Souffrances au travail : qu'est-ce qui ne va pas, pour vous ?

Bonjour,
J'aimerais bien avoir vos expériences sur les problèmes au travail. Personnellement j'erre un peu, 31 ans et je suis encore à me demander si je ne vais pas changer de travail et si oui comment, pour aller où... et surtout pour résoudre quoi ?
Et si ça ne pouvait pas tellement bien aller au travail ? Relations aux collègues : la croix et la bannière, je suis bloquée. Les tâches : perfectionnisme, envie de plus, que tout fasse sens, et ça n'est pas possible biensûr. Je ne supporte pas les contrariétés qui pourtant, ma raison me le dit, sont normales. Je suis écoeurée face à l'injustice et la violence de l'institution pour laquelle je travaille, tétanisée parfois par son absurdité et le cynisme envers nos petites vies. Terrifiée par les injonctions contradictoires et le spectre du harcèlement, au moindre signe, l'idée qu'on puisse me harceler ou me placardiser me fait angoisser complètement.
Et puis, j'ai du mal avec ce poste qui est méprisé, qui ne dit rien de mes compétences, de mes savoirs ou de ma valeur. O
Mais est-ce que ça peut etre autrement ailleurs ?

Et vous, est-ce que ce sont les mêmes types de difficultés ou d'autres ?
Quelles solutions mettez-vous en place : s'adapter, trouver une parade au travail ? Changer de travail, pour aller vers quels avantages en priorité ?

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Courage pour ta recherche, et surtout pour ton coeur. C'est le burn-out qui l'a endommagé ?

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Bonjour May.

Il n'est pas toujours facile de trouver du sens à ce qu'on fait. Parfois, on trouve du sens à des trucs particulièrement idiots, et parfois, on en trouve pas sur des choses plus évoluées. Et les zèbres semblent avoir un peu plus de mal que les autres pour ça.

Il y a quelques années, je suis passé sur un nouveau périmètre. Ca ne m'a pas paru génial. J'ai essayé de résumer mes doutes en une question. Réponse à l'unisson des collègues "C'est comme ça, faut s'y faire". Il semblerait qu'il y aie des gens pour qui ça suffise. Pour nous, c'est plus compliqué - je n'arrive toujours pas à m'y faire. Le truc qui m'a miné le moral ce jour là, c'est que tout le monde considérait comme évident que mes doutes étaient justifiés. Mais, "c'est comme ça".

Les contrariétés sont normales. Si c'était facile, il n'y aurait pas besoin de gens intelligents. Ce qui est plus discutable, c'est de les accepter comme un fatalité, de ne pas au moins essayer d'y remédier partiellement. Et c'est plus ça qui me pose problème, perso. On identifie des problèmes, mais on essaye pas de les résoudre, voire on savonne la planche de ceux qui essayent de les résoudre.

Perso, je cherche ailleurs, mais j'ai des difficultés logistiques (difficile de quitter un boulot bien payé quand madame est un panier percé, entre autres contraintes). Et je sais qu'ailleurs ça ne durerait pas éternellement non plus. Mais la nouveauté me ferait du bien, un temps.

Hello Ronald,

Je trouve ça fou que ta femme se permette de dépenser l’argent que tu gagnes sans compter… elle n’a que faire du fait que tu n’es pas heureux au travail, elle ne concéderait pas à ralentir son rythme dépensier? Gagner moins financièrement pour gagner plus en bien-être, pour moi le choix est évident.

@ My Illusion, Je ne sais pas quoi te dire pour l'arythmie ... à part que ça peut être du à une chute du taux de potassium, entrainée par le stress. Pour éviter les AD, visiblement le millepertuis donne des résultats, mais peut-être pas pour remplacer celui dont tu parles...

Oui je suis d'accord que la santé passe en premier.

Trouver un job moins éreintant, peu importe les diplômes, le salaire sera moindre mais on finit quand même à la fin de sa vie avec trop d’argent nan?

Je ne sais pas, j'ai toujours pensé de cette façon : pas besoin de courir après l'argent, pas besoin de beaucoup pour vivre, peu importe le travail tant que ça fait vivre... et puis tout à coup je n'ai plus supporté mon travail, le regard méprisant que l'on porte dessus, j'ai enragé d'être enchaînée au travail et au loyer dans une vie étriquée.. et ça me sape la joie de vivre, me tord le ventre, me rend malade. En plus c'est un boulot qui n'est pas de tout repos vu qu'on est au contact des ados.

Du coup, j'ai peur qu'un job "moins éreintant" continue de me rendre malade, mentalement et psycho-somatiquement ... à moins de prendre vraiment plaisir à le faire, qu'il y ait du sens et de la fierté dedans. Ce qui me manque beaucoup dans mon boulot actuel.

Mais ce que tu me dis, c'est aussi que le mépris, la vie étriquée, ne sont pas très importants s'il s'agit de sauver sa santé.

My_illusion a écrit:Hello Ronald,

Je trouve ça fou que ta femme se permette de dépenser l’argent que tu gagnes sans compter… elle n’a que faire du fait que tu n’es pas heureux au travail, elle ne concéderait pas à ralentir son rythme dépensier? Gagner moins financièrement pour gagner plus en bien-être, pour moi le choix est évident.

C'est plus compliqué, elle dépense essentiellement pour les enfants. Et ça, c'est compréhensible : elle veut le meilleur pour sa progéniture. J'ai tendance à considérer qu'elle fait des choix non justifiés, mais c'est toujours dans cet état d'esprit : le meilleur, le plus sain pour les enfants. Ce n'est pas comme si elle achetait une nouvelle paire de chaussures toutes les semaines.

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May Lee a écrit:Bonjour,
J'aimerais bien avoir vos expériences sur les problèmes au travail. Personnellement j'erre un peu, 31 ans et je suis encore à me demander si je ne vais pas changer de travail et si oui comment, pour aller où... et surtout pour résoudre quoi ?
Et si ça ne pouvait pas tellement bien aller au travail ? Relations aux collègues : la croix et la bannière, je suis bloquée. Les tâches : perfectionnisme, envie de plus, que tout fasse sens, et ça n'est pas possible biensûr. Je ne supporte pas les contrariétés qui pourtant, ma raison me le dit, sont normales. Je suis écoeurée face à l'injustice et la violence de l'institution pour laquelle je travaille, tétanisée parfois par son absurdité et le cynisme envers nos petites vies. Terrifiée par les injonctions contradictoires et le spectre du harcèlement, au moindre signe, l'idée qu'on puisse me harceler ou me placardiser me fait angoisser complètement.
Et puis, j'ai du mal avec ce poste qui est méprisé, qui ne dit rien de mes compétences, de mes savoirs ou de ma valeur. O
Mais est-ce que ça peut etre autrement ailleurs ?

Et vous, est-ce que ce sont les mêmes types de difficultés ou d'autres ?
Quelles solutions mettez-vous en place : s'adapter, trouver une parade au travail ? Changer de travail, pour aller vers quels avantages en priorité ?

Ton perfectionnisme tu l'oublies au placard, ca te dessert dans ce genre d'institution. ca peut te servir pour toi dans d'autre domaines de la vie.
pour info ce systeme productiviste convient pas tout a fait au zebre

Oui certains regles sont absurdes ou stupides, la bureaucratie c'est pas uniquement dans les administrations mais aussi grande entreprise moins dans les PME (assez logique) . vous voulez des anecdotes ?

j'ai deja cité corinne maier (qui relate son experience chez EDF), mais je presume qu'il y en a d'autres

a l'armée, exemple le plus parfait (j'en avais discuté avec des potes), il faut jouer au con pour s'adapter a l'institution et apprendre a reciter la mantra "OUI CHEF" par coeur.

Le bouleau idéal c'est quand tu fais des choses simples pour toi, tellement simples que tu n'as pas l'impression de travailler en les faisant alors que pour beaucoup de gens ce serait compliqué.

Sinon pour les relations avec les autres personnes, c'est beaucoup plus facile pour moi aujourd'hui.
Quand j'ai besoin de prendre l'air, je le fais.