La foule vous rend anxieux ? Essayez de devenir invisible (sérieux).

http://www.slate.fr/story/100765/anxieux-cape-invisibilite

Avoir l'illusion d'être invisible aiderait à calmer les nerfs au sein d'une foule.

oui oui mais à force de se rendre invisible, ça devient une seconde nature et même quand tu voudrais qu'on te voie, tu es devenu invisible pour de bon.

Et si certains aspirent à un anonymat durable ?

Dans une foule, on est généralement anonyme, et parfaitement invisible (enfin moi je le suis ...). C'est vrai que de partir de ce principe, m'a souvent aidé. Y compris sur une estrade. Peut être je devrais généraliser cela à plus de situations.

Apprendre à changer sa perception. Des choses, des gens, des situations. Peut avoir des effets sensibles sur notre comportement. En mieux. Cela nécessite en général une aide extérieure. De la méthode et un peu de temps. Remplacer un schéma : stimulus/réaction par une autre réaction liée à ce stimulus.
Je me dis que si on doit filer quelqu'un. si on ne pense justement pas au fait qu'on file quelqu'un. On modifie inconsciemment son comportement. Et on se fait moins remarquer.

Pour moi, ce n'est pas qu'il y ait du monde qui me pose problème. Mais le comportement (souvent stupide et irréfléchi) des gens en masse....
Je pense que je souffre d'une agora-imbécilité-phobie

"Je pense que je souffre d'une agora-imbécilité-phobie "

(Et je m'inclue dans la foule.)
(Ce qui veut dire... que j'ai peur de moi aussi ?? :O)

J'ai adopté un fonctionnement différent. (Plus facile à vivre)
Lorsque je suis au milieu d'une foule, je les rends invisibles.
Je mets mon casque audio à fond, je ne regarde jamais les personnes qui se trouvent en face de moi.
Je m'enferme dans mon univers et je les évite comme s'ils étaient de simples obstacles.

Enfant sauvage a écrit:
Lorsque je suis au milieu d'une foule, je les rends invisibles.
Je mets mon casque audio à fond, je ne regarde jamais les personnes qui se trouvent en face de moi.
Je m'enferme dans mon univers et je les évite comme s'ils étaient de simples obstacles.

Je fais cela aussi parfois
D'autres fois, je les observe, comme si j'étais dans un monde parallèle. Toujours avec la musique à fond dans les oreilles...

Libby a écrit:
D'autres fois, je les observe, comme si j'étais dans un monde parallèle. Toujours avec la musique à fond dans les oreilles...

Je le fais pratiquement tout le temps

Devenir invisible peut être gênant.

L'année passée en cours on disait souvent que j'étais absent quand les profs contrôlaient les présences.
Mais j'étais bien là... (sans compter tous les prénoms qu'on a pu me donner)

Je pouvais sortir du cours d'EPS sans que personne ne s'en aperçoive.

Effectivement après, quand on veut se faire remarquer c'est un peu difficile. Mais devenir invisible c'est simple.

Enfant sauvage a écrit:

Libby a écrit:
D'autres fois, je les observe, comme si j'étais dans un monde parallèle. Toujours avec la musique à fond dans les oreilles...

Je le fais pratiquement tout le temps

Oh délicieuse activité

La foule est étouffante. Trop de bruit, de mouvement, de comportements stupides et massifs (intelligence du troupeau?), de béatitude attentiste, de déambulation inerte et mimétique. Personnellement, j'ai fini par me faire à l'angoisse du jugement, du coup être invisible ne m'appelle plus vraiment ; faut dire que je hais marcher, donc je ne marche pas dans la foule, je la traverse en vélo, ce qui est bien plus facile. Je pense plutôt que c'est la crainte du danger stupide que représente une foule de badauds. Trop de stupidité en émulation mutuelle au sein d'un regroupement.

Oui, faire disparaître les autres, toutes les fois que c'est possible, même sans musique, je me branche sur une idée que j'ai, un truc que je me raconte dans ma tête, une image d'ailleurs agréable, une scène. Je ne regarde pas les gens non plus comme évoqué plus haut. Ils deviennent mobilier urbain (mobilier mouvant, certes, mais sans plus d'intérêt). Je crois que tout ça me fait tendre vers l'invisibilité.