Téléphoner vous rend-il mal à l'aise ?

Je déteste téléphoner et qu’on me téléphone. J’aime voir les gens ou leur écrire. Au téléphone, je n’arrive pas à fixer mon attention, à être disponible pour l’autre. Mon cerveau est en train de traiter 30 000 autres informations en même temps et comme je n’ai pas à le langage non verbal pour l’occuper ou la plume pour l’obliger à structurer la pensée, je ne suis pas vraiment là. Donc je ne téléphone pas.

Non.

Godzilla a écrit:Je compatis avec les derniers posts.
Mais j'ai de la chance (si on peut dire...), il n'est pas nécessaire pour moi de mettre mon téléphone en silencieux : je ne reçois jamais d'appel (au sen strict : jamais, vraiment ! sauf éventuellement un livreur, et le coup de fil de ma mère le dimanche, mais c'est tout ^^)
Quand à préférer voir les gens en face, oui, dans l'absolu : si j'avais des gens à voir

tu dis bien n'importe quoi OMG, déjà, certes c'est rare, mais quand même, il m'arrive de t'appeler et ... tu ne réponds pas (bien sur puisque "personne ne t'appelle")
en réalité tu es lancé dans une semaine de créativité totalement déconnecté du réel, assume  


sinon j'apprécie le téléphone car il me permet de vaquer à mes occupations rasoir du quotidien (plier le linge, ranger la maison) alors que trainer sur un serveur ou un forum me donne rapidement une impression de perte de temps.
Par contre le nombre de mes interactions téléphoniques est vraiment restreint à la cellule proche, et je cloisonne (je prends systématiquement un autre tel pour le pro), car j'ai vite tendance à me sentir envahie, dérangée.
Mon répertoire tel, comme mon FB sont exclusivement réservés à famille et amis IRL.

@Serbelone : ah ben voila, il me semblait que j'avais en effet raté un appel il y a quelque temps, c'est accidentel, navré !

Une tite

https://www.marieclaire.fr/sonotherapie-le-pouvoir-du-son-sur-le-corps,1292121.asp

Ça dépend par qui, ça fait pas de mal par où ça passe.

Taxi dentelle. 

Pareil, j'ai horreur de ça. Pour de multiples raisons qui va de la frustration de ne pas voir la personne parler, la peur de n'avoir rien à dire et d'être ennuyeuse, le fait qu'on voit absooluumeent pas passer le temps et ça me mets toujours à la bourre, et j'en passe.

Team SMS for ever

Je suis très mal à l'aise au téléphone, ça m'a toujours posé des problème. Cependant, depuis qu'on fait des visios je trouve ça beaucoup mieux et là par contre, je ne constate pas de difficultés.

- L'ennui et l'inattention. Au bout de 10 secondes de conversation, il est tentant de faire autre chose. Il suffit de répondre en mode automatique pour que l'interlocuteur ait l'impression qu'on s'intéresse à ce qu'il raconte. Cela dit, c'est impoli.
- L'angoisse de l'absence du visage et de la gestuelle d'autrui. Comment le lire, et donc comment comprendre ce qu'il/elle dit réellement ?
- Nos propres difficultés d'expression, manque de maîtrise de la voix, des intonations, etc.
- L'appréhension de répondre à un appel qui semble s'avérer désagréable ou chronophage.

Je me reconnais tellement dans ce descriptif ! Je n'ai jamais réussi à l'expliquer aux autres, mais c'est tout à fait ça.

Quand je dois faire une démarche, même très rapide, je répète mon texte 10 minutes à l'avance pour ne pas perdre mes mots durant l'appel. Cela m'arrive de moins en moins souvent, sauf en cas de fatigue.

Je n'ai jamais aimé discuter au téléphone avec des amis ou de la famille, car, alors, je ressens le manque de leur présence. Je préfère largement voir la personne, être en mesure de la toucher, de reconnaitre ses expressions faciales etc... Je trouve cela plus authentique et humain. Car parler de voix à voix est vraiment une étrangeté pour moi.

De plus, mon cerveau ne parvient pas à se focaliser complètement sur la conversation si je suis immobile. Je gère mieux les appels en faisant les cent pas, ou en me baladant dans un endroit calme. Les appels en pleine rue, avec la circulation et les piétons bruyants, ce n'est même pas la peine.

Oui. Je ne vois pas ce que l'Autre "essaie d'être, et n'est pas" en réel. Et cela me perturbe terriblement.