Suites de mots composés

Bison Futé sert tant l'été
Que les bouchons sont éviter.
Crois et enfonce le champignon
Prie saint Chistophe, évite gnons.

Piaffe l'auroch au Léthé assoiffé, hors son piège!
Le champagne Saint Glin Glin de son bouchon en liège
De futaie, sautera avec toi, dans la mousse,
La rivière sans retour a pris une teinte rousse.

C'était l'heure où les vaches sont boire
Au fleuve dont les remous pétillent

C'est l'heure où sous la bâche on peut encore voir
Remuer la queue du poisson qui frétille
Encore secouée des derniers soubresauts au soir
De sa vie qui finit sous la lune qui brille

solitude pousse au désespoir
couloir de poison recroqueville
volonté dans le dévaloir
de l'esprit perdu qui vrille

Et c'est cette heure où eux, lâches, refusent de voir
Qu'est devenue pour eux, la boisson, une béquille.
Encore tout secs, hués par ces amis d'un soir.
Les prétendants unis. Bel esprit de famille !

force abyssale pas pécadille
facile jugement au regard noir
d'une maladie de dégueuloir
où folle sérotonine grille

Mis au cachot pour une broutille
Son oxygène est le parloir
Quelques missives en guise d'espoir
Quelques lueurs derrière les grilles

jeunes vieux garçons et filles
le seul courage est de savoir
le succès qu’échecs étrillent
n'écoutez pas seul espoir

Prisonniers derrière leurs propres grilles
Asphyxiés à n'en plus pouvoir
De leurs maux brisent le miroir
Pour qu'à nouveau soleil brille.

Doux labyrinthe de charmille
Dépossédé de tout avoir
Face aux présents du désespoir
Apprenons donc à faire l'anguille

(merci à vous, et bonne nuit )

Ereinté le charme des végétaux détours
Par l'ascèse des nues et autres découvertes,
L'amande amère de la plaisanterie, verte
Suite, nous aiguille vers le lent spleen des jours.

(Relance)

Les zèbres zinzolin zézaient, sont-ils zinzin?

Ils ignorent et zozotent. Ils usent leurs yeux et taisent aux ouailles.

Têtus ils se sont tués à la tâche, trimant terriblement,
Traits tirés, trébuchant, étirant tout trouble torve.

Trop d'être téméraires ont été torturés,
Dans l'antre tortueuse, sinistre et triste, trahis.

tandis que d'autres s'écriaient à tue-tête : c'est horrible de tuer le temps!
Autant, s'entendre dire que tes mères errent, plutôt (le chien) que de se prendre pour une tortue têtue!

Avoir son corps pour prison,
Son coeur prisonnier de sa chair,
L'Homme comme une lame du fond,
M'expire et j'espère,

Tantôt timides, tantôt tenaces, t'aimer? rrr ère... stridulent les tumeurs
Dans la tanière des troubles tourments qui tremblent dans le temps

C'est beau Ganesh ...

Le souffle siffle et s'insinue dans mon cou
Fait claquer les portes, les carreaux se craquèlent
Danse, s'amuse, s'engouffre sous mes cheveux mous
Je regarde loin dehors, bercée par un bruit d'ailes


(j'ai essayé, sais pas très bien si c'est ça qui faut faire, j'ai pas tout lu )

Temps tas ions, temps ale, tante hâtive des torts tués,
Tant de tout, où les troupeaux terminent de statuer
Sur les bruits qui fuient des nuits et les pluies qui s'ennuient

Attente à, patient comme malade,
Impatient comme des corps, paysage éphémère,
Lumière austral, ciel éther,
Partie d'un tout, a bout de rien.

merci Cassandre

(c'est parfait...)

âmes cristal dérangées dans leurs armoires
tiroirs gorgés de sentiments d'amour
brisés ridés au désespoir de croire
être inadapté bouillie pour sourds

Ah mais, Christ démangé dans ses grimoires
Miroir gercé de blanchiments des moires
Mon foie! Grisé, vidé, foi d'eau des poires
Pas une prune d'esprit au grand soir

A mai, les saints, de plusieurs livres,
Sur le miroir, il faut bien suivre,
Ma foi, se grisent des reflets
Bien rebondis, un fait exprès.

L'essaim ivre pique ce grand présomptueux
Dont le reflet narcisse, oublie, somptueux,
Toutes les fois où se dégrisent les espoirs
De fée plus belle, qui s'évanouit dans le soir.

(relance)
La comète s’est brûlé les ailes
Au foyer d’une hyperbole
Et elle repart et elle chancelle
Dans une dérive folle.

.

Ou qu'en rayons X les synapses se font signe
D'énergie violente en signaux mis en ligne
Nos humeurs en i grec et en x repérées
Formeraient en 3D des z'aides enzébrés

Et l'espace complexe qui comprend nos idées,
Diffuserait enfin, par salves concentriques,
Ses produits sans rapport, sans apparente logique,
Dans les aires intégrales dont nous sommes enveloppés.

L'idée d'espace, je comprends,
Est une valse qui fuserait,
Dans illogisme apparent,
Intégralement envelopperait.

Fracturons nos fractales en anfractuosités,
A l'immobile kyu, au long zebu, au z hanté,
Les miroirs se fendillent et nos aires décharnées
S'envoient de longs signaux en séries de Fourier.

Les masques miroitants dont nous sommes ornés,
Protections biens futiles de qui ne s'est trouvé,
Nous confondent toujours, le constat est amer,
Car souvent l'on oublie ce qu'ils cachent au-derrière.

.

.

.

Masque ou casque, flasque ou fantasque,
Mesdames et Messieurs, tout le monde descend
Au terme minus, l'amor à glace au cou se suspend
Et l'âme rend grâce pour un ultime bergamasque!

Qui peut voir, d'en dehors, la nature refoulée ?
Et en une mosaïque de fabuleux instants,
Déconstruire par des traits les briques que le temps,
En un mur rassurant a lentement assemblé.

Qui peut voir, d'en dedans, la nature exposée ?
Et par un sinueux et inconnu chemin,
Accompagné peut-être, d'un regard, d'une main,
Réapprendre à s'ouvrir et sourire, apaisé.

Non par les yeux, ni par l'essence de nos vies,
Non par les analyses et les théories,
Mais par une brillante et brûlante synthèse
D'invisibles paramètres, hors fadaises,

A force d'intuition, de regards intérieurs,
De patiences et d'intelligences du cœur,
Plus aucun mur ne saurait résister, douceur
D'une compréhension ultime: l'âme sœur.

L'amorphe, l'inerte
Ame orpheline
L'amie offerte
A la mort fine

Thé à l'âme hante, thé à l'amante
Lamente-toi à l’été alarmé,
A la mort, à lame or, qui se défile
A l’amor, à l’aimé qui se démet

D'aimer terre la dame éthérée
Dame le pion au lampion damné
D'âmes nées en lumignons dorés
Demeter allume l'adoré

L'allume hier est terrée, l'à terre est à l'amer
Ce que l'aube est à l'eau rare et l'éther à l'air d'or
La lumière éthérée, la Terre est à l'âme, mère,
Ce que l'eau belle à l'aurore et l'été ras à l'aire hors.

Au-delà du rire de l'eau
Le rire de l'au-delà de l'eau
L'hétaïre a-t-elle ri
Quand l'eau tarie attira l'otarie

La loterie de l'atterissage sur l'eau
- Rire sage et atterri- n'est pas d'être atterrée,
Et l'hôte a ri de cet amerrissage beau
En repartant d'une nageoire notariée.

L

Et voilà, le notaire avare
L'avala la vérité avariée :
Voile à vapeur et velléité hilare
Vallons floutés et filou yé-yé.

Lavée la vérité ratée,
La vallée -rie, Anne!- des vertus,
Le soleil poudroie sous le sommeil qui tue,
L'herbe verdoie sous la peur, va, déroutée!

Si le verre tue le ver doit
Tricoter de ses gros doigts
Endormir les pous du roi
Et des roues tel un poids
Servir de casse-noix

Le devin de divers
Devenait vide à vers.
Devant dix verres à soi
Les vida d'une voie.
Il visa le divin
Et le dieu des vents vint.
Evident, le devis
Devint devise à vie.

Bon thé, dix vignes! Quelle avalanche!
On n'a plus le temps de lever le coude,
Et vide à menthe à l'eau, les verres d'eau blanche
Sont petits lais et point dix vins: or sourdes,
A l'appel des vains avertissements,
Par devers les voix du saigneur, devisent
Les sévères voix gorgées de cerises
Pour vanter les verres de vins si francs.