autre, j'ai généralement envie qu'on me fiche la paix et je trouve toute présence désagréable. Le regard d'autrui me dérange beaucoup de manière générale, et c'est encore pire quand je travaille, ou que je rêvasse.

Par contre, si quelque chose ou quelqu'un me met le sujet à l'esprit, ça me bouffe. Ce peut être une remarque humoristique, du style "quel asocial!", ou simplement voir un couple ou des gens rire dans la rue ou dans une pub. Je ne sais d'ou provient le malaise qui apparaît mais je suspecte un mélange de jalousie et de désir de rentrer dans une norme. Tant que j'oublie qu'autrui existe, tout va bien!

En toute logique, il faut que je m'interdise de traîner ici pour tomber sur ce genre de topic! Rolling Eyes

L'idéal serait d'être entièrement détaché.
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Message par Wise Dim 13 Jan 2013 - 14:48

pour faire bref :
- Il me semble évident que être totalement seul et isolé régulièrement est indispensable (vital).
- pour autant, une solitude permanente continue non-souhaitée... est tres néfaste. c'est ma pire source de souffrance.

donc, c'est une question d'équilibre.
dans l'idéal : chaqu'un son petit chez-soi au calme, et on se voit entre amis ou proches souvent (genre 1 jour /3).
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Message par Invité Dim 13 Jan 2013 - 20:21

Tiens, comme souvent, le hasard fait bien les choses : je suis retombée aujourd'hui sur un petit texte pêché je sais plus où que j'avais copié sur un bout de papier il y a quelques temps :

"Sortir seul déguster une glace à la pistache ? Oui, certains le peuvent. Ils sont, comme disent les tibétains, entrés en amitié avec eux-mêmes. Mais la solitude n'est pas réservée aux mystiques. Si vivre en société consiste à échanger de l'énergie avec autrui, la solitude consiste à en refaire le plein. Lord Byron allait jusqu'à affirmer que c'est dans la solitude qu'on se sent le moins seul. Les solitaires sont souvent de compagnie délicieuse. Pourquoi ? Parce qu'ils savent être seuls. "
D.Loreau


Oui, c'est affaire d'équilibre à trouver
Simplement chacun aura un point d'équilibre différent selon ses besoins personnels en matière de solitude ou de compagnie
Les proportions varient

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Message par Invité Dim 20 Jan 2013 - 23:12

Pour les amants de la solitude ...
Un autre topic cousin de celui-ci :


https://www.zebrascrossing.net/t4636-l-esprit-de-solitude-jacqueline-kelen

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Message par Iron D. Tramb Mar 22 Jan 2013 - 10:13

J'ai voté:
Je ressens les deux, mais beaucoup plus la solitude-ressource que l'autre

Il me semble que ce constat/souffrance tiens beaucoup à la dyssynchronie, comme un souvenir de l'enfant isolé dans ses ressentis et (in)compréhensions.

Et le ressourcements, ce calme, il est vrai ressemble a un ressourcement. Mais, je crois que je prend cette forme de solitude comme une forme de digestion des trop perçu (trop perçu empathique inclut).

Je trouve ces distinctions des solitudes très judicieuse.
D'ailleurs, ma présence ici tend a combler la première Wink
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Message par Rienestfigé Mar 22 Jan 2013 - 22:55

Mis en pate : La véritable pauvreté c'est de ne pouvoir jamais être seul.

C'est une de mes plus grande richesse intérieur. C'est l'espace qu'il peut y avoir en moi.

Je me sens certainement plus seul entouré que véritablement seul. IL y a juste eu une fille avec qui je suis sorti, qui était ma meilleur amie. On se voyait presque jamais, puis on s'est rencontré à une autre dimension et on est sortis ensemble. Peut-être le seul moment de ma vie où je me sentais communié avec un autre être, merveilleux être, à chaque regards. Mes souvenirs où l'on se lassé de mécaniquement s'expliquer, par réflexe, sont délicieux. Mais, c'est bien la seul.

Alors la solitude est ma meilleur amie aujourd'hui. Elle m'est souvent salvatrice, après une soirée ou un week-end. Il est fondamentale d'avoir une vie social, je rejoint Mis en pate cela nous permet d'exister puis d'évoluer dans le miroir révélateur de la relation. Question d'équilibre.. qui pour ma part, ce réalise dans 70% solitude et 30% de social, sa varie selon les périodes. C'est l'oasis, quand le désert est la mondanité. La vie a ainsi un parfum monastique. Et puis merde ! En cherchant, il y a à ce décalage etc.. une beauté toute particulière puisque les rare être avec lesquelles ont se sent comme relié sans forcément même ce connaître on l'allure des animaux sauvages que l'on surprend dans la forêt. Hum.. IL y a le germe de la beauté dans la laideur et le germe de la laideur dans la beauté.
Je ne vous cache cependant pas que cette douce jouissance qui se diffuse à pensé sur la solitude émergent parce que vous êtes là. Merci.
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Message par Blini Mar 22 Jan 2013 - 23:16

C'est assez troublant de constater qu'on tend plus à considérer la solitude comme reposante (selon le sondage). Alors que les non-zèbres que je connais, en général, la supportent très mal (= grande souffrance et impression de gâcher leur PRECIEUX temps de vie).
Finalement, et étrangement, les zèbres seraient donc plus serein quant à leur définition de ce qu'est "vivre" (c'est-à-dire "être", dans toutes les dimensions que propose la vie, dont la solitude).
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Message par Blini Mar 22 Jan 2013 - 23:24

bon, j'ai un peu mélangé "solitude" et "ne rien faire". Mais c'est parce que, pour certaines personnes, le fait "d'être en société" ou d'occuper son esprit, c'est vivre. Alors que rester seul, se recentrer sur soi, c'est le "non vivre". voilàà!
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Message par halogène Sam 26 Jan 2013 - 23:33

Dans mon cas, la solitude réelle (physique et tangible) est aussi salutaire, mais je me bats comme un taureau contre moi-même (je suis trop polie, ce n’est pas beau à voir, je souris et je m’arrache les cheveux en même temps) et contre les conventions pour lui faire de la place. Si je vais à une conférence par exemple, je reste longtemps aux toilettes parce que personne ne viendra m'y parler. Quoique, quelquefois ça peut être drôle de pisser et de parler en même temps à la personne d’à côté. Une promiscuité incongrue qui donne l’illusion de la sincérité peut-être ? Bref, question HS !
Je souffre surtout du sentiment de solitude quand je ne suis pas seule. D’être entourée me renvoie trop souvent à ce fameux décalage. Je m’ennuie… Je m’agace… Quand j’étais petite ma mère me disait : Tu ne trouveras jamais personne, tu es trop ‘tout’. Le temps lui aurait donné raison ! Ça me draine de ne pas être inspirée, je perds de l’énergie à ne pas en dépenser. L’enracinement, la résonance, je les trouve ailleurs ! Pourtant, je me suis aperçue aussi qu’on pouvait avoir de grands moments de fraternité et de connivence existentielle (j’avais juré de bannir ce mot pédant, mais à défaut…) avec des gens qu’on connait mal (on est alors libre d’interpréter…) ou des gens qui nous sont familiers (on se pardonne nos incompréhensions)…
Il me semble en tout cas que la solitude a un très gros avantage : c’est elle qui rend possible la création ! L’inspiration se nourrit bien des autres, mais ne vient qu’à soi :-)
Non, non, autocombustion! Ca n’est pas très gentil, ni vrai, tout ce que je raconte, parce que je suis bien contente de lire vos posts et d’espérer que vous recevrez le mien !

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Message par QueenHatchepsout Mar 26 Fév 2013 - 17:40

Pour moi la solitude est clairement ressource et regeneration. Comme disait le Dalaï Lama, dit l' "océan de sagesse": "passez un peu de temps avec vous même chaque jour".

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Message par QueenHatchepsout Mar 26 Fév 2013 - 17:44

Si j'osais, je ferais un peu de philo et je dirais que cette solitude nous rend libre... Surtout à une époque ou on du mal à ne pas être connectés dès le réveil, ou ces textos, mails, et autres Fb et Imessages pour debiter des platitudes à longueur de journées nous enchainent et nous font oublier ce qu'est une vraie relation humaine avec des gens de chair et de sang .
Ceci etant, être sur un forum comme maintenant , pour moi, c'est être seul. Je réagis uniquement aux idées que je lis, et je ne regarde pas qui écrit.
Le week end, j'eteins mon portable si ma fille est avec moi et si on en a pas un besoin précis, mon mari fait de même. C'est ressourcement en famille.

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Message par Peny Lun 18 Mar 2013 - 0:20

La solitude est un besoin.. Mais parfois j'ai l'impression que c'est une fatalité
La compagnie des gens me rend mal à l'aise, j'en ai marre de m'intégrer.
Malgré mon besoin de solitude, j'ai besoin de quelqu'un pour m'épancher me vider.
Ce qu'actuellement je n'ai pas
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Message par Invité Lun 18 Mar 2013 - 1:57

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Dernière édition par Mary Poppins le Ven 26 Avr 2013 - 22:33, édité 1 fois

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Message par dimanche Jeu 21 Mar 2013 - 22:31

solitude-souffrance et en même temps du mal à rester avec les gens trop longtemps. C'est schyzophrène !

dimanche

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Solitude-ressource ou solitude-souffrance ? Empty Re: Solitude-ressource ou solitude-souffrance ?

Message par Invité Dim 24 Mar 2013 - 17:29

J'aime bien lire vos échos... merci Smile

Lancer ce sujet a été pour moi très bénéfique ça a été un peu une remise en question, une remise au point, une ré-exploration de mon rapport à la solitude et au rapport humain.



@Mary Poppins :
et le couple "deux autistes" (j'exagère Wink ) on vivait en couple mais en respectant le besoin de solitude de l'autre (c'était un zèbre aussi), et là c'était franchement épanouissant.
Laughing ça m'a bien fait rire de lire ça : vu sous cet angle là, ben j'ai dû aller me chercher que des autistes et dois l'être aussi ! Laughing
Pour moi aussi : comme ça, c'était épanouissant.
Ça ne peut pas marcher sans cette composante pour moi !

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Message par Invité Dim 24 Mar 2013 - 18:03

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Message par CarpeDiem Lun 20 Jan 2014 - 23:52

Oh que ça me parle!

J'ai toujours beaucoup souffert du sentiment de solitude (réel) déjà parce que c'était pas bien, j'étais "sauvage", "il fallait à tout prix que j'aille vers les autres, que je fasse des efforts voyons" (mes parents). Ce que je faisais. Mais ça ne marchait pas. Je le faisais sans plus car très timide/réservée et ne connaissant absolument pas les "codes" (parfois, je me pose des questions sur l'autisme^^). Comment on fait? Pourquoi ça ne m'est absolument pas naturel, tout le temps? Pourquoi ça "ne passe pas"? Pourquoi les autres, si peu timides, eux, ne viennent pas vers moi? Et patati et patata.

J'ai réalisé plus tard qu'il y avait de ça mais qu'il y avait aussi quelque chose en moi qui n'allait pas plus loin que ça, ne se confiait pas plus que ça (on ne m'en a pas vraiment donné l'occasion non plus) parce que je n'en avais pas envie (sans m'en rendre compte).
Cela s'est avéré de plus en plus vrai.

Aujourd'hui, j'apprécie davantage ma solitude (je crois que je l'ai mal vécu surtout à cause de mes parents: "c'est pas normal") mais j'en souffre terriblement également.
Et ne nous mentons pas: ce besoin de solitude n'est pas là pour rien.

Je me suis très rarement (mais c'est arrivé) retrouvée avec des personnes avec qui j'étais sur la même longueur d'onde, avec qui on se comprenait sans avoir à échanger, avec qui il est difficile de se dire "aurevoir" et là, aucun besoin de solitude... J'aurais pu partager mon quotidien avec (amicalement, je parle surtout d'une amie) alors que j'ai bien du mal à l'envisager avec qui que ce soi même pour un jour. Seulement, je partageais vraiment les choses avec cette personne, et surtout: j'étais à l'aise.

Tout est dit en fait: je ne suis jamais à l'aise.

Je suis sortie en ville il n'y a pas longtemps et j'ai réalisé que j'avais peur, là, perdue dans la foule, dehors. Ces gens, ces "comme moi", ben ils sont pas comme moi, ils me font peur, je ne sais pas ce qu'ils me veulent, je ne sais pas ce qu'ils veulent en général mais eux et moi, on est profondément différent et que ce soit moi ou les autres, chacun le sent...

Comme au travail, ou ailleurs d'ailleurs: partout où je passe maintenant, cela passe bien en général (ça n'a pas toujours été le cas). Mais je sens ce truc dans l'air, indéfinissable, mais indéniable, qui me différencie de "ces autres". Et je sens que les autres le sentent aussi. Ils ne communiquent ni ne se comportent de la même manière avec moi qu'avec les autres. Et ça fait mal, à chaque fois. Même si je l'accepte. On s'entend, ok, mais on n'est pas du même monde, c'est comme ça... Et paf, bienvenue dans la solitude à moitié consentie mais surtout inhérente à l'extraterrestre que je suis.

Je crois que rendus à un certain point, on accepte l'inacceptable et on en fait un "choix personnel" pour éviter de subir, encore... Ce ne sont pas les autres ou ma condition qui m'imposent la solitude, c'est moi qui l'ai choisi... mais choisi jusqu'à quel point? Et où est la réelle part de choix?
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Message par Lumi Lun 17 Fév 2014 - 23:52

De mon côté, c'est solitude ressource : c'est carrément vital ! Je l'ai accepté depuis le WAIS (et grâce à des lectures sur l'introversion aussi), et avec beaucoup de soulagement. Avant, je crois que je ne l'assumais pas vraiment ("ce n'est pas normal d'apprécier être tout seul, la normalité serait d'être plusieurs soirs par semaine en sortie, à socialiser"...).

Peut-être que les doués ont une sorte de surconscience de ce genre de questionnement, alors que les autres non...
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Message par Khaorix Mar 25 Fév 2014 - 4:54

Personnellement, j'apprécie aussi la solitude. Essentiellement d'ailleurs parce que je n'apprécie pas les gens en général. Mais le problème est que les gens font rejaillir le côté différent que je représente, en me le rendant désagréable: alors j'essaie de les rejoindre, et comme je ne les aime pas... Bref, la solitude c'est bon pour moi, mais il faut que j'oublie les gens. Ce que je ne sais pas faire.
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Message par zebravalia Dim 27 Avr 2014 - 17:53

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Message par Kodiak Dim 27 Avr 2014 - 18:30

Lumi a écrit:De mon côté, c'est solitude ressource : c'est carrément vital ! Je l'ai accepté depuis le WAIS (et grâce à des lectures sur l'introversion aussi), et avec beaucoup de soulagement. Avant, je crois que je ne l'assumais pas vraiment ("ce n'est pas normal d'apprécier être tout seul, la normalité serait d'être plusieurs soirs par semaine en sortie, à socialiser"...).

Peut-être que les doués ont une sorte de surconscience de ce genre de questionnement, alors que les autres non...

Pour moi aussi de longues plages de solitude quotidiennes m'ont toujours été vitales depuis l'enfance. Ces séquences m'ont toujours apaisé, protégé et ressourcé.

J'ai eu très tôt ma chambre à moi (ma sœur aînée de 10 ans était partie vivre en cité U), Les heures passées à lire les aventures de Robinson Crusoë, du capitaine Némo, à suivre les pérégrinations de Tintin à travers le monde, à suivre les pas de Marcel Pagnol dans les collines provençales, ont toujours représenté des moments d'évasion précieux, qui me faisaient oublier un contexte familial et scolaire peu épanouissant.

En internat au collège et au lycée, j'ai souffert du manque d'isolement et d'intimité. Une fois étudiant, j'ai goûté à nouveau aux joies de la lecture sereine dans mon studio.

Durant les 15 ans qu'a duré mon mariage, la présence régulière de membre de ma belle famille à domicile m'a toujours paru pesante et intrusive (d'autant que j'avais très peu d'affinités et d’intérêts communs avec eux). Une fois séparé, j'ai pleinement apprécié de retrouver le calme de l'isolement qui m'avait tant manqué.

J'ai déjà travaillé dans un bureau en compagnie de 4 personnes. L'incessante cacophonie des conversations, des sonneries de téléphone, des allées et venues, m'était difficilement supportable. Fort heureusement, je bénéficie aujourd'hui d'un bureau seul, et j'apprécie à sa juste mesure l'ergonomie de la situation!

A la maison, j'ai la chance de vivre avec mon fils adulte qui a lui aussi un important besoin de solitude et d'intimité, cela est propice à une cohabitation harmonieuse.

Et pourtant, grand paradoxe de ma part, moi le fervent adepte de la solitude refuge, il m'arrive de désirer ardemment la présence d'une âme sœur (qui serait avant toute chose un esprit frère rayé  Wink ), et d'espérer des conversations interminables en sa compagnie.
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Solitude-ressource ou solitude-souffrance ? Empty Besoin biologique de meute?

Message par Fiddling Lun 28 Juil 2014 - 12:26

Je suis adepte des longs moments de solitude-ressource mais j'ai besoin qu'ils soient "trop courts à mon goût", "d'être un peu frustrée", "d'avoir l'impression que ce sont des trésors volés", en clair j'ai besoin de savoir qu'il y a un moment social à un moment donné dans la semaine, sinon je tombe dans une sorte de flottement où je ne me ressource plus du tout, où je deviens addictive de facebook et où l'angoisse d'être un ballon au gaz sans ficelle prend le dessus. Chaque été je passe 2X quinze jours sans ma fille de 13 ans ( garde alternée) ( note: je suis célibataire et sans boulot) et malgré l'anticipation heureuse que je me fais chaque année de ces moments, et de tout ce que je vais pouvoir y faire de fantastique sans être interrompue, je constate que passée la première semaine une sorte d'anesthésie s'installe, et que la dose de social nécessaire ne suffit plus ( il faut alors davantage, comme des signes d'affection, pour casser le processus). Ca se passe un peu comme une chute en léthargie, et je le ressens comme si un besoin biologique de meute ( de présence plus ou moins longue de pairs) n'était pas satisfait et que je tombais dans un autre mode de fonctionnement, plutôt désagréable. Si cela perdure, même en compagnie l'état persiste. Il faut alors carrément que je côtoie des gens pendant plusieurs jours ( même si je n'en ai aucune envie et le fais par expérience) et qq chose se réveille. Dans cet état je fonctionne au ralenti et je ne réalise des choses que s'il y a des échéances liées au social ou sociétal ( renvoyer ma déclaration d'impôts, faire une tarte paq je vais des qq'un ); mes heures de sommeil se décalent, j'ai des peurs irrationnelles la nuit, je mange différemment, je suis dans la lune et je développe des obsessions. C'est difficile à assumer paq dès que je suis en compagnie et que je "guéris", je regrette les belles plages de solitude que j'ai gâchées à ne rien faire. En résumé avez-vous déjà fait l'expérience du corps qui semble avoir besoin de la meute, quand la tête voudrait bien profiter de la solitude ressource?
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Message par toubabou Jeu 31 Juil 2014 - 22:52

La solitude est apaisante, elle permet de se ressourcer et de faire le point. Un recentrage nécessaire et un besoin pour se retrouver avec soi-même.
J'ai l'impression qu'une trop longue solitude bloque la communication avec les autres car ils ne comprennent pas toujours ce besoin de se retrouver seul, de se ressourcer.
Je trouve difficile de se réadapter à la vie en société après des moments seule. On se sent bien, on se sent soi mais en retournant dans la fosse aux lions, il faut se remettre dans le personnage que l'on doit incarné en société et cela devient de plus en plus difficile.

Pour moi la solitude est un besoin, mais aussi une souffrance car elle accentue se sentiment d'être en décalage avec le monde.

Même si j'ai des amis proches qui peuvent comprendre ce besoin, certain s'éloignent car même en étant avec eux physiquement, ma tête est absente.
L'incompréhension, me fait me remettre en question. Je ne sais plus si je me créé ma solitude pour ne plus sentir ce sentiment de ne pas pouvoir faire comme tout le monde où tout simplement, je ne veux plus et ne peux plus porter de masque sociétale.

J'espère que j'ai été compréhensible et que mon message aura un écho pour certain d'entre vous.

Bonne soirée et merci pour ce post.

toubabou

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Message par Pawnee Sam 2 Aoû 2014 - 13:11

Bonjour a tous et toutes
je me reconnais bien entendu dans nombres de vos paroles... j'aime la solitude, elle a longtemps été une ressource. en fait je m'évadais constamment dans un autre monde, dans l'imaginaire... et puis j'ai eu la chance de travailler 10 ans au contact de la nature, ce qui a renforcé tout cela, ce lien avec le "grand tout", avec tout ce vert, les animaux, une sensation de connexion et d'authenticité ou je ne suis qu'observatrice, pas forcément dans l'analyse, et encore moins dans un monde compétitif et sursaturé en stimulis.

Je pense que j'étais hyper introvertie quand j'étais petite, silencieuse, observante, concentrée... un jour j'ai rencontré Jérôme et lui un superbe extraverti m'a montré comment aller vers les autres, comment cela pouvait etre gratifiant. Je suis un peu sortie de ma carapace.

Néanmoins il y a quelques années, trois évènements difficiles et concommittants ont fait exploser pas mal de choses dans ma vie... sorte de burnout+depression, mais j'ai pu partir, ventiler.. et j'ai été prise d'une tres grande envie de contacts humains, de chaleur humaine. J'ai traversé quelques tempêtes de plus qui ont encore renforcé cet énorme besoin que l'on s'occupe de moi, d'avoir de l'aide, au dela des psy que je voyais bien entendu... j'avais besoin de nourriture affective. Et du coup la solitude etait devenue souffrance.

Et puis le temps a passé, la vie fait son travail, les psy aussi et moi encore plus et ca va bien maintenant, les choses reviennent en ordre... mais je garde ce gout du contact humain. C'est aussi pour cela que je commence à écrire sur ce blog. Je m'occupe aussi d'autres forums... et doucement je recommence à avoir envie et surtout à savourer la solitude ressource. Et pour moi la solitude ressource n'accentue jamais le sentiment de décalage au monde, au contraire j'ai l'impression de me reconnecter à ce qui est vrai, à ce qui est important, à ce qui est au cœur de tout...

la seule solitude qui pourrait etre uen souffrance c'est de ne pas avoir trouvé un compagnon pour partager cette solitude hihihi... mais je suis tellement persuadée à présent que mon "destin" est d'être seule que bon...

Typiquement vous aurez deviné j'ai répondu "ça dépend des périodes" au sondage...

Bonne journée
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Message par colonel Sponz Dim 3 Aoû 2014 - 1:33

j'ai lu des choses intéressantes sur ce thème, il faut différencier la solitude "subie" et la solitude "voulue"
l'une est un vecteur de grande souffrance, l'autre peut être une source de création et de plaisir
l'une entraîne des émotions négatives, de l'isolement, des souffrances psychologiques, des phobies...
l'autre entraîne des émotions positives, une connaissance de soi plus approfondie, des envies différentes

perso je me sens tellement bien dans ma solitude parfois, que je ne laisse pas assez de place aux relations sociales, par contre ce qui est sûr c'est que la solitude ressource, permets une complète harmonie avec soi même
apres effectivement l'introversion est propice à ce genre de comportement

(par contre Pawnee je ne te rejoins pas sur la relation "goût du contact humain" et "solitude ressource", certains s'épuisent au contact des autres, et ne se ressourcent pas pour autant lorsqu'ils sont seuls, sans entrer dans les théories de Jung

mon "destin" est d'être seule que bon...fataliste va !!! cyclops 
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Message par Pawnee Dim 3 Aoû 2014 - 6:59

Je me suis sans doute mal exprimée, Colonel Sponz... oui j'ai un besoin absolument fondamental de solitude ressource.. pour me recentrer principalement, laisser mon esprit aller à sa guise... mais des que j'ai "refait le plein", alors ce n'est pas tant le gout du contact qui m'anime mais une immense curiosité de l'autre... je crois que curieuse est le bon mot (et en plus, cela prend tellement de sens aujourd'hui, c'est la voie pro que j'ai choisie, tu m'en diras tant!!!)
La curiosité de l'autre me permet, soyons honnêtes, de garder une distance entre moi observatrice et le sujet de mon observation! Je suis donc bien, encore et toujours, dans l'évitement d'une certaines intimité... jusqu'à 22 ans je ne supportais pas que l'on m'approche à moins de 1m si je n'avais pas décidé qu'il en fut ainsi... je me suis retrouvée tout a coup dans un environnement ou on étais "serrés", les corps se frôlaient parfois, panique mais j'ai appris a surmonter mais je me souviens comme d'hier de la sensation...)

Je suis nouvelle sur le forum et ma découverte du statut de zèbre est récente. Ce qui m'épate et bien sur éveille ma curiosité insatiable, c'est la diversité des zèbres... ca va au delà des quelques espèces (4 je crois) de la nature et ... bien ca me donne envie de regarder tout cela de très près, depuis mon socle de solitude ressource. Apres tout nombre de zèbres sont mariés, avec des enfants, intégrés professionnellement donc à bien des égards fondus dans la masse....

Mais je suis aussi curieuse d'en savoir plus sur les zèbres qui ne se ressourcent pas quand ils sont seuls.. alors, quelle est leur ressource principale, en quoi Est-ce que cela est typique des zèbres? Et prête a en apprendre plus sur Jung si besoin!

BOnne journée
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Message par colonel Sponz Dim 3 Aoû 2014 - 18:11

Mais je suis aussi curieuse d'en savoir plus sur les zèbres qui ne se ressourcent pas quand ils sont seuls.. alors, quelle est leur ressource principale, en quoi Est-ce que cela est typique des zèbres? Et prête a en apprendre plus sur Jung si besoin!


tu veux pas non plus la recette de ma mousse au chocolat ?
d'ailleurs tu dois la connaitre mieux que moi
bonne journée
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Message par colonel Sponz Mer 27 Aoû 2014 - 19:16

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Message par Invité Sam 6 Sep 2014 - 19:27

- Je crois que si j'avais encore de vrais échanges avec mes parents, mon frère, si j'étais en lien avec des racines je ne vivrais sans doute pas la solitude pareil. j'aurais sans doute moins ces moments de dualité qu'exprime Fiddling car c'est mon sentiment d'être seule dans ce monde sans soutien à toute épreuve qui me rend instable par rapport à la solitude.
- Aller vers les autres, porter le masque ça me fatigue et cela ne satisfait pas pleinement puisque qu'a part une personne je ne peux pas parler de ce qui m'anime profondément. J'ai des copains de terrasse et de cinéma. ça fait du bien comme de la pommade. Alors je me replis. Mais l'espoir me regagne de trouver des personnes pour échanger. Mes envies de non-solitude sont je crois des envies d'être totalement satisfaite de ces copains terrasse, de mon envie de ne pas être zèbre ...

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Message par magicglace Lun 8 Sep 2014 - 7:57

Je me reconnais tellement dans ce que tu as écris je trouve ça affolant.

Je dirais que par moment elle est subit mais elle m'est tellement nécessaire aussi c'est un vrai conflit intérieur qu'il met difficile de régler.
Etant fils unique, tout petit déjà je suis habitué a être seul et ça ne m'a que peu dérangé. Pour compensé la solitude j'invitais souvent des amis à la maison ou en vacance etc. A l'époque ça me convenait bien.

Depuis l'âge du couple et de ma première grande expérience j'avoue avoir plus de mal à gérer la solitude qu'auparavant. Le contact prolongé avec une personnalité avec qui un complicité joyeuse opérait me fessait penser que ma solitude était "négociable" finalement. L'impression d'avoir quelqu'un qui vous comprend vraiment et sur qui vous pouvez compter en cas de coup dur (autre que les parents) c'est rassurant.
Maintenant que tout cela est fini je dirais que la plupart du temps elle est subit quand je ne m'écoutes pas suffisamment et que je vois pas suffisamment de monde dans une semaine. En étant actuellement dans une ville de petite taille c'est plus souvent subit qu'assumé pour des raisons logistiques entre autres.

Quand je vois suffisamment de monde elle est totalement assumé et très clairement nécessaire. C'est souvent un paradoxe que peu de personne dans mon entourage comprenne.
Ces personnes me donnant l'impression que la sociabilisation a outrance étant le gage que leur vie est bien remplis. "On sociabilise donc on vie". Ce qui est paradoxale car la plupart du temps ces même personnes me disent après vraiment me connaitre que finalement j'ai beaucoup d'expériences pour mon âge.

Sinon mon expérience catastrophique en internat me fait penser que ma solitude est très clairement une obligation pour moi. Les personnes les plus proche de moi je les trouve envahissantes et je deviens invivable si on ne me laisse pas mon espace de liberté. Et comme j'ai un très fort caractère autant dire qu'il faut beaucoup de courage Laughing .
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Message par Invité Mar 1 Déc 2015 - 13:07

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Message par Invité Mar 1 Déc 2015 - 18:54

Raph31 a écrit:Certains voient la solitude comme quelque chose de "triste" et je dirais qu'effectivement lorsqu'elle n'est pas choisie cela peut l'être mais personnellement la solitude me fait "prendre de l'avance" sur tout un tas de choses que certaines personnes ignorent de la vie.
La solitude peut aussi avoir ses travers lorsqu'elle est subie, le tout est d'y trouver un équilibre acceptable pour soi.
Ne penses-tu pas que ce que nous comprenons sur la vie nous éloigne de la vie (sauf si on comprend ça aussi) ?

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Message par Invité Mar 1 Déc 2015 - 19:48

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Message par Invité Mer 2 Déc 2015 - 1:16

Les deux, mais avec plus de calme, ressource.

La solitude ressource uniquement, je l'imagine plus dans des "entractes". Mais au quotidien, je pense qu'un moment ou un autre, l'on passe un peu par la souffrance de celle ci.

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Message par Invité Mer 2 Déc 2015 - 18:34

Je peux pas répondre au sondage ...
je la ressens ni souffrance ni ressource ... (enfin pas ressource sociale quoi)

j'ai la solitude-tranquilou pénard à suggérer ...

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Message par mypseudo Jeu 3 Déc 2015 - 12:01



Haaaa Ferré....

Je rejoins beaucoup de vos propos. Seule au milieu des autres, tranquillement seule, tristement seule, heureusement seule...

La terrible lucidité connecte à notre infini rien et notre besoin de tout.

J'ai besoin de solitude et j'ai besoin de non solitude !

J'ai envie de vous embrasser ! Bisous
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Message par Invité Jeu 3 Déc 2015 - 20:16

C'est beau ce que tu dis I love you

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Message par mypseudo Jeu 3 Déc 2015 - 20:24

oh merci AMos !! Long hug  (je suis en mode affection, hein...)
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Message par Invité Jeu 3 Déc 2015 - 20:29



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Message par mypseudo Ven 4 Déc 2015 - 9:09

Le plus dur est de "ferre" l'animal qui est en nous, c'est bien ce "la" ?!!

six'if:
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Message par Invité Dim 3 Avr 2016 - 1:53

zebravalia a écrit:je vais répondre par une anecdote. Quand 'étais une petite fille, il y avait dans la chambre que je partageais avec ma soeur une énorme armoire en bois à portes coulissantes. Je n'étais jamais seule, il y avait toujours du monde à la maison. Alors parfois j'entrais dans l'armoire sans bruit, je faisais coulisser la porte et je me faisais oublier deux ou trois heures en savourant le noir total, les bruits amortis, la solitude de mon refuge.
Aujourd'hui encore, quand je suis seule chez moi, sans personne dans la maison à part le chat, c'est comme si je croquais dans un chocolat hors de prix, si je portais un parfum rare, si je buvais un grand cru : un plaisir enivrant parce que rare. Il me semble que mes poumons s'ouvrent. je me frotte les mains en me demandant à quoi je vais consacrer ces instants précieux. Je traîne le soir tard pour les mêmes raisons : tout le monde dort, je veille, le silence n'est pas de la même qualité la nuit, il est plus mystérieux. J'adore.

C'est tout à fait ça.

J'ai découvert il y a peu un nouveau truc contre les crises d'angoisse : je sors du mental qui s'affole et rumine les soucis et j'écoute avec le plus d'intensité possible le silence. Je le savoure comme un nectar précieux.

je dis que "j'écoute le silence".

Une magnifique scène dans le beau film "An" (Délices de Tokyo) reprend l'idée. L'héroine dit que nous sommes sur terre pour regarder et ECOUTER (c'est moi qui souligne) le monde, même si on n'a pas réussi dans la vie (selon les critères de réussite habituels).




















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