Conversations incessantes entre moi et plein de gens (mais tout dans ma tête)

Bon j'arrive avec un truc qui m'a mis la puce à l'oreille sur ma bizarrerie... Dès que je suis seule (dans l'ascenseur, en voiture,...), quand je ne sais rien faire de concret, je pars dans ma tête dans des discussions fantasmées avec des gens (mon patron, mon mari, une amie, ma dentiste, enfin n'importe qui...)
Je n'arrête pas, y a un petit vélo qui pédale là haut à fond. Cela permet d'échapper à d'autres pensées (ce qui me stress, ce que je dois faire demain, la vie et la mort, enfin tout ce bordel)

Je me demande si je suis la seule, je pensais que c'était comme ça pour tout le monde et il semblerait que non, bizarre les gens...

Euh, pas moi!

tu parles vraiment à d'autres gens ... ??????
waaaa
moi je parle, mais à moi-même seulement.
ça m'aide à ne pas prendre de décision ..

Hillary a écrit:
Je me demande si je suis la seule, je pensais que c'était comme ça pour tout le monde et il semblerait que non, bizarre les gens...

Ca m'arrivait beaucoup, après une rencontre ou autre, de continuer la conversation (après le départ de la personne). Ca ne donnait que très rarement de bons résultats quand je revoyais les personnes ensuite.

c'était très fréquent auparavant dans ma vie, et quand je me suis rendue compte que c'était stressant (s'imaginer des trucs négatifs) ou décevant (s'imaginer des trucs trop bien), j'ai réussi à y mettre un frein. Mais ce fonctionnement reste dans un cas particulier : quand j'ai été incomprise, alors je rejoue je ne sais combien de fois la scène dans ma tête, avec ce que j'aurais du dire et les interactions qu'auraient eu mes interlocuteurs, ou alors je passe en revue la prochaine rencontre avec les personnes concernées

Stauk, tu me rassures, je ne suis pas seule!!

Fleurdesel, mais moi c'est "fantasmé" donc toujours super idéalisé, je suis dans un flow total quand je fais ça... tout me vient comme flux continu de paroles super intéressantes hihi

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Hillary a écrit:Bon j'arrive avec un truc qui m'a mis la puce à l'oreille sur ma bizarrerie... Dès que je suis seule (dans l'ascenseur, en voiture,...), quand je ne sais rien faire de concret, je pars dans ma tête dans des discussions fantasmées avec des gens (mon patron, mon mari, une amie, ma dentiste, enfin n'importe qui...)
Je n'arrête pas, y a un petit vélo qui pédale là haut à fond. Cela permet d'échapper à d'autres pensées (ce qui me stress, ce que je dois faire demain, la vie et la mort, enfin tout ce bordel)

Je me demande si je suis la seule, je pensais que c'était comme ça pour tout le monde et il semblerait que non, bizarre les gens...

Moi aussi.
Ca me permet d'anticiper.
Bon, à certains moment ca me creer trop de stress donc j'arrête mais sinon oui.

Je fais ça aussi. Je "discute" dans ma tête avec des gens que je connais, des personnes imaginaires, et aussi plusieurs facettes de moi même. Je continue parfois des conversions, mais j'en crée aussi des nouvelles.

Ça peut donner par exemple :

- Je pense à une film que j'ai vu, j'en discute avec un ami, car je le connais suffisamment pour présupposé son avis, son intonation de voie, ses tics de langages.
- Puis je pense à un scénario qui pourrait développer une des idées du films, du coup mon ami me donne son avis, et la facette enthousiaste de moi vient me dire que c'est une super bonne idée.
- Puis j'imagine que le film est sorti, et que des journalistes imaginaires m’interviewe.
- Puis ma facette réaliste vient me dire que c'est bien beau mais que je devrait faire des choses au lieu de les imaginer, s'en suis un débat entre cette facette, celle qui est enthousiaste, quelques uns de mes amis qui participe et moi qui arbitre.

Tout ce que je décrit la ce déroule en général sur 10 à 30 minutes. Puis je passe à un autre sujet.

En l'écrivant je me rends compte que ça peut paraitre bizarre ^_^

T'es pas la seule moi je me bats meme avec des gens imaginaires alors... non seulement je fantasme. Donc interieurement. Mais en plus j'agis en bougeant et parfois en parlant. Alors bon. Ca veux pas dire que c'est positif ou normal. Les enfants font tous ça. Pourquoi ca perdure a l'age adulte? certains diront un manque de maturation du cerveau, d'autres un comportement vestige infantil, ou encore un refus d'evoluer ou d'autres diraient " imaginaire fertil ". Certains pensent que garder des vestiges de l'enfance est une chance et une aide a la creativitè ou pour voir les choses de maniere plus déchargée, plus pragmatique. Pour d'autre encore ce serait etre naif et se projeter de maniere peu rafinee. Bref entre phylodophie, neurologie et comportements sociaux... va savoir.

C'est quelque chose que je fais de temps à autre, le plus souvent quand je me sens très seul, et le plus souvent aussi "avec" les personnes que je pense voir, que j'ai envie de voir, ou que je vais voir.

Ce n'est pas quelque chose qui m'inquiète dans mon fonctionnement, je pense que je comble mon manque d'échanges, mon envie de communication que je n'arrive malheureusement pas toujours à satisfaire.

Là où j'ai un regret, c'est que mes conversations imaginaires sont en général bien plus riches que les réelles, je m'ouvre bien plus de cette manière là et, peut-être justement à cause de ces discussions imaginaires (c'est en tout cas la question que je me pose), quand je suis enfin avec la personne en question, j'ai l'impression de n'avoir plus grand chose à lui dire... Et du coup, quand cette personne repart, c'est reparti pour un tour

Moi aussi Chaton-lion c'est plus riche quand je suis seule...

Je le fais également, uniquement quand je suis seule (vous me rassurez d'ailleurs, je me pose régulièrement la question de savoir si je suis tarée en faisant ça).

Parfois dans ma tête, parfois à voix haute (chez moi), souvent en anglais (parce que j'arrive presque mieux à exprimer mes émotions dans cette langue qu'en français).
J'imagine aussi des scénarios qui sont toujours idéalisés (les scénarios négatifs ont plutôt tendance à s'imposer dans ma tête comme des flashs, donc je les repousse systématiquement).
Comme ça a été dit plus haut : Je créé des dialogues avec des personnes que je connais bien, en présupposant leurs réactions (soit probables, soit les réactions que j'aimerais qu'ils aient).

Je le fais plus ou moins souvent selon mon état d'esprit. Quand j'ai des comptes à régler avec la personne ou que j'espère qu'un évènement va se produire, je me "rejoue la scène" des tonnes de fois. Quand je suis plus apaisée, j'ai moins besoin d'imaginer.
Après c'est entièrement conscient et volontaire, je peux arrêter quand je veux, mais ça peut parfois m'aider (à canaliser mes pensées, à me centrer sur quelque chose de précis (parce qu'imaginer demande de la concentration), et donc ne pas stresser sur d'autres choses de façon plus diffuse, etc).

Tout à fait comme moi Cakecitron. Rassurant de ne pas être seul en effet. Je peux aussi me concentrer mentalement très longtemps sur ce que je voudrais comme vie idéale, comme aménagements de ma maison, enfin tout un tas de choses...

J'ai aussi eu des passages où j'imaginais une vie idéale, mais pour le coup j'ai arrêté parce que je me déconnectais trop de la réalité. Je me limite à mes petits dialogues, ça génère pas de déception chez moi. Je sais qu'en réalité, ça se passe jamais comme je l'avais imaginé. :p

tim9.5 a écrit:L'écrivain André Gide ne se sentait jamais seul, car il avait une centaine de personnages dans sa tête. Ca lui a permis d'alimenter ses romans.
Il y a des mathématiciens qui voient leur sujet d'étude en 3D très souvent. Il y en a un au XXè siècle qui se balladait dans deux châteaux différents dans sa tête. Un jour il trouva une porte entre ces deux châteaux en rêve. Quand il s'est réveillé, il avait découvert un lien entre ces deux théories mathématiques qu'il développa par après.

Qui est ce mathématicien ?
Je trouve cette anecdote belle, j'ai envie de savoir qui est cette personne, que je regarde un peu ce qu'il a fait


sinon ça m'arrive aussi, très souvent, je pensais que c'était tout à fait normal et présent chez tout le monde
enfin ça parait évident je trouve // comme imaginer la manière dont les choses peuvent se passer, avec quelqu'un par exemple

Bah moi je débarque même si on m'a dit tôt que j'étais "précoce" (terme que j'ai pris dans son sens premier et donc j'ai percuté tardivement)... Donc bon y a 36 trucs que je suis entrain de décortiquer en me disant, "bon ça c'est peut être pas comme chez tout le monde"...

Mais je suis encore dans une phase de déni, il me faudra du temps...

Je ne sais pas comment fonctionnent les gens normaux. Moi aussi, quand je suis seul, si je ne suis pas concentré sur une action, j'ai en permanence un flot de pensées plus ou moins verbalisées, mais j'y suis habitué, ça ne me gêne plus. Là où c'est plus gênant, c'est en lisant. Il me faut parfois une page entière avant de réaliser que ma conscience s'est déconnectée de mes yeux et que mes pensées n'ont aucun rapport avec le livre. Je suis obligé de relire ce que je viens de lire, mais en restant concentré dessus. Ca m'arrive surtout quand le texte ne m’intéresse pas beaucoup ou quand je suis préoccupé.

Bonjour. Toutes ces réponses datent un peu.
Je suis là sur ce forum, parce qu'on m'a dit que j'étais zébrée. J'en doute encore... Et je lis tous ces témoignages, et je me dit c'est dingue, je fais pareil.
Moi aussi je me refais mes scénarios dans ma tête, je parle, je hoche la tête, comme pour me réparer de la violence du quotidien, et ce sentiment d'être tellement décalée.
Alors je te réponds Hillary que tu me rassures! Je ne penses pas que ce soit négatif, c'est une protection quelque part, contre la frustration de ne pas avoir été comprise, de ne pas avoir su dire les bons mots au moment où il fallait les dire, de ne pas se sentir reconnue.
Qu'en penses-tu? Suis-je dans l'erreur?

Moi aussi je pratique le scénario avec moi ou avec des gens depuis toujours. Et parfois même avec des entités imaginaires lorsque je me demande un peu trop ce que je fous sur terre. C'est une vraie plaie dont j'ai mis des années à essayer de me décoller et maintenant ça va mieux. Courage

Bobby Fischer jouait contre Dieu dans sa tête. Il laissait un pion d'avance à son adversaire.

Gianpao a écrit:Je ne sais pas comment fonctionnent les gens normaux. Moi aussi, quand je suis seul, si je ne suis pas concentré sur une action, j'ai en permanence un flot de pensées plus ou moins verbalisées, mais j'y suis habitué, ça ne me gêne plus. Là où c'est plus gênant, c'est en lisant. Il me faut parfois une page entière avant de réaliser que ma conscience s'est déconnectée de mes yeux et que mes pensées n'ont aucun rapport avec le livre. Je suis obligé de relire ce que je viens de lire, mais en restant concentré dessus. Ca m'arrive surtout quand le texte ne m’intéresse pas beaucoup ou quand je suis préoccupé.

Moi aussi!
J'ai toujours cru que c'était parce-que j'étais un peu débile ou que j'étais très lent, en particulier à lire (on me l'a déjà dit).
Il faut que la lecture soit un sujet qui m'interesse beaucoup, éveille mon intérêt, pour que je lise vite, me permette de créer des liens avec mon vécu et m'épanouisse intellectuellement.

CakeCitron a écrit:Je le fais également, uniquement quand je suis seule (vous me rassurez d'ailleurs, je me pose régulièrement la question de savoir si je suis tarée en faisant ça).

Parfois dans ma tête, parfois à voix haute (chez moi)..
Je le fais plus ou moins souvent selon mon état d'esprit. Quand j'ai des comptes à régler avec la personne ou que j'espère qu'un évènement va se produire, je me "rejoue la scène" des tonnes de fois. Quand je suis plus apaisée, j'ai moins besoin d'imaginer.
Après c'est entièrement conscient et volontaire, je peux arrêter quand je veux, mais ça peut parfois m'aider (à canaliser mes pensées, à me centrer sur quelque chose de précis (parce qu'imaginer demande de la concentration), et donc ne pas stresser sur d'autres choses de façon plus diffuse, etc).

Normal quoi!

Et je pense même que les normaux pensants font la même chose pour évacuer ou se préparer.

Quand ça m'arrive, c'est souvent avant une situation compliquée où je sens qu'un conflit se profile à l'horizon... Alors je fais comme si la personne en question me cherchait des noises (puisque c'est de toute façon son intention) et je lui réplique ce que j'ai dans le fond de mes pensées tout en restant calme (dans ma cuisine) . Grrrr..

Pour être honnête, je préfère être à ma place qu'à la sienne car quand j'avance quelque chose, ça a été pensé, tourné 100 fois dans ma tête et donc assez imparable.
En tous cas, ça m'aide!

salut à tous,
MErci pour ce sujet hillary !  Moi j'assume : je parle à voix haute à des amis, des proches, des collègues... Et je vous rassure, je ne suis pas schizo ! De tout, de rien, je me fais mes films, sur l'écran noir de mes nuits blanches...(;-)) Des bons moments, des coups de gueule. Pour ma part, ça m'apaise beaucoup. Et cela ne m'empêche absolument pas de discuter avec l'autochtone hein ! Comme d'autres parmi vous, je poursuis l'inachevé ou imagine ce que je voudrais, ou je règle des comptes.
Avec le recul, je pense que cela permet de s'entrainer dans la communication. Plutôt bénéfique donc.
bien à vous ;-)

Ces discussions avec moi même idéalisées et d'une douceur infinie pour mon âme, cette succursale utopique ou j'ai une relation amoureuse parfaite, une osmose avec les gens qui m'entourent. j'imagine aussi des fois une pièce sombre avec quatre chaise, un cénacle en train d'échanger des idées à l'intérieur de ma tête. J'ai longtemps cru être schizophrène à cause de ses discussions dans ma tête.

Guillaume,
Oh non dis pas schizophrène, on sait qu'on a pas une vraie conversation et que l'interlocuteur est fantasmé...

Je le fais aussi. Et chez moi aussi, les conversations sont, en général, plus intéressantes avec moi-même qu'avec les vrais gens.

Le bon côté, c'est que finalement, tu n'es jamais vraiment seul. Par contre, je suis pas sûr que ça aide beaucoup à s'ouvrir.

Moi, aussi, tout le temps ou presque comme toi… et ça depuis enfant… ou ados je pense…
Jejeje
De fois, je pense aux personnages de mes romans ( j'écris), ou je parle avec les élèves, je visionne des situations pour me préparer… etc je continue une conversation avec une personne…
Et un truc horrible, c' est de parler aux gens et de voir aussi des images, lorsqu'un tel dit quelque chose, je vois, ou d'imaginer des personnes lorsque' on parle de un tel… ou de les voir petits, ou de voir un détail ( une dent cassé…) …

Je pensais être folle!!!!!

Belena, je n'ai pas de visions non contrôlées, ce que je vois c'est ce que j'imagine. Mais c'est vrai que je cause tout le temps tout le temps (alors que je ne suis vraiment pas bavarde en vrai)

Je l 'imagine aussi , mais je ne côntrole pas tout, me les imaginer petit ou jeune ... Mais ce n'est pas une vision évidememt , c'est dans ma tête... Moi je suis trop bavarde mais pour ne pas souler les gens après je Continue dans ma tête... J 'ai horreur des narcissiques qui parlent tout le temps...

Et je NE fais pas ça tout le temps je me contrôle pas mal ou je si c'est trop rapide je NE suis pas consciente, mais ça ralentisse mes conversations... Je pense... Avec des gens normaux...

Paradoxe a écrit:Je fais ça aussi. Je "discute" dans ma tête avec des gens que je connais, des personnes imaginaires, et aussi plusieurs facettes de moi même. Je continue parfois des conversions, mais j'en crée aussi des nouvelles.

Ça peut donner par exemple :

- Je pense à une film que j'ai vu, j'en discute avec un ami, car je le connais suffisamment pour présupposé son avis, son intonation de voie, ses tics de langages.
- Puis je pense à un scénario qui pourrait développer une des idées du films, du coup mon ami me donne son avis, et la facette enthousiaste de moi vient me dire que c'est une super bonne idée.
- Puis j'imagine que le film est sorti, et que des journalistes imaginaires m’interviewe.
- Puis ma facette réaliste vient me dire que c'est bien beau mais que je devrait faire des choses au lieu de les imaginer, s'en suis un débat entre cette facette, celle qui est enthousiaste, quelques uns de mes amis qui participe et moi qui arbitre.

Tout ce que je décrit la ce déroule en général sur 10 à 30 minutes. Puis je passe à un autre sujet.

En l'écrivant je me rends compte que ça peut paraitre bizarre ^_^

Ahah !!! Excellent, ça m'arrive très très souvent aussi !!

Bonsoir,

Ca m'arrive aussi très souvent de parler à moi-même, avec un ami imaginaire, en plus de tenir un journal. Ca m'aide à avoir un équilibre, même si je n'ai pas de réponses à mes nombreuses questions. Et cet ami imaginaire ne peut pas répondre à mes débats. Et je ne parle pas de tout aux gens qui m'entourent, peur de déranger, de paraître dérangée... enfin le serpent qui se mord la queue...

Moi je parle avec des gens, peu importe qui, mort ou vivant, connu ou des amis, et je me marre souvent seule, parfois ça m'arrive dans la rue, alors je meurs de honte.

Je pense sincèrement que ça arrive à tout le monde. Rejouer une conversation dont la conclusion ne nous a pas convenu, penser à la vie qu'on aimerait avoir, en organiser tous les détails, regarder des gens dans la rue, dans le bus et imaginer ce qu'on pourrait leur dire et ce qu'ils nous répondraient...
C'est juste de l'imagination.
ça sert à meubler la solitude, à rebooster son estime de soi parfois (quand on se donne un meilleur rôle dans la conversation par exemple), ça entretient l'espoir.
Bref, je trouve que c'est plutôt normal, voire sain.

Ca m'arrive très très souvent, voir, c'est même permanent quand j'ai pas le cerveau occupé.

Y'a plusieurs moteurs à ces discussions. Il y a la préparation à d'éventuelles échanges réels, très souvent pour calmer une angoisse. Il y a aussi le plaisir, l'amusement de créer des scénettes et les faire évoluer comme pour un rêve. Ou bien, la simple réflexion sur un sujet qui se fait au travers d'une discussion.

Mais je suis étonné d'entendre que ce serait quelque chose qui soit pratiqué que par un petit nombre de personnes ^^
Mais que font tous ces gens de leur mental dans les moments de silence???