Comme ça, ici, là, maintenant, depuis tant de depuis

Je suis fatigué.

En dire plus ne serait que justifications.

Et de cela surtout, justement ...

Serait-ce un endroit où ceci peut suffire ?

En ce qui me concerne : absolument.

Bienvenue.

Bienvenue Gimli,
tu es arrivé à bon port, tu vas pouvoir te reposer un peu...

bienvenue

Oui, bienvenue, et ton titre en dit suffisament pour moi.

On est. Il est inutile de le justifier.
Bienvenue à toi !

Oui ! Bienvenue.

Bienvenue

Eh, compère des 6 mots, je vous ai trouvé !
Tu es le bienvenu. Que ta lassitude s'allège et que des sourires illuminent ton visage.

Bienvenue Gimli !

gimli...
La terre du milieu t'a libéré...
Le havre est peut-être par ici.
Attention, les jeux vont te capturer
te bouffer tout ton temps libre
et même une partie du reste
Bienvenue

Tu vois clair; mes jeux me mangent.
Mais ils m’apaisent et rechargent mon stylo.
C'est lui mon véritable EnnAmi qui me ramène à qui je suis.
Je veux essayer encore, savoir qui de moi-même est le plus fort.

J'écris beaucoup d'histoires, fictions réalistes. En les écrivant j'en vis chaque émotion et j'apprends ainsi à les connaitre, m'habitue à elles et qui sait, peut être un jour les accepterai-je dans ma vie.

Ceci, que j'essaierai peut être d'expliquer plus en détails un jour, pour prévenir les émotifs. Mon humeur au moment d'écrire est une commande que je me fais, je la vis en l'écrivant, mais je la quitte aussitôt le stylo posé.
Il ne faut donc rien prendre au premier degré.

Allons, la vie est courte, mais large.

Ces jeux sont des mises en jambe...Je les trouve revivifiante pour l'imaginaire.
Oui, nous ne sommes pas ce que nous écrivons (dans les textes littéraires). Enfin, pas tout à fait...

Le nain est fâché sur lui.

- Allo, Gimli, ta mère se meurt.
- Merci beaucoup de m’avoir prévenu

Puis, …rien. Le nain est froid,
ne serait pas opposé aux émotions,
mais n’en a aucune, rien.

Alors, le nain s’en veut
de ne pas réussir à apprendre
à ressentir, bordel, sa propre mère,
rien, nada, il s’en tape.

Il a quand même les outils
pour comprendre, devrait pouvoir s’apprendre,
se réparer, pour ressentir, être triste,
être humain, comme tout le monde.

Gimli se demande ce qu’est
un homme qui ne ressent rien.

Ne pas oublier de demander congé
pour l’enterrement et faire semblant
d’y aller. Pour son père
il avait oublié, était allé travailler,
ça avait choqué tout le monde.

Penser à prendre l’air affligé.

Devrait-il mettre dans son agenda
« penser paraître triste maman est morte » ?

De quoi est fait un homme
qui ne peut que faire semblant ?

Surlendemain, aujourd’hui, il quitte le boulot.
Une femme se jette sur lui,
L’étreint, l’embrasse, elle pleure.
Il croit la reconnaître, sa sœur.
Si longtemps déjà sans la voir.
Elle se cramponne, l’embrasse vigoureusement.
Il cherche ce que peut être
la juste pression d’une étreinte
pour lui faire croire aux sentiments.

Il ignorait qu’elle l’aimait.

Viens voir ta mère, pour elle,
15 jours qu’elle délire et
qu’elle te parle sans cesse.

Tiens, il aura fallu le délire
pour se souvenir qu’il existait.

Il n’ira pas la voir.
Il n’ira pas l’enterrer.
Tout ça c’est du passé.

Le nain est fâché, il voudrait
être triste, au moins ému, essayer,
mais ça ne marche pas. Raté.

De quoi est fait un homme
qui ne peut que faire semblant ?

Pourquoi raconter ça ici, comme ça ?
Parce qu’il voudrait savoir, le nain,
comment on fait pour s’émouvoir.

6 mots est un jeu, le nain,
penses-y : show must go on

Etre homme, c'est errer...

Errer viendra à la tombée du jour
Je mettrai mes gants blanc

Tel un spectre, le nain déambule dans la nuit, à la lumière de ses gants. Une trop petite source de lumière. Aucune visibilité. Aucune chaleur.

N'oublie pas : je suis la très grande blonde, la trop grande enfant, avec sa tête dans les nuages et ses pieds enracinés en terre.

L'âme est moirée intacte, euh, non pardon, la mémoire est un tact, je n'oublie pas.

Quand l'homme ère il y a de fortes chances que la musique l'atteigne.
C'est là que l'ode hissée par dessus les montagnes empreint le fond de l'aire et retentit en nous.

l'homme qui ne ressent rien face a l'hommesse qui ressent tout.
et il erre dans le desert en quete de sa quintessence. en quete de son souffle, en quete de son existence.
puisse la fatalite lui etre favorable et qu'il plaise a la nuit de lui dicter sa voie.

La fatalité, certains l'appellent le hasard et d'autres l'appellent dieu.
Quant à moi, je ne l'appelle pas, je ne crois ni au hasard ni en dieu.

Nous sommes notre hasard et notre dieu. Il suffit de croire en soi.

Tout est dans le "Il suffit"...évidemment un peu dans le "croire en soi".

moi perso je n'y crois pas.
c'est sorti de ma plume en lisant vos commentaires quant au texte du nain. j'etais dans l'univers irrel ou tout peut devenir reel rien qu'en y pensant.

Tout peut effectivement devenir réel, rien qu’en y pensant.

C’est le problème des petites histoires que j’invente, je prends des éléments vécus et je les fantastise ; elles deviennent vraies le temps de les écrire et j’ai alors du bonheur à les vivre.

Ses petites histoires sont comme mes vieux pulls, je suis bien dedans mais je ferais mieux de ne pas sortir avec.

pour moi, c'est dans l'univers de l'ecriture ou de la musique.
moi j'ecris de grandes histoires (genre 200 pages). autant dire que je sors avec.
mais j'aime beaucoup ton style. tu en as d'autres que tu pourrais poster?

Les tenebres envahissent Gimli....Le cote sombre
Je vous laisse entre gens de lettres.

dit comme ca ca a un cote snob soleilsombre, eh t'as remarqué que nos pseudo sont soeurs?

les gens de lettres sont des gens normaux qui savent juste faire jouer leur plume et qui savent exprimer (pas toujours de facon claire) le message que leur envoient les vagues de leurs pensees en s'eteignant sur les rives de leur conscience.

ok, je l'admets ca c'est du snobisme.

ce que je veux te dire en fait c'est que tu peux toujours rester dans la discussion et si ca se trouve, peut etre que tu en fais parti des gens de lettres.

PS: suis je obligee d'alourdir ce post de smiley souriants pour que ca ait l'air d'un message amical (ce qu'il est reellement)?

Soleil sombre et encre sombre, ça fait effectivement romance des ténébreuses.

Allez, alors, passons des ténèbres à la mélancolie. Une petite écrite pour des amis motards,et, la mélancolie n'est pas sombre :

Une nuit d’insomnie, comme toutes les nuits. Rien, a priori, de perturbant, les longues nuits silencieuses à veiller le sommeil des autres ne sont que question d’organisation, la petite lampe, les bouquins jonchant le lit parmi lesquels je choisis celui qui m’emmènera au matin, la radio, les clopes et les pensées. Pourtant, là, rien n’a l’air comme d’habitude.

Je dois avoir dormi une bonne heure, le jour est loin encore et trop de détails étonnent, le manque de place, l’oreiller trop haut, l’air surchargé et l’humidité, et elle.

La mémoire se réveille à son tour et chaque chose retrouve sa place pour en justifier l’incongruité. En fait de chambre, je suis dans une petite tente, de celles plus symboliques qu’efficaces qui sont le lot des motards qui dorment en bord de route. L’inconfort inhabituel de mon oreiller est dû aux protections des hanches et des genoux de mon pantalon Richa. Voilà, je me souviens que je voyage, comme je me souviens à présent de cet arrêt dans ce village en fête, au départ juste pour boire un coup et sourire, puis finalement.

Mais elle, pourquoi est-elle là ? Qui est-elle, que lui ai-je promis, que lui ai-je donné ou pris ? Décidément, les soirées mélancoliques nous mènent à des choix que les matins critiquent. Probablement est-elle sympa, probablement n’est-elle pas la plus moche que j’aurai aimée, probablement sait-elle ramer dans les larmes d’alcool qui facilement m’évaporent, certainement ai-je encore trouvé les mots qu’elle attendait.
Mais pourquoi n’anticipent-elles jamais ce moment où des deux il finit toujours par y en avoir un de trop ?

J’emmène mon slip et mes Gauloises dans le brouillard, il me reste quelques heures avant le matin pour trouver le courage de la lâcheté de mots qui me permettront d’emmener ma lassitude ailleurs. J’attends le soleil pour redevenir un menteur.


Allez, que la grande blonde fasse de la place autour de son sein gauche que le nain s'y adosse pour la nuit. Le droit est marqué de l'empreinte de son dos, ça l'inconfortabilise.

tu n'as jamais pense en faire un receuil gimli?

Bien écris Gimli.
Pour un nain tu t'en sors plus que bien.
La chute est parfaite.

@ Mis en pate : si je regarde ton avatar, je peux effectivement concevoir que l'expression "emmener son slip et ses Gauloises" te conviennent.

@ Encre Sombre : On me l’a proposé et je n’ai pas trouvé l’intérêt. Ecrire m’amuse si je peux le raccrocher à quelque chose, mais ça en diminue la portée.
La petite histoire ci-dessus est agrémentée de détails sur la moto, elle s’adressait à des motards voyageurs, un peu plus âgés, qui au moins une fois dans leur vie ont été des menteurs (des hommes, quoi, mais tu es jeune, tu le découvriras). C’est d’un intérêt fort limité.
Même chose avec la géante et le nain, quand SoleilSombre a écrit qu’elle était grande, moi qui suis avec un pseudo de nain, ça devient très facile d’imaginer les pérégrinations des deux. Mais ça n’a un intérêt que très limité, ça m’amuse et peut être l’un ou l’autre clampins, mais ça ne va pas au-delà.
Le problème, c’est que c’est ça qui m’amuse. Prendre un détail et chercher un fil. Mais combien faut-il chercher de fil pour en trouver un ? Si je regarde ton avatar, j’inclurais bien dans l’histoire de la géante et du nain « la fille qui ne regarde que sur le côté », voilà le détail, reste à trouver le fil. Si je le trouve, je pourrai nourrir le personnage de détails apparaissant dans tes posts, mais ça le contextualisera de plus en plus.

Donc, tout ça est d’un intérêt très limité. Les librairies sont suffisamment encombrées de livres inutiles masquant les essentiels.

Je ne vois pas pourquoi être amusé par le léger ou l'inutile est un problème... C'est peut-etre l'aspect faux du divertissement du nain et de la grande blonde qui sont des personnages imaginés mais avec des éléments de nous. Les choix des fils disent un peu qui nous sommes et quel est l'état d'esprit de celui qui écrit.
J'aime bien cet aspect ludique et le fait que ces deux personnages soient inventés collectivement.

Quant a l'édition, c'est marrant : tu es l'une des rares personnes qui partagent mon point de vue...

Ma perception de ton texte se focalise sur cette phrase : "Décidément, les soirées mélancoliques nous mènent à des choix que les matins critiquent.". Tout se résume dans cette phrase.

A Encre Sombre : Ne pas toujours lire ce que j'écris au premier degré. Je disais juste que j'allais dormir et que je vous laissais discuter de littérature . Nos pseudos ne sont pas jumeaux. Leurs sens sont très différents...

Je partage ton goût des œuvres collectives.

Et je sais aussi pourquoi "la fille qui ne regarde que sur le côté" ne regarde que sur le côté. Sa peau nous l'indiquait, elle vient de loin dans le temps car elle est égyptienne, est en deux dimensions et ne se déplace qu'en plan, mais sur n'importe quelle face, sur les murs et même sur les gens. Sa quête à elle est de trouver une épaisseur.

J'apprécie ta trouvaille à propos d'Encre Sombre
Tu livres comment ton imaginaire travaille à partir de l'avatar et du pseudo. Nous faisons tous cela mais pas toujours de façon consciente. Une histoire se dessine et peut se développer selon le désir de chacun.

Amusant, je viens de finir de l'intégrer à mes délires que je vais poster de ce pas.

Je viens de le voir...Une fantasmagorie. Mes méninges vont entrer en action, sieur Gimli

Fais, déjà je te lis, j'attends les suites.

Le nain pour patienter va visiter vos jambes maintenant qu'elles lui sont accessibles.

Le nain profite de l'opportunité. Mes talons sont délaissés pour vous laisser monter, monter là où il vous sied

Faut-il que le nain raconte l’assaut de vos jambes, la montée périlleuse jusqu’où, effectivement, le soleil est plus sombre, ces gouffres alléchants où la raison se noie, ou qu’il fût plus cocasse en narrant ce moment où, pendu à vos bas au-dessus du vide, il avait l’air navrant ?

Nous garderons ça pour nous si vous le voulez bien.

Je n'ai point suggéré de raconter votre quête...Je vous remercie de votre délicatesse. Ma pudeur est préservée.

Il n'est rien que j'ai vu dont vous devriez rougir, souffrez que je vous le dise.

SoleilSombre a écrit:... Tu livres comment ton imaginaire travaille à partir de l'avatar et du pseudo. Nous faisons tous cela mais pas toujours de façon consciente. ...

Pas de façon consciente ? je ne crois pas, c'est un des traits de la douance.
Nous le faisons de façon consciente, mais n'osons pas (ou n'avons pas besoin de) l'exprimer.

Bah, probablement ne sommes nous pas touchés par la douance. Tout au plus sommes-nous un peu fous, assez joueurs et occasionnellement obsédés sexuels. Mais peut-être ceci appartient-il à la liste des symptômes ?

Pudique : oui
Impudique : oui
Joyeuse : oui
Mélancolique : oui
Matheuse : oui
Littéraire : oui
Sous-douee : sûrement
Surdouée : je sais pas...et ça ne m'intéresse pas fondamentalement

Désolé d'avoir interrompu ce fil, j'étais dans une autre dynamique.
Bonne continuation

Je rigolais car ta question venait a point par rapport a un sujet sur lequel j'ai ecrit

Pas de souci, papa, c'est moi qui ai du mal à être sérieux. Tu es le bienvenu, bien sûr.

Pis, j'ai un peu de mal avec la douance, les doués, surdoués, haut potentiel, ...
Dès qu'on parlera de "autres potentiel", j'arriverai peut être à accrocher.

Pour ce qui est de la conscience des choses, je rattache ça personnellement à la curiosité. Qu'un certain nombre de gens ici soient curieux ne fait aucun doute.

Si je devais t'avoir choqué, je te prie de m'excuser.

Tu m'as grillé, la belle. Tes grandes jambes, sans doute ...

Gimli a écrit:Pas de souci, papa, ... Si je devais t'avoir choqué, je te prie de m'excuser.

Poin ! il m'en faut un peu plus pour être choqué (bénéfice de l'âge ...)
Je n'étais juste pas dans la même dynamique que vous c'est tout. Par ailleurs ne connaissant pas fe forum je ne sais ce qui est "bien" et "pas bien".
Pour moi douance, n'a aucune connotation ou jugement, ça simplifie le débat car on sait (en gros) à quoi on se réfère.
TVB - RAS

Yeah !
J'entre dans l'antre de la folie ?
Voui
Tes deux histoires m'ont vraiment plu Gimli.
Ce que j'aime en elles c'est qu'elles font surgir les émotions ...
J'ignore si je suis vraiment HQI mai pour le HQE, aucun doute