Timbrée ou équili(zé)brée ?

Cette vieille histoire.
http://www.wat.tv/audio/fernandel-chevre-monsieur-14odl_2h9vt_.html

Et ce film sublime vu hier, que je vous recommande dix fois plutôt qu'une.
http://www.allocine.fr/video/player_gen_cmedia=19427742&cfilm=201930.html

Et... La fête de fin d'année-euh.
Que je vous souhaite douce, si possible.

A bientôt tout le monde !

Joyeux réveillon et, par avance, tous mes vœux pour 2013

Hello Basilice
Meilleurs Voeux 2013

Au plaisir de te recroiser lors de mon prochain passage à Toulouse

Merci à vous deux !
Aerienne, ce sera avec plaisir.

Résilience ...

Ouaip Quilin, et arrêter la flemme aussi.
Bonne année à toi !

Ouiii ...

Arrêter la flemme est la première décision pour l'arrêter !

D'où quelque part : Decider, tenter, se planter, réussir ... Admettre d'être faillible et doué à la fois.

Bonne journée

Bonne journée !

Après l'effort le réconfort .

Je pense sincèrement que l'effort est une récompense que l'on s'offre ... car il provient directement de soi, il concrétise notre dépassement, notre autonomie, l'e face à face à quelque chose qu'il permet de "réaliser".

(Dicton du jour:

Soleil à la Saint-Pouic
Humeur narcoleptic

)

Ben à mon tour d'en mettre un de dicton alors

Spoiler:

Certains dorment, d'autres en chient, je vois que vous avez des activités réjouissantes.

Ici je ris.

Looooooooool !!!

Eh bien content de te voir rire ! C'est réjouissant de commencer l'année comme ça hein ?

Hush-hush-hush, the grass, and the wind and the fir and the sea saying : hush-hush-hush.

Chut, chut, chut, l'herbe, et le vent, et les sapins et la mer font chut, chut, chut.

Réalisé juste avant la Leçon de Piano par Jane Campion, An Angel at my Table, basé sur trois nouvelles de Janet Frame, écrivaine néozélandaise, retrace sa vie, enfance difficile d'une rousse qui veut être poète et non institutrice, au milieu d'une famille pauvre et nombreuse, de la mort de ses sœurs, de sa supposée schizophrénie - huit ans d'internement en asile psychiatrique, plus de deux cent électrochocs, elle échappe de justesse à la lobotomie - voyage initiatique en Europe, début de consécration à Londres... Dans cette dernière scène du film, elle vient de rentrer dans son pays après la mort de son père. Et peut enfin commencer à vivre...

Une série photo que j'aime beaucoup :

Stéphanie Lacombe - Les français à table

Merci pour vos rebondissements en sons, en mots, en images.

salut

Je parlais sur mon fil du Machu Picchu, alors je t'en pose une vidéo, comme ça, pour partager un autre regard sur le monde.

Basilice a écrit:Je crois que de la même façon que l'on est unique, l'autre l'est aussi.
Et que l'on peut très bien ne pas arriver à détourner son regard de l'autre, certaines fois.
Non parce que notre narcissisme est défaillant, mais bien parce que l'autre en face est ce qu'il est, une extraordinaire personne.

Oui, nous sommes tous uniques
Oui, parfois, nous ne pouvons détourner notre regard. Maintenant, quelles sont les conditions dans lesquelles nous le regardons (fantasme inaccessible, désir de secours dans une mauvaise passe, besoin irrépressible de "casser" la solitude à tout prix, vrai ressenti en période d'équilibre, etc.) ?

L'extraordinaire n'est extraordinaire que si on le qualifie d'extraordinaire
C'est aussi un argument subjectif (subjectif : Se dit de ce qui est individuel et susceptible de varier en fonction de la personnalité de chacun) qui pratique d'un désir ou d'un ressenti qui peut varier avec le temps comme tu le soulignes si bien.

On en revient au début ...

Mais pour vivre ça, je crois qu'accepter de ne pas savoir est important.

Je sais que faire cela serait me voiler la face. Prendre un pis aller. Céder à une impulsion. Conduire à un rêve inachevé. Je le perçois en contradiction avec :

Cet après où les illusions se déconstruisent pour laisser la place à l'A.

Certains fondamentaux, piliers de ma construction et de ma vie, sont intangibles. Je ne demanderai à personne de les adopter, comme je n'accepterai de personne de me demander d'en changer. Je crois, pour moi, que savoir ce que je veux est bien plus important que de savoir ce que je ne veux pas.

Il ne s'agit pas ici de narcissisme ni d'égoïsme. Il s'agit simplement de conserver un équilibre qui m'est cher et que je suis encore en mesure de solidifier.

Je continue d'affiner ma pensée sur mon fil ...

Comme tu sembles aimer les voyages et les lieux chargés d'histoire, voilà quelques uns des endroits que j'ai découverts au Rajasthan.

Merci de comprendre et de partager.
Et merci pour le Rajasthan.

T'en fais pas ... je suis aussi passé, oh combien nombre de fois, dans ce précipice insondable, entre Charybde et Scylla, sur la barque de Charon ...
Oh combien de fois ...
Et regardant Smyrne au loin, où Éole soufflait, dément, je me suis dit que la vie valait bien une bataille. Elle la vaut, ne serait-ce que pour prouver aux dieux de la mythologie que Prométhée peut rester enchainé à ses propres envies de perfection.

Comme un bateau à voile, je suis remonté au vent. C'est possible, Basilice, à la condition que l'on accepte que les tempêtes font partie du parcours !

C'est cool

En parler c'est montrer aux autres qu'un combat se mène. C'est un des meilleurs moyens de trouver des alliés et tu le sais au fond de toi, surement.

C'est un passage que j'ai aussi eu beaucoup de mal à franchir, celui de me dire. J'ai tellement été confronté à des différences que je doutais même qu'il en existe d'autres qui puissent, ne serait-ce qu'un instant, éprouver ce trou noir immense que je contenais parfois.

Il y aura toujours des différences dans le mode d'expression de ce dernier. Une coloration plus ou moins similaire. Des instruments différents pour le dépeindre, pour l'argumenter. Des sources d'explications diverses et variées ... mais cette expression, de mode de ressenti est toujours le même au fond : qu'est-ce que je suis et que dois-je en faire ?

Hello Basilice, je passe par chez toi (c'est pas ça, j'ai lu déjà, en schmet' comme on dit par chez moi, c'est à dire, incognito, sans réagir ;-)

Et puis ton vlouf ... et moi qui suis à nouveau dans l'écrit (ça s'en va et ça revient) ... ben heureusement que t'es pas Françoise Sagan, on se serait sans doute jamais rencontrée et j'aurais râté quelque chose parce que du coup, je ne serais pas venue lire ton fil et je n'aurais peut-être jamais trouvé les mots à mettre sur des ressentis qui peuvent aussi être miens :-)

Je t'embrasse ... fort :-)

C'est beau tout ce que tu déposes ici au fur et à mesure.

A une période de ma vie, et il n'y a pas si longtemps que ça, écrire m'a vraiment permis de sortir de la nasse. Pour moi qui n'étais alors que réservoir à émotions - d'autres ont parlé de bunker - mettre des mots sur ces émotions m'a permis à la fois de les exprimer et de les comprendre. Je ne sais pas si c'était un vlouf - j'aurais plutôt tendance à parler de splash pour moi

La notoriété . Bien sur je m'en moque, et de toute façon mes petits récits sont bien trop intimes pour être lus par beaucoup de gens. Mais quel bonheur quand même de voir que d'autres sont touchés par ses mots.


Alors la fête foraine, et la grande roue ! . Je vois que nous partageons une détestation, et une grande frousse ! Parfois je me demande pourquoi je n'aime pas l'effervescence d'une fête foraine ? C'est pourtant la vie, les gens, la fête... Qu'est-ce qui m'est renvoyé là de mon impossibilité à être simple, de m'amuser et jouir de la vie sans trop me poser de questions ? Parce que c'est la peur d'y entrer dans cette vie trépidante, le bruit des sirènes, de la musique et des cris, des tirs de fusil, des rires des enfants ? Pourquoi cette lucidité froide au milieu de ce condensé de vie, et cette envie de fuir ?

La grande roue, je sais pourquoi ! J'ai le vertige. Ce vertige, je l'ai soigné en faisant de la rando, de la varappe - j'aimais les descentes en rappel, quelle montée d'adrénaline ! - de la spéléo. Mais j'avoue que la pire expérience de ma vie, c'est la grande roue ! J'ai accepté une fois d'y monter, pour voir, et surtout pour elle, et lui montrer que je l'aimais - c'était il y a une quinzaine d'années. Au moment de monter dans les airs, son visage resplendissait de bonheur, et moi je me concentrais sur son sourire. Tant que la roue bougeait ça allait...Mais à un moment elle s'est immobilisée, et notre petite nacelle s'est retrouvée suspendue tout en haut au dessus de tout le monde, et de la ville. J'ai failli mourir. J'ai même envisagé la mort, le saut pour stopper cela, mais bon, l'instinct de survie, et elle... Elle, elle a vraiment eu peur en me voyant me décomposer.

J'ai toujours écrit peu ou prou. Des "vers", des textes à rallonge à n'en plus finir, sur quelque papier que ce soit, sur les cartons sur lesquels j'ai dormi pendant un temps. Des onomatopées, ma différences, mes interrogations, mes délires, mes rêves, mes espérances, mes regrets, mes recherches ...

Il fallait qu'elles s'expulsent, mais dans le silence. Un processus s'était inversé chez moi, comme un gant qui se serait retourné, car la vie m'avait forcé à garder ce que je désirais tant donner. Le contact et la chaleur humaine.

Maintenant, j'arrive à poser des choses. Avec les mots qui sont les miens en ce moment. Cet espèce de détachement que je romps peu. Ce recul que je manifeste, cette absence de chaleur que je perçois quand même en ce que je pose, J'écris.
De la pudeur ? Je ne crois pas. Encore de la gêne certainement. Encore des doutes, de la crainte, des interrogations sur un équilibre à avoir.

Comme Harpo, je me moque de la notoriété. J''écris d'abord pour le partage, pour l'essence, pour arriver à laisser passer cette émotion dont je ne connais plus les modes d'expression, pour enfin essayer d'être un peu plus plein que je ne suis. Pour apporter, vaille que vaille, quelque chose à un commun que nous partageons.

Au sujet des fêtes foraines, je n'ai pas le même ressenti que le votre. J'ai toujours apprécié l'adrénaline, le gout de l'impossible, de barrières que je me donnais à franchir (et maintenant que je l'écris, je sens que la plus dure à passer, c'est celle qui me permettra d'être enfin moi !!!).
J'ai toujours aimé les grands huit, le parachutisme, le saut à l'élastique, la vitesse en moto. J'ai aussi fait de la varappe et de la spéléo. Toutes ces choses qui me confrontaient aux limites que je pouvais atteindre, comme si je ne pouvais exister qu'en dépassant à la fois les souffrances qu'on m'infligeait et celles que je m'infligeait moi-même ...

Voilà encore une peu de moi. Un peu d'un être qui se cherche encore.

Bise à tous.

Héhé, à la dernière question je dis "pouce" !

Sinon, pour les fêtes foraines, oui, c'est pas faux. Eurodisney, je ne veux pas connaitre . Ça me fait penser à un truc que j'ai déjà raconté ici, chez Sapho je crois. A Kyoto, j'ai visité les temples zen, et j'étais vraiment subjugué par toute cette beauté, et l'ambiance sereine, malgré tous ces touristes et ces photos. J'adorais le cliquetis sourd qui sortait des bois (je ne sais pas comment ça s'appelle) utilisés par les moines, et celui du gong aussi. Jusqu'au moment ou ma "pépée" comme tu dis m'a expliqué que tous ces moines sont des étudiants qui font là des jobs d'été...

Et puis, si ces fêtes foraines sont des représentations de la fausse vie, si nous aimons autant le cinéma, le théatre, ou les livres, est-ce que parce que nous y retrouvons la vraie vie, ou notre vraie vie rêvée, celle que nous avons tant de mal à vivre ?

Tiens, ça fera plaisir à Doinel :



Et je finirais par le splash, celui de Nougaro (impossible de trouver une vidéo de cette chanson, c'te honte !)
En attendant, je vais faire mon schplaouch dans ma journée de boulot

Schplaouch !
J'ai plongé dans la vie
En sortant de ma mère
J'ai plongé dans la vie
Comme dans l'eau de la mer

J'ai toussé, j'ai craché
J'ai gueulé comme un âne:
"Au secours ! je me noie"
Personne n'a bronché
Ne m'a tendu de rame
De coquille de noix
Alors tant mieux, tant pis
J'ai appris à nager
Puisque c'était mon rôle
Certains requins m'ont dit:
"On va pas te manger
Mais travaille ton crawl
Ce sera plus prudent"

J'ai plongé dans la vie
En sortant de ma mère
J'ai plongé dans la vie
Comme dans l'eau de la mer

Et depuis me voilà
Le bouillon sur le dos
Et buvant, c'est amer
Buvant ici et là
Trois grandes tasses d'eau
Pour un petit bol d'air
Il y a des sirènes
Quelquefois elles m'entraînent
Vers des fonds irisés
Dans leurs bras je bascule
Mais pareils à des bulles
S'envolent nos baisers
De nouveau, je m'enfuis

J'ai plongé dans la vie
En sortant de ma mère
J'ai plongé dans la vie
Comme dans l'eau de la mer

Nageant dans un fauteuil
Des poissons argentés
Me croisent sur ma route
Ils me jettent un sale œil
Quand ils voient arriver
Mes cheveux sur leur soupe
A quoi ça sert ce bain ?
Surveille-t-on mon style ?
Je me mouille pourquoi ?
Me tendra-t-on la main
Sur un rivage d'île
En me disant: "C'est toi
On t'attendait, fiston !"

J'ai plongé dans la vie
En sortant de ma mère
J'ai plongé dans la vie
J'ai plongé dans la mer
Schplaouch !

J'ai fait des choses sans doute. Je ne sais pas vraiment ce que les autres ont fait de leur coté, alors je ne sais pas mesurer. Est-ce important d'ailleurs ?

En fait c'était une espèce de fuite dans une ivresse vue autrement que celle que l'on peut trouver dans l'alcool ou la drogue. La recherche effrénée de sensations, de découverte, comme si je courais en permanence derrière un moi qui me fuyait.

Je ne me suis pas trouvé, me suis noyé plutôt. Épuisé.
Je ne me suis pas donné, mais ai donné de moi. Inexorablement.

Tout à une fin. J'en suis près de la conclusion, prêt d'admettre qu'il faut que je sois moi. Constat. Simple constat.

Merci Basilice. C'est quand même drôle ... parce que j'ai posté ça sur mon fil :

Je ne pleure pas mais j'enrage de mon coté !

Je le sais. Aussi, en prévision, je prend la précaution d'en prendre plusieurs identiques ... ce qui me permet d'en froisser au moins la moitié de rage quand je m'expose à la lecture des inepties cataloguées, des non-sens et de l’ergonomie digne d'une ébauche de draisienne !

J'pense qu'une timbrée comme toi devrait demander conseil à Ecopli

Spoiler:

Bon ben on est complémentaires parce que, hyper-adaptation oblige, moi je suis une pro du formulaire. C'est presque comme un jeu
(ça m'empêche pas de râler parce que souvent c'est n'importe quoi, mais je finis toujours par faire rentrer les trucs dans les cases !)
Si t'as besoin d'un coup de main, n'hésite pas.
Un pour toi.

@ Ecopli : Oui voilà, sauf qu'au lieu de hurler j'ai pleuré.
@ Harpo : Bin chuis déjà timbrée justement, j'ai pô besoin d'une autre étiquette.
@ Mog : Merci beaucoup pour ta proposition.

hello

Alors le formulaire est rempli ! Encore une bonne chose de faite

Coucou Basilice

J' aime beaucoup te lire : surtout, continues Je comprends, 'qu'écrire soit vital'' pour Toi....Je fais une analogie avec la peinture, pour moi-aussi,
'c' est vital de peindre, d' exprimer mes émotions, mes ressentis, de partager, d' échanger '' par la création......

ps : sur les formulaires que je remplis :je réponds en dehors des cases prévues, avec commentaires.......

A bientôt sur les lignes.....

Hello Basilice

Je te poste ici une des images que j'ai mise sur mon fil


Bonne journée à toi !

Hello Qilin,

C'est sympa cette image.
Bonne journée à toi et à tous.