IRL Paris la journée du dimanche

Bonjour à tous,  

Il a été évoqué en concertation avec les ZC de Paris l'idée d'une IRL sur Paris qui serait organisée durant la journée du dimanche, par exemple le dernier dimanche du mois, de sorte de réaliser les déplacements en question plus simplement.

On pourrait par exemple se balader à la cité des sciences. Ou autre en fonction des différents souhaits.

Un avis ? Des questions ?  

Belle journée,

Bonjour Chocolat,

Merci pour ces précisions.

Effectivement, un déjeuner en plein air pourrait également être prévu à cette occasion, ceci dit, il faudrait trouver une localisation à propos.

Autrement, pour davantage de proximité, il en effet possible de prévoir de se balader plutôt vers Bercy ou encore au Jardin des plantes, où il y a régulièrement des expositions sur des thèmes Nature telles que les "Bébés plantes".

Il y a aussi le très joli café-brasserie Les Belles Plantes sur place.

A bientôt, j'espère.

Belle journée,
Lioxu

Bonjour Lioxu.

Si on ajoute une IRL en plein air durant l'été, je suppose qu'on doit essayer de la renouveler assez souvent (donc hebdomadaire ou 2-3 fois par mois) afin d'attirer des gens qui n'auraient pas pu venir à une des dates proposées.

Voici une rapide synthèse des lieux, dates et périodicités déjà expérimentés les années précédentes :

• Parc de Bercy ((M)(14), [RER][D]): plutôt proposé le samedi après-midi+soir, voire le mercredi soir, de façon hebdomadaire.
  
• Parc Montsouris ([RER][B], /T3a/): a été proposé quelques fois le dimanche midi+après-midi (pas le samedi pour ne pas interférer avec Bercy). Tentatives hebdomadaires, mais je crois que l'organisateur avait dû abandonner faute de volontaires.
  
• Parc de La Villette ((M)(7)(5), /T3b/) : tentatives ponctuelles, à ce que je sache.
  
• Jardin des Plantes ([RER][C], (M)(5)): pas souvenir que ça ait déjà été proposé. Peut-être des tentatives ponctuelles.
  
• Parc Interdépartemental des Sports du 94 ([RER][D], /bus//TVM//393/) : initiative/tentative ponctuelle perso (mais resterait ponctuelle, faute de savoir l'intérêt qu'elle susciterait).
  

Après, pour voter, je ne sais pas trop comment nous organiser : sondage intégré au forum (à réponse simple) ? Tableau FramaDate (à protéger par mot de passe pour éviter le spam) ? Ou tout simplement enchaîner des réponses dans ce fil de discussion ?

Maintenant, mon avis purement personnel :

• j'ai tendance à privilégier les lieux au sud de Paris, + proches de chez moi
  
• je viens de façon assez irrégulière pendant l'année, mais j'ai tendance à être quasi-hebdomadaire sur Bercy le samedi en été (sauf absence séjour vacances), surtout quand la dynamique de groupe se met en place
  
• mon engouement récent pour le wakeboard/câble près de chez moi m'enlève des disponibilités le samedi après-midi seulement (1 semaine sur 2 environ + tentative d'organisation de sorties pour MENSA et gestion fatigue), à moins que je ne révise mon organisation (y aller pratiquer vendredi soir mais proposer des sorties les dimanches)
  
• je peux faire attention à de nouveau prévenir sur le forum quand je viens.
  

Qu'en penses-tu, ainsi que les autres ?

Bonjour ThierryC2014,

Merci pour ces précisions.

Si l'on souhaite avoir l'occasion de visiter quelques expositions à cette occasion, le jardin des plantes semble très pertinent, avec notamment le muséum d'histoire naturelle et les grandes serres.

On peut poursuivre la discussion sur ce fil afin de voir si d'autres ZC sont intéressés par ces idées

D'autres avis ? D'autres questions ?

19/09/23

Artiste lyrique

Je voudrais vous proposer de faire partie de mon aventure pour l’opéra Turandot de PUCCINI.

Présentation
J’ai été reconnue et respectée en tant qu’enfant très précose à l’âge de 6 an et demi, par le corps enseignant de Strasbourg alors que je ne connaissais ni l’école ni la France, ni la neige ni les enfants; je ne savais pas lire ni écrire, encore moins dessiner et peindre, ni même que j’avais un prénom, un nom de famille celui de feu mon Père... J’avais vécu de ma naissance à mon arrivée en France 6 ans et demi de guerre.

Par une peinture à la gouache ( sèche ).
Je m’étais sentie punie ce premier jour de contact avec l’école en plein hiver, dans mon pull en laine qui démangeait en me blessant la peau, mes chaussures trop petites me faisaient terriblement mal aux pieds. Et des enfants tellement méchants et creux que je me demande s’ils sont vivants. On m’avait demandé de m’assoir derrière une table par une inconnue qui avait l’air assez désespérée elle pensait :
« Que vais-je faire de cette enfant muette qui a vécu tellement de choses atroces... Elle me regarde dans les yeux. Elle semble me comprendre. Je lui explique tout. Je voudrais tellement l’aider. On croirait pas comme ça à la voir ce qu’elle a traversé pour être là, où la mettre ?
- Ça c’est un crayon. On dessin avec. Comme ça ( fit elle en l’air ). Ça c’est un pinceau. On peint avec ces mouvements de la main. Sur cette feuille là. Cet oiseau sur cette feuille avec un peu d’eau pour décoller la gouache.
Voilà tu sais tout. Je sors de la classe. Je reviens.
- ... (silence et profonde réflexion) »

Copie conforme d’une photographie d’un oiseau en milieu naturel. Je l’ai simplement agrandi au format A4. Logique. Net et précis en une heure. Cependant tout autour de l’oiseau j’avais pas eut le temps de terminer. Il avait quand même sa branche. Depuis je ne peint jamais aussi vite.

« Haaa !!! »

La maîtresse est réapparue quelques minutes plus tard ( après être partie en courant je ne sais où ) accompagnée d’autres très grands et m’avait demandé de continuer.
Justement il ne me plaît pas ! Même ces adultes là sont fous !
Je veux bien faire plaisir mais là me demander de continuer à peindre d’après ça !!! Pfff les oiseaux ne sont pas aussi fades dans la vraie vie. N’importe quoi ! Bein j’obéirai plus.
Pas négociable.
Pas envie.
Il m’a suffit de secouer lentement la tête de droite à gauche sans les quitter des yeux.

Puis j’ai bénéficié d’un encadrement spécial. Des spécialistes pour me sortir du mutisme. J’ai appris le français par mes maîtresses qui étaient tombées à pic et d’amour pour moi. Elles m’ont raconté plus tard, en m’embrassant et pleurant à tour de rôle les souvenirs, les réunions régulières avec les directeurs pour faire le point de mon évolution. Jamais je ne me suis doutée de tant d’attentions. Mes camarades et moi trouvaient même qu’on était plus sévère avec moi. Ils avaient peur d’avoir les mêmes exercices ! Elles me disaient combien elles étaient fières. Elles sont restées pour moi. Elles partaient en retraite quand je partais au collège. Un professeur qui ne me convenait pas était remplacé. Nous avions cours seulement le matin. Les après-midi étaient consacrés au théâtre au sport au balades dans la forêt, aux rencontres sportives, au cours de religion... S’il pleut on allait au cinéma voir des films sur la nature. On avait le choix et on était responsable. Elles ont donné le meilleur de leur savoir être en commençant par le respect, personne ne se moque de personne afin de me permettre de m’exprimer par un bon français, une bonne éducation civique, et des exercices plus stimulants pour moi seule comme mimer un poème etc. Régulièrement mes travaux faisait le tour des écoles.
À 12 ans et demi, nous déménagions en banlieue parisienne, à nouveau mes professeurs tombés en amour pour moi ont tout fait pour que je me sente bien au collège public. Par exemple ils sortaient du programme, avait engagé un professeur de philo.
« Ha vous pouvez dire plus simplement les choses !
- vous les ferez mieux que moi. Vous serez un bon professeur de philosophie !
- non ! Je ne passerai pas mon temps à me masturber la tête comme voouus !
- Ha voilà pourquoi vous serez un meilleur professeur que moi ! » J’avais 13 ans.
On pouvait étudier le latin. Toutes les matières étaient enseignées avec rigueur mais de façon plus élégantes. Ils étaient tous d’accord pour que je critique leurs cours et leurs attitudes. Je partais du principe depuis mon premier jour d’école qu’il fallait mériter de m’enseigner quelque chose.

Puis le désenchantement au lycée. Mes camarades étaient trop virulents. Insupportables. Sans parler de mon prof principal et de philosophie qui m’a dit en me balançant ma copie de 10 pages dans la figure avec cette recommandation accompagnée des rires de mes camarades quasi majeurs :
« Vous voyez à qui c’est ??? s’exclamait il en levant à bout de bras mon devoir.
- ouiii hahaha répondaient-ils en chœur.
- plus de 10 pages !
- Je vous ai demandé, avant, s’il y avait une limite dans la forme !
- Évidemment dans le doute j’ai mis la moyenne parce que c’était trop long à lire !
Il balance le paquet, pas la peine de se déplacer. Les feuilles étaient éparpillées sur le sol. Il a manqué son but.
- Ne vient plus à mon cours ! Je supporte plus de voir ta gueule ! Dégage je ne te mettrai plus absente ! Sors ! »
Mon bac de philo je l’ai préparé seule à la bibliothèque sans connaître le programme. Je me suis juste concocté un par anticipation. Quelque soit le sujet je saurais y répondre avec ma propre culture, mes observations.
J’ai eu la meilleure note du lycée (qui a un taux de 100% au bac général ). Personne d’autre n’avait eu la moyenne dans ma classe.
« Je veux te parler. T’as une bonne note. On s’embrasse on fait la paix ?
- certainement pas ! dis-je avec dégoût.
- voilà comment t’es ! Évidemment tu choisis toujours la dissertation alors t’es devenue une bonne. Ha tu continues. Tu m’énerves ! Attend. Je te demande pardon. Tu sais je voulais te dire. Tu as sauvé mon poste...
Lorsque j’ai levé mes yeux sur lui, je ne sentais plus sa puanteur j’ai juste vu qu’il pleurait. Mais pour ne pas l’embarrasser d’avantage je me suis éclipsée.

J’ai continué ma dernière année de lycée à Mulhouse. J’ai quitté ma famille avec qui j’étais en désaccord. Je suis partie seule à 18 ans, en 1994. Là, les professeurs étaient très attachés au programme et mes camarades me jugeaient trop parisienne. Alors pour être en cohérence avec moi-même, j’ai crée un club UNESCO au sein du lycée. Mon convoi humanitaire en Bosnie Herzégovine en passant par l’Italie et la Croatie datait d’à peine deux semaines...
J’ai organisé un grand concert pour les « Bébés du Coeur » avec les lycéens de Mulhouse (qui n’étaient pas de ma classe). Nous avions fait un don au Resto du Coeur d’un chèque conséquent.
Mais j’ai la migraine imaginaire j’étais assommée littérairement d’ennui et de mépris.
« Vous pouviez vous allonger ici hier. Mais aujourd’hui ça sera l’assistante sociale qu’il faudra aller voir, vous n’êtes pas à Paris, me dit l’infirmière. »

Elle m’aide à manquer les cours. Tombée d’amour pour moi on aimait passer du temps ensemble.
« Je t’ai convoquée pour des consultations psychologiques sinon tu ne pourras plus t’absenter aux cours. »
J’ai ensuite dit que j’ai fait le tour de tous les psys.
« Pas question de continuer à les voir ils sont tous malades. Je peux te dire leur pathologie et franchement je comprends pas qu’ils fassent ce métier !
- Ha vraiment ? Dit-elle en me souriant les yeux en forme de coeur.
- tu comprends que j’arrête je ne veux pas que vous payez ça ! Même si le premier est gratuit. Je ne suis pas une profiteuse. Je préfère retourner en classe.
- alors tu es d’accord pour une dernière consultation. Lui il peut tout arrêter. Moi non. »

J’attends le psychiatre dans un grand bureau aux murs blancs entièrement capitonnés, après mes tests qui ont duré bien plus d’une heure très bien faits parce que j’avais l’impression que ma tête était scannée au peigne fin. Ils avaient la particularité de mettre en mouvement le moteur pour le rendre plus performant à chaque questions.
Mon psychiatre aux cheveux 100% blancs lunettes épaisses vient puis repart aussitôt. Après 10 minutes d’attente je me lève pour regarder le chiffre sur la feuille de mon dossier.
Il rompt le silence général de cet immeuble vide étrangement silencieux qui ressemble à un musée.
« Hum bon résultat. Bon changer de nom. Francisez le. Quelque chose de plus facile à prononcer.
- quoi ! Hein comment ?
- soyez créative.
- vraiment ? C’est votre conseil !
- oui oui et oui ! On ne vous fera pas la vie facile. Mais il faut trouver le moyen de vous protéger. D’être vous. Avec un nom pareil ils se feront des idées. Les gens ont des préjugés. Et votre nom c’est vous qui le choisirez ! Je demanderai qu’on vous laisse tranquille. »
Étrangement ce médecin ressemble à celui qui venait me soigner en urgence lorsque j’étais petite...

Depuis j’ai réfléchi à mon nom d’artiste. Et je travaille quand je veux.
« Hihihi pour le psy c’est réglé ! Mais je t’ai convoqué aujourd’hui car il y a une plainte contre toi...
- pfff. Zut qu’est-ce j’ai encore fait Caroline ?
- Le professeur n’a pas pu faire cours, tu sais la classe collée aux toilettes...
- ...
- hihihi ils t’ont tous écouté chanter. Et comme ils m’ont dit que tu as une belle voix j’ai décidé de faire quelque chose... que j’ai obtenue ...
- Ha ! Désolée pour son cours.
- non non c’est génialeeee ! J’ai réussi à t’obtenir une bourse d’études musicales ! Évidemment je ne t’en ai pas parlé sans que ça soit sûr ! Pour être contente ! Si tu es d’accord tu as ton premier cours de chant la semaine prochaine. On a choisi un professeur en fonction de ton planning et des bus. Et comme tu n’auras pas le temps de dîner, j’ai tout vérifié, chaque détail... le chef des pensionnaires, un monsieur très gentil, il sera prévenu, te préparera ton repas à emporter ce soir là, il te suffira de lui dire ce que tu veux pour dîner...»

Bon je précise que j’ai eu la meilleure note de musique des académies du Haut Rhin et du Bas Rhin ce qui a fait la grande fierté de mon lycée et de Mulhouse. Pourtant personne ne s’y attendait moi y compris. Leur cadeau était simplement désintéressé.
Ils voulaient me porter chance dans la vie.


Je vous propose de participer au projet « Turandot ». J’assurerai le rôle principal et la mise en scène. Nos intelligences créatives ensembles pour monter un grand opéra.

J’ai envie de chanter Turandot. Ma voix recouvre les 3 registres féminins, alto mezzo et soprano. Je suis styliste mode et bijoux aussi, en autre...

Je préfère le contact direct. On pourrait se rencontrer pour en discuter sur Paris.

Je cherche des musiciens, un chef d’orchestre, des comédiens, des figurants, ...
Un public.
Vous.

Le seul critère : des personnes bienveillantes pas jalouses.

Suis-je au bon endroit ?

bonjour ça me dit bien le jardin des plantes en début de journée un samedi