Les mariages d'amour favoriseraient-ils le développement du syndrome d'Asperger ? Podcast avec Boris Cyrulnik

Les mariages d'amour favoriseraient-ils le développement du syndrome d'Asperger ?

xD pas mal le sujet, sans avoir écouté je dirais que deux personnes atteintes par les troubles du spectre autistique peuvent former à merveille un mariage amoureux du fait que ses derniers cherchent tout autant leur double que leur complément, et donc enfanter de petits aspergers.

à côté de ça l'amour peut aider à mieux accepter son syndrome, donc bosser dessus, donc développer les apports de son propre syndrome

Ecoute quand même le podcast. Il parle de ce que tu dis, mais ajoute aussi quelques infos intéressantes.

vivi carrément

edit : oh merde! oui! j'avais pas encore fait le lien sous cet angle je bossais sur les troubles au sein des différentes sociétés-cultures, mais plus d'un point de vue intelligent, élites, croyances, mise en valeur des capacités etc amenant à l'augmentation des "troublés" (ou à sa diminution c'est selon), j'avais même pas pensé à l'angle amoureux! c'est génial et évident en plus, fin si en plus je l'avais l'info mais mal assimilée.. et ça confirme pas mal d'autres trucs :d

Ouaaa,
je n'envie pas ces gens, je n'ai pas rencontré de syndrome d'Asperger,
mais j'ai pas l'impression que leur quotidien soit simple...
Ceci dit, ils le vivent sans doute mieux que leurs interlocuteurs non Asperger...
Je ne connait pas le sujet, mais les troubles de la socialisation (ne pas savoir dire bonjour, ne pas savoir traverser la rue,...) doivent se répercuter sur la génération suivante: ça doit être difficile pour les parents qui ont des lacunes sociales d'éduquer leur enfants?

rv a écrit:Ouaaa,
je n'envie pas ces gens, je n'ai pas rencontré de syndrome d'Asperger,
mais j'ai pas l'impression que leur quotidien soit simple...
Ceci dit, ils le vivent sans doute mieux que leurs interlocuteurs non Asperger...
Je ne connait pas le sujet, mais les troubles de la socialisation (ne pas savoir dire bonjour, ne pas savoir traverser la rue,...) doivent se répercuter sur la génération suivante: ça doit être difficile pour les parents qui ont des lacunes sociales d'éduquer leur enfants?

c'est à prendre par l'autre bout en fait, tout s'apprend, tout s'enseigne. par contre le quotidien oui c'est le boxon mais c'est drôle, après les gens ça dépend, soit y s'assument pas eux mêmes et sont donc incapables d'assumer ça, soit c'est génial et ça se complète tout à fait. à partir du moment où l'asperger s'assume s'entend, sinon oui c'est invivable

rv a écrit:Ouaaa,
je n'envie pas ces gens, je n'ai pas rencontré de syndrome d'Asperger,
mais j'ai pas l'impression que leur quotidien soit simple...
Ceci dit, ils le vivent sans doute mieux que leurs interlocuteurs non Asperger...
Je ne connait pas le sujet, mais les troubles de la socialisation (ne pas savoir dire bonjour, ne pas savoir traverser la rue,...) doivent se répercuter sur la génération suivante: ça doit être difficile pour les parents qui ont des lacunes sociales d'éduquer leur enfants?

Beaucoup de zèbres sont Asperger. Je te recommande ce lien : Un nouveau modèle de communication humaine. Il te permettra de comprendre pas mal de choses sur comment ils comprennent le monde (validé par un possible Asperger de mes amis, mais ça demande plus de vérification, bien sûr).

Rien ne vaut la rencontre pour réaliser ce type de communication neurotypique/asperger. La doc est intéressante. je suis curieux de savoir si ces personnes ont des principes moraux, des codes sociaux qui leur sont propres, sont ils capables de malveillance, de malfaisance, comment ils se comporte, ou plutôt comment ils gèrent une communication "frustrante" avec un neurotypique par exemple- cad l'émotion " frustration"-
Curieux de savoir combien ils sont sur ZC qui est plutot "émotionelle"...

rv ce fil devrait t’intéresser, il peut à priori s'appliquer à l'asperger. il s'applique très bien à moi en tout cas

http://zebrascrossing.forumactif.org/t829-le-probleme-consistant-a-avoir-trop-d-aptitudes

sinon au final, et de façon ambigüe et contradictoire sinon c'est pas drôle, je pense que la pierre de rosette de l'asperger est l'intelligence de l'adaptation au sens large

une mine d'or, Floran, je suis encore en train de le lire...

il est possible de créer une synergie de l'ensemble de ses facultés. Quand on se rend compte de la dispersion de ses énergies, aux quatre vents, il y a un moment ou le gâchis devient intolérable. répertorier ses besoins, ses ressources. hiérarchiser ses besoins pour que le vital soit acquis, concentrer sur le concret (boulot, détente) et assurer le court terme. Provisionner son énergie et ses ressources pour prendre les décisions stratégiques sur le moyen terme et le long terme.
je me souviens quand je bouffais les traités de stratégies et les livres de développement personnel.
Savoir ce qu'on a, le recentrer sur l'essentiel, se dégager une marge de manœuvre, anticiper, agir.

Les aspies que je cotoie ne viennent pas sur ce forum, on y raconte trop de conneries sur l'autisme (entre autre que c'est une pathologie), et souvent la communication y est pénible.
Un article interessant :
http://www.martinwinckler.com/article.php3?id_article=1083
Il résume parfaitement ce que je vis et pense, ainsi que la situation actuelle en France.
Alex76 Aspi-Hqi - 36 ans - ni malade ni handicapé !

merci alexandre

Merci Alex,

C'est un monde complexe, j'apprécie cette authenticité qui se dégage des témoignages.
Je me sens à l'aise avec les gens sincères, c'est comme si je baissais ma garde. A entendre et à lire ces personnes, j'ai l'impression quand même d'une grande simplicité émotionnelle, comme si la "croute conventionnelle" était absente. comme si il n'y avait pas d'égo ou d'orgueil.
Et c'est dommage que Aspi et autiste ne se sentent pas à l'aise sur ce forum, leur capacités à aller droit au but, leur analyse épurée méritent à être connues, surtout pour des personnes submergées par leur émotions...

Topic passionnant

A vous lire

Je me reconnais beaucoup dans tout ce que je lis, témoignages et autres, sur les Aspie.
J'ai fait très 'naïvement' le test il y a deux jours : "vous êtes très probablement un Aspie".
Dans ce nouvel état de découverte, viennent se heurter mes propres clichés sur les autistes et ma vie.
Je suis frappée par la subtilité de tout ça : j'écoute mes souvenirs qui affluent, et tente de faire le tri.
Si mon ressenti me dit que je suis sûre d'être une Aspie, je dois comprendre que je continue d'être moi-même au delà d'un diagnostique. Il s'agit d'intégrer de nouvelles notions sur un fonctionnement jusqu'alors partiellement inconscient.
J'ai suivi les liens proposés, un passage m'a marquée : les plus chanceux ont eu des clés dans leur jeunesse via un traitement comportementaliste. C'est mon cas. Pourtant le comportementalisme a ses limites, et je cherchais mon essence.
Etre devenue artiste m'a permis de trouver aussi un masque social pour une façon d'être/faire/penser profondément atypique.
Seulement le rapport au jugement, ou plutôt son absence fait que je ne m'intéresse pas plus aux artistes qu'aux autres,
et que je ne me sens pas appartenir à une corporation, une chapelle, etc.
En fait, depuis que j'ai fais cette découverte, je suis touchée, profondément.
Par tous les efforts que j'ai déployés pour avancer, malgré tous ces préjugés durs, que je n'avais pas les moyens de déjouer.

@ rv
Je pense justement à mon fils, beaucoup, et à la mère que je suis pour lui... Alors je te le confirme, c'est très difficile d'accompagner son enfant lorsque l'on a de forts traits autistiques, j'ajouterai et de ne pas en avoir une conscience claire.

A écouter aussi, autre podcast dans la même série, avec recyclage partiel du contenu du précédent : "La maladie d'Asperger".

Franchement, "maladie... étrange... normal" : Mr Cyrulnik me déçoit beaucoup sur ce coup.

rv a écrit:Ouaaa,
je n'envie pas ces gens, je n'ai pas rencontré de syndrome d'Asperger,
mais j'ai pas l'impression que leur quotidien soit simple...
Ceci dit, ils le vivent sans doute mieux que leurs interlocuteurs non Asperger...
Je ne connait pas le sujet, mais les troubles de la socialisation (ne pas savoir dire bonjour, ne pas savoir traverser la rue,...) doivent se répercuter sur la génération suivante: ça doit être difficile pour les parents qui ont des lacunes sociales d'éduquer leur enfants?

euh..
merci je vais plutot bien... et mes enfants aussi!...
une tribu avec aspis, et./ou surdoués, et aspis surdoués, c'est top mais pas du tout calme.
ca oblige a se remettre en question sans arret, a reflechir, argumenter, reflechir, savoir et connaitre, approffondir, apprendre,...respecter....
alors oui on est polis (un minimum,), on est propres, on est fiables, on est pas lisses par contre..mais on fait comme si. des fois....

Gigi a écrit:A écouter aussi, autre podcast dans la même série, avec recyclage partiel du contenu du précédent : "La maladie d'Asperger".
Franchement, "maladie... étrange... normal" : Mr Cyrulnik me déçoit beaucoup sur ce coup.

c'est clair
il a pas éét très "objectif".du rapide et pas clair.

@ Mei,
Aucune intention d’être vexant, juste mon ignorance que je comble avec des informations parcellaires (écrites), des points de vue médicaux cantonnés au pathologique/curatif,

donc humainement limités.

rv a écrit:@ Mei,
Aucune intention d’être vexant, juste mon ignorance que je comble avec des informations parcellaires (écrites), des points de vue médicaux cantonnés au pathologique/curatif,
donc humainement limités.

bah pas de souçis..d'autant que tu as raison sur un point, ca n'est pas si simple au quotidien !.. car il nous faut rentrer ds un carcan qui ne nous est pas naturel.