processus de motivation différent chez les neuro-atypiques, j'aimerai vos avis

Bonjour à tous, à toutes

je poste sans regarder si ça a déjà été abordé ailleurs car j'ai vraiment envie de creuser cette idée tant qu'elle chaude (pour moi) ;
voici >> je finis par me faire la réflexion que n'étant pas vraiment "pressionnable" (fais ça sinon....punition..... je me suis fait jeter depuis le haut d'un escalier étant petite pour n'avoir pas pleuré à la suite d'une gifle comportant des bagues "les autres auraient pleuré pkoi toi tu pleures pas put**n ?)

bref, n'étant pas trop trop sensible à la pression de ce type, je peux avoir du mal à me donner à fond, faire des progrès.
j'ai longtemps étudié des sports (gym aux agrès, danse classique) dans des contextes semi-pros voire pros, nous n'étions en effet pas pressionnés de type menace physique ou sévérité incluant sévices corporels, mais il y avait une compétitivité que personnellement j'aimais bcp. une certaine course au compliment du prof peut-être.


je me disperse dans ce post, veuillez m'en excuser, ça sort comme ça sort, je recadrerai après si vous le voulez bien.

Pour résumer, les gens qui obtiennent des résultats ou en tous cas une super maitrise d'un instrument, de leur corps, d'une discipline quelconque, y arrivent parceque chaque jour même si ajd'hui ca les saoule, ils vont s'entrainer.
moi, si ça ne fait pas sens à fond chaque jour, comme au premier jour, j'ai bcp de mal à y aller. c'est biiiieen plus qu'une histoire de flemme (ce nest même pas du tout une histoire de flemme) c'est 1 angoisse bien plus forte.
c'est remettre tout en question chaque jour.
et comme je ne suis pas sensible du tout à l'autorité, on ne peut pas me houspiller ou me brusquer un peu pour me dire ho ça suffit là , vas-y ! marre à la fin !

il y a des jours où je ne sais même plus qui je suis tellement jouer de mon instrument me semble incongru, et il me faut un GROS effort, qui fait PHYSIQUEMENT mal afin que je me projette dans "dis toi que si dans 1mois untel te propose une jam dans le timing parfait, le contexte parfait etc... ben tu seras bien contente de t'etre entrainée afin d'être à l'aise et qu'au moment de la jam, l'expressivité soit veloutée enfin fluide quoi, et que sans avoir rien prévu, paf pouf on assiste là à un beau moment de musique"

mais ne pas avoir le but là sous les yeux au moment de l'entrainement, ben j'avoue que c'est un effort enorme que de s'entrainer dans ces conditions là !

d'où mes nombreux tatouages !!!! je dois dire qu'ils m'ont sauvée ceux là , ouhlala bien des fois !

mais jsuis qui ? qu'est ce que javais dit que jaimais plus que tout déjà ??

vite, se déshabiller, regarder qu'est ce qu'on a gravé déjà ?

ha oui c'est ça.................



mais c'est épuisant, et jai qd même l'impression qu'on perd vachement de temps à se requestionner sans cesse......

avez vous de l'eau à apporter à mon moulin chers amis ?

a tous une bonne soirée ^^

 

edit** je rajoute ;

si je prends comme exemple le flottement que je vis en ce moment, je dirai que c'est parceque jai passé de nombreuses années à me débattre avec des pb financiers, donc le but vers quoi je tendais ces 6 dernières années cétait faire bouillir la marmitte.. ca plus mon couple où l'un comme l'autre ca devenait restreint et étouffant.

à la suite de ma séparation, il y a eu un genre de dispersement de chien foufou qui n'est pas sorti de son box depuis 1000ans et qui cavale mais sans tuteur, sans but précis, sans sens.

ceci dit ça m'a fait du bien, juste séduire pour séduire, des trucs ludiques, jai une tendance à dire oui à tout, on me propose une sortie à une imprimerie à l'ancienne, je dis oui, on me propose un trip escalade/varape idem je dis oui..
en bref je me disperse.. mais jai pensé bien faire, jai pensé que cela me ferait du bien après de nombreuses années d'une routine alternant taffer comme une dingue et routine un peu pesante d'un couple qui n'allait plus bien..

sauf que là je n'arrive plus à raccrocher les wagons d'une certaine discipline dans les un voire deux domaines par rapport auxquels je me disais étant enfant "ceci EST ma vocation"

il y a aussi un ultime souci ; jai du mal à séparer au niveau cognitif une discipline (mettons la guitare) de la période à laquelle je l'ai le plus pratiqué. Il en résulte que, comme pour la madeleine, cet instrument va me rappeler une cohorte de souvenirs. si ils st bons, ces un baume appréciable , une bulle dans laquelle je peux me ressourcer, si ils st négatifs, ces souvenirs, je dois lutter pour ne pas abandonner l'instrument en question.

séparer, faire la part des choses, est extrêmement difficile

voilà jai enfin fini mon pavé je crois.

merci à ceux qui ont lu jusque là =)

LEL

Hello,

Nous recherchons tous le bonheur. Chacun le recherche à sa façon ; pour toi, apparemment c'est dans la pratique d'un instrument de musique. La question est "est-ce que cette activité m'apporte un bonheur pur, ou est elle-en réalité accompagnée d'une grande quantité de souffrances ?". S'il y a trop de souffrances par rapport au plaisir, ca me semble le bon moment pour abandonner l'activité.

L_easy_life a écrit:
je me disais étant enfant "ceci EST ma vocation"

Oui mais l'enfant a grandi, et, suite à son vécu et à son expérience, possède maintenant une vue plus réaliste sur le domaine en question ("En fait, c'est pas vraiment ce que je m'imaginais quand j'étais plus jeune")

En tout cas, au cours de ma vie j'ai successivement arrêté un certain nombre d'activités dont j'avais à un moment pensé qu'elles étaient la passion de ma vie, ou la vocation de ma vie.

Et finalement j'ai rencontré le bouddhisme, mais ça, c'est différent (C'est pour ceux qui ont réalisé qu'on ne peut atteindre un bonheur pur et durable par les activités ordinaires)

merci pour ta reponse zebrisse,
mais non ce n'est pas l'instrument en question qui est en cause. bien au contraire, jai réalisé avec le temps que cétait au contraire TELLEMENT plus que ce que je m'en imaginais . jai réalisé que j'avais le droit d'en jouer même si jétais une femme et que si y en a qui se prennent pour D'Artagnan, moi jai le droit de me prendre pour Keith Richards, mais alors pépouze !! et sans aucun complexe !!

jai réalisé en jouant sur des scènes petites ou moyennes que j'adorais l'interaction avec les gens (le public ouais). c'est nourrissant. car il est admis qu'on peut se pomper de l'énergie (or les gens comptent l'energie qu'ils te donnent bien souvent. ils st avares de leur temps, avares de leurs caresses ((comm si cétait une preuve de faiblesse j'hallucine)) , être un winner c'est savoir donner très peu etcetc

sur une scène, on se branche les uns les autres et c'est rituellement admis et chacun est là pour ça. on peut même empiéter un peu sur le territoire de l'autre (qd des gens montent sur TA scène pour slammer depuis le plateau , par exp)

une grande messe où l'energie circule en somme

donc non, c'est différent de l'idée que je m en faisais enfant, mais différent en mieux !

Je ne sais pas..... je crois qu'il ya une histoire de s'etre tellement inhibée que ben...ca a porté ses fruits gâtés =(

habituée à ce qu'on te réponde attends.. tu voudrais faire 100 ? ben écoute on va faire 4.. t'es contente ?

du coup habituée que travailler d'arrache-pied = résultat petit.. donc pkoi travailler ??

tout ça pour ça ?

Ce qui me sauve c'est que jaime travailler (comme disait l'autre ya que le Travail dans la vie pour nous sauver.... cétait pas Romain Gary ? merde tu parles d'un destin.......

jai souvent rêvé d'une complicité totale , apprendre ensemble, faire des progrès ensemble, avec un autre gratteux. je l'ai eu, par deux fois, je crois du moins.....

mais l'Amour s'en est mêlé (....euh oui par deux fois.........)

je crois que la question qui se dégage est >> comment conserver sa motivation dans qq domaine ue ce soit même lorsque ya pas d'objectif clair, deadline etc... ?

faut il partager pour être motivé ?

quid des angoisses ?

pffff il est tard........ mais merci d'avoir pris le temps de répondre..

De toute façon, le temps, c'est quoi ?
Il est certain qui si au bout de quinze ans de pratique assidue tu n'as pas atteint tes objectifs il faut certainement les revoir, et au pire «cut your loss» abandonner tes pertes au risque de perdre plus gros encore.
Il y a différents trucs que je fais avec plaisir mais je n'ai pas envie de parler de passion.
M'entrainer tout seul n'a jamais été un souci. Par contre c'est bien vrai pour moi aussi que parfois je laisse trop l'esprit divaguer dans les souvenirs au lieu d'être présent au présent présent qui se présente présentement là maintenant. En voiture c'est vraiment à éviter. Je crois que c'est un peu aussi dû au manque de sommeil cette perte de vigilance au présent et pas seulement au débordement émotionnel.
Et il y a plein de raisons pour ne pas dormir assez.
Je me suis posé devant l'ordi à 15 heures et je viens à peine d'en sortir à 1 heure, est-ce de la passion ?

Il est plus sage de ne pas subir ses passions, c'est une faiblesse de se laisser emporter par elles, d'après un mafieux dans un film récent

.

Quand j'étais gosse, je crois que je n'ai jamais travaillé aussi bien que quand j'aimais bien le prof. Je le faisais pour lui, en fin de compte. Je sais que c'est débile, mais ça n'était pas réfléchi du tout.

Par contre, après pas mal de taf plus ou moins chiants, j'ai fait une formation professionnelle pour adulte après un bilan de compétence, une réorientation totale, et là, le prof n'y était plus pour rien. Quelque chose d'autre s'est mis en place, une sorte de... deuxième chance, dans le sens "dernière chance ou après toute ta vie sera pourrie".
C'était pas tellement fun, parce que ça m'a foutu une sorte de stress complétement dingue, mais bon, j'ai décroché une mention... bouarf

On ne fonctionne peut être pas pareil, mais je me dis que quelque part, ton futur ne doit pas être vraiment installé dans ta tête. Tu n'as pas l'impression que ce que tu fais aujourd'hui, changera quelque chose pour toi demain.
Et ça rejoint ce que tu dis en fin de compte, quand tu t'obliges à penser qu'un jour tu auras besoin de ces compétences pour jouer plus velouté.

Du coup, est ce que quelque part, dans ta tête, ton futur repose sur autre chose que la musique ?

J'ai toujours eu des motivations négatives : "si je ne le fais pas, mon futur va être catastrophique, ou alors je vais être une larve misérable et solitaire". Les séminaires de motivation positive ou tout le monde hurle "on est les meilleurs et on adore notre boulot" m'ont toujours laissé froid, voire pantois.

Je suppose qu'on est tous différents.

le fun et la curiosité ou l'enjeu existentiel

sinon ya aussi le truc con et simple.

t'as envie : tu le fais

t'as pas envie : tu le fais pas

après dans certains cas la question de se "forcer" arrive. Ca peut avoir des bons et des mauvais côtés.

Bimbang et Ronald sont le plus proches du pourquoi du comment.. Caveman aussi..

j'ai peut-être un poil trop insisté sur l'instrument de musique (cétait pour donner un exemple concret, en vrai il s'agit d'une problematique motivationnelle qui touche à peu près tout dans ma Vie)

donc à la question de Bimbang qui me demande si je vois ma vie ailleurs que dans la musique, je réponds oui et tant mieux ma foi vu que je ne suis pas musicienne professionnelle (je n'aurai plus qu'à mourir de faim sinon)

J'ai un psy ultra intéressant qui estime que nous, les zèbres, ne croyons pas au récit collectif des toutains chakains

c'est vrai qd on s'arrête deux secondes, toutain chakain il n'a guère de mal à bosser, suffit que autour de lui l'injonction ambiante soit "tu dois travailler et reussir cet exam" et bon an mal an il se retrouve avec un diplôme de violoniste ou je ne sais quoi, et puis bon ben il devient premier violon, en gros OK ya eu son travail personnel, mais il s'est laissé porter par ce qu'on attendait de lui. je ne dis pas qu'il en est mécontent ! il dira même probablement ha heureusement que mon père m'a botté le cul avec ces leçons quotidiennes, houlala aujourd'hui je le remercie !!

nous autres, on pourra pas assister à ces leçons quotidiennes si elles se mettent à ne plus faire sens.
je rejoins complètement Bimbang pour ce qui est d'aimer le prof. et de progresser, du coup, à l'affect. ajd hui je ne m'en cache plus et je ne le combat plus du tt (pi ca va 5min de m'en prendre plein la tronche parceque jai eu des histoires d'amour av des gens plus agés style mentors.... soi disant je cherche un papa. ben soit. qu'ils pensent ce qu'ils veulent... jaimerai le soutien de Crocuscorax par rapport à ça.. j'aime la lire en + , cest tjr pertinent.... Lainie aussi.. bref, on s'en fout..)

me suis dispersée encore !! pardon.. jfais ce que je peux..

@Ronald ; les motivations négatives je connais, bon, Est-ce vraiment un mal ? si ça peut te déculpabiliser, moi je suis tjr dans le milieu de l'Art (peinture) parcequ'il y a le pb du salaire et gagner sa vie, et je suis ravie de toujours graviter dans ce milieu là, là où j'aurai tout à fait pu (me connaissant) lâcher le truc sur un coup de tête à la suite d'une brouille avec un prof, puis claquer la porte, et regretter 8mois après en passant sans le faire exprès devant un des endroits où je bossais.

donc ma pérennité dans ce job que j'aime, au demeurant, est dûe à "ne pas vouloir perdre mon taf" , je me demande si cest philosophiquement digne tout ça ??

bonnes raisons, mauvaises raisons ??

hmmmmm
je ne sais pas..

des pistes ?

Je suis de près ce fil car j'ai à peu près le même souci.
Disons que j'ai découvert un invariant chez moi, qui était une motivation positive: la perspective de transmettre. Je parle d'une perspective avec une deadline, seule façon d'exorciser complètement la procrastination, sinon si c'est juste une perspective abstraite ça ne fonctionne pas. Je l'ai constaté parce que j'ai enseigné des choses sur lesquelles j'avais besoin d'apprendre tous les jours, et j'en voyais tout de suite l'utilité pour les personnes concernées. Il faut que ça apporte quelque chose à autrui et que j'en vois les fruits, sinon ça n'a pas de sens pour moi.

Une autre motivation positive: le partage. Si on s'entoure de personnes comme soi, on crée une énergie collective, une émulation, même si on bosse chacun dans son coin. Comme une résidence d'artistes par exemple, ou une sorte d'atelier (façon coworking créatif, je suis sûre que ça existe déjà et que je réinvente la roue chaude là): tu y as déjà participé ?

Autrement je vais avoir tendance à fonctionner sur des motivations négatives comme Ronald mais ça prend la forme d'une tension pas terrible à vivre: la peur, l'exigence (je ne me lâche pas la grappe tant que je ne suis pas arrivée au bout de ma check list), le besoin de reconnaissance, la culpabilité voire la honte.

Je prends un plaisir pervers à me préparer le plan de mes journées sur un papier aussi, faire des todo lists, même si je dois y déroger. C'est une puissante source de motivation pour moi, l'impression d'être aux commandes, être à la fois son maître et son serviteur en faisant coïncider ses actions avec les exigences qu'on s'était fixées, faire ses comptes vis à vis de soi même.
Peut-être qu'il faut apprendre à se lâcher la grappe, ce ne serait pas une mauvaise idée. ^^'

merci tkinside pour ton intervention, j'avais suivi ton fil sur la procrastination et la motivation (où participaient justement Crocus et les autres.... je ne sais plus commet ca s'appelait...

je commence à être indisponible là.. c'est le soir !

je viendrai répondre au plus vite.. bises à tous !

à très vite sur le forum!!

L.E. Life

L_easy_life a écrit:merci tkinside pour ton intervention, j'avais suivi ton fil sur la procrastination et la motivation (où participaient justement Crocus et les autres.... je ne sais plus commet ca s'appelait...

je commence à être indisponible là.. c'est le soir !

je viendrai répondre au plus vite.. bises à tous !

à très vite sur le forum!!

L.E. Life

Hein, me souviens pas ? Purée, je commence déjà à radoter ou bien...

L_easy_life a écrit:(.../...)@Ronald ; les motivations négatives je connais, bon, Est-ce vraiment un mal ? si ça peut te déculpabiliser, moi je suis tjr dans le milieu de l'Art (peinture) parcequ'il y a le pb du salaire et gagner sa vie, et je suis ravie de toujours graviter dans ce milieu là, là où j'aurai tout à fait pu (me connaissant) lâcher le truc sur un coup de tête à la suite d'une brouille avec un prof, puis claquer la porte, et regretter 8mois après en passant sans le faire exprès devant un des endroits où je bossais.(.../...)

ah mais je ne culpabilise pas, j'essaye d'exploiter. Puisque quand j'ai honte, je progresse, eh bien j'essaye de me foutre la honte sur un maximum de sujets. Je ne joue pas assez avec mon fils? Ma collègue ne peut pas bosser parce-que je n'ai pas fini l'install? Ca fait 6 mois que je n'ai pas rappelé telle connaissance? Allez hop, double ration de honte, et le boulot sera fait. Et tout sera mieux pour tout le monde.

C'est un peu triste d'en arriver là, ça fait toujours un peu mal, mais quand je vois ce que je fais quand je ne le fais pas..... eh bien mieux vaut utiliser ce levier, aussi négatif soit-il, et ne pas m'enferrer sur mes procrastinations préférées(genre ZC. Allez, j'ai encore une install à faire, je vous laisse).

J'ai oublié la rage aussi comme source de motivation (qui peut rejoindre la compétitivité): la rage d'être aux prises avec des contraintes qui ne nous correspondent pas donc qui nous poussent à faire ce qu'on aime coûte que coûte, de la même façon que la captivité exacerbe le goût de la liberté et que le sentiment d'absurdité jette une lumière nouvelle sur ce qui par contraste fait sens. La rage de s'être négligé, de savoir qu'on vaut mieux que ce qu'on s'inflige au quotidien et l'image qui nous est renvoyée à partir de là, en somme quelquechose de basé sur une certaine forme de narcissisme sain mais qui survient un peu en dernier recours après la culpabilité, la honte, la peur de (se) décevoir.

La rage, je vois ça plus comme une énergie qu'il faut canaliser. Ça ne va pas me motiver, mais une fois motivé, ça va me donner de la force.

Enfin, on est tous différents. Mais bien utilisée, la rage peut être une force(comment ça je ne l'utilise pas toujours bien??? )

Et le jeu aussi c'est bien. L'envie de gagner, tout seul devant les autres ou en groupe.
La victoire comme objectif ça me plait surtout quand c'est également la victoire sur soi. De toute façon comment battre les autres sans se battre, se faire évoluer, d'abord ?
Organiquement c'est le foie, et les larmes.

siamois93 a écrit:Et le jeu aussi c'est bien. L'envie de gagner, tout seul devant les autres ou en groupe.(.../...)

Même ça chez moi c'est négatif. Gagner? Rien à foutre. Perdre? Aaaaaaargh!!!!!!!!

Mais ça marche.

ça s'appellerait pas de l'émulation..?

Gagner, c'est comme tout, ça s'apprend.
Ce qui m'intéresse également c'est les vocabulaires tabous. Un mot comme victoire est très embarassant pour beaucoup de personnes.

Se défendre dans une forteresse, ou aller conquérir une terre à l'extérieur cela ne demande pas du tout les mêmes stratégies. L'une est uniquement destructrice, l'autre plus d'agrandissement, de création future.

siamois93 a écrit:Se défendre dans une forteresse, ou aller conquérir une terre à l'extérieur cela ne demande pas du tout les mêmes stratégies. L'une est uniquement destructrice, l'autre plus d'agrandissement, de création future.

"la stratégie, c'est l'art de n'attaquer qu'en position de supériorité" Clausewitz
"la stratégie, c'est l'art de construire des avantages concurrentiels durablement défendables" Porter

Les deux aspects sont essentiels, je ne t'apprends rien. Suivant la situation - et le style personnel, on privilégiera l'un ou l'autre, mais ultimement, on a tous besoin des deux.

De toute façon c'est la vie qui l'emporte. Se préoccupper de son personnage mais voir plus loin également, au niveau de l'entreprise, de la cité, du pays ou de la planète et au-delà encore. Et les victoires à un niveau peuvent amener des défaites plus loin. Seule la vie gagne à la fin.

Peut-être que les zèbres sont plus connectés sur ces visions à long terme et globales ?

faut avoir faim? (ref multi-situationnelle)

L_easy_life pose une question ouverte car le sport sur des dizaines d'années, la vie personnelle, les humeurs, forment un cocktail dont la synthèse en une question de motivation interroge aussi sur ses capacités de discipline, de polyvalence, d'alternatives, ou de développement personnel.

Il y a longtemps, j'avais lu un article sur la motivation télique et para-télique chez telle catégorie de population (trouble alimentaire). C'était se poser la question des objectifs ou des adjuvants dans la construction d'une motivation mobilisatrice de soi.

Mais avant construire une motivation, il faut bien clarifier ce qui dépend de l'énergie qu'on peut mobiliser, et de ce qui est une scorie (gourmandise, jalousie, envie, égoïsme). L'idéal, mais c'est très rare, c'est le contexte qui permet de "surfer" dans ses compétences spécialisées, avec un rythme et connaissances.

Pour ma part, je trouve difficile à mon échelle, satisfaire que j'ai des motivations parallèles, pour des projets aux effets variés.

Après je pense quand même que la motivation doit aller dans le sens de la vie, quoique les mutilations volontaires, kamikazes, etc, existent et peuvent s'entrainer pour. Peut-être parce qu'ils peuvent éprouver du soulagement dans l'entrainement, qui est moins ennuyeux que l'abandon ? "Va au bureau des destructeurs de la planète pour te casser les couilles", bizarrement ça marche encore.

Peut-être je caricature la motivation contraire, au-delà de ce que je peux supporter, parce que je ne sais pas expliquer mon désir d'enfant contrarié. Peut-être parce qu'étant végétarienne, il suffit d'une allusion à la viande dans mon entourage pour que je me déconnecte du "sens du ventre", une sorte de peur que les carnivores "mangent mon bébé" qui me fait pencher du côté négatif de la motivation, mais sans envergure.

leasy life dis

Code:

moi, si ça ne fait pas sens à fond chaque jour, comme au premier jour, j'ai bcp de mal à y aller. c'est biiiieen plus qu'une histoire de flemme (ce nest même pas du tout une histoire de flemme) c'est 1 angoisse bien plus forte.
c'est remettre tout en question chaque jour.
et comme je ne suis pas sensible du tout à l'autorité, on ne peut pas me houspiller ou me brusquer un peu pour me dire ho ça suffit là , vas-y ! marre à la fin !

 ..... continue tu me plaît bien ....