Nouveau défi : 6mots

les cons seuls abondent en soirée
de fous mots seront là prononcés
Le petit chat à la console
s'active s'ébroue se dissipe
les fervents défenseurs des plaisirs énoncés
plus chenus plus ventrus plus ivres
de leurs jeux entremêlés d'étrange
attendent en embuscade le chat tigre
fraîchement revenu qui d'emblée vocifère

Alors ne riposte pas, bordel, enrichis

En tout riche gît un pauvre,
Eh oui, un pauvre d'esprit!

Alors, prenons l'esprit des autres :

Si le hasard voulait nous gratifier
du passage discret de quelque lectrices
nous voudrions leur demander, sans exiger,
de vouloir bien nouer leurs cheveux,
en les relevant pour dégager ainsi,
leur nuque. Nous aimons ça, nous.

Ce nous majestatif engage le nain
et personne d’autre, sauf si,
s’en trouvent qui aiment aussi.

"Les prix sont en hausse maintenant!"
Se lamentent les riches, les autres,
Pauvres, ils s'en moquent bien!

Je suis d'accord avec revendications
N'oubliez pas talons, fouet, lacets...
Mais surtout classe et élégance, mesdemoiselles!

on va sans lacet, s'enlacer,
sans lasser, sans hélas, sans as

je plussoie sans joie car parfois
le besoin masculin assez souvent trivial
observant de la femme la nuque
mais aussi cheveux et autres queues

Trivialité toute mâle, je l'accorde.
Qu'elles sont superbes, quand même...
Il y en a un, visionnaire,
Qui l'avais compris, et qui,
Devant tant de splendeurs, a plié,
Oui, cet homme s'est Courbet...

Allons, Semama, vieillard échevelé, ami durable,
dis ton envie et nous te comblerons.
Qu’importe, tu l’auras, promis,
pour autant que tu en ries.

Le centre du monde en effet
reste d'un nain terré certain
une idée un besoin un soupire
le vieil échevelé de bon tempérament
a pris gout lui de même
pour ces accoutrements finement dessinés là

mais à présent comparses de fête
mon gosier s’assèche de soif
mon ventre se distend d'attendre
la pitance gagnée dans la journée
je vous salue et vous dis
à demain ce sera aussi bien

Sur messagerie pour moi, comme prévu!

Ygor, je digresse, mais tant pis,
tu fais trop souvent allusion, et,
en trop d'endroits à quelqu'une
qui m'est chère. Arrête ça.

Ca me gonfle, c'est ainsi.

Rocco Siffredi est-il considéré HP ?

Très bien le nain, je cesse.
Désolé cependant, tu systématise, la blonde
N'est pas la seule personne,
Elles sont trois que je confonds.
Avec ce post, je jure solennellement
Ne plus allusionner à l'égard
Du fantasme masculin, Elle, par excellence.

"C'est un Rocco, un pic!
Un cap, que dis-je, Pine
Insolente, par la malpeste!" Si-Parano

reprenons un verre alors et imaginons
nous pissant notre bière au seuil
du vide que laissera notre mort.

A ceux qui ne nous regretterons

Enterrez-moi, camarade, le cul dehors
Je ferai un parking à vélo

But ultime : ne pas être regretté.
Garder une raison de se plaindre,
Pour l'éternel et merveilleux Navet.

Spoiler:

En fait de grande beuverie joyeuse,
Il n'a qu'un soûlard,
Solitaire et ricanant, les yeux vitreux,
Embrumé par les vapeurs alcoolisées flottant
Autour de lui, serpents de brume,
Ceux qui soufflent leur haleine avinée
Sur ses pensées dispersées, il sourit,
Donc, mais ne sais plus pourquoi.
A-t-il atteint son objectif?
Il l'espère vaguement, est tourmenté,
Il sent en lui le poète
Sombrer, las! qui le rattraperas, lui?
Il ne peux plus que boire
Le noir calice de l'amertume
Et ce jusqu'à la lie...

A la tienne mon vieux! Hoc...
Toute façon, j'seras plus là
Demain, même s'ils croiront pas
A ce troisième Bye bye guys,
Histoire Pierre et le Loup, burps...
Elle ne m'a pas parlé
Qu'est-ce qui me retiendrait?
Trancher des fils, toiles d'araignées
Pas difficile, putain de merde queuetarde...

assistant en direct à la fin
je ne peux pas l'attendre
sans m'inquiéter qu'il soit
tout seul là dans sa chambre
bourré comme qu'il se doit
à boire à boire sans fin

Il sait que nous sommes là.
S'il veut, il prend, sinon,
il fait ce qu'il veut.

Ce n'est pas à nous,
de décider ce qu'il souhaite.

Je lui ai dit, mais Valère
N'a pas daigné m'écouter

Le chant des sirènes est mort
Il est maître de son navire
Vol au loin petit papillon butineur
Mille fleurs t'offrent leur nectar
Ennivre toi à en perdre "passion"
Sans toutefois y laisser la raison
Menteuse, douloureuse, telle est la tentation
A forte dose, mortel est poison !

Ce soir c'est la fête

Le cheval en pyjama est descendu
jusqu'ici-bas, c'est fête,
en soi, déjà. Que préparons-nous ?
Des poèmes, des boissons désénergisantes,
des choses rigolotes qui se fument,
un zeste d'érotisme, je présume,
des tartines de Nutella sans pain,
à la cuillère dans le pot,
du saumon en papillotes, des poireaux,
un film de Patrick Dewaere, aussi ?

J'ouvre le bal, à blanc :

attends compagnon ne faut pas effrayer
la douce zrêve en peignoir rose
venue rendre visite aux 6 mots
Une longue tirade elle a composée
de respect il faut l'honorer
qu'elle vienne encore y boire
nos 6 maux et notre logorhée

Une simple réponse, je voulais poster

N'ayez pas peur, petit cheval,
on ne voulait pas vous épouser.

un esprit féminin dans ce jeu
c'est attendu et bien mieux

C'est là tout le drame
On ne veut de moi que ...
Pour maîtresse, amante, conseillère, confidente, amie

Et quoi d'autre te manque?

Non, je ne vous dirais rien

pour nous poétesse aux 6 mots
aussitôt que possible avec 2 nigauds

Ici, où tout est faux, promis,
nous ne voulons que ton esprit,
ta répartie, ton humour, ta gentillesse,
tes bons mots, tes mauvais mots,
nous en serons pleinement contents, réjouis.

Nous voulons ton bonheur, mais pas
pour le prendre, juste pour contempler.

fameux ce compliment c'est celui
d'un très grand galant charmant

Il ne fût pas suffisant pourtant
pour le cheval en pyjama, navrant.

"Je te l'ai dit Gimli,
je ne sais pas m'exprimer"

Le petit cheval en pyjama exprime
en 6 mots, ne pas savoir
s'exprimer. Amatrice de paradoxe, chère ?

Reste à trouver un maréchal-ferrant,
pour notre petit cheval en manquant.
Soigne-toi et reviens nous belle.

celles qui savent ne restent pas
les autres passent mais ne savent pas
ça doit être le gène littéraire
la capacité de l’âne à braire
sans doute celle qui nous caractérise
le nain prolixe, le vieux ratiocineur
même pieyre a fuit du fil
et des 6 mots est échappé
que sont nos amis devenus Rutebeuf ?

Parce que c'était espace ludique,
et nous ne sommes que sincères.

Le nain se remet en route,
cherchant refuge au fond du gouffre.
Finalement, c'est le noir qui
rend la plus petite lumière réjouissante.

Il s’enivre de ses mensonges.

de l'autre bout du tunnel
c'est la lueur, l'espérance

Bonne route, nain queutard en quête,
En espérant une prochaine beuverie désespérée
L'apéro des dépressifs (ou pas)
Sera toujours là pour toi, Gimli.

Les pets rances n'attirent pas
C'est pourtant bien connu, semama!
Et la tune elle ne sert
Evidemment qu'à brûler la chandelle
Par les debouts, ceux qui dorment
En vivant, en étant, en pensant
Et, comble, parfois même en dormant...

Je mens, ivre de ma douleur.

Amusant les lectures différentes des choses.

Je dis retourner dans mon gouffre,
vous pensez quitter ce drolatique forum.
Comme s'il n'en était
un fameux de gouffre dans lequel
chaque jour y plonge ses moutons
croyant y voir qui ils sont.

On ne voit pas la lumière
en regardant au fond du trou, tudju,
on la voit en y étant
et en regardant vers le haut.

Descendons-y nos meilleures bouteilles, et,
quelques donzelles avec de grosses mamelles,
des guitares pour quelques tango pleurnichards,
de la bidoche et la plancha semamahesque,
et que nous serons suffisamment ivres,
de vin, de sexe, de musique,
nous regarderons au loin le ciel,
et nous réjouirons de ces choses
qu'il nous reste à gouter.

A nos avenirs, à nos jouissances.

Content de te retrouver, mon ami!
Une "abjection" m'accapare par ailleurs
J'en suis désolé, je repasse promis.

"Coucou! Comme promis."
Le furet, qui repassera par là

Spoiler:

Tu sais comment parler aux femmes
(6 mots. Ouf !)

tu maitrises l'écrit libre
tu phagocytes ma plancha à pinou
J'ai bien vu cette lueur
du fond du trou tu vois
pourtant du haut en bas aussi
la lumière se réverbère par là
il suffit pour cela de verser
tout en bas quelques dames-jeannes

je note ton invitation à vivre
toi et dame zrêve en réunion
et les autres convives joliment mamelues
cette décente indécente au gouffre
dans l'alcool et la viande
le stupre, le bruit, la chanson

Elle est extraordinaire cette habitude étonnante
Qu’ont les gens d’essayer
De deviner la taille du pont
Avant d’avoir vu la rivière.

Les Shadock ne savent pas pourquoi
Ils pompent, de même qu’ils
Ne savent ce qui pourrait arriver
S’ils s’arrêtaient de pomper.
D’où ils continuent à pomper.

La vie est du même tonneau.

Les Danaïdes me pompant, un fantasme?
Le ver à moitié plein sourit
Le ver à moitié vide souris.
Et où est ce brave Diogène
Et ses anxio-gêne, où donc?

Eau claire au Leclerc, transparente limpidité
Semblable à du rot de loche,
Poisson qui ne remonte aucun courant
Ni les nouvelles ni les anciennes
Et dédaigne le thon, rusé coquin...

Ah pont? Et Thonon! Cristal ligne,
Vole vite, haut, et vlan, attrapé!
La boisson favorite du grand buveur,
C'est bien connu, hein, Boublil?