Call Me By Your Name

Est-ce que vous connaissez des films qui ont la même "ambiance" que Call Me By Your Name?

Je suis totalement tombée sous le charme de l'atmosphère de ce film. Les personnages, le lieu, la "simplicité" de la réalisation, l'histoire d'amour passionnelle et aussi l'aspect intelligent (je ne sais pas si ça se dit) des personnages: les parents, Oliver,...
J'avais juste envie de rentrer dans l'écran et de vivre avec eux.
Je ne suis pas (encore) très calée en cinéma, et c'est le premier film qui me fait un tel effet (avec La La Land, mais pas autant), j'ai hâte d'en découvrir d'autres.

Je suis à l'écoute de vos suggestions!

Merci d'avance!

Hello L.Ony ... ça fait plusieurs fois que j'hésite à regarder Call me by Your Name alors du coup je ne peux pas t'aider mais du coup c'est moi qui vais le regarder pour avoir une idée du sujet et je te dirais ce que j'en pense si je retrouve le fil . Sinon tu pourras passer sur le mien pour me demander si tu veux . (dans présentation " je ne fais que passer) .. pas très calée en cinéma pour moi ça n'existe pas , tu en parles très bien donc t'es calée ... on ne va pas chipoter

Je précise tout de suite, je n'ai pas vu le film, seulement la bande annonce, ça m'a fait penser à plusieurs choses.

Sur le côté peines adolescentes, je pense à Trois souvenirs de ma jeunesse d'Arnaud Desplechin (film qui est un préquel de Comment je me suis disputé... (ma vie sexuelle), mais on peut les voir dans le désordre, ou n'en voir qu'un seul, ça ne gène pas).

Sur les relations pédérastes étranges, on a : Les amis de Gérard Blain ou Lolita de Kubrick (je suis pas fan, mais c'est la référence dans le genre).
Si en plus les relations pédérastes doivent être incestueuses on a : Le souffle au coeur de Louis Malle.

Film sur la découverte de l'homosexualité adolescente : Sommer Storm.

Je regarderais celui dont tu parles du coup.

Si tu veux des films lié à La La Land j'en ai pas par contre (j'ai pas beaucoup aimé).

Merci Skieur pour tes reccomandations, j'irais jeter un coup d'oeil!

Je vous reccommande CMBYN, je trouve qu'il mérite son succès, c'est vraiment un film .. charmant, à condition de se laisser charmer!

BIPEUR, merci! C'est quoi le fil exactement, c'est un sujet de discussion?

oui le fil ...c'est un sujet et les fils de présentations sont plus perso mais libres d'accès  les autres sont plus des sujets ou des jeux ..c'est ça

D'accord, merci! J'essaie d'apprendre le vocabulaire du forum, ça rentre petit à petit

heu tu sais je crois qu'on dit plutôt un topic ...mais bon fil ça va aussi ...en bref je ne suis pas la plus fiable pour le vocabulaire du forum  ... malgré ma date d'inscription je n'y viens que depuis ...un  mois ou deux

Je l'ai vu hier soir, j'ai tout aimé aussi, l'eau, le vert et le soleil, la passion amoureuse, la sensualité la tolérance et l'intelligence.
Le Caractère des protagonistes et l'amour gay, Que j'ai trouvé tres pur.

Skieur a écrit:
Sur les relations pédérastes étranges, on a : Les amis de Gérard Blain ou Lolita de Kubrick (je suis pas fan, mais c'est la référence dans le genre).
Si en plus les relations pédérastes doivent être incestueuses on a : Le souffle au coeur de Louis Malle.

Hé bé ! Ca m'a l'air d'être un joyeux méli-mélo !!!
Je peux pas m'empêcher, c'est plus fort que moi, donc reprenons :
"pédérastie" = homosexualité masculine (qui a donné pédé, donc !)

Donc, dans "les amis", OK, avec certes une différence d'âge.
Lolita, en revanche, du tout, puisqu'il s'agit d'un monsieur un peu âgé (pas beaucoup plus que moi, de mémoire...) fort troublé par une très jeune fille à peine pubère... Donc, non, pas d'homosexualité là-dedans !
Le souffle au coeur, pas vu, mais wiki me dit qu'il s'agit d'une histoire d'inceste entre un garçon et sa maman : pas de pédérastie non plus !

Faudrait pas tout confondre, n'est-ce pas...


En tout cas, je crois que j'ai trouvé mon film du soir, merci !


Allez, une petite, pour la route (dialogue réellement entendu, il y a déjà bien longtemps !) :
la boulangère :
- alors Madame, vot' petit, ça va mieux son pied ?
La cliente :
- ah ben oui, vraiment, incroyable ! l'est allé voir le pédéraste, ça lui a fait un bien fou !

Charv  tu as posée la question ..j'allais faire un peu le même commentaire que toi sauf que la définition de pédérastie c'est pédophilie à l'origine ..enfin je te laisse regarder par toi même ... de nos jours en effet c'est plus une référence à l'homosexualité mais bon ça a son petit effet voulu je suppose 

Hum à vrai dire je l'entendais au sens grec ancien à la base, les vieux qui se tapaient des jeunes adolescents. Y'avait le côté homosexuel en plus certes. J'ai pris quelques raccourcis. J'ai cité en fait des exemples de films où de jeunes éphèbes découvrent leur sexualité avec des initié-e-s. Désolé.

En prenant wikipedia : "il est peu à peu réintroduit avec le sens de préférence sexuelle d'un homme adulte pour les garçons adolescents".

Skieur a écrit:
En prenant wikipedia : "il est peu à peu réintroduit avec le sens de préférence sexuelle d'un homme adulte pour les garçons adolescents".

Effectivement. Et en plus j'apprends des trucs, donc j'ai bien fait d'intervenir !

Je tiens à ajouter, que chez les grecs la pédérastie était totalement tolérée. Ici, je ne l'utilisais pas dans le sens de pédophilie.

Beaucoup de films sur l'adolescence traitent de ça.
À l'école de la vie, on trouve le pédagogue et l'élève, ils s'entendent bizarrement plutôt bien malgré la différence d'âge. Embrouillé dans sa tête et ses hormones le plus jeune commence à ne plus savoir où se trouve les limites, questionne l'amitié en se demandant si c'est ça l'amour. Le pédagogue trouve l'élève très prometteur et accepte de pousser l'éducation sur des sujets plus personnels souvent avec un regret de sa propre jeunesse perdue et quelques remords, il sent que ce n'était sans doute pas à lui de jouer ce rôle.
Ça se termine souvent de manière triste, le plus vieux plus terre à terre sait que ça ne peut pas marcher et se retire de la relation avec légèreté. Le plus jeune connaît alors son premier chagrin d'amour. Ça sera souvent la dernière leçon du pédagogue obligé de s'éloigner physiquement, car ces pratiques, dû à la différence d'âge, sont souvent mal perçues par l'entourage.

On est de nouveaux copains après ces éclaircissements ?

Skieur a écrit:

On est de nouveaux copains après ces éclaircissements ?

Parce qu'il était question qu'on ne le soit plus ?
Mais l'étions-nous avant ?
Et le serions-nous devenus ?
Ou alors... on peut refaire une question de vocabulaire : "copains", ça veut dire quoi, pour toi ?

Dans tous les cas : welcome.

Et ta dernière remarque m'amène à une nouvelle suggestion filmique, puisque c'est de ça dont le post traitait au départ, suggestion bien dans la thématique : La Vierge des Tueurs, de Barbet Schroeder. Un superbe film à mon avis. Attention, n'allez pas voir les résumés ici ou là : ça spoile au moins les 3/4 du film.
M'en direz des nouvelles...

Tiens je pense au film d'Anne Fontaine ...Perfect Mothers , j'ai aimé ce film... bon je regarde de suite maintenant "Call me by your name"

Allez pour la forme.

Y tu mama tambien film mexicain sur le passage à l'âge adulte moins axé sur le côté relations bizarres.

Je rejoins le Desplechin Trois souvenirs de ma jeunesse, très très beau avec des acteurs tops.

Pour les amours estivales empreintes de mélancolie, il y a évidemment la Nouvelle Vague et les rohmeriens "Conte d'été" et "le rayon vert" (mon préféré de Rohmer).

J'y ajouterais plus récemment le joli Amour de jeunesse de Mia Hansen-Love et Venus et Fleur d'Emmanuel Mouret.



Ah et oui, aussi dans mes chouchous : Adieu Philippine de Jacques Rozier, un classique pas si connu que ça, les papillonnages amoureux de trois jeunes gens sur fond de guerre d'Algérie.


Sinon, Timothée Chalamet l'acteur de Call me by your name a également joué en même temps dans Lady Bird de Greta Gerwig qui était tout à fait cool !

Le souffle au coeur, oh oui, assez bouleversant !

Ah et enfin, plus ancien, amours adolescentes passionnées (mais cette fois avec des parents pas compréhensifs du tout) : Splendor in the grass d'Elia Kazan. Je crois qu'Almodovar cite ce film comme l'un des préférés de son adolescence. La scène finale me fait beaucoup penser à celle de Call me by your name.

Je note, je note, j'ajoute toutes vos suggestions à ma (longue) liste de films à voir!
Merci!

Court-métrage sur la découverte de l'homosexualité durant la jeunesse : Une histoire sans importance de Jacques Duron (1980).
Une amitié à deux vitesses, c'est le film qui te laisse avec une impression bizarre.