Paradoxe du zèbre doué en logique mais nul en maths.

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Message par Invité Dim 30 Sep 2012 - 20:39

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Message par Woban Lun 1 Oct 2012 - 2:32

Mon témoignage (je n'ai pas lu tout le topic - la flemme là ;p ) :

Très bon en maths (matière de prédilection) du primaire jusqu'à la 5e environ, après ça fluctue (à l'époque en plus début de gros pbs familiaux) puis la cata' en seconde, où là j'ai l'impression d'avoir un extraterrestre comme prof' de math - je décroche total (remarquez ... comme 80% de la classe en fait ^^') et pas bien bon pour moi puisq'en en filière technologique où les maths ça compte quand même un peu :/ - Jamais totalement remis par la suite (et d'ailleurs je redouble cette année-là).

Par contre même année début des cours d'automatismes industriels où l'on fait de la logique binaire : passé le premier test (où il fallait retenir par cœur quelques "théorèmes"-maison que le prof' affectionnait - il avait pioché une citation chez Descartes si j'ai bon souvenir ^^ j'ai horreur du par cœur) - après j'étais toujours au top.

Premier ordi' perso la même année je crois, où je peux enfin me lâcher dans la programmation (basic tout d'abord, puis assembleur), un exutoire pour moi à l'époque, jamais quitté les ordis depuis ^^

Eu mon bac avec 10 en math (+ mauvaise note de toutes les matières)

(et désolé pour le style télégraphique mais vu l'heure je compacte un peu ^^)
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Message par Invité Lun 1 Oct 2012 - 7:28

Ah Woban, moi aussi tout ce qui était sciences de l'ingénieur avec les portes logiques j'étais au top (et ma collègue de TP avait du mal à me suivre) ! Par contre dès qu'il s'agissait de câbler un moteur ou d'utiliser un oscilloscope j'étais larguée total (et ma collègue de TP se tapait tout le boulot).

Et les engrenages aussi, grand moment d'amusement sur les rapports !

Puis les débuts avec l'algèbre de boole, ça nous a été expliqué avec des interrupteurs en parallèle ou en série et une lampe au bout, et quand après il a fallu appliquer simplement les théorèmes avec les barres, les "et", les "ou", je continuais à faire mes schémas dans ma tête et à donner la réponse direct Smile

Je crois que c'était celle-là ma matière de prédilection : où presque tout me semblait logique et facile. Du coup j'ai poussé ma petite soeur à la prendre, et du coup elle en a chié parce qu'elle a un esprit plus taillé pour la bio (et pas moins vif que le mien, je précise).

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Message par free74200 Mar 2 Oct 2012 - 21:52

Ca s'est gâté en début de première. La prof était une petite femme d'un certain âge, presque aussi large que haute, très autoritaire voire humiliante face aux mauvais élèves. Elle avait la faculté extraordinaire de regarder de haut des garçons qui faisaient deux ou trois têtes de plus qu'elle. Je l'avais déjà eue et je l'aimais bien, je m'amusais à la narguer gentiment.

Le premier devoir de l'année fut un choc pour toute la classe. Nous étions rentrés dans une nouvelle dimension et tout le monde, y compris moi, était à la ramasse. Quand elle a rendu les copies, très peu avaient la moyenne. Quand est passé mon tour, elle a eu des mots très durs: manque de travail, manque de discipline, j'allais connaitre de grandes désillusions si je continuais comme ça. J'avais 18.

Et ça n'a pas tardé: au devoir suivant j'ai eu 3 1/2 et mon meilleur pote, également bon en maths, 3. Les deux plus mauvaises notes de la classe.

Je ne m'en suis jamais remis. Subitement, tout devenait difficile, il me fallait travailler et je ne savais pas comment faire. La terminale, avec 9h de maths par semaine, fut une torture. J'ai obtenu le bac de justesse.

J'en ai développé une aversion totale pour les maths, qui perdure aujourd'hui. J'ai fait des études qui m'ont permis de faire l'impasse totale sur cette matière sans remettre en cause mes résultats.

J'ai le souvenir d'un cours où la prof démontrait un théorème au tableau. Je m'en foutais complètement et n'avais aucune idée de ce qu'elle faisait. Un moment, mes yeux se portent sur le tableau et je repère une erreur de logique dont je lui fais part. Bingo!


Très très ressemblant à mon expérience, c'est même troublant Shocked

J'ai bien aimé ce passage, j'ai eux la même prof mot pour mot: Very Happy

La prof était une petite femme d'un certain âge, presque aussi large que haute, très autoritaire voire humiliante face aux mauvais élèves. Elle avait la faculté extraordinaire de regarder de haut des garçons qui faisaient deux ou trois têtes de plus qu'elle.



Dsl mister Doinel, mais c'est tellement ressemblant que s'en ait troublant hihi.
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Message par ShailHulusIII Jeu 4 Oct 2012 - 19:57

Cherokee a écrit:
Pawat a écrit:
Et pour "l'idée créatrice permettant de résoudre un exercice", bah globalement, on a des "info' d'entrées" (données du problèmes) et on doit les transformer en "info' de sortie" (la question), et si on se contente de la logique lycée : je dois juste repasser mon cours dans la tête et voir les propriétés qui me le permettent. De mon côté, c'est plutôt "Je fais la manière la plus rapide et efficace"...
C'est surtout que les exercices sont très guidés au lycée. C'est "montrez qu'on a bien", "déduisez en que"...pour la créativité on repassera.
Alors qu'en université tu peux (et dois) prendre des initiatives et dessiner ta propre solution, avec comme seuls impératifs la clarté et la justification de chaque étape Smile

Et d'accord avec toi siamois, ça me fait toujours marrer quand on me dit "Mais alors tu es à l'aise avec les chiffres, tu pourrais avoir un emploi de comptable !"
S'ils savaient que les maths c'est beaucoup de raisonnement écrit en français et en symboles mathématiques et bien moins de calculs qu'ils imaginent...Le truc rigolo à faire c'est leur filer un cours d'algèbre et regarder leur tête Very Happy
Les lettres remplacent les chiffres mais la manipulation est la meme. Ce n'est que lorsque l'on aborde la theorie des groupes, la topologie, etc.. que l'on atteind un niveau d'abstraction superieur a ce que l'on apprenait en terminal S.
Sinon en general, ce qui importe ce n'est pas la solution mais comment l'on a obtenue la solution.
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Paradoxe du zèbre doué en logique mais nul en maths. - Page 2 Empty Peut-on être zèbre et nulle en math ?

Message par Esclarmonde Mer 9 Jan 2013 - 22:33

Je n'ai pas encore fait de test pour pouvoir confirmer ou non ma "zébritude" si zébritude il y a... Je me reconnais dans bien des caractéristiques des zèbres sauf que je suis d'une nullité crasse en mathématiques mais aussi en physique, généralement de très mauvaises notes à l'école depuis le CM1/CM2 où j'ai abordé les divisions.... que je n'ai jamais compris sauf de tête si ce n'est pas trop complexe.... Récemment, un de mes fils m'a expliqué comment les faire, j'ai compris pour la première fois de ma vie mais quelques minutes plus tard, j'avais tout oublié !

Il faut dire que je me suis surtout intéressée à la littérature, à l'histoire, la géographie, l'anglais, la musique, la poésie et l'écriture. Bref, je suis une littéraire de caricature...

J'ai pensé aussi m'être complètement bloquée dans les matières scientifiques (à part un peu en sciences nat) à cause de cette difficulté à apprendre à faire des divisions. En informatique également, il ne faut surtout pas me demander de faire quelque chose de trop compliquée avec mon ordi, c'est mon copain qui s'en charge...

Ce n'est pas un problème de professeur qui étaient souvent sympas et compréhensifs... En tout cas au bac, j'ai eu 4/20...

Il y a t il d'autres personnes dans ce cas ?.... Ca me fait grandement hésiter du coup à passer un test de QI à cause de la partie "logico-mathématique", qu'en pensez vous ?

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Message par Noumenie Dysnomie Mer 9 Jan 2013 - 23:37

J'ai eu 2/20 au bac, en maths, en étant en L.

Je suis dyscalculique cheers

Et sinon, j'le vis bien.
J'suis THQI testé, donc plus de 145 réglementaire pour entrer dans cette catégorie.

Va, on te bouffera pas.
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Message par abou Mar 25 Juin 2013 - 2:26

Je remonte ce post qui date un peu, parce que je me posais justement la question concernant les mathématiques et la possible zèbritude. Parce que comme Esclarmonde, je ne suis pas testée et je suis très versée dans tout ce qui est art, littérature, histoire, géo, écriture, biologie, mais j'ai un blocage au niveau des maths.

Mais en lisant cette discussion en entier, je me suis soudainement rappelé que jusqu'en secondaire 3 (donc jusqu'à 14 ou 15 ans), je me disais tout le temps «ce qu'il y a de bien avec les maths, c'est qu'il y a pas besoin d'étudier, c'est que de la logique !» et je réussissais, sans que cette matière m'intéresse particulièrement. Je perdais des points pour des trucs stupides, genre sauter une étape de la démonstration comme si la réponse était apparue trop vite (comme quand on saute des mots en écrivant), ou bien j'oubliais d'écrire les unités. Le prof me laissait un commentaire au passage «12, d'accord, mais 12 quoi? des pommes, des oranges ?!».  Je me disais que c'était indiqué dans la question ce qu'on cherchait, s'il ne le savait pas, il n'avait qu'à la lire! Je ne lisais pas les énoncés en entier souvent, parce que j'en avais plus ou moins rien à battre que Victor ai acheté 15 pastèques et en ai donné le quart à Sandrine... Par contre, les tests de calculs mentaux chronométrés me paniquaient : voit plus rien, n'entend plus rien (chaque fois que je suis chronométrée pour quelque chose, je panique).

Au secondaire, on me parlait de l'algèbre et de la trigo comme des trucs affreux, et pourtant j'ai trouvé ça facile, ça et tout ce qui concernait la géométrie, je voyais la forme dans ma tête avant de la dessiner, je la voyais pivoter quand il fallait faire une rotation etc. Et puis est arrivé le secondaire 4, maths avancées et tout particulièrement les paraboles... Ça et une enseignante partant en congé de maternité, laissant la place à un stagiaire sans doute doué en maths, mais nul pour les enseigner. Mes premiers crash de notes et ça y était : je suis nulle en maths. Je me suis accolé l'étiquette, et j'ai associé les maths aux cours de chimie et de physique (je me disais c'est toute la même m...). En secondaire 5, j'avais la chimie obligatoire, avec ce prof qui dénigrait des domaines que j'aimais : l'art et la littérature (genre c'est inutile, vous n'y ferez jamais rien de bon, le seul truc qui vaut la peine c'est les sciences pures), ne le portant pas dans mon coeur, j'allais dans son cours de reculons et il en allait de même pour mes notes, il m'a fait détester la chimie. Il enseignait aussi la physique, mais j'avais dit non à ce cours et choisi plutôt le cours d'art. 

Maintenant, je me trouve toujours nulle en math, et c'est (entre autres) ce qui me fait hésiter pour me faire tester. J'ai l'impression que les surdoués doivent impérativement exceller dans toutes les matières, notamment les maths, et s'ils n'y arrivaient pas à l'école, ben c'est parce qu'ils s'ennuyaient.
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Message par siamois93 Mar 25 Juin 2013 - 7:47

Les paraboles c'est juste un cas particulier de comiques.
Ce lien est pas mal foutu je trouve : http://choumac44.free.fr/NEWDESTRAC/TSurfconiq.htm
Moi je regrette qu'on ne fasse pas plus de maths en cours de langue.
Bah de toute façon l'opposition entre langues et nombres vient juste du sens d'écriture, non ??
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Message par Invité Sam 13 Juil 2013 - 18:03

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Message par paela Sam 13 Juil 2013 - 18:22

Juste un truc par rapport à l'identité remarquable (a+b)² = a² + 2ab + b², on peut la visualiser ainsi avec les aires de carrés ( (a+b)², a², b²) et rectangles (les deux ab):

Paradoxe du zèbre doué en logique mais nul en maths. - Page 2 A-plus-b-au-carre
(image de techno-science.net)

Certaines propriétés de la fonction cosinus se visualisent avec le cercle trigonométrique; pour l'exponentielle je sèche un peu.
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Message par Invité Dim 14 Juil 2013 - 13:16

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Message par Invité Dim 14 Juil 2013 - 13:22

paela a écrit:Juste un truc par rapport à l'identité remarquable (a+b)² = a² + 2ab + b², on peut la visualiser ainsi avec les aires de carrés ( (a+b)², a², b²) et rectangles (les deux ab):

Paradoxe du zèbre doué en logique mais nul en maths. - Page 2 A-plus-b-au-carre
(image de techno-science.net)

Jusque là ça allait en math, après j'ai décroché (alors que je suis quelqu'un de très logique, ma psy m'a dit que j'aurais pu tout à fait réussir les études scientifiques que je visais au départ). Merci pour cette image, tu vois j'aurais voulu qu'on me montre ça en cours de math...


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Message par paela Dim 14 Juil 2013 - 18:37

Oui les profs pourraient illustrer quand c'est assez direct et rapide comme ici. Après, il est probablement plus économique de l'apprendre sans visualiser à chaque fois, après tout les identités se retrouvent en développant.
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Message par Deaumas Dim 14 Juil 2013 - 19:56

siamois93 a écrit:Les paraboles c'est juste un cas particulier de comiques.

J'avoue que parfois c'est hilarant Laughing .

Fostermax a écrit:La plupart des vidéos de Utube ressemblent à ce que mes profs de Maths me dégueulaient en cours...
Je me suis tappé 3.5/20 en mathématiques, parce que je ne pige rien, quedal, niente, nada à l'algèbre (exponentielle, fonction Cos, identités remarquables etc...)
J'ai toujours eu besoin de virtualisé concrètement et très précisément ce que j'apprenais.
C'est pourquoi, je recherche quelqu'un qui présenterait l'algèbre d'une façon "réelle", alternative, pour que je puisse enfin assimiler ces bases qui complexent tant...

C'est marrant que tu dises ça parce que tous les trucs que tu as cité font partie du domaine de l'analyse et pas de l'algèbre, enfin ils utilisent le système de notation algébrique mais ce que je veux dire c'est que très franchement l'analyse c'est pas forcément le domaine des maths le plus intéressant à étudier en premier , super démonstratoire et abstrait au plus haut degré...
En fait si tu cherche de la vraie algèbre qui est à mon sens l'une des matières les plus intuitives au début tu peux rechercher des trucs sur les matrices pour commencer (me semble qu'on en fait un peu aussi au lycée pas sûr...) ça change dramatiquement de l'analyse (qui reste franchement pour moi la plus fastidieuse des mathématiques).
Et si tu veux des vidéos sympas sur les maths et que tu comprends l'anglais il existe la chaîne numberphile (entre autres) sur YouTube.

Les mathématiques sont une source infinie d'exaltation, et ça relève du crime contre l'humanité d'en dégoûter les gens.Mad
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Message par Invité Sam 10 Aoû 2013 - 16:21

C'est drôle... mais je n'ai jamais été une "bête" en mathématiques, mais suite à des difficultés dans mon parcours scolaire, j'ai fini par détesté l'école et encore pire, les maths. Bon, j'ai réussi à remonter la pente à l'école, je fais actuellement des études supérieures ou plutôt post-obligatoires. Bref, mon aisance avec le français m'a vraiment sauvé la mise, cependant je me trouve en grande difficulté devant les maths en général, mais particulièrement avec l'algèbre. J'ai vraiment peur de faire faux, ces chiffres et ces lettres s'embrouillent dans mon cerveau.... c'est vraiment affreux, pendant les tests mes pensées partent totalement en vrille dans ma tête. De plus, je supporte mal de ne pas comprendre quelque chose... et dans ma classe j'ai la moyenne la plus nulle ET des gens bien plus "débiles" en général dans les autres branches n'ont aucun problème ! Ma prof m'a même obligé à faire un test pour la dyscalculie cette année, résultat : je n'ai aucun problème de dyscalculie, j'ai même d'après la spécialiste un excellent sens logique, mais bien sûr des lacunes en maths.... je me demande parfois si ce n'est pas à cause des brutalités psychologiques que j'ai subi à l'école qui m'ont totalement fait perdre confiance en mes capacités et surtout dans les maths... mais maintenant je veux absolument débloqué tout ça, car oui, je veux vraiment comprendre les maths, maintenant que je sais que je ne suis pas totalement bête Wink

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Message par Transcendance Sam 26 Oct 2013 - 23:26

Et bien pour ma part -et comme pas mal de zèbres, en fin de compte-, j'ai arrêté de soigner mes maths, non par incompréhension, mais à cause des professeurs/système scolaire/demandes de l'éducation nationale. Bref, j'ai préféré laisser tomber de ce côté-là, bien que certains aspects mathématiques me fascinent et que je reprenne souvent des calculs lorsque le sujet m'intéresse (et qu'on me laisse agir selon mes propres méthodes).
En sociologie, forcément, il y a tout l'aspect des méthodes quantitatives et donc, évidemment, des statistiques et probabilités. Je reste moyenne dedans parce que les exercices que l'on me demande m'ennuient (désolée mais ressortir cash un calcul selon le modèle du prof et être pénalisé parce qu'on préfère utiliser d'autres moyens, moi, ça me barbe). Du coup, je ne suis pas fâchée avec les maths mais ce n'est pas la symbiose parfaite non plus. Parce que je ne le travaille plus régulièrement.
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Message par Invité Dim 27 Oct 2013 - 0:37

Y'en a qui invente des paradoxes maintenant..
Ça vous pas suffit de porter vos souffrances ? faut que vous en rajoutiez ?

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Message par AliceInWonderland Dim 27 Oct 2013 - 3:26

Whiteblue a écrit:Oh comme je suis heureuse de lire le titre de ce forum ... Quand on me dit "intelligente", je réponds souvent Pfffiou si tu savais, je suis nulle en mathématiques. Comme si j'étais obnubilée par ce domaine qui m'est comme "inaccessible" alors que je plonge allègrement dans tant d'autres.
Idem !

Dans la littérature sur la sourdouance, je lis souvent que les surdoués savent donner la solution à un problème sans savoir comment ils y sont arrivés, et que c'est ce qui est à l'origine de leur difficulté, scolairement parlant, en mathématiques.
Pour ma part, je n'ai jamais eu ça en maths, intuitivement, passées les quatre opérations, il est devenu difficile d'avoir le bon résultat – avec raisonnement aussi d'ailleurs !
Par contre, ça m'a fait ça pour l'orthographe que je n'ai pas eu besoin d'apprendre, mais comme on n'a jamais à le justifier, ça m'a plus aidée qu'autre chose.
D'ailleurs, ça aurait aussi été ennuyeux pour les profs s'ils avaient eu, d'une part à le savoir eux-mêmes, et d'autre part, à le faire comprendre, tant les raisons de la grammaire française sont obscures. A y réléchir, je pense même que l'apprentissage du français est la première étape, à l'école, par laquelle on apprend à un enfant à ne pas poser de questions, et donc à ne pas penser.
«Si on écrit -ée quand c'est féminin, pourquoi quantité s'écrit avec -é ?
- Parce que c'est comme ça. »

florent a écrit:
Les exercices proposés à l'école ne sont pas prévus pour les élèves qui se posent des question plus métaphysiques sur les mathématiques. Les élèves qui ont un peu de recul comprennent bien que les exercices sont montés de toute pièce pour faire croire qu'il y a une dimension pratique à l'algèbre.
Pour qui est intéressé par le sujet, je recommande vivement de lire « L'âge du capitaine » de Stella Baruk. A partir d'une expérience menée dans les années 80 auprès d 'élèves de primaire, elle montre que
- la recherche du sens et la résolution d'un problème mathématique sont totalement dissociées (ce qui pour un zèbre, peut poser quelques difficultés...)
- et du coup, qu'un problème mathématique est avant tout une question de français, puisqu'il est formulé dans la langue.

Le problème est le suivant :

«Sur un bateau, il y a 26 moutons et 10 chèvres. Quel est l'âge du capitaine ?
Réponse: … 36 ans ? 16 ans ?

Le problème est célèbre depuis les années 80, alors que l’Institut de recherche en
enseignement des mathématiques (IREM) de Grenoble l’a posé à près de 100 élèves de CE1
et CE2 (division élémentaire).
Les trois-quarts des élèves ont donné une réponse en utilisant les nombres figurant dans
l’énoncé !!! »

(la question « quel est l'âge du capitaine ? » viendrait en fait de Flaubert, qui l'aurait formulée le premier).

Il faut bien sûr prendre en compte le contexte scolaire et le rapport d'autorité : les enfants, s'ils ont repéré que quelque chose clochait, ne se seront pas forcément autorisés à penser qu'il puisse y avoir une erreur dans l'énoncé, autrement dit que le maître se soit trompé.

(Et je ne dis rien de la violence à laquelle les enfants sont soumis dans la résolution de cet exercice volontairement impossible...)

Mais ça me pousse quand même à être d'accord avec ce qui est dit ici :

Invité a écrit:
S'ils savaient que les maths c'est beaucoup de raisonnement écrit en français et en symboles mathématiques et bien moins de calculs qu'ils imaginent...
La distinction entre matheux et littéraires ne tient pas. C'est une distinction sociale qui justifie la compartementalisation des savoirs et l'existence de ceux qui les enseignent. Mais ce saucissonnage académique devient identitaire. En bon manichéisme français, on est littéraire ou scientifique. Dans ma famille, mon grand frère étant matheux, il fallait que je trouve autre chose car la place était déjà prise sur ce terrain, donc je suis devenue littéraire !
Je plaisante un peu car ces tendances se sont affirmées assez tôt et assez nettement chez chacun de nous, mais je suis quand même un peu sérieuse. Comme si le fait d'être l'un interdisait d'être l'autre. Au XIXe, un bon philosophe ne pouvait pas ne pas connaître la physique. Allez maintenant demander à un étudiant en philo ce qu'il pense de la mécanique des fluides... mieux, à BHL ce qu'il pense... ah pardon, penser est déjà une erreur ici Laughing 

akzv891 a écrit:
La pensée "différente" de certains est bien à l'origine du même type de symptômes en maths que dans d'autres domaines : manque de confiance en soi, frustration, échec, "peut mieux faire", imposteur, etc... par difficultés dans la gestion de l'interface sociale.
La logique est avant tout une forme de raisonnement qui explicite les choses, mais indépendante du domaine auquel elle s'applique. Le contenu est contingent. Ce qui explique qu'on puisse être bon en logique, mais nul en maths et bon ailleurs (physique, chimie... philo, histoire-géo, français...).
Sans que ce soit catastrophique, je n'ai jamais eu la bosse des maths tout le temps que j'en ai fait (c'est-à-dire en terminale, j'étais en L mais j'avais pris option maths) ; par contre, quand je faisais des disserts, et après quand j'ai fait de la recherche, c'était hyper logique et c'est ce qu'on nous demandait. On part d'une consigne (un énoncé) qu'il faut analyser, on pose un point A de départ et un point B d'arrivée, et on doit retracer tout en le justifiant scrupuleusement, le cheminement qui conduit de l'un à l'autre, faire des transitions etc. Même l'exercice de version du latin vers le français est finalement assez mathématique, car le latin est une langue très structurée et très logique. Du coup je n'ai jamais été très bonne :-D D'ailleurs les meilleurs éléments dans les filières littéraires, ce sont les scientifiques qui ont viré de bord !

(Je ne reviendrai pas ici sur la mathématisation quasi fasciste de la pensée en France, qui remonte à Descartes...).

siamois93 a écrit: J'aime bien l'idée que les mathématiques sont une culture et que l'on peut les étudier de la même manière, sans en avoir une utilité immédiate.
Ouep. Comme la poésie c'est le langage débarrassé de son aspect pratique, communicatif et matériel, les mathématiques, c'est une forme pure d'exercice de la pensée qui se pense elle-même.

Petitagore a écrit:Bizarrement, je crois que c'est justement le côté "bourrin sans cervelle" des méthodes militaires qui m'a permis d'en finir avec un vrai blocage psychologique vis-à-vis de la trigo. Comprend qui peut.
Bah ouais t'as dû lâcher le mental et les questionnements métaphysiques sur la réalité et le sens des mathématiques... Des fois le martial c'est bien pour arrêter de se poser des questions (quand on supporte!)

Petitagore a écrit: Je me souviens d'avoir eu une espèce d'illumination la première fois où j'ai balancé des coordonnées à la batterie et où, à ma profonde stupéfaction, le paquet d'obus est bel et bien tombé en plein dans la gueule du pauvre caillou qu'on m'avait désigné comme objectif -- alors que le vrai but de l'exercice était théoriquement de nous apprendre à "corriger le tir" à partir de coordonnées déterminées largement au pifomètre. Soudain, j'ai compris, que dis-je, j'ai RESSENTI que les chiffres de ma calculette et la vraie réalité du paysage n'étaient pas des trucs complètement déconnectés comme dans les exercices au tableau noir du collège, mais qu'ils entretenaient une relation intime, charnelle: les chiffres EXPRIMAIENT LA RÉALITÉ. Oh nom de Dieu! Ça m'a bouleversé comme une révélation mystique, je ne peux pas vous expliquer mais ça m'est tombé dessus comme ça boum: d'un seul coup, JE ME SUIS MIS A CROIRE AUX MATHS. Et je ne m'en suis toujours pas remis!  Very Happy
Bah ouais, le problème, c'est ce que d'autres ont appelé l'abstraction scolaire, qui fait de tout un exercice, des choses qu'on ne fait qu'en classe. Du coup, on se demande à quoi ça sert et même, si ça existe en dehors de la classe. Comme disait Barthes, "les classiques, ce sont des livres qu'on lit en classe". Quand j'ai commencé l'anglais, je me demandais "mais vraiment, ça existe des gens qui parlent cette langue, et seulement cette langue et pas du tout français? Même quand ils pensent? Et même quand on n'est pas là avec eux? Ils ne le font pas exprès juste parce qu'on est là?"

Quant au fait qu'on ne soit pas initié à croire à quoi que ce soit d'autre que ce qu'on voit (et on ne voit pas les mathématiques, du moins pas à l'oeil nu)... il faut encore blâmer Descartes!

Noumenie Dysnomie a écrit: En dehors de ça, si on me demande de faire un calcul de tête ou de le poser, je bloque, ou trouve un résultat faux.
Mais quand on ne me demande pas, je tombe juste ou très proche.
Ouep, problème aussi avec la demande  (et donc l'autorité, et la règle) chez les zèbres... et la pression qui la sous-tend...

siamois93 a écrit: Bah de toute façon l'opposition entre langues et nombres vient juste du sens d'écriture, non ??
Tu m'intéresses, expliques!

Paranoidgrrrl a écrit:Bref, mon aisance avec le français m'a vraiment sauvé la mise, cependant je me trouve en grande difficulté devant les maths en général, mais particulièrement avec l'algèbre. J'ai vraiment peur de faire faux, ces chiffres et ces lettres s'embrouillent dans mon cerveau.... c'est vraiment affreux, pendant les tests mes pensées partent totalement en vrille dans ma tête. De plus, je supporte mal de ne pas comprendre quelque chose... (...) mais maintenant je veux absolument débloqué tout ça, car oui, je veux vraiment comprendre les maths, maintenant que je sais que je ne suis pas totalement bête Wink
Pareil... je pense que si j'y arrivais ça pourrait même beaucoup me donner de plaisir, et je conçois parfaitement ce que dit Deaumas:
Deaumas a écrit:
Les mathématiques sont une source infinie d'exaltation, et ça relève du crime contre l'humanité d'en dégoûter les gens.Mad
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Message par Invité Dim 27 Oct 2013 - 8:19

J'ai fais 3 terminales S, pour l'instant je me sens bien.

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Message par Petitagore Dim 27 Oct 2013 - 9:13

Ton post est fort intéressant, AliceInWonderland, mais je tiens quand même à te donner la réplique pour la défense de mon pote René...

AliceInWonderland a écrit:(Je ne reviendrai pas ici sur la mathématisation quasi fasciste de la pensée en France, qui remonte à Descartes...).
Raccourci plus que discutable. Postérieure à Descartes, oui. Invoquant Descartes pour asseoir son autorité, oui. Mais correspondant à la pensée de Descartes, assurément pas. D'abord, de toute évidence, il est anachronique de mêler Descartes à une doctrine de la première moitié du XXe siècle, et Descartes ne s'est pas plus intéressé à l'embrigadement de la jeunesse et à la militarisation de l'industrie (qui est d'ailleurs apparue plus tard) que Mussolini ne s'est intéressé à la trigo et à l'optique... Non, Descartes n'est pas un fasciste péremptoire, c'est au contraire un esprit libre qui a réussi, très subtilement, à enfoncer un coin dans la pensée religieuse en n'ayant jamais l'imprudence de la prendre ouvertement à rebrousse-poil -- ce qui lui aurait immédiatement valu une condamnation de la part de l'Inquisition, où on peut, cette fois, à bon droit, estimer qu'on rencontre d'authentiques précurseurs de la pensée totalitaire. Ne pas oublier que Descartes s'est fait connaître tout juste après la condamnation de Galilée, et bel et bien en réaction contre elle -- il en parle, à mots couverts mais sans ambiguïté, dans le Discours de la méthode, et il ne fait aucun doute que sa façon "de tenir presque pour faux tout ce qui n'est que vraisemblable" est poliment, mais très profondément, dissidente et contestataire. Fasciste, mon pote René? C'est honteux de dire des choses pareilles d'un libérateur de la pensée...

Quant au fait qu'on ne soit pas initié à croire à quoi que ce soit d'autre que ce qu'on voit (et on ne voit pas les mathématiques, du moins pas à l'oeil nu)... il faut encore blâmer Descartes!
Ah, là, non, désolé, mais ça c'est faux, faux, faux et archi-faux. Le fait que ce que la raison comprend est infiniment plus fiable que ce que nous suggèrent "les illusions de nos sens", c'est le fondement même de la pensée de Descartes. Descartes s'est beaucoup trop intéressé, et passionnément, à la métaphysique, pour qu'on l'accuse d'être un rationaliste borné. Descartes, un ennemi de l'abstraction, non, mais sérieusement, tu as le sentiment qu'on peut soutenir ça de celui à qui on doit la généralisation des notations algébriques? Il serait en fait nettement moins absurde d'accuser Descartes d'avoir incité les gens à ne jamais croire que ce qu'ils comprennent plutôt que ce qu'ils voient... en oubliant qu'il n'était pas, lui, un extrémiste de sa propre méthode et qu'il a recommandé très clairement de ne pas l'utiliser pour tous les usages, et encore bien moins pour l'édification de tous les esprits.

Il faut lire Descartes, Descartes lui-même, pas ceux qui se prétendent capables de résumer sa pensée en quelques formules péremptoires: c'était un esprit très subtil, et on le défigure en oubliant chez lui tout ce qu'il a dit pour nuancer ses propos et refuser leur généralisation. Qu'après Descartes il se soit trouvé des esprits dogmatiques et péremptoires pour le défigurer en prétendant propager ses idées, c'est tout à fait certain. En particulier, il est encore très souvent invoqué par des athées militants qui zappent joyeusement le fait que Descartes était un déiste très convaincu... Mais quand on en revient à la source même (et pour ça, les francophones ont la chance inouïe de pouvoir lire le texte lui-même et non des traductions), on ne peut que rester ébahi de la subtilité de la pensée cartésienne et, ce qui ne gâche rien, de sa profonde modestie...
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Message par Invité Dim 27 Oct 2013 - 9:25

Je suis honnête Petitagore, je retiens que ton intellect se résume à l'image de léonard de vinci. A titre d'image personelle, le croiser entre le prédigéré et l'intégrité.


Dernière édition par Horacle le Dim 27 Oct 2013 - 9:28, édité 1 fois (Raison : ge)

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Message par Petitagore Dim 27 Oct 2013 - 9:50

Horacle a écrit:Je suis honnête Petitagore, je retiens que ton intellect se résume à l'image de léonard de vinci. A titre d'image personelle, le croiser entre le prédigéré et l'intégrité.
Je serais preneur de quelques développements, je ne vois pas très bien ce que tu veux dire. "Léonard de Vinci", ça a l'air aimable (et totalement immérité de surcroît, donc d'autant plus agréable); "prédigéré", en revanche, ça ne me paraît pas gentil-gentil... Explique-moi un peu (comme ça j'arriverai peut-être à me mettre en colère; pour le moment, je suis seulement perplexe...). Very Happy 
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Message par Invité Mer 27 Nov 2013 - 12:02

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Message par Cleore Sam 15 Mar 2014 - 17:35

Angeal a écrit:
Mais on lie toujours la logique et les mathématiques ensemble....alors comment peut-on être doué en logique et nul en maths ? ^^"

La logique, jusqu'à un certain point, c'est amusant.
Les maths, tout dépend lesquels. En primaire j'adorais les histoires de baignoires qui se vidaient et de trains dont il fallait calculer le temps de trajet en fonction de la vitesse. Tout s'est compliqué pour moi à partir du collège. C'est devenu trop abstrait, ça n'avait plus ni queue ni tête, ça ne m'intéressait plus. Comme il a déjà été dit ici, il manquait les tenants et les aboutissants, le pourquoi du comment. Pareil pour les sciences. J'ai très vite décroché.

J'ai besoin de rattacher l'étude des maths à quelque chose de concret, de réel pour m'y intéresser. Il faut donc, pour ça, qu'on fasse tout le contraire de ce qu'on faisait en classe où personne ne nous expliquait à quoi ça pouvait bien servir. J'ai besoin de partir du résultat pour chercher à le décortiquer. Je me souviens de l'émission "C'est pas sorcier" qui expliquait des tas de choses à partir d'un élément existant de la vie courante. Là ça me passionnait. Mais aligner des x et des y juste pour trouver comment arriver à z, sans savoir précisément le but de tout cela, c'est froid, plat, sans âme, je m'en fous complètement et dans ce cas je ne fais pas d'effort.
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Message par ZeBrebis Dim 16 Mar 2014 - 12:54

Cleore a écrit:
J'ai besoin de rattacher l'étude des maths à quelque chose de concret, de réel pour m'y intéresser. Il faut donc, pour ça, qu'on fasse tout le contraire de ce qu'on faisait en classe où personne ne nous expliquait à quoi ça pouvait bien servir. J'ai besoin de partir du résultat pour chercher à le décortiquer. Je me souviens de l'émission "C'est pas sorcier" qui expliquait des tas de choses à partir d'un élément existant de la vie courante.
Pourtant, pour avoir régulièrement des exercices de collège sous les yeux, ils partent très souvent d'un exemple concret.
Du type : Un producteur de muguet vend 3/10èmes de sa production à des grossistes, 1/4 à des détaillants et il lui reste 400 000 brins. Quelle est sa production totale ?

Peut-être est-ce que ce n'était pas le cas à ton époque ceci dit, pour ma part je ne me souviens plus Smile

NB : c'est très vrai pour les équations, car on modélise donc la situation avec des x, y ou z mais bien moins le cas quand il s'agit de géométrie par exemple. Et d'ailleurs c'est l'une des difficultés de l'exercice de savoir quelles (in)équations modélisent le cas qu'on a ; la résolution est uniquement la seconde étape, et demande moins de ressources intellectuelles.
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Message par Cleore Dim 16 Mar 2014 - 14:17

ouiiiii, l'équation de la production de muguet j'aime bien ! Mais ça, à mon époque, c'était mon programme de fin d'école primaire. Je m'en souviens très bien. D'ailleurs j'étais l'une des meilleures à ce petit-jeu là et j'ai intégré après ça la classe de 6ème du niveau le plus élevé, au collège. A l'époque on nous plaçait en 6ème en fonction de notre classement au CM2. Dans mon collège, ça a changé l'année suivante, ils ont mélangé tous les niveaux. Bref j'étais entourée en 6ème de la crème des matheux de mon collège, dont un qui était probablement THQI et stupéfiait tous les profs. Mais tous mes copains de classe étaient de très bons élèves. Le niveau était élevé.

Si je me souviens bien, on a fait pas mal de géométrie en 6è (c'est si loin !), et là je m'en sortais encore. En 5è j'ai commencé à pédaler dans la semoule avec les équations et j'ai dû prendre des cours de soutien en dehors du collège, en tout petit groupe : là tout s'est débloqué, tout est devenu très clair et très facile. Je crois qu'en classe, on s'éparpillait trop, on perdait beaucoup de temps en discussions stériles, ce qui me démotivait. Il faut dire qu'il y avait quelques agitateurs dans ma classe, on n'avançait pas. Dès qu'on était bien concentré sur le sujet et qu'on allait droit au but, je m'en sortais bien. Mais ces histoires de x et y m'ennuyaient.

C'est en 4ème que j'ai décroché totalement, à cause du théorème de Pythagore. Pour moi c'est l'exemple parfait du truc chiant à mourir, d'autant que personne ne nous a expliqué à quoi ça pouvait bien servir. Ce n'est pas mon truc, voilà tout. J'étais bien meilleure dans les matières littéraires. J'apprenais le latin avec un très bon prof qui nous racontait plein de passionnantes histoires sur la Rome antique, avec lui cette langue morte devenait vivante et je trouvais ça bien plus intéressant.
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Message par Petitagore Dim 16 Mar 2014 - 17:01

Cleore a écrit:C'est en 4ème que j'ai décroché totalement, à cause du théorème de Pythagore. Pour moi c'est l'exemple parfait du truc chiant à mourir, d'autant que personne ne nous a expliqué à quoi ça pouvait bien servir.

Note bien que ça m'a fait le même effet qu'à toi, sur le moment du moins... Mais justement, le théorème de Pythagore sert à tellement, tellement de choses qu'on ne saurait pas par où commencer si on cherchait à expliquer à quoi il sert. On n'aurait pas beaucoup moins de raisons d'enseigner aux mômes à quoi ça sert de lire et de compter. Moi aussi, j'ai regretté qu'on ne me dise rien là-dessus, mais d'un autre côté, si on m'avait dit quoi que ce soit, ce quoi que ce soit n'aurait pu être que ridiculement réducteur. C'est de ces phases de l'enseignement où le message implicite à l'élève est "commence par apprendre, ensuite tu trouveras toi-même tout seul ce que tu peux en faire"... ce qui fait aussi partie des joies de l'enseignement.

Et puis il y a l'héritage d'une tradition académique qui vient bel et bien de l'école pythagoricienne: ce théorème est un exemple quasi-mystique de vérité vraie, dure de dure, indestructible, pas épouvantablement complexe mais cependant accessible seulement à ceux qui font l'effort de comprendre. Cette compréhension est en un sens sa propre récompense, comme on le dit de la vertu. Tous les élèves ne le comprennent pas, mais ceux qui le comprennent, fût-ce des années plus tard (ça a été mon cas), goûtent une joie d'une saveur particulière, qu'on appelle la mystique. Ce n'est pas assez fréquent pour qu'on les en prive.

(Tu auras peut-être noté à mon pseudo voire à mon avatar que j'ai une certaine affection pour Pythagore et son théorème... Il est dangereux de me lancer là-dessus!  Very Happy )


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Message par Cleore Dim 16 Mar 2014 - 17:22

Ah d'accord, je comprends mieux ton pseudo.

Tant mieux pour toi si tu aimes bien ce cher Pythagore. Tous les goûts sont dans la nature.

C'est justement le "commence par apprendre..." qui m'a tant énervée à l'époque, comme si nous étions des outres vides qu'il fallait remplir de gré ou de force, comme des mules qu'on obligerait à avancer à grands coups de pieds dans le... et quand je discute, aujourd'hui encore, avec des profs de maths, ils n'ont pas changé de discours. On n'est vraiment pas sur la même longueur d'ondes. Leur dire qu'on n'aime pas les maths, pour eux c'est un blasphème suprême. En d'autres temps on m'aurait mise au bûcher sans doute (hou la sorcière). Mais quand une matière ne m'attire pas, je suis incapable de me forcer.
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Message par p'tit toutou Mer 26 Mar 2014 - 17:06

Oui pour le professeur qui dégoute de sa matière. Et ce n'est pas seulement le cas pour les mathématiques. C'est le cas pour la vie même du travail en entreprise etc. Une personne peut dégouter du travail.

En  plus du professeur au collège je haïssais les cours de musique, çà ne m'a pas empêché de me consacrer à elle et à sa théorie étant adulte ! Pourquoi  ? Car c'est une découverte par soi-même et non la matière qu'on t'impose à un temps x où tu n'es simplement pas prêt à apprendre ou à t’intéresser.

Pour en revenir aux mathématiques, un professeurs me dégoutait en 5eme 4eme, n'étaient pas derrière moi, des critiques; résultats m'enfoutisme , rebellion, mauvaises notes. Par contre en 3ème celà a changé, certes pour une partie de l'année j'ai dû remonter à la surface, mais à la fin j'avais bien eu un niveau largement mieux, dû à un professeur qui encourageait et faisait du soutient. J'ai commencé à aimé la matière.

C'est vrai que les mathématiques jusqu'aux lycée et dans certains diplômes post-bac sont très mécaniques, aucune démonstration, c'est du par-coeur, de l'emboitage de légo avec une feuille de formule ! Pourquoi ? car les élèves ne sont pas ici pour faire que des mathématiques, les recettes sont là pour gagner du temps et ne pas sur-charger les cours.

Peut-on apprendre en autodidacte les mathématiques d'université ? Ce qui rebuterait de prime abord ce serait leurs langages trop abstrait. Une idée serait de faire un langage plus universellement compréhensible peut-être ? Y a-t-il eu des chercheurs qui se sont pencher sur le fait de facilité ce langage mathématique ?

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Message par Pieyre Mer 26 Mar 2014 - 17:12

Je ne pense pas qu'il puisse exister un langage mathématique universellement plus compréhensible. Dans mon cas le langage utilisé était adapté, parce que minimal et abstrait. Mais c'est doute dû à mon profil psychologique. Pour d'autres enfants il aurait fallu un autre langage, ou du moins une introduction plus progressive à ce langage.

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Message par 8dePool Lun 30 Mai 2016 - 13:02

Je rejoins totalement un intervenant sur le fait que j'aime beaucoup et suis quelqu'un d'assez logique sur un problème, tout mon primaire (après relecture de mes bulletins) j'étais dans la tranche haute des élèves en mathématique et j'aimais ça, arrivé au collège (privé catholique) ma 6ième et ma 5ième se sont passées avec la même professeur qui avait un comportement austère et humiliant avec les élèves dès qu'ils n'étaient pas dans la norme ou comme elle souhaitait, dès lors s'est installé un dégoût pour les mathématiques, je trouve ça dommage même si mes notes m'ont suffit à passer dans les classes supérieurs.
Autre chose, j'ai souvenir aussi d'obtenir des résultats exacts à certains contrôles alors que les "démonstrations" d'obtention des résultats n'y étaient pas et les annotations du genre: " comment as-tu trouvé la réponse ?? " ou encore des reflexions laissant sous-entendre que j'avais triché en copiant sur le voisin... Bref, rien d'encourageant et donnant envie de persévérer quand on a pas commis le moindre écart de conduite.

J'ai aussi tenté quelques années après mon interruption de cursus scolaire de reprendre mes études afin d'obtenir un niveau Bac, via un organisme de remise à niveau et pour tester nos capacités de réussite, je me rappelle que pendant des exercices de mathématiques, j'ai formulé à l'enseignante présente une simple question pour m'aider à la compréhension et visualiser le problème, cette question portait sur une équation et était: " à quel cas peut-on appliquer cette équation, et quelle représentation visuelle peut-on en faire ? ". Cette enseignante m'a regardé et j'ai lu sur son visage une expression du style: " qu'est ce qu'il me demande celui-là ? " puis elle m'a répondu qu'elle ne comprenait pas ma question, j'ai donc tenté de reformuler, mais sa réponse a été: " je ne sais pas, il faut apprendre par coeur " et là c'est moi qui ai été décontenancé, comment un professeur ne peut répondre à une question de l'ordre de la facilitation de compréhension ? sachant qu'elle était payée pour cela...
Autant dire qu'arrivé là, l'envie n'y est plus, dommage...
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Message par nikko76 Jeu 13 Oct 2016 - 16:20

Sensible à cette thématique. Toujours complexé par ma "relative" nullité en math (j'ai un bac S, mais j'ai eu 4 sur 20 en math...grosse attaque de panique en pleine épreuve. Je peinais à avoir 11 de moyenne en terminale.) Jamais compris pourquoi j'étais si moyen....alors que sur la plupart des tests de logique que j'ai pu passer (IRP de la wais, test des domino, progressive matrices avancées...) je suis toujours dans le premier % de la population, avec un score équivalent à celui de l'un de mes meilleurs amis de lycée, zèbre, donc, et surdoué en math (20/20 au bac, devenu par la suite programmeur dans de grosses boites, type intel.)

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Message par timaaa Sam 12 Nov 2016 - 9:46

Nul(-le) en maths.

Je sais pas mais pour moi être "nul" c'est vraiment être N-U-L.
Genre un peu comme moi (égocentrisme quand tu nous tiens)...
24 ans et je compte encore sur mes doigts, je fais partie des gens qui tapent 4+4 à la calculatrice alors que je connais la réponse, mais juste "au cas où", "on ne sait jamais".

J'ai toujours entendu des gens dire "ahhhh mais moi aussi je suis nul en maths" et se taper des notes du style 14, 16. C'est pas ça pour moi être nul en maths.

En fait c'est simple : mes premiers cours de calculs je m'en souviendrais toute ma vie. Au CP avec les ardoises on nous disait je sais pas du style 4+8 et moi à la ramasse je savais pas quoi écrire. Angoissée de voir mes camarades qui s'exécutaient à le faire, ils avaient déjà la réponse en eux et levaient leur ardoise avec le résultat. C'était tellement angoissant que j'en écrivais un chiffre ou un nombre au pif. Les additions sont complexes pour moi, c'est lent, très lent... Je ne connais toujours pas mes tables de multiplications, trop chiant, je sais par exemple que 4x4 c'est 16 mais c'est ma mémoire c'est tout.

En seconde j'ai eu une prof, une dame (Mme Faye, je m'en souviendrais toujours d'elle Smile ). J'arrivais perdue, elle voulait que je réussisse. Parfois j'avais l'impression de faire perdre du temps à la classe et j'étais agressive en disait "mais d'où il sort ce résultat ?!". Même en m'expliquant, je ne comprenais rien, je cherche du "sens" là où il y en pas. Le équations on en parle même pas, parce-que j'ai eu beau réviser, refaire des exercices j'arrivais même pas 8 ou 10. Les lettres dans les calculs (putain mais c'est qui ce x ?!), c'est là où je ne voyais plus d'issue. UNE MERDE je vous dis, bolosse qui criait toute seule parce-que je savais pas. Pleins de regrets, de remords, j'ai beau apprendre ça ressortait immédiatement par l'autre oreille. Comme s'il y avait un barrage en moi.

Il n'y avait qu'en géométrie où ça allait, je faisait ma figure, j'appliquais bêtement les théorèmes et pas complètement... Je sais pas, c'était plus simple pour moi.

Comme au brevet vous savez cet examen : en maths j'ai eu 6 sur 40. Je suis venue, j'ai fait une belle copie, donc 4 points de présentation bim et les 2 autres points c'était des figures qui fallait reproduire.

Autant vous dire que je ne sais absolument pas gérer mon argent. Les pourcentage c'est vague, quand je fais mes courses c'est calculatrice (que ferais-je sans elle ?) ou sinon je calcule en arrondissant et à chaque fois je reprend tout parce-que je perd le résultat et du coup ça me saoule, je prend sans vraiment compter et basta. Je sais que 50% c'est moitié prix, c'est juste ma mémoire qui m'aide.


Voilà la bolosse des mathématiques.
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Message par ortolan Sam 12 Nov 2016 - 14:57

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Paradoxe du zèbre doué en logique mais nul en maths. - Page 2 Empty Re: Paradoxe du zèbre doué en logique mais nul en maths.

Message par timaaa Dim 20 Nov 2016 - 10:58

ortolan a écrit:
timaaa a écrit:(putain mais c'est qui ce x ?!)
C'est bien là tout le problème : c'est l'inconnu. Il paraît que c'est lui aussi qui signe les lettres anonymes.
^^:

Voilà la bolosse des mathématiques.
Allez, c'est pas loin de la bosse des maths Wink Courage !


Bah voui ze sais que x c'est l'inconnu, le vilain.
Merci pour ce petit moment de rigolade Laughing

J'aimerais tellement re apprendre, re essayer... Seule c'est un peu compliqué. J'en fais un gros complexe je pense, comme beaucoup de choses.


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Message par petit-mouton-noir Lun 9 Jan 2017 - 20:26

A peu près le même parcours que Dimaaa...
Je déteste les maths et elles me le rendent bien.
C'est effectivement comme un mur de squash ou un barrage entre elles et moi.
Je crois qu'en maternelle j'étais très attirée par les chiffres et puis tout à basculé avec les tables de multiplication... Moi qui adorais faire mes leçons, ma nourrice ne savait plus quoi faire de mes crises de larmes quand il fallait apprendre par cœur les tableaux.
En fait j'ai passé des mois à entendre ma mère me dire "c'est vraiment pas ton truc les maths" du coup j'ai associé cette matière à "tu es nulle de toute façon". Bref, ma sœur fût la seule à me demander"qu'est ce qui te gêne dans les multiplications?" Et la réponse c'est juste que je n'avais pas compris le mot "fois" , je ne trouvais pas la logique à ce calcul après explications logiques de sa part ça allait mieux. Le mal était fait puisque le temps que je comprenne avec ma logique les autres avaient déjà avancé et voici l'histoire de ma scolarité mais seulement en maths puisque dans toutes les autres matières je réussissais... Les profs de maths m'ont toujours mis de côté puisque mes questions ne leurs convenaient pas. Au lycée je dormais donc en cours...
Le seul autre blocage similaire s'est produit au collège quand la prof nous faisait remplir des tableaux de conjugaison (à savoir par cœur)et que les notes pouvaient descendre dans les négatifs (j'avais en general -20)...je me suis même faite enguelee devant la classe parce qu'elle ne comprenait pas mes 20/20 en dictée en parallèle. Mais bordel!Je n'arrive juste pas à apprendre un truc dans un tableau et sorti du contexte!
Désolée pour tout ce blabla et les erreurs de conjugaison ^^
PS: Ça fait du bien de se sentir moins seule sur ce coup là, merci ZC ☺
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Message par Mabac Mar 7 Fév 2017 - 14:46

Finalement, je ne sais pas si cela résoud bien la question d'être zèbre et nul en mathématiques.

Je rejoins grandemment @timaaa et @petit-mouton-noir sur les expériences traumatisantes en mathématiques. D'ailleurs, je ne compte toujours pas très bien, j'ai mis deux ans pour apprendre mes tables de multiplications, je lis toujours avec difficulté l'heure avec des aiguilles (et je dois avoir un trait pour chaque chiffre, sinon, je me perds), je confonds les chiffres (1492€ devient 1942€), je suis stressée par les comptes/les notes/le poids (tout ce qui contient du chiffre) etc. L'aphéthose de ma nullité fut le jour où, alors que j'étais en cours de soutien de mathématiques en seconde sur le chapitre des égalités remarquables, après avoir usé mon prof de milles questions, il a conclu : "Mademoiselle, je ne sais plus comment vous aider, ni comment vous expliquer. Vous êtes dispensée de venir au cours de soutien désormais". Une fois, j'ai obtenu sur un malentendu un 20/20 en maths. Je n'ai jamais compris comment j'avais fait. J'arrête là. . Bref, mon histoire avec les mathématiques pourrait être une blague, comme certains ici.

On parle partout de l'aisance des surdoués avec les maths. Ce qui me pose question en tant que non testée (pseudo-diagnostiquée à l'oral par différents psys). Puis-je être surdouée en étant d'une nullité effroyable ? Quelqu'un possède-t-il une aversion prononcée pour les mathématiques mais a malgré tout été diagnostiqué comme surdoué ?


Dernière édition par Mabac le Mar 7 Fév 2017 - 15:28, édité 1 fois
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Message par Invité Mar 7 Fév 2017 - 15:18

Cela dépend des mathématiques ; Etant sélective dans mes intérêts, je m’investissais dans les modules faisant intervenir des associations ou l’utilisation d’outils variables et variés. J’ai adoré l’algèbre et suis devenue honnêtement bonne en maths en seconde au point de pouvoir faire une S ensuite. J’adorais faire les intégrations par partie, les matrices et résoudre des systèmes d’équations complexes. Cela m’est resté, ayant fait un M2 l’an dernier en droit éco j’ai du réutiliser les dérivés pour optimiser les marges. A mon grand étonnement, bien que pas du tout utilisées depuis deux décennies les formules me sont revenues rapidement.
Cependant bien que fascinée par les formes géométriques, j’ai toujours été nulle dans leurs démonstrations. Même constat avec la probabilité où je n’avais pas la moyenne, à l’inverse de toute la classe qui trouvait ce mode d’approche facile. J’ai et je n’ai pas d’atomes crochus qui ne servent et me desservent.

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Message par Mabac Mar 7 Fév 2017 - 15:30

Je me suis amusée à faire des exercices de mathématiques. J'ai choisi des problémes niveau CM2. La même sensation revient sans cesse : je comprends comment faire mais impossible de le mettre en place. Je bloque. Mon cerveau met un écran de fumée blanche, rien ne sort. Je reprends dix fois le même calcul sans réussir à le mener à son terme...
Une catastrophe ! ^^
C'est amusant, j'étais plutôt géométrie pour ma part. Cela me paraissait visuellement concret tandis que les problèmes et les chiffres n'ont aucun sens pour moi.
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Message par Pieyre Mar 7 Fév 2017 - 15:33

Il faut tenir compte aussi du fait qu'en moyenne, même si les garçons et les filles ont les mêmes performances en mathématique, ce n'est pas dans les mêmes branches : les garçons, ce serait davantage en géométrie et en analyse, les filles en algèbre et en probabilités, enfin quelque chose comme ça.

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Message par boule-d-ombre Mar 7 Fév 2017 - 17:10

je me demande si ce n est a cause deja du fait que vous n aimez pas mais aussi que la facon de reflechir, d apprendre et de faire vous est totalement etrangere
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Message par ortolan Sam 11 Fév 2017 - 19:52

.


Dernière édition par ortolan le Dim 17 Déc 2017 - 17:43, édité 1 fois
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Message par Invité Lun 19 Juin 2017 - 20:43

Concerné... Je suis descendu jusqu'à 0,5 de moyenne en 1ère, moyenne de 2 notes d'un trimestre: 1 et 0. Imparable. J'ai basculé sous la moyenne en 4e.

Pourtant, une fois adulte, cela a toujours étonné les personnes me connaissant depuis peu, à cause de mon esprit paraît-il très logique.

Et lorsque j'ai passé les tests, c'est sur le volet "scientifique abstrait" que je me suis le mieux démerdé... Incompréhensible.

En plus sous l'angle conceptuel (et psychédélique!), j'adore les fractales!

Si ce n'est que je venais d'un milieu familial plutôt littéraire, avec ma mère parlant volontiers du calvaire que les maths avaient été pour elle, je ne m'explique pas ce paradoxe.

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Message par Sherryn Mar 20 Juin 2017 - 9:23

Je n'ai rien contre les maths mais elles, elles ne m'aiment pas Sad
Pourtant il y a des chapitres que j'arrivais à comprendre, mais la plupart m'échappaient complètement. Avec le recul, je pense que les explications normo-pensantes ne me convenaient pas. Soit je comprenais, soit pas, le plus souvent c'était pas.

Pour moi, la logique s'exerce plutôt dans l'orthographe en fait. Je n'ai jamais fait plus de 3 fautes à une dictée, et toujours de l'étourderie.
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Message par Invité Mar 20 Juin 2017 - 20:33

Oui, peut-être que le mode d'explication couramment utilisé contribue à expliquer cette énigme, d'être HP et complètement à la ramasse en maths...

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Message par yggdrasil Sam 29 Juil 2017 - 14:14

Peut-être faut-il creuser dans le rôle de l'enseignement des mathématiques en France? Dans les histoires individuelles de chacun? Si quelques HP qui participent à ce forum ont fait une allergie aux maths, peut-on en déduire que tous les HP sont allergiques aux maths? En outre, les mathématiques, cela comporte des choses très différentes - calcul, probas, géométrie, etc, etc. Je peux dire que les maths ont été une source d'ennui considérable au lycée, et que la logique formelle en fac m'a beaucoup intéressé… C'était comme apprendre un langage, ou la structure d'un langage.

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Message par Invité Sam 29 Juil 2017 - 16:57

.


Dernière édition par Kasconaute le Dim 30 Juil 2017 - 22:07, édité 1 fois

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Message par Fireblue35 Sam 29 Juil 2017 - 18:10

Toujours été nul en maths à l'école. Mais en terminale je m'y suis mis en autodidacte.
Je ne les ai pas pratiquées mais je me suis posé des questions  " quelle place prennent-elles dans l'univers ?" "A quoi cela sert il?" "Quel mode de pensée adopter pour réussir ?

Ca a complètement libéré mon potentiel et je me suis progressivement désinhibé.
Je me souviens de mes profs qui m'hurlaient dessus à cause de du peu de précision et de rigueur que j'apportait à mes copies.

Mais maintenant c'est fini.

Sinon je dirais que les gens ont peur des maths à cause de la théorie, abstraite, et de l'écriture mathématique.
Mais ce n'est ni plus ni moins qu'une langue à apprendre.

Les demonstrations sont ce qu'on fait dans la vie de tous les jours, mais en plus précis et plus rigoureux.

Les maths sont une précision du réel. Et prennent une part importante dans celui-çi.

Plus de cryptographie ? Adieu les cartes bleus.
Problème P=NP résolu ? Avancée fulgurante dans la résolution de problèmes communs et très complexes.

Mais il est normal de ne pas aimer les maths, et de ne pas réusssir, même en bossant.
On est pas tous bons en sport, en art etc...
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Message par Invité Dim 30 Juil 2017 - 11:03

oui les maths c'est une langue, des conventions, des syntaxes , des symboles et pire, plusieurs puisque chaque mathématicien a construit son propre univers symbolique selon la matiere

rien n'est fait en effet ou peu pour expliquer à quoi cela sert, or moi aussi je suis un visuel, j'ai besoin de comprendre à quoi cela s'applique et ce que l'ensemble de la complexité apparente du langage veut faire

'lexemple de la dérivée ou des intégrales , quand on pige que cela sert juste concrètement à calculer une superficie en dessous d'une courbe cela décoince

l alogique demande une autre forme de capacités, elle suppose que vous avez bien ancré les principes de base de cette logique quelque soit la chaine parfois très longue de oui non peut etre ou dans la tetravalente de oui et non en même temps

si les grecs sont tous petits est ce qu'un grec aux cheveux noirs est également petit ? et si vous avec un petit comlbien de chance y a til pour qu'il soit grec sachant qu'il a les cheveux noirs.. etc

la complexité vient de l'accumulation et combinaisons de possibles qui s'annulent, la logique finalement c'est en grande partie de la concision et de la mémoire, les robots s'en sortent très bien

je ne me considère pas nul ni surdoué en math, j'aime bien en faire, mais pas de manière désincarnée

j'aime calculer une formule et la tracer, j'aime la geometrie et les statistiques , mais bon mon niveau est lié a une education de base mauvaise

je me suis remis aux maths spontanément sur mooc kahn, et comme c'est super didactique.. et visuel , des choses qui me semblaient une montagne m'apparaissent comme dérisoires

je pense donc que un des problemes des maths est que ceux qui les enseignent sont en realité incompétents ou tres peu ou pas dictatiques

c'est d'ailleurs valables dans plein d'autres domaines, on entend souvent la phrase j'ai eut un mauvais ou un bon prof.. en ceci cela

l'alternative du surdoué est de se dire je me renseigne moi même, là c'est la capacité à trouver l'information et la bonne information qui vous donnera ou non l'expertise

mais dans tous les cas rien sans rien même pour un surdoué, efforts persévérances et apprentissages

je nuance donc entre prodige et surdoué ordinaire à la gauvrit, le prodige aura de telles capacités souvent dans un seul domaine par exemple les maths qu'il sera capable d'assimiler extrêmement rapidement les briques et les langages des autres pour inventer ou pondre le sien

villani est un bel exemple

donc bon mauvais , c'est relatif.. si par bon vous entendez science quasi infuse alors en effet c'est plutot rarissime

si vous entendez facilité et premiers de classe c'est plus courant

si vous entendez au dela de premier de classe, inventeur de son propre univers et se faisant rapidement chier par le savoir de premier de classe alors oui vous êtes manifestement surdoué en math




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Message par Fireblue35 Dim 30 Juil 2017 - 11:11

Je ne sais pas quoi ajouter zebulon, tu as parfaitement résumé le tout.
Je rajouterai juste : il y a ceux quu créent leur propre univers, mais sans avoir besoin des cours. Ceux là ce sont les Ramanujan, les Galois, les Grothendieck
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