Que deviennent vos écrits ?

Ouais, courage pour ton poème, Lilas !

Mais je confirme ce que disait Flo Tant : On a tous envie de voir nos écrits édités, publiés à des milliards d'exemplaires (fuck la modestie) et gagner assez d'argent pour pouvoir ne rien faire d'autre de nos vies que d'écrire des histoires.
Car soyons honnêtes : Notre créativité, notre écriture, imaginer des mondes, des scénarii, des personnages, des amours, des guerres, des haines, c'est notre drogue, notre "kiff" ! Certains préfèrent le jeu des mots, d'autres celui des rimes, et les derniers se contentent de nous en mettre plein la vue avec des idées qui sortent tout droit de leur imaginaire, qu'il soit ou non agrémenté d'une morale.

Car, si l'argent n'existait pas, si le monde tournait comme celui des Schtroumpfs, alors que ferions-nous de nos journées, si l'on savait que l'on pouvait écrire tout ce qui nous intéressait pour les voir édités à coup sûr ?

Bon, évidemment, n'importe qui pourrait publier n'importe quoi sans aucun frein artistique, mais au moins, on ne serait pas contraint à autre chose...

Ne sommes-nous pas les bardes des temps modernes, cherchant à conter des histoires aux autres, afin de les amuser, de partager des connaissances, d'entretenir des légendes ?



Pour répondre à Elmoon : L'une des deux réponses, obtenue au bout de six mois, a été, grosso modo : "désolé, on a pas encore lu votre bouquin, mais en y jetant un coup d'oeil, on a compris que c'était le premier tome d'une série, et ça, on fait pas. Donc soit vous le réécrivez de manière à ce qu'il fasse qu'un tome, ou vous allez vous faire foutre..."
...
Pour une réponse pareille, vous auriez peut-être pu me prévenir avant ? Ou le marquer en gros sur votre site ?! >_<

Bonne réponse, je prendrai bien de salsepareille.

Ce que j'écris.....
Une partie à la déchiqueteuse et au tri sélectif...Une partie sortie ici ,et là:
http://estelletisserand.123siteweb.fr/
Le reste prêt à être trié ou retravaillé encore et encore...
Le tout n'étant resté caché dans un secret amical pendant des années.
ça a commencé par une lecture en groupe, puis ici où je croyais écrire dans une pseudo intimité...et puisque ce n'est pas le cas...j'ai osé alors aller plus loin.

Faut toujours oser aller plus loin ! ^^

Alors d'abord, merci Gasta et Kyn pour vos encouragements, et désolée pour le temps de réponse !

Kyn a écrit:Mais je confirme ce que disait Flo Tant : On a tous envie de voir nos écrits édités, publiés à des milliards d'exemplaires (fuck la modestie) et gagner assez d'argent pour pouvoir ne rien faire d'autre de nos vies que d'écrire des histoires.

Car, si l'argent n'existait pas, si le monde tournait comme celui des Schtroumpfs, alors que ferions-nous de nos journées, si l'on savait que l'on pouvait écrire tout ce qui nous intéressait pour les voir édités à coup sûr ?

Pour ma part, je ne suis pas vraiment d'accord avec ça.

Être publiée pour pouvoir recevoir ma dose de reconnaissance de la part des autres, oui.
Mais même si je pouvais en vivre (ce qui reste du domaine de l'utopie), je sais que je ne pourrais pas passer mon temps à écrire.

C'est simple, à chaque fois que j'ai voulu me réserver un jour pour cela, au pire je n'ai pas été capable d'écrire un mot, au mieux j'ai passé des heures à jauger mon ordinateur avant de réussir à pondre une phrase ou deux.
Alors que quand je n'ai pas le temps, que ce n'est pas l'endroit, que je suis sensée faire autre chose (comme au travail, dans les transports, sous la douche), là ça vient tout seul.
En plus de ça, je me sens juste incapable de réduire ma vie à une seule activité, j'ai besoin d'alterner entre différentes choses.
Mais c'est sûr que sans contraintes financières, je répartirai mon temps bien différemment, plus équitablement entre les différentes activités que j'aimerai avoir le temps de faire.

Sinon, j'arrête la digression pour revenir au sujet de la publication.
L'expérience que j'ai tentée sur le site mentionné plus haut a été riche en questionnements divers.
Je promet de revenir donner quelques détails quand j'arriverai à mieux ordonner mes idées, un peu confuses pour l'instant.

Oui, prévoir d'avance qu'on va écrire, ça marche rarement. Mais je parlais dans le sens "pouvoir écrire quand l'envie nous en prend". C'est vrai que quand on se dit "allez, aujourd'hui, j'écris !", on se retrouve dans deux cas possibles : Soit la flemme prend le dessus et nous empêche de nous y mettre, soit on ne parvient à écrire que quelques mots qu'on juge nuls à chier.

Aussi, j'ai trouvé une méthode assez sympa : Quand mon envie d'écrire me prend (généralement, pendant un cours), j'écris la suite de mon roman sur papier, comme les idées me viennent, et généralement, ça coule de source.

Ensuite, une fois chez moi, je recopie le tout sur l'ordinateur. Le temps que j'arrive à tout transférer du manuscrit à la typographie, mon cerveau s'est remis en marche et a décidé de réfléchir à la suite. ^^

Mon cerveau est un diesel...

Kyn a écrit:Aussi, j'ai trouvé une méthode assez sympa : Quand mon envie d'écrire me prend (généralement, pendant un cours), j'écris la suite de mon roman sur papier, comme les idées me viennent, et généralement, ça coule de source.
Ensuite, une fois chez moi, je recopie le tout sur l'ordinateur. Le temps que j'arrive à tout transférer du manuscrit à la typographie, mon cerveau s'est remis en marche et a décidé de réfléchir à la suite. ^^

J'ai pratiqué aussi !
Je le fais encore, principalement pour des poèmes, qui se retrouvent écrits sur les supports les plus variés.
Pour mes romans, j'ai investi dans un ordinateur portable avec lequel je me promène, et que je dégaine quand j'ai envie d'écrire.

Sinon, pour répondre à la question première (que deviennent mes écrits), ce n'est pas très glorieux.

-> Romans : 1 premier tome écrit que j'ai fait relire à un ami, puis envoyé à un second après correction => cela fait des mois et il ne l'a pas ouvert. J'en suis très frustrée et déçue, et bien sûr en plein doute quant à l'utilité de continuer à écrire : à quoi bon si même mes amis ne se donnent pas la peine de me lire ?

-> Poèmes : c'est plus pour moi un moyen d'exprimer mes états d'âme qu'une véritable œuvre littéraire. J'ai malgré tout essayé d'en publier quelques-un sur un site, pour avoir un avis objectif, mais je me suis rendu compte que les échanges étaient plus de l'ordre du lien affectif que de la critique littéraire. Du coup, je n'ai pas poursuivi l'expérience.

Peut-être que ton ami n'a pas le temps, n'arrive pas à se concentrer dessus ou, tout simplement, n'aime pas lire !
Quoi qu'il en soit, envoies-le à un autre. C'est toujours mieux que de se ronger les sangs à ne pas savoir quoi penser de sa propre écriture.
Et aussi, parce que j'ai aussi eu droit à ce genre de difficulté de relecture, il a juste fallu que je change de public. ^^


Pour les poèmes, en revanche, je ne pourrais rien te conseiller. Tout simplement parce que je n'ai pas l'âme d'un poète, et que j'ai beaucoup de mal à apprécier la poésie.

Tu as raison Kyn, je ne pense pas que cet ami soit un lecteur (je ne l'ai jamais entendu parler de livre), ni fan de fantasy (mon livre est dans ce thème), donc pas du tout le genre de personne à qui j'aurai spontanément proposé de me relire.
Mais il a insisté ! Et depuis, plus rien. Grrrr. Je pense qu'il ne se rend pas compte que j'attends quelque chose de lui, ou de l'importance que cela peut avoir pour moi.

Adolescent, j'ai compris que je n'avais pas persévérance pour finir ce que j'écrivais, sauf si je faisais court. Très court. Déjà au collège/lycée, j'étais concis, mes profs me disaient de développer. J'ai commencé un roman vers 15 ans dont je n'ai écrit que quelques pages.
Alors j'ai changé de fusil d'épaules et j'ai écrit des nouvelles. De courtes nouvelles. 1 à 3 pages Word environ. Certaines pour moi, d'autres que j'ai fait lire à des proches (ou que je croyais/voulais être proches). Mais le temps passant, même ça je n'ai plus pu le finir. Alors je n'écris quasiment plus. Parfois, un truc me vient, je le commence et ne le finis pas.

J'ai mis ce que j'avais écrit sur un site internet, à la rubrique "vos créations", et c'est tout.

C'était un peu mon parcours aussi, un roman commencé au même age et laissé en plan, des bouts de nouvelles qui ne voyaient jamais leur fin arriver, des idées et des envies qui restaient à cet état...

Jusqu'à mon bilan de compétences qui m'a permis de me retrouver enfin après des années d'exil loin de moi-même, et de terminer en quelques mois le fameux roman de mon adolescence.

Il me manquait simplement quelqu'un pour croire en moi.

Ah, c'est encourageant, ça... J'envisage de plus en plus de faire les tests, persos.

Bon, alors moi je teste toutes les options de mon sondage, et me lance dans le blog
Si quelques zèbres passent par là et peuvent m'offrir quelques encouragements, je prends !

Ainaelin, j'ai vu que tu lisais de la fantasy, est-ce aussi sur ce thème que tu écris ?

Lilas a écrit:Ainaelin, j'ai vu que tu lisais de la fantasy, est-ce aussi sur ce thème que tu écris ?

Mon roman était de la Fantasy (mais tellement inspiré du Seigneur des Anneaux que c'en était ridicule : une quête de personnes semble-t-il insignifiantes pour aller vaincre le grand méchant aux pouvoirs divins là-haut dans sa montagne noire au milieu d'un no man's land ).

Les quelques nouvelles que j'ai écrites à la fac (les seules que j'ai terminées) étaient plutôt du contemporain avec des problématiques d'ados, ou un vague mélange de conte fantastique/médiéval. Plus récemment, j'ai commencé sur un coup de tête une histoire un peu loufoque, de fantasy, que je n'ai jamais terminée. Et enfin, toujours en Fantasy, j'ai co-rédigé une partie de jeu de rôle que j'avais masterisée avec un ami (qui jouait le personnage central de l'aventure), et nous l'avons terminée. Plus ou moins...

Donc, pour répondre à ta question : p'têt' ben qu'oui, p'têt' ben qu'non. Ca dépend. Oui, mais pas que.

Ah, tout ça me rappelle des souvenirs !
J'avais oublié ça, mais j'avais aussi commencé à écrire un "livre dont vous êtes le héros". J'adorais ces trucs-là.

Ah ? Avec des amis, on a commencé un projet de créations de livres dont vous êtes le héros en ligne. Puis, comme on a tous procrastiné, c'est resté à l'état de quelques débuts de textes inachevés pour la plupart. Si ça peut intéresser, je mets l'adresse. Sait-on jamais, peut-être que ça pourrait redynamiser le projet.

you tale me

Argh ! Je manque de temps, et j'ai déjà dix milliards de projets que je n'arrive pas à terminer, mais l'idée me plait bien !
J'ai peut-être même une idée de scénario...

En plus, tu pourras nous dire ce qui ne va pas sur le site pour l'aide aux écrits, avec des yeux extérieurs. En gros, tu verras que les webmasters ont créé des outils simples (donc pas forcément très puissants, sauf si on les maîtrise bien, peut-être) pour aider à la gestion de diverses choses (la clef trouvée, garder une action en mémoire pour qu'un protagoniste réagisse en fonction de cette action plus tard, etc.), et pour gérer les chapitres, comme une vision de "mindmapping" des chapitres et de leurs liens.

Le projet est quasiment à l'abandon depuis le début de l'année scolaire alors qu'il y avait matière à faire des trucs très sympas dessus. Les histoires "publiées" pour l'instant sont celles qui ont un début et une fin. J'ai par exemple deux ou trois histoires en cours, laissées en jachère depuis l'été dernier)

Edit - P.S. : et si tu procrastines, c'est pas grave, tu ne seras pas la première dans ce projet...

J'écris ce qui me passe par la tête, mes interprétations et/ou réflexions sur le monde qui m'entoure. J'écris parce que je suis arrivé à la conclusion que ça n'intéresse pas grand-monde. J'ai besoin d'exprimer mes idées, ne serait-ce que pour pouvoir ne plus y penser et passer à autre chose.

J'ai très peu d'échos quand je partage. Ni positifs ni négatifs. Très peu. Alors je garde ça pour moi, comme un jardin secret dont seul moi connais l'existence et l'étendue.

Huit ans plus tard, me voici de retour, et j'ai franchi un nouveau pas en me lançant dans l'auto-publication.

2021 sera donc l'année où j'ai décidé de partager mon roman avec des lecteurs, de le confronter à l'avis du public, ou à son indifférence.
Cela fait peur, mais c'est aussi très enrichissant lorsque les retours sont positifs.

J'avoue, je n'ai pas eu le courage d'essayer de l'envoyer à des éditeurs, je n'avais pas assez confiance en mon écriture pour sauter ce pas.

Et puis, mon ambition n'était pas de gagner de l'argent mais de pouvoir partager, sensibiliser et échanger autour de mon roman.

Et vous, amis zèbres, que deviennent vos projets d'écriture ?

Je les publie sur instagram ou wattpad (je ne vais pas au delà de textes), et encore ils sont pas tous en publics. La plupart sont dans un dossier de mon ordinateur, sur un carnet ou sur des feuilles.

Je ne connaissais pas wattpad : ça m'a l'air très intéressant.
Merci pour la découverte, Xaviouchette.

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Alors je passe ma deuxième, l'écriture sur papier c'est un peu essayer d'échanger lorsque le contact humain est limité. C'est peut-être un peu mieux que d'échanger avec son mur. (Un peu de fuite de sujet)
Puis ma troisième c'est pour Autrui, les notes vont à des personnes soumis au secret professionnel.
Et si il y avait eu une autre case, j'aurai mis un site de poème. J'y suis restée un moment là-bas, et j'ai découvert que j'avais été plagiée. Fin de l'histoire

J’ai beaucoup fait de bénévolat, en milieux associatifs (handicapés, violences et harcèlements intrafamiliaux, harcèlements professionnels, Services d’Aide aux Victimes, adolescents en décalage, deuil, protection des animaux, refuges pour animaux, protection de l’environnement etc.) et je dessine des affiches lors d’évènements, manifestations.  J’illustre, par des dessins, leurs périodiques, brochures, manuscrits etc.  J’écris et illustre aussi des manuscrits, dans ces domaines.

Parfois, ils sont publiés, parfois cela reste « intra-muros » jusqu’au jour où ils sont édités mais pas par les grands éditeurs qui, souvent, se désintéressent de ces sujets humains, cela ne rapporte pas suffisamment car ils ne peuvent pas les vendre très chers. Mais c'est tellement gratifiant d'aider ces équipes qui vouent leur vie à sauver les autres vies.

Petit passage par ici pour rendre compte de ma nouvelle avancée sur cette question.
Demain sort officiellement mon second roman, publié par une maison d'édition traditionnelle après une première expérience avec l'autoédition.
Comme quoi, il faut croire en soi.

Oh excellent ! Félicitations, c'est chouette ça. Tu dois être très heureuse ^^ Comment s'est déroulé ton expérience avec eux ?

Pour répondre, j'écris un peu, je garde dans un fichier ou je détruis selon.
Un jour j'ai répondu, première et seule fois, à un appel à textes d'une maison d'édition. J'ai été retenue, j'ai signé un contrat et devais donc être publiée. Ça a un peu traîné de leur côté et finalement ça s'est expliqué : ils ont fait faillite.
Je n'ai pas réitéré l'expérience, je crois que j'ai surtout besoin d'écrire pour moi.

Mes écrits

Je les publie toujours d'abord sur mon Blog personnel. Puis, j'en partage certains sur les forums où je sévis. Pour le plus grand plaisir d'une partie de mon lectorat.

À bientôt

Lou Djinn a écrit:Oh excellent ! Félicitations, c'est chouette ça. Tu dois être très heureuse ^^ Comment s'est déroulé ton expérience avec eux ?

Oui, ça donne vraiment un sentiment de légitimité dans l'écriture d'être retenue par un éditeur.
L'expérience est encore en cours car je ne sais pas encore comment va se dérouler la promotion de mon livre, mais pour l'instant elle est plutôt gratifiante.
Tous les échanges se sont déroulés par mail, et nous avons travaillé conjointement à la réalisation de l'ouvrage.