Ben Biolol

La peur s'installe, mon cœur s'emballe, d'une femme fatale, et d'idées noires.
L’amour s'en fout, le temps le tue, il l'a vaincu, tout notre vécu.
Il a effacé toute la finesse, toutes les promesses de nos caresses.
Tout ce qu'il en reste, une jolie veste, et les parfums que tu détestes.
Je t'ai perdue, et pour toujours, tu étais la nuit, je comptais mes jours.
Puis les années, ont défilées, j'étais à Paris, et je t'ai recroisée.
Dans mon regard, tu t'es aperçue, que dans une autre vie, je t'aimais comme un fou.
T’es venue squatter un peu chez moi, encore aujourd'hui je m'en mords les doigts.
Quand je partais en voyage d'affaire, tu ramenais tes potes de galère.
Ils on volé toutes mes affaires, la bouffe du chat, et sa litière.
La morale de cette histoire c'est que le passé est illusoire.
Il s'en va à tout jamais comme l'eau dans les trous d'une passoire.