Choix pro/choix de vie : choix difficile... impossible ?

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Message par Lyanah Dim 4 Oct 2015 - 12:04

Salut tout le monde,

J'ai un cas de conscience à vous soumettre. Enfin non pas un cas de conscience mais un cas de... je sais pas. Projet pro, projet de vie, je savais même pas où caser ce post alors toutes mes excuses si ça ne vous paraît pas la bonne catégorie ! Very Happy

Pour vous résumer la situation (en moins de 28 pages), je suis actuellement en CDD dans un établissement scolaire, bas de l'échelle, surveillante. On a trouvé plus sympa comme boulot, et surtout plus stable (ça reste un CDD d'un an). Comme je fais ma 3è année en tant que pionne, l'année prochaine je pourrai prétendre aux concours internes de l'éducation nationale (j'ai bien lu le post qui préconisait de fuir l'EN, et je suis assez d'accord, mais "faut bien un travail"). Du coup, je prévois de passer le concours de CPE. Je sais, ce n'est qu'une évolution du rôle du surveillant (un CPE sauvage apparaît !) mais dans le concept, c'est pas un taff qui me rebute (tant que j'ai pas à me farcir des heures de perm' avec 25 élèves survoltés).
Il me faudra trouver un cas intéressant à traiter pour le dossier d'admission, et à rester un an de plus dans un boulot (surveillante, donc) qui ne me plaît qu'à moitié. Mais ça, à la limite, je peux le faire.

Le souci, c'est que... je ne me vois pas du tout faire un "travail" tout les jours pareil pour le reste de ma vie (ou même les 10 prochaines années). J'ai d'autres trucs à faire !! J'ai besoin de bouger, de vivre à mon rythme (ce n'est pas pour ça que je n'ai pas de rythme ou que je fais n'importe quoi), de vivre au rythme de la nature plutôt, le soleil les saisons tout ça...
Depuis plusieurs mois (années, en fait...) j'ai envie d'acheter un van aménagé et d'aller courir les routes de France (on parle beaucoup des voyages à l'étranger, mais moi je connais pas assez la France pour avoir déjà envie de voir les paysages d'autres pays), en mode démerde. Comme boulots pour payer l'essence, la bouffe, une douche et une lessive de temps en temps ? Interim, wwoffing ou que sais-je. Oui, je suis une grande rêveuse...

J'aimerais également faire une formation en médecine alternative, le souci c'est que je n'ai pas de domaine de prédilection et surtout je ne voudrais pas me cantonner à un seul domaine. Là, le souci, outre le prix relativement exorbitant des formations, c'est de monter mon cabinet. Je sais déjà à peu près le lieu (sur le littoral) mais le souci principal c'est "avec quelles pézettes, sans garantie que ça marche".

Sachant qu'en bonus, j'aimerais reprendre mes études, faire un doctorat et finir par m'occuper de petits (ou grands) zèbres... entre autre population de stressés du neurone.

ça fait beaucoup, non ?

Alors je me dis que je pourrais toujours être CPE, partir sur les routes pendant les grandes vacances (parce que l'hiver, faut quand même être habitué aux températures basses pour supporter... du moins c'est ce que je connais de mon corps) et me former à autre chose quand j'ai du temps libre. Ouaiiis bien sûûûr comme si j'allais arriver à faire ça. ET EN ATTENDANT ? Bah en attendant je vais me faire chier. Et ça j'en ai marre. Déjà, dans le projet "idéalissime", je dois attendre septembre prochain (genre... UN AN !) pour acheter mon van et me barrer (parce qu'il faut bien que je mette un peu de sous de côté), alors attendre encore plus ? Maiiiis et les années qui passent alors ? J'en fais quoi ? Déjà que je me sens vieille et que j'ai l'impression d'avoir rien fait (ce que mes proches amis refusent totalement d'accepter... ils/elles ont peut-être raison...), mais laisser encore passer des années en ayant l'impression de rien fiche...

Je passe sur le fait que d'ici deux ans, mon chouchou d'amour (si on est encore ensemble ^^) aura terminé son diplôme et voudra se trouver un taff, et qu'il aimerait bien qu'on habite ensemble (je suis pas fondamentalement contre, mais j'ai peur déjà de 1) habiter avec quelqu'un d'autre que moi-même et 2) ne plus pouvoir bouger autant... cela dit, 3) rien ne m'empêche de me barrer toute seule pour les vacances, lui étant un solitaire notoire ça ne le dérange pas du tout, on en a déjà discuté ^^).

Mais là ce qui me titille surtout c'est "comment dire à mes parents que f*ck la normalité sociale standard et barbante" ? Comment leur dire que je vais stocker mes cartons dans ma chambre d'ado "encore une fois" ? Comment leur dire que je vais être "précaire et dans la nature" (pour pas dire dans la rue) et que ça me dérange pas plus que ça ?

Je ne sais pas si ça a un rapport avec la zébritude (ou la tigritude) et limite, pour le coup, je m'en fiche un peu. Bien qu'à mon avis, les "normopensants" se posent pas autant de questions...

Du coup, d'un côté j'ai vraiment envie de me poser un peu, de mettre des sous de côté, blablabla tout ça. De l'autre, rien qu'un an sans bouger j'ai l'impression d'étouffer, alors 5 ? 10 ? Naaaaan même pas en rêve.
Et pourtant, j'ai déjà 30 ans passés, et "rien de fait". Jamais eu de CDI, jamais restée plus de 3 ans dans un même lieu (et c'était pendant mes études, sinon le plus long c'était... Ah bah c'était 2 ans, lol), parfois j'ai l'impression d'avoir toute ma vie comme si j'avais 17 ans et parfois je me sens déjà 80 ans avec tout de passé et rien de fait.

... Ayé j'ai écrit encore plus que le beaucoup que je pensais écrire. Navrée. Je demande pas forcément de réponse précise ou quoi hein, juste... si vous avez des indices, un autre point de vue que le mien, un truc pour je sais pas, me rassurer, m'aiguiller, n'importe... Je sais que j'ai encore du temps, mais j'aimerais bien être "bien sûre de ce que je fais" avant que l'année scolaire ne se termine... Et j'aimerais bien arrêter de mouliner dans ma tête aussi mais ça je crois que j'en ai jusqu'à ce que mon cerveau s'arrête x)

Merci d'avoir eu le courage de me lire... N'hésitez pas à causer aussi si vous avez le même genre de "problème" (mais est-ce un problème ?)... Euuh... voilà ! A vous les studios !
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Message par Invité Dim 4 Oct 2015 - 12:55

L'angoisse de ne pas bouger, c'est plutôt celle d'être coincée ? J'ai déjà vécu ça, quand j'ai failli être fonctionnaire de l'AP-HP parce que soi-disant c'était ça ou partir, mais une fois que j'ai eu le concours on m'a dit que je ne pouvais pas rester, et je me suis rendue compte que je m'ennuierais à mourir dans n'importe quel poste administratif et qu'une prime d'installation ne suffisait pas à compenser l'angoisse de devoir rester au moins un an. J'ai renoncé au bénéfice du concours, et j'ai fait autre chose, la suffocation était plus forte que l'idée de sécurité. Je ne regrette pas, j'ai trouvé un boulot assez vite ; dix ans plus tard je me suis reconvertie, et je fais aujourd'hui un métier que je n'aurais pas imaginé faire, qui me plaît suffisamment pour ne pas m'ennuyer totalement, et puis je suis à temps partiel parce que j'aime bien aussi faire autre chose que travailler, du coup c'est un équilibre qui me convient pour le moment.

J'ai l'impression que tu as déjà répondu à la question, tu peux faire tout à la fois, peut-être le plus dur sera de supporter l'ennui d'un boulot inintéressant, mais provisoire a priori si tes projets se concrétisent. S'il y a un problème, c'est celui du choix. Alors que tu peux changer d'optique et parler d'envies, de suivre tes envies. Et aménager ces choix pour faire ce dont tu as envie, à moyen ou long terme. C'est plus un équilibre à trouver, et a priori, je ne crois pas que tu sois coincée 5 ou 10 ans dans le même boulot, ça ne devrait pas être trop difficile de bifurquer si tu as déjà l'habitude de bouger.

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Message par Yasmina DJILALI Dim 4 Oct 2015 - 13:37

Bonjour Lyanah,

J'ai lu attentivement ton message qui exprime bien l'état dans lequel tu es.
Tout d'abord, je préfère utiliser le terme "HP" (haut potentiel) avant celui de "zèbre", car il met l'accès sur le noeud du problème : celui de la réalisation de soi, qui passe nécessairement par une transformation de ce "potentiel" en actes concrets. Ce potentiel est inné, à toi d'en faire quelque chose.
Ceci dit, je peux maintenant partir du terme que tu as utilisé "normopensants" pour explorer une nouvelle voie d'analyse.
Je m'explique donc :
Au même titre qu'il existe du "prêt à porter", il existe du "prêt à  vivre", du "prêt à penser", où les choix de vie, le contenu du bonheur, des objectifs professionnels, des fantasmes sexuels en passant par la décoration de ta maison  etc...etc...  sont pris en charge par la société dans laquelle tu vis. Ce sont les standards. Si tu les appliques, tu es aux normes, sinon, tu es hors norme.
Je suppose que là réside le "hic" pour toi. Tu ne prends aucun plaisir à te soumettre à ce "prêt à penser". Il te faut du "sur mesure", sur "tes propres mesures".
Si je ne me trompe pas, et sans t'imposer mon avis, je pense que pour l'instant tu es dans la fuite de ce "normopensants". Si tel est le cas, tu perds ton temps et de l'énergie stérilement, ce qui doit participer à nourrir des angoisses, de l'indécision, de la confusion et de la souffrance profonde.
Je pense que tu devrais te pencher sur un projet particulier, le projet initial, le fondamental : celui de construire ton "prêt à vivre" à toi.
Et cela passe nécessairement par un questionnement intime sur les fondements de ta propre vie, "quel sens donnes tu à ta vie " , "ce sens passe par celui des autres ou est-il centré sur toi uniquement ?"  "que veux-tu apporter à ce monde/à toi, à ta société", "que veux-tu que ce monde t'apporte" "quels sont les moyens pour réaliser tes objectifs" , et sans doute etc... et ceci, sans confondre moyens et buts.

Ce "haut potentiel" t'empêche de prendre ton pied dans les normes du prêt à porter standard. Par contre, par lui, tu peux fonder ton propre prêt à porter, qui ne se construit pas dans l'opposition ou la fuite, mais dans la construction hors des sentiers battus. Cette construction passe par des règles, certes tes propres règles, mais des règles qu'il faut respecter. Qui dit règles, dit obligation et constance. Qui dit constance, dit patience. Qui dit patience, dit souplesse sans perdre le fil de l'objectif.... ce "qui dit", c'est surtout moi qui le dit lol

En espérant t'avoir apporté un tout petit rayon pour éclaircir une nouvelle piste de réflexion, je te souhaite une bonne journée ma belle

Yasmina DJILALI

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Message par Lyanah Dim 4 Oct 2015 - 15:33

Merci pour vos réponses aussi rapides Smile Smile Smile

Je ne pense pas me mettre "contre" les "normopensants", je pense juste que je ne suis pas capable d'avoir une ligne continue dans mon projet de vie (passer tel concours, avoir tel poste, recevoir telle retraite au bout de 40 ans). Je pense qu'il y a des "non HPI" qui sont comme ça aussi ^^

Le "prêt à vivre standard" n'est clairement pas pour moi, c'est sûr x)
Quant à la patience, j'en ai de moins en moins. Envers les autres oui, envers ma vie non. Parce que j'ai l'impression d'avoir déjà trop traîné. Rien que par le fait que j'espérais encore pouvoir rentrer dans le rang.

Mais comme l'a dit inkakurrpa, en effet j'ai plutôt pas envie d'être coincée. "Devoir" reste tant de temps à tel endroit "parce que c'est comme ça". Nan y'a pas de "c'est comme ça" qui tienne ! Ok il faut de la stabilité pour que la société fonctionne, je suis d'accord (quoi que, je suis sûre qu'une société anarchique peut aussi fonctionner... mais je vais pas tenter le coup), mais moi j'ai pas envie de rester "coincée" ! ça me balise totalement ! tout comme je n'aime pas être coincée au lit, coincée avec une corde ou que sais-je (depuis petite, j'ai jamais aimé être même tenue dans les bras fort fort genre qu'on m'empêche de bouger).

Je pense qu'il faut que je fasse un compromis... Avoir un boulot "stable voire planplan" et partir quand j'ai des congés... ou le week-end... Avoir la sécurité et l'indépendance... A défaut d'être totalement libre...
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Message par Yasmina DJILALI Dim 4 Oct 2015 - 16:22

Passer un concours ou avoir un poste n'est pas un projet de vie mais un moyen de vivre.

Mais question : en quoi "rester coincé"  serait-il un problème s'il avait un sens. Si nous ne donnons pas de sens à un acte, en quoi "rester coincé" ou "ne pas rester coincé" aurait-il plus de sens ?
A mon avis la question serait plutôt de savoir ce que tu veux "être" , car au fond ce que tu veux "faire" en est que le moyen , non ? Ce que tu veux "être" serait la constance de l'équation de ta vie, et ce que tu veux "faire" ferait partie des variables, non ?

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Message par Lyanah Dim 4 Oct 2015 - 16:40

Rester coincé et avoir un poste ne sont qu'un moyen d'avoir suffisamment d'argent pour payer des factures.

Etre sur les routes et vivre de petits boulots, de woofing et autres manières de vivre "en marge" serait certes moins confortable, mais plus agréable au niveau... au niveau j'arrive pas à trouver le mot. Juste bouger, voir de nouveaux trucs, au lieu de rester dans ma ville à voir tous les jours les mêmes maisons, les mêmes passages piétons et les mêmes trams.

Je veux être en paix, je veux être le voyage, je veux être la découverte, je veux être en "mise à jour" constante... Je veux être moi, et d'autant plus qu'on ne m'a pas vraiment laissée être moi étant môme, alors il faut que je me découvre, que j'aille voir qui je suis, que je suive quelques envies... Pas des envies "lubies qui viennent comme ça" mais ces envies qui me suivent depuis des années. Quand ça fait des années qu'on a envie d'un truc, c'est pas juste une lubie...
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Message par Yasmina DJILALI Dim 4 Oct 2015 - 17:45

Il ne me reste plus qu'à te souhaiter un bon voyage Lyanah, et prends soin de toi

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Message par Invité Dim 4 Oct 2015 - 22:57

Bonsoir! J'ai écrit beaucoup sur ce sujet dans d'autres fils. J'ai une théorie là dessus, que tu as découverte aussi semble-t-il

En ce moment même j'occupe mon premier poste de cadre. Gros salaire, Iphone, voyages pro, bref tout ce qui fait rêver la plupart des gens. En réalité, jeu politique, bling bling, et finalement tout petit salaire car 50h par semaine avec des déplacements qui durent une semaine entière (donc zéro vie social, déjà que pour un HP....)

Et comme toi, je suis angoissé et bien incapable de m'imaginer dans le standard qu'on nous propose. Alors j'ai pensé au job planplan. De quoi as-t-on besoin?
- de temps
- d'un minimum d'argent
- que ce "moyen" de vivre ne nous prenne pas la tête pour garder du cerveau dispo pour ce qui nous plaît

Du coup, je me suis dit qu'un job intermédiaire en terme de hiérarchie (technicien, agent de maîtrise), permet de survoler la fonction sans trop d'effort, de maîtriser ses horaires, et d'avoir un salaire plus haut que le smic. Tu rajoute à ça qu'il faut habiter pas loin du travail et qu'il n'inclus pas de décplacement pros. Comme ça tu peux avoir une logistique de vie simple (faire courses, ménage, rendez-vous médicaux en semaine, et pas forcément tout le samedi matin). Et donc théoriquement, tu arrives au weekend ou aux congé moins crevé et moins usé par la vie. Et là peut s'exprimer tout le potentiel et tu peux avancer tes projets.

Mon tout premier job dans un hôpital je faisais 8h30 - 16h30, à 10min de chez moi, avec parking + restaurant d'entreprise. Résultat : pas de trajet, pas de place à trouver, pas de bouffe à prendre, et beaucoup de temps libre. Je faisais du sport et toutes mes courses la semaine. Et j'arrivais le weekend en pleine forme et avec aucune corvée à faire. Du coup je partais à la découverte de la région, voyais des amis, faisait du shopping. Et je faisais 3 voyages par an (1 semaine complète à l'étranger, et 2 weekend de 3/4 jours). Cette vie était le meilleure que j'avais. Après, l'orgueil m'a fait chercher des postes valorisant puisque toute le monde dit qu'il faut avoir un beau poste, mais personne dit la réalité. Et en grand candide, je suis tombé dans le panneau...

Tu me dira, le poste plan plan peut faire pêter un cable. Mais une job plus stimulant qui te pête ta vie et ton temps libre (donc tous tes projets), c'est pas mieux. Mais ça implique juste qu'il faut admettre qu'on pourra jamais avoir un job qui nous plait vraiment.
.
Alors socialement, on sera pas les cadres dynamisque ou responsables de je ne sais quoi. Socialement, on aura pas réussi (l'orgueil peut en prendre un coup). Mais si on est heureux, cela peut suffire à se défaire de cette course sociale.

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Message par Lyanah Lun 5 Oct 2015 - 9:50

Merci pour cette réponse !

Le job plan-plan intermédiaire, je pense qu'en effet ça doit être une solution. Le bas de l'échelle est chiant ou stressant, le haut de l'échelle est stressant semble-t-il aussi (quant au chiant, ça doit dépendre des avis, j'imagine).

Pour l'instant, je me retrouve en week-end épuisée. Toujours sans le sou pour l'instant aussi (chômage, découvert, la joie ^^) mais surtout épuisée. Et même au bout d'une seule journée, j'ai mon quota de sociabilisation, à tel point que parfois je ne me connecte même plus à skype/mumble/TS/autres tellement j'ai assez eu de voix humaines dans les oreilles.

Au niveau du côté "cadre dynamisant et compagnie", le souci c'est que pour "les gens" y'a toujours un souci. Si on gagne beaucoup en faisant plein d'heures, on a pas à se plaindre puisqu'on gagne beaucoup. Si on voyage et que ça nous explose la santé, on n'a pas à se plaindre puisqu'on voyage. Quand on fait un métier risqué/difficile (pompier, neurochirurgien, que sais-je), y'a encore un truc genre on a le prestige ou les études ou les thunes (lol). Quand on fait un métier "de merde", faut encore pas se plaindre parce qu'on a un boulot et/ou qu'on ferait mieux de chercher autre chose.

Bref... ayons un boulot, c'est déjà ça. Dans un domaine qui nous botte un minimum. Et surtout un boulot qui prenne pas toute l'énergie, ni tous les neurones, ni tous les sous en transport/bouffe/parking.

C'est pas tout à fait ce que je comptais faire, je l'avoue. Je me voyais plutôt nomade, quitte à bosser sur la route. Peut-être que je trouverai un boulot à distance, qui sait ? Mais pour l'instant, je crois que je vais devoir compter sur un nomadisme des congés. Après tout, en deux mois d'été, on peut déjà vivre beaucoup de choses...

Merci encore ! Very Happy
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Message par Invité Lun 5 Oct 2015 - 10:48

je crois qu'il faut éviter de vouloir réussir selon les critères de la masse, puisque qu'on sait d'avance que ça ne nous ira pas. Tout ce que disent les gens comme tu l'explique, c'est qu'une façade. La réalité et parfois pourrie. C'est pour ça d'ailleurs que beaucoup se vantent, pour se faire croire à eux même que leur situation est bien. C'est le syndrome facebook, où tu as l'impression que tout le monde passe sa vie en congés aux Bahamas. Mais facile de prendre une photos pour 3j à la mer et de dire que tu es parti 2 semaines sur la côte espagnole.

J'ai toujours voulu voyager, mais à être nomade, j'ai peur que ça ne soit plus du voyage, mais surtout de la prise de tête (comment se laver, manger, tout ça...). Je pense qu'on est rattrapé par le quotidien. Et puis je te parle même pas si tu as un souci dentaire par exemple. Je veux pas briser ton rêve, mais cela me semble trop extrême. Par expérience je suis bien content que la vie en France soit simple : retirer à une banque, poser la voiture au garagiste, aller chez le dentiste, acheter des choses, avoir accès à internet... Mine de rien, une fois nomade, toutes ces choses qu'on fait sans trop de difficultés deviennent j'imagine plus complexes.

Je vais te lister les voyages que j'ai fait quand j'avais un job qui me le permettait puisque maintenant je suis comme toi vidé le weekend

2008 : Londres (3j) - Font-Romeu (2j)
2009 : Londres (3j)
2010 : Ecosse (9j) - Prague (2j)
2011 : Londres (2x 2j) - Budapest (3j) - Irlande (7j)
2012 : Paris (3j) - Bristol et alentours (5j) - Londres (3j) - Rome (3j)
2013 : New York (7j) - Londres (3j)
2014 : Bruxelles, Amsterdam (3j) - Londres (3j) - Charente-Maritime (7j) - Dijon (3j) - Vannes (2j) - Vallée d'Aoste (5j)
2015 : RIEN, juste voyages pros (en costume, avec collègues, zéro découverte ni détente)

Les voyages pro c'est pire, parce que tu vois le potentiel voyage du lieu, mais tu peux rien faire (resto qui en finissent plus avec des fournisseurs, nuits courtes, trop d'alcool, trop de bouffe, le tout en costume pas à l'aise, zéro minute à soi et 100000 affaires à laver en rentrant). C'est comme te montrer un festin auquel tu ne peux pas participer mais dont il te faudrait faire toute la vaisselle. Donc tu vois j'ai voyagé. Et à l'inverse d'un nomade, quand je suis en voyage, pas besoin de travailler, c'est que du loisirs, pas de vaisselle, pas de bouffe à faire, que dans des hôtels ou chambres d'hôtes, habillé comme je veux à faire le programme que je veux. Et je te promets que tous les petits 2j ou 3j, j'étais reboosté pour au des mois entiers. Et je te parle pas des semaines... parce qu'en fait c'est pas 2j, c'est :

- 2 mois avant : décision du voyage => excitation, recherche itinéraire, achat du routard, regarder sur internet les avis sur les logements, ce qu'il y a à voir, acheter les billets pour les visites, recherche un vol

- Semaine avant : préparation des affaires => excitation ++++

- 3j de voyage => paradis

- première semaine retour => étoiles dans les yeux, déballage des photos

- semaine 2 après retour => tournée des amis et familles, offrir quelques cadeaux, montrer les photos

Et tout ça ça dure car en bon HP qui se respecte, tu as vu tellement de choses que quand tu reviens tu fais des recherches sur un truc qui t'a intrigué puis tu regarde un peu les actu du lieux où tu étais. Puis après tu t'imagine y vivre, donc tu regarde combien coûtent les maisons, la différence par rapport à chez nous, leur culture, le temps qu'il fait, puis tu postes des avis sur tripadvisor. Sans compter que tu as souvent une connaissance qui t'invite pour le café pour que tu lui parles du lui puisqu'elle projette d'y aller elle aussi. Voire même je me suis mis à fond en anglais (ça se voit, j'adore Londres) et je me suis mis à l'italien car j'adore ces destinations et je veux que mes prochains séjours soient encore plus fluides et que l'immersion soit plus poussée.

Donc 3j de voyage, pour moi ça représente entre 3 et 5 mois d'effets positifs, 3 et 5 mois d'armes lourdes contre la société que je n'aime pas. C'est la seule parade qui m'a fait me dire tous les matins que finalement mon travail pas top servait à quelque chose. Faut trouver un job qui donne un minimum d'argent (j'ai fait tout ça entre 1400 et 1750 euros). Je gagne 2000 net maintenant, mais trop mort, incapable de faire rien, et tellement de frais pour le travail et tellement d'heures que je retombe à un équivalent vers 1400/1500, le temps libre et la forme en moins...

Et quand j'aurais à nouveau un travail qui donne une logistique de vie simple =========> VOYAGES A GOGO AGAIN !!!

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Message par Lyanah Lun 5 Oct 2015 - 20:00

Effectivement, ça me parle ! Very Happy
Le fait de revenir d'un coin et de faire plein de recherches dessus (ou avant aussi, en fait) c'est tellement vrai ^^

Vu sous cet angle, partir 2-3 jours pour autant de semaines d'effets positifs, c'est plus sympa que galérer à trouver quoi manger et où se laver, je l'admet. Bien que la "galère" de la vie nomade est quelque chose que je peux rechercher aussi (mais je pourrai le faire pendant les vacances plus longues, et y'aura toujours la sécurité du retour).

Merci de tes messages qui me reboostent et me donnent quelques indices pour plus tard ! Very Happy
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Message par Invité Mer 7 Oct 2015 - 12:01

Mais avec plaisir! Après je me trompe peut-être, c'est juste le bilan de quelques essais, de ma vie actuelle, et de plusieurs mois d'analyse.

De toute manière je penses que pour toi la stratégie est simple : essayer d'améliorer tes revenus, ton travail pour avoir un peu plus d'argent et ne pas être vidé le weekend.

Ensuite partir 3 semaines l'été en mode nomade. Déjà tu verra bien ce qui se passe! Comme tu le dis, tu as la sécurité du retour. Parce que je pense que c'est chaud de se lancer dans un tel mode de vie sans essai préalable. Surtout qu'on est les champions pour s'imaginer et se projeter autrement, mais dans la réalité, on est pas toujours près. Merci le côté émotionnel... qui m'a fait faire de sacré bêtises!

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Message par chrys Lun 18 Avr 2016 - 22:02

Bonsoir,
Je suis en plein questionnement sur ce sujet.
Mon boulot actuel est sympa (autonomie, polyvalence, pas top payé mais pas mal non plus) mais j'ai envie de choses plus stimulantes.
Ma vie perso est occupée par ma petite famille.
Le hic ? Je m'ennuie au boulot !!!!!
Du coup, j'ai décroché un entretien pour un poste qui pourrait me plaire  mais, il y a un mais !
+ de responsabilités, + de temps de travail, ... du coup, je suis certaine d'avoir moins de temps avec mes enfants en semaine.

Bref, je suis un peu désarçonnée par tes messages 'david81' car en te lisant, je me suis dit 'mais bien sûr'. Et mon bon sens voudrait que je garde mon job. Mais j'ai du mal à faire le deuil de ma curiosité et de ma soif d'avoir un job plus stimulant. D'autant plus que pour le moment, ma famille passe en premier. Pas de projets voyages et Cie. En fait, c'est presque pendant mon job que je cherche à m'épanouir car pour le moment, j'ai très peu de temps pour moi dans ma vie perso.

Pfff....  j'ai l'impression d'avoir le minimum 'vital' ... pourtant, j'ai tellement envie d'autre chose !

Alors, je me demande quoi faire. Rester dans ma situation ou risquer le changement quitte à le regretter ?

Dur dur ...
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Message par Invité Lun 18 Avr 2016 - 22:55

chrys a écrit:Bonsoir,
Je suis en plein questionnement sur ce sujet.
Mon boulot actuel est sympa (autonomie, polyvalence, pas top payé mais pas mal non plus) mais j'ai envie de choses plus stimulantes.
Ma vie perso est occupée par ma petite famille.
Le hic ? Je m'ennuie au boulot !!!!!
Du coup, j'ai décroché un entretien pour un poste qui pourrait me plaire  mais, il y a un mais !
+ de responsabilités, + de temps de travail, ... du coup, je suis certaine d'avoir moins de temps avec mes enfants en semaine.

Bref, je suis un peu désarçonnée par tes messages 'david81' car en te lisant, je me suis dit 'mais bien sûr'. Et mon bon sens voudrait que je garde mon job. Mais j'ai du mal à faire le deuil de ma curiosité et de ma soif d'avoir un job plus stimulant. D'autant plus que pour le moment, ma famille passe en premier. Pas de projets voyages et Cie. En fait, c'est presque pendant mon job que je cherche à m'épanouir car pour le moment, j'ai très peu de temps pour moi dans ma vie perso.

Pfff....  j'ai l'impression d'avoir le minimum 'vital' ... pourtant, j'ai tellement envie d'autre chose !

Alors, je me demande quoi faire. Rester dans ma situation ou risquer le changement quitte à le regretter ?

Dur dur ...

Hello,
comme tu as pu le lire, j'ai testé de changer de vie. Et grosso modo, j'ai récupéré des avantages là où ça n'allait pas, et j'ai récupéré des soucis là où n'y en avait pas. Ma conclusion est d'avoir une logistique "simple", un boulot et une semaine "huilé", pour conserver de l'énergie pour le temps libre et les projets que l'on a. Car, cela va de soit, si l'on change de job, qu'on fait n'importe quoi professionnellement, ce sera pire. Tu auras ta nouvelle situation dangereuse à gérer qui ne sera pas plus épanouissante qu'un boulot moitié bien. Et tout le temps libre que tu pourrais avoir sera employé à te prendre la tête à changer de situation.

J'ai posté sur un autre fil "inertie au travail" le bilan de mes quelques derniers mois (des choses se sont passées). Je te renvoie vers cela, simplement car l'inertie est un symptôme de l'ennui au boulot.

https://www.zebrascrossing.net/t24513p25-inertie-au-travail#1096422

Dans ton cas, le problème se pose de manière simple :
- tu n'arrive pas à t'épanouir dans ton job. Cherche pas plus longtemps, tu as pas trop de chance que cela change (bon même si un job peut évoluer, les collègues peuvent changer, etc...)
- tu t'ennuie à mourir
- tu as une famille, ce qui limite ton plan d'action

Du coup, moi à ta place, je mettrai à profit ton temps au boulot pour chercher ailleurs (ce que tu as commencé à faire visiblement). J'ai souvent fait ça, car j'ai besoin de faire des entretiens pour me projeter. Profite de ton don d'imagination sans limite pour t'imaginer dans ton nouveau poste. J'ai fait l'expérience, je me suis pris pour un salarié de la boîte à laquelle je postulais, je regardais le site web tout le temps, lisait plein de choses sur eux, c'était très extrême, mais j'avais besoin de presque en rêver la nuit. Il te faut vraiment bien réfléchir. Imagine toi à fond dans ce nouveau job, penses-y nuit et jour (les gens te diront, tu pense qu'à ça), mais si tu y pense qu'un peu, ta pensée va s'éloigner vite sur sujet (merci la sérendipité des HPI ^^!). Fais ça une semaine si tu le peux. Il te faut penser au positif (prendre une nouvelle fonction, responsabilités et tout) et aussi au négatif (moins de temps pour ta famille).
Et ensuite, tu fais le total inverse. Tu t'imagine fortement faire le deuil de ton job actuel, en te disant que tu accepte la fatalité qu'il soit nul, et tu pense à fond à ce que tu peux faire avec ta famille dans ta vie perso. Pense à tout ce que tu peux envisager sur le temps que te mangerait l'autre job. Pareil, essaie de le faire maxi une semaine.
Normalement, après tout cela, tu auras un ressenti. Il sera peut-être dur à t'avouer, mais tu l'aura.

Je vais prendre un exemple très étrange mais qui reprend ce principe. J'ai acheté une voiture la semaine dernière.
Préalable : j'adore avoir de l'argent de côté (pour voyager, resto quand je veux, vivre sans compter la fin du mois), et j'aime aussi avoir un voiture confortable et agréable (je parle pas de Porsches ou Ferrari, mais pas Dacia, ni Renault de base). Sauf qu'en changeant ma voiture, j'entame sérieusement mon épargne.

En allant à la concession, le marketing a agit sur moi, et j'ai vu une super voiture, pour laquelle il m'aurait fallu un crédit + toute mon épargne. Puis j'en ai vu une (jeune occasion) plus modeste mais bien quand même. Et j'ai vu une de base, toute dépouillée, juste pour aller d'un point A à un point B.
Pendant 4 jours, je me suis imaginé frimer au volant de la super voiture. J'ai pensé nuit et jour au toucher de son volant en cuir, je suis allé faire un essai, je me suis inscrit sur des forums de passionnés, j'ai lu plein de documentation sur les moteur et tout. Et j'ai aussi pensé à quelle serait ma vie sans mon épargne, à ne plus pouvoir aller au resto, ni à Londres, ni rien faire.
Même démarche pour les 2 autres voitures.
Au final j'ai pris la jeune occasion qui reprends les éléments les plus essentiels de la super voiture, tout en ayant les avantages de la modeste (prix, pas besoin de toute mon épargne, ni de crédit).

tu vas me dire, il a juste coupé la poire en 2 et il pouvait s'en rendre compte avant. MAIS, nous autres HPI, sommes aveuglé par notre côté émotionnel. Et quand tu es mal au boulot, c'est pas évident que tu fasses le bon choix, même si ça crève les yeux pour tout le monde (toi comprise, quelques semaine plus tard si tu y repense). C'est pour cela que je pense qu'il faut s'imaginer les différentes situations, et à l'extrême, pour pouvoir aller au delà de ta détresse actuelle (le petit diable sur l'épaule qui te dis de changer de job), et au delà d'une certaine lucidité/zone de confort (le petit ange sur l'autre épaule) qui te dit de rester dans ce job pour ta famille et pas bouleverser ce qui marche. Nous on veut que tu saoule avec ta pensée l'ange et le diable pour ne plus entendre leurs petites voix et juste voir sans détour le constant de ta situation actuelle, sans aucun biais. Et avec de la chance, la posture à adopter te paraîtra évidente.

Bon ça peut être violent et fatiguant, mais si tu est vraiment dans la panade et le mal-être, franchement ce ne sera pas pire. J'ai fait ça pour ma voiture, et pour le boulot (là ça a été plus long), mas je suis content car j'ai failli faire des trucs totalement fous et irréversibles, car j'ai failli prendre des décisions sur le coup de l'émotion...

Voilà, désolé pour mon pavé, mais je ne peux que modestement te faire part de mon expérience, seule toi peux décider. Le tout en sachant que je ne te connais pas, ni ta vie, ni ton entourage ni rien. Donc ma vision n'est peut-être pas du tout adaptée à ton cas!

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Message par élyne Lun 18 Avr 2016 - 23:09

IL y a aussi des associations, des projets personnels à mener social, culturel, ...
Après un vécu difficile de mon poste actuel (sous payé, et après être passée par une phase placard, mon chemin de vie s'est crée et je garde toute mon énergie pour le soir pour être avec ma fille(j'ne profite nettement plus...) et pour concevoir plein de projets à côté, pour le soir et le week-end, et du coup.. je m'éclate ! Smile
Selon les affinités ya plein d'assos qui recherchent des personnes pouvant agrémenter l'objet de leurs activités.
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Message par CD_CD Lun 18 Avr 2016 - 23:21

Salut,

Juste en passant : le seul truc qui me choque dans ton option "voyage avec van" (ou sans, d'ailleurs...), c'est que tu mets tes cartons dans ta chambre d'ado, c'est-à-dire que tu fais porter à tes parents ton choix alors qu'ils n'ont pas l'air d'être d'accord, et en plus, en squattant un espace qui pourrait être utile (tu les mettrais dans la cave ou le garage ou équivalent, ça serait déjà mieux (à mes yeux !!), et si tu les mettais chez des gens qui sont d'accord avec ton choix de vadrouille, ce serait encore mieux).

Pour le reste, ben, ce sont deux voies totalement différentes.
Perso, le jour où j'ai compris que de toute façon, j'aurais tout le temps la bougeotte, j'ai pu arrêter de bouger. Mais ça m'a pris une quinzaine d'années (et quinze déménagements (et encore, je bouge encore, mais là, j'achète une maison dans ma ville, après, je dis pas combien de temps je vais y rester, mais quand même, je crois que quand je m'ennuierai, je repeindrai d'une autre couleur ou je ferai un truc qu'on n'a pas le droit de faire quand on est locataire, ou, etc..., bref, on verra. Le côté woof et itinérant est un beau projet... tant qu'on n'a pas d'enfants, après, c'est un peu plus galère.).

Et pour l'hiver en van ou en itinérant sans van, ben, on tente de se trouver une place dans une maison avant l'hiver, soit en collectif, soit en woof, soit des gens qui sont partis voyager, soit etc. etc., une fois qu'on est rentré dans le réseau qui nous plait, on trouve à peu près ce qu'on veut (par contre, faire gaffe où on met les pieds, certains réseaux sont carrément limite niveau respect corporel des femmes (m'enfin, bon, c'est un peu le cas de la majorité de la société française, donc en gros, la répartition est aussi pénible dans les réseaux alternatifs que dans la société en général, donc prudence (mais bon, ce sont des évidences. Tiens, parmi les évidences, t'as aussi les groupes qui ont prétendûment des idées sur la façon dont on doit s'alimenter pour être prétendûment en bonne santé.... enfin, bon, perso, je mange ce que je veux et faudrait beau voir qu'on vienne me dire ce que je dois manger (mais bon, ça aussi, tu le trouves dans la société en général, les gens super chiants qui ont des idées sur tout, et surtout sur ce que les autres doivent faire... bon, la petite différence, c'est qu'on évite de tomber sur le gourou local dans une maison à des kilomètres de n'importe quoi en hiver, hein ! Le gourou local en pleine ville est toujours pas loin du kebab d'à côté et du bus pour aller ailleurs. Manger que ceci, ou que cela, je veux bien, que de la viande, que des fruits, que etc... c'est pas sur quelques mois d'hiver que ça va changer un humain, mais manger ! quand on a faim. Idem, on évite aussi les trucs bizarroïdes planants (je dis pas que c'est partout, je dis que je l'ai vu, rassemblement de supposés non-fumeurs, et un mec se pointe avec des œufs en chocolat hallucinogènes ! Le tout en pleine montagne, à plusieurs heures de marche du premier bled. Ben, j'ai pris mon gamin, mon sac à dos, et on a marché, avec le gamin sur le sac à dos. (enfin, on a passé la nuit, attendu l'aube et on a marché, parce que la nuit en montagne, même en été, c'est froid et faut pas être seuls))))).

Bonne soirée.


Dernière édition par CD_CD le Lun 18 Avr 2016 - 23:37, édité 1 fois (Raison : l'hiver en van)

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Message par chrys Mar 19 Avr 2016 - 14:54

J'ai bien aimé la comparaison avec la voiture ! Smile
Je vais essayer cette visualisation mentale des situations. Et réfléchir à ce qui est important pour moi.
J'avais déjà commencé par visionner le site, etc etc, depuis quelques jours. Parfois, rien que le fait de passer des entretiens, poser de candidatures suffit à me "divertir" et me donner quelques bulles d'oxygène, notamment en imaginant une autre situation prof.
J'ai lu ton autre post David. Je pense que je vais aussi faire le point avec ma chef, même si elle ne voit pas que je m'ennuie (je fais ce qu'on me demande de faire alors...).
Elyne, oui je suis pas mal investie dans le milieu associatif, surtout autour de l'école. Il faut que je me bouge pour aller vers quelque chose de perso (j'avais repris le rugby après la naissance de ma seconde fille, ça avait été une vraie bouffée d'oxygène ; maintenant Aïe Ouïlle, j'suis trop vieille Laughing )

Et puis j'aime bien l'idée de faire plus de petits voyages - week-end dépaysant. JLe peu de fois qu'on est partie en famille, on s'est dit qu'il fallait le faire plus souvent .... puis retour à la routine et on oublie.

Allez, Zou !! positivons par ce beau soleil ! je vais en parler aux enfants, comme cela j'aurai la pression pour organiser ce week-end !

Ah, ça fait du bien de pouvoir échanger sur ces sujets.
Un grand merci
chrys
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