Expliciter l'implicite:
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noir
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Khalmos
Sélène-Nyx
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Forum ZEBRAS CROSSING :: La zébritude :: Discussions générales relatives à la zébritude :: Syndrome d'Asperger et troubles du spectre autistique
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Re: Expliciter l'implicite:
Je pense que c’est ce qui s’est passé, une identification (Toto a l’âge desenfantsqui racontent, voire inventent ces blagues pendant la récré.Khalmos: a écrit:
Je pense que j'aurais réagi pareil à cette blague là car je m'identifie à la détresse de toto, donc que ce n'est pas drôle de mon point de vue.
C’est exactement son cas !
De même, la naïveté, ou "la trop grande confiance à ce que les adultes / proches de confiance nous racontent"...et un retard en "maturité affective" qui tranche avec la trop grande maturité intellectuelle.
Bon, je suis rassurée.
Mais rien de très autiste, cela peut être très zèbre aussi...
Comme les étiquettes sur les vêtements ? (Ce qui lui fait des rougeurs sur la peau …. ) OK, mais d’autres zèbres en souffrent également, alors, je n’ai pas à m’inquiéter, effectivement.
réaction violente à des stimulis extérieurs, surtout au touché, comme le coiffeur (sensation d'agression)
Alors, ça, c’est certain, et depuis pas mal de temps !! (il n’a pas « choisi », ça s’est fait instinctivement, mais c’est un caméléon, effectivement).
De ce que je comprends, il a plutôt choisi la stratégie du caméléon pour s'adapter.
J'espère que cela t'aidera Sélène-Nyx, au plaisir ..
Merci, Khalmos !! Tu as raison, c’est la piste « zèbre » qu’il convient d’arpenter.
Sélène-Nyx- Messages : 3842
Date d'inscription : 29/04/2012
Re: Expliciter l'implicite:
@noir
Toujours @noir, mais sur le fond ^^
Pour résumer synthétiquement ma pensée sur la question sur ma première intervention (limitant fioriture ou éléments perso) :
Je ne vois pas d'éléments clairement spécifique à de l'autisme sur le comportement de l'enfant.
En tout cas je ne sais pas dire si les comportements font parti du "tronc commun" des caractéristiques autistiques ou zèbres, sont plus zèbres ou plus autistiques.
En fonction de la façon dont l'enfant n'a pas "compris" les blagues ou les expressions, on est plus sur la première ou seconde hypothèse.
J'ai donné dans mon premier postes des éléments sur des comportements autistiques assez caractéristiques (non-exhaustif) qu'il aurait pu démontrer vers ses 3-6 ans pour donner du grain à moudre à Sélène-Nyx en faveur (si elle en reconnait un certain nombre ou forme assimilé) ou en défaveur (si elle n'en reconnait presque pas) de l'hypothèse autistique, qui est la question initiale.
Mais cela ne semble pas si flagrant avec ces éléments, comme tout le monde s'est accordé à dire ici je pense : ce n'est pas forcément de l'autisme. A creuser
[Edit suite aux réponses de Sélène] La piste zèbre peut effectivement être à creuser en priorité, surtout s'il n'a pas spécialement démontré de comportements autistiques plus jeune. Mais les deux pistes restent viables jusqu'à preuve du contraire (preuve que tu as peut être déjà, après tout c'est toi qui le connais le mieux ici ^^)
L'hypersensibilité au touché est potentiellement plus importante pour un autiste que pour un zèbre, mais c'est qualitatif. Je dirais que ça fait pour moi parti du tronc commun entre les deux, difficile d'en tirer une conclusion.
- HS Police et intention:
- Oui l'italique c'est la forme approprié pour une référence, tu as raison, j'ai corrigé.
J'ai rédigée ma réponse dans la précipitation, la faute est pour moi.
Pas besoin d'y chercher une "stratégie" calculatrice pour une police et une mise en forme.
Puisque tu t'attaques que la forme, j'imagine que tu n'as rien à redire sur le fond de ces stratégies de compensations.
Tu as utilisé des mots clairs pour prêter des intentions beaucoup plus floues, insinuant de ma fenêtre un comportement déplacé d'instrumentalisation et égoïste, là où j'avais une intention altruiste où j'ai eu la bête idée de vouloir donner un éclairage sur des éléments plutôt bien décrit, avec mes hypothèses et en conclusion que l'hypothèse intiale autistique n'était pas si évidente sans éléments supplémentaires.
Ce n'était pas de la victimisation (en tout cas ce n'était pas le but), mais juste te signaler clairement sans artifice foireux que je n'ai pas apprécié la formulation et comment je l'ai ressenti.
Je n'ai pas été assez clair pour toi sur mes interventions, c'est évident. (De mémoire ce n'est pas la première fois que je dois décortiquer mes pensées car tu as pris mes écrits de manière inattendue ^^)
Je n'ai pas le recul pour dire si je suis aussi incompréhensible pour les autres lecteurs ici. Je le pensais.
Puis me critiquer que je n'argumente pas (tout) pour me sortir juste après "tu déduis ça de 3 bricoles, fais de la voyance". Je n'y vois pas d'argumentation non plus très probante sur ce point...
Toujours @noir, mais sur le fond ^^
- @noir sur le fond:
- noir a écrit:
capables de quoi ?Et des enfants de 7 ans en sont complètement capables. Ne pas le croire ce sont les prendre pour plus bête qu'ils ne sont, à mon avis
ça a à voir avec la dépression, l'imaginaire, déni et autre ? encore autre chose?
C'était en réponse à tes remarques précédentes ci-dessous disant (sous-entendant ?) qu'un enfant de 7 ans ne pouvait pas adopter des stratégies d'adaptations sociales car trop jeune :noir a écrit:
Avez-vous conscience que vous parlez au sujet d'un enfant qui vient d'avoir 7 ansDe ce que je comprends, il a plutôt choisi la stratégie du caméléon pour s'adapter. C'est une démarche intéressante, plutôt tournée vers les autres, mais forcément cette stratégie provoque des erreurs, des mots entendus un peu à tort et à travers répété.noir a écrit:
HS pour un enfant de 7 ans.Ce n'est pas la seule stratégie, et ce n'est pas typique des aspergers d'ailleurs...mais de ceux qui se retrouve isolé / en décalage.
Si tu as compris que par "utiliser stratégie de caméléon" qu'il était déjà fondue effectivement dans la masse parfaitement, ça m'a paru évident que non, il tendait sans y arriver pleinement vers cette stratégie en imitant "les plus grands".
Pour moi, rien de très divin comme déduction...Sélène-Nyx a écrit:Il veut être plus grand que son âge, et commence à s’ennuyer avec ses copains, qu’il essaye pourtant d’imiter en pensant ainsi devenir grand. Du coup, il fait comme eux, il calque son attitude sur celle des « grands »
Et vis à vis des autres stratégies de compensation et d'adaptation décrites plus hauts, et bien "amha" c'est plutôt positif qu'il ne se ferme pas aux autres de lui-même, contrairement aux autres stratégies par la fuite dans l'imaginaire ou le déni-arrogance.
Pour ta citation favorite ^^Khalmos a écrit:S'il a des troubles autistiques, cela doit s'être remarqué entre ses 3-6 ans, au moment où l'enfant ne s'est pas encore [edit]trop[/edit] "adapté" à la société avec sa particularité.
Si ce qui te gêne c'est le "jusqu'à 6 ans" (alors qu'il vient d'avoir 7 ans lol *plouf* toussa) : cela dépend des enfants, c'est une plage indicative et non à prendre pour vérité pour tous.
Cela dépend s'ils ont eu une forme de rééducation orthophonique pour le retard du langage, et/ou un environnement favorable ou défavorable, des expériences favorables ou défavorables en maternelle - début primaire.
Théoriquement, le mieux c'est vers 3 ans (avant la scolarisation), tu dois d'ailleurs savoir que c'est fréquent que des témoignages des parents sur le comportement de la personne à cet âge est demandé pour un diagnostic, même pour un adulte, mais pour certains ces comportements spécifiques peuvent s'étaler plus longtemps. (jusqu'à 6 ans en général pour de l'autisme de haut niveau)
Pour le cas de cet enfant, Sélène-Nyx ne nous a pas donné d'éléments dans ce sens de comportement autistique aïgu juste avant son 7ème anniversaire, et cela ne semble pas coller avec son comportement tourné sur l'imitation.
J'espère avoir pu éclairer mes réponses noir, qui je te concède pouvait manquer de quote ^^
Pour résumer synthétiquement ma pensée sur la question sur ma première intervention (limitant fioriture ou éléments perso) :
Je ne vois pas d'éléments clairement spécifique à de l'autisme sur le comportement de l'enfant.
En tout cas je ne sais pas dire si les comportements font parti du "tronc commun" des caractéristiques autistiques ou zèbres, sont plus zèbres ou plus autistiques.
En fonction de la façon dont l'enfant n'a pas "compris" les blagues ou les expressions, on est plus sur la première ou seconde hypothèse.
J'ai donné dans mon premier postes des éléments sur des comportements autistiques assez caractéristiques (non-exhaustif) qu'il aurait pu démontrer vers ses 3-6 ans pour donner du grain à moudre à Sélène-Nyx en faveur (si elle en reconnait un certain nombre ou forme assimilé) ou en défaveur (si elle n'en reconnait presque pas) de l'hypothèse autistique, qui est la question initiale.
Mais cela ne semble pas si flagrant avec ces éléments, comme tout le monde s'est accordé à dire ici je pense : ce n'est pas forcément de l'autisme. A creuser
[Edit suite aux réponses de Sélène] La piste zèbre peut effectivement être à creuser en priorité, surtout s'il n'a pas spécialement démontré de comportements autistiques plus jeune. Mais les deux pistes restent viables jusqu'à preuve du contraire (preuve que tu as peut être déjà, après tout c'est toi qui le connais le mieux ici ^^)
je pensais plus "se débattre et crier comme un damné lorsqu'il va au coiffeur car il se sent agresser" que "étiquette qui gratte", haha ^^Sélène-Nyx a écrit:Comme les étiquettes sur les vêtements ? (Ce qui lui fait des rougeurs sur la peau …. ) OK, mais d’autres zèbres en souffrent également, alors, je n’ai pas à m’inquiéter, effectivement.
réaction violente à des stimulis extérieurs, surtout au touché, comme le coiffeur (sensation d'agression)
L'hypersensibilité au touché est potentiellement plus importante pour un autiste que pour un zèbre, mais c'est qualitatif. Je dirais que ça fait pour moi parti du tronc commun entre les deux, difficile d'en tirer une conclusion.
Khalmos- Messages : 113
Date d'inscription : 12/02/2018
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Localisation : Nantes
Re: Expliciter l'implicite:
Parfois, ça n'est pas le psy qui aide. Pour ma part, rien de tel qu'une thérapie passant par le corps pour relier corps et esprit. Le psy, j'ai testé plein de fois, ça n'a pas marché, ça m'a plus enfoncé qu'autre chose. Par contre, avec mon ostéo/fasciathérapeute:somato-analyste, j'arrive à me livrer et elle me touche (micro-massages qui m'aident à travailler sur des points sensibles). Elle m'aide à me trouver.Sélène-Nyx a écrit:[size=13]
Merci à tous pour vos réponses rassurantes …
Le vrai problème, en faite, c’est que sa maman (THQI, ex « Mensa ») a vraiment de gros soucis relationnels (elle pense changer de travail, encore, à cause de ça, d’ailleurs …), et le frère de ma bru, lui, (TTHQI) ne travaille plus , échoue dans tout ce qu’il entreprend et ne trouve sa place nulle part … Par contre, lui, semble ouvert et parle avec tout le monde bien qu’il se fasse rembarrer très souvent et a le gros sentiment d’être un incompris. Quoi que très instable, il n’a jamais fait de dépression, ne souffre d’aucun trouble psy, apparemment (contrairement à sa sœur qui n’arrête pas de consulter des psys …)
Invité- Invité
Re: Expliciter l'implicite:
Parole de psy compétent que j'ai pu rencontrer: la psychanalyse ne marche que sur les neuro-typiques.
(Chaque autiste est différent,mais surtout si pensée visuelle très dominante,on a pas de fonctionnement avec refoulement, subconscient ect, à l'inverse on a tout en conscience avec souvent une excellente mémoire).
Un psy ne peut pas haborder un autiste avec des outils faits pour les neuro-typiques, malheureusement en France, beaucoup de retard dans ce domaine (sauf psy compétent et spécialisé ou au courant)
(Chaque autiste est différent,mais surtout si pensée visuelle très dominante,on a pas de fonctionnement avec refoulement, subconscient ect, à l'inverse on a tout en conscience avec souvent une excellente mémoire).
Un psy ne peut pas haborder un autiste avec des outils faits pour les neuro-typiques, malheureusement en France, beaucoup de retard dans ce domaine (sauf psy compétent et spécialisé ou au courant)
Invité- Invité
Re: Expliciter l'implicite:
Khalmos a écrit:[Edit suite aux réponses de Sélène] La piste zèbre peut effectivement être à creuser en priorité, surtout s'il n'a pas spécialement démontré de comportements autistiques plus jeune. Mais les deux pistes restent viables jusqu'à preuve du contraire (preuve que tu as peut être déjà, après tout c'est toi qui le connais le mieux ici ^^)
Sélène-Nyx a écrit:Il n'a que "l'étiquette" d'enfant intellectuellement précoce (EIP), depuis la rentrée, c'est suffisant!
---
parmi cellles, des choses type "traits ou grille de "caractéristiques"" , à y mettre en double guillemets - sans validation significative et qui d'ailleurs uniquement pseudo-valables pour ce dit Syndrome.Khalmos a écrit:J'ai donné dans mon premier postes des éléments sur des comportements autistiques assez caractéristiques (non-exhaustif)
Et où l'évolution des connaissances ne prennent plus en considération,
comme le Syndrome d'Asperger a disparu du DSM4
comme il ne devrait lui laisser que qq jours ou qq semaines - sans doute ??? -le temps que la CIM10 soit remplacée par la CIM11.(prévu sur juin)
Aussi, l'approche du piochage de traits de grilles d'ici de là, d'éléments de littérature, est un très bon moyen pour quiconque en délicatesse sociale de s'y retrouver - d'autant au vu des multiples confusions possibles (moins en vue et/ou moins "glamour" qu' "aspie") -
Partie relevant des professionnels dans l'autisme uniquement.
Le DSM5 va un peu au delà qu'un piochage de traits sur des grilles :
http://www.psychomedia.qc.ca/autisme/2015-04-03/criteres-diagnostiques-dsm-5TSA
Ce trouble englobe quatre diagnostics précédents du DSM-IV : le trouble autistique (autisme), le syndrome d'Asperger, le trouble désintégratif de l'enfance et le trouble envahissant du développement non spécifié.
Ce qui reflète, explique le manuel, le consensus scientifique selon lequel ces quatre troubles sont en fait une seule et même condition avec différents niveaux de sévérité de deux catégories de symptômes.
Voici les critères diagnostiques du DSM-5 (traduction libre de Psychomédia) :
A-Déficits persistants dans la communication sociale et les interactions sociales dans de multiples contextes, comme en témoigne ce qui suit, actuellement ou précédemment (les exemples sont illustratifs et non exhaustifs) :
1-Déficits de la réciprocité socio-émotionnelle, allant, par exemple, de l'approche sociale anormale et l'incapacité d'échanger dans une conversation ; au partage réduit d'intérêts, d'émotions, ou d'affect ; à l'échec d'engager ou de répondre à des interactions sociales.
2-Déficits dans les comportements de communication non verbaux utilisés pour l'interaction sociale, allant, par exemple, de la communication verbale et non verbale mal intégrée ; à des anomalies dans le contact visuel et le langage du corps ou des déficits dans la compréhension et l'utilisation de gestes : à un manque total d'expressions faciales et de communication non verbale.
3-Déficits dans le développement, le maintien et la compréhension des relations, allant, par exemple, de difficultés à adapter le comportement en fonction de divers contextes sociaux ; à des difficultés à partager les jeux imaginatifs ou à se faire des amis ; à l'absence d'intérêt pour les pairs.
B-Modes restreints, répétitifs de comportements, d'intérêts ou d'activités, comme en témoigne au moins deux des éléments suivants, actuellement ou précédemment (les exemples sont illustratifs et non exhaustifs) :
1-Mouvements moteurs, utilisation d'objets, ou parole stéréotypés ou répétitifs (par exemple, stéréotypies motrices simples, aligner des jouets ou retourner des objets, écholalie, phrases idiosyncrasiques (hors contexte)).
2-Insistance sur l'adhésion inflexible à des habitudes ou modes ritualisés de comportement verbaux ou non verbaux (par exemple, une détresse extrême en cas de petits changements, difficultés avec les transitions, modes de pensée rigide, rituels de salutation, besoin de prendre le même itinéraire ou de manger la même nourriture tous les jours).
3-Intérêts très restreints et circonscrits qui sont anormaux dans leur intensité ou leur orientation (par exemple, un fort attachement à des objets inhabituels, des intérêts excessivement circonscrits ou poursuivis avec une persévération excessive).
4-Hyper- ou hyporéactivité à des inputs sensoriels ou niveau intérêt inhabituel pour les aspects sensoriels de l'environnement (par exemple, indifférence apparente à la douleur/température, réaction négative à des sons ou des textures spécifiques, sentir ou toucher des objets excessivement, fascination visuelle pour des lumières ou mouvement).
C-La sévérité est spécifiée sur la base des déficits dans ces deux catégories A et B.
Les symptômes doivent être présents dans la période de développement précoce (mais peuvent ne devenir pleinement manifestes qu'après que les exigences sociales dépassent les capacités limitées, ou peuvent être masqués par des stratégies apprises plus tard dans la vie).
D-Les symptômes causent une altération cliniquement significative du fonctionnement actuel dans les domaines sociaux, scolaires ou professionnels, ou d'autres domaines importants.
E-Ces perturbations ne sont pas mieux expliquées par la déficience intellectuelle (trouble de développement intellectuel) ou un retard global de développement. La déficience intellectuelle et le trouble du spectre de l'autisme surviennent fréquemment ensemble ; pour poser les deux diagnostics de trouble du spectre de l'autisme et de déficience intellectuelle, la communication sociale devrait être inférieure à celle prévue pour le niveau de développement général.
Dernière édition par noir le Mar 15 Mai 2018 - 13:45, édité 1 fois
noir- Messages : 2447
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Re: Expliciter l'implicite:
Merci noir pour ton apport avec cette citation du DSM5.
Ces éléments sont effectivement plus complets et fiables que mon agglomérat de traits issue de recherches perso sur Asperger, et de fait pas forcément très bien sourcés.
Je vais garder ça de côté, si je devais récidiver. ^^
Ces éléments sont effectivement plus complets et fiables que mon agglomérat de traits issue de recherches perso sur Asperger, et de fait pas forcément très bien sourcés.
Je vais garder ça de côté, si je devais récidiver. ^^
Khalmos- Messages : 113
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Age : 34
Localisation : Nantes
Re: Expliciter l'implicite:
Bon, je pense que mon petit-fils chéri, n'est que "zèbre", avec quelques "particularités" de zèbre: rien d'affolant, du reste ...
Intéressant, j'ignorais ça ...Lorenzoo: a écrit:lParole de psy compétent que j'ai pu rencontrer: la psychanalyse ne marche que sur les neuro-typiques.
(Chaque autiste est différent,mais surtout si pensée visuelle très dominante,on a pas de fonctionnement avec refoulement, subconscient ect, à l'inverse on a tout en conscience avec souvent une excellente mémoire).
Un psy ne peut pas haborder un autiste avec des outils faits pour les neuro-typiques, malheureusement en France, beaucoup de retard dans ce domaine (sauf psy compétent et spécialisé ou au courant)
Merci, Noir, pour cet excellent rappel.Noir: a écrit:Le DSM5 va un peu au delà qu'un piochage de traits sur des grilles :
Sélène-Nyx- Messages : 3842
Date d'inscription : 29/04/2012
Re: Expliciter l'implicite:
Eh bien, ma belle-fille est en train de tenter une thérapie qui passe par le corps, justement (les psys ne la font pas avancer ...), mais j'ignore vers quelle thérapie elle s'est tournée, je lui demanderai... Merci, c'est une bonne idée.Hortense a écrit:
Parfois, ça n'est pas le psy qui aide. Pour ma part, rien de tel qu'une thérapie passant par le corps pour relier corps et esprit. Le psy, j'ai testé plein de fois, ça n'a pas marché, ça m'a plus enfoncé qu'autre chose. Par contre, avec mon ostéo/fasciathérapeute:somato-analyste, j'arrive à me livrer et elle me touche (micro-massages qui m'aident à travailler sur des points sensibles). Elle m'aide à me trouver.
Sélène-Nyx- Messages : 3842
Date d'inscription : 29/04/2012
Re: Expliciter l'implicite:
Mon Sheldon (Cooper) à moi se pose, enfin, des questions sur l'existence du Père Noël … OK, il a 8 ans et demie, il est plutôt temps.
Maintenant, il fait des bêtises qui ne nous amusent plus du tout : Ainsi, il n'a rien trouvé de mieux à faire que de plonger dans la piscine tout habillé (chaussures comprises), alors que les parents étaient sur le point de partir chez des amis chez lesquels ils étaient invités à déjeuner, pour récupérer (sauver) son ballon de foot qu'il avait fait tomber dans l'eau. Résultat, Papa-Maman ont été obligés de le sécher, rhabiller et re-préparer pour sortir , avec une demi-heure de retard, le temps de laver ses fringues toutes neuves et les mettre à sécher. (Et ensuite, ils ont dû revenir les récupérer avant de poursuivre leur route pour rentrer chez eux, soit un détour d'environ une demi-heure)
A part ça, il est toujours très doué : cet été, il s'est mis à apprendre l'Italien.
(Son papy maternel était italien). Il sait lire, écrire et compter en Italien (et lui d'ajouter : « et parler, et chanter:( j'ai eu droit à "Bella chao" »), ce à quoi j'lui ai répondu « c'est facile, les italiens, ils parlent avec les mains ... », ça l'a fait rire, et il a ajouté : « Mais, les gens qui n'entendent pas et ne parlent pas, eh bien, ils utilisent les mains pour se comprendre » moi : « Ah oui, la langue des signes ? », et lui : « oui, eh bien, moi, je vais apprendre la langue des signes, mais, j'sais pas où faut aller pour apprendre parce qu'à l'école, ils font pas ça ».
Pour l'instant, il est toujours très volontaire, j'sais pas combien de temps cela va durer.....
Et, des questions, que je pose aux zèbres « perfectionnistes » de ZC :
Ce gamin veut toujours aller jusqu'au bout de sa passion/lubie du moment : Ainsi, apprenant l'Italien, il a aussi vu les chiffres romains (il connaît par cœur), et semble décidé à faire Latin en 6ème (il a encore le temps …), car « c'est l'ancienne langue des … italiens ! » Bref, un genre de « jusqu'au-boutiste ».
Est-ce là, ce qu'on appelle le « perfectionnisme » des zèbres ???
Avez-vous été confrontés à ce genre de « manie » ? . Serait-ce (ce que je redoute), une caractéristique de l'autisme ?
Merci !
Maintenant, il fait des bêtises qui ne nous amusent plus du tout : Ainsi, il n'a rien trouvé de mieux à faire que de plonger dans la piscine tout habillé (chaussures comprises), alors que les parents étaient sur le point de partir chez des amis chez lesquels ils étaient invités à déjeuner, pour récupérer (sauver) son ballon de foot qu'il avait fait tomber dans l'eau. Résultat, Papa-Maman ont été obligés de le sécher, rhabiller et re-préparer pour sortir , avec une demi-heure de retard, le temps de laver ses fringues toutes neuves et les mettre à sécher. (Et ensuite, ils ont dû revenir les récupérer avant de poursuivre leur route pour rentrer chez eux, soit un détour d'environ une demi-heure)
A part ça, il est toujours très doué : cet été, il s'est mis à apprendre l'Italien.
(Son papy maternel était italien). Il sait lire, écrire et compter en Italien (et lui d'ajouter : « et parler, et chanter:( j'ai eu droit à "Bella chao" »), ce à quoi j'lui ai répondu « c'est facile, les italiens, ils parlent avec les mains ... », ça l'a fait rire, et il a ajouté : « Mais, les gens qui n'entendent pas et ne parlent pas, eh bien, ils utilisent les mains pour se comprendre » moi : « Ah oui, la langue des signes ? », et lui : « oui, eh bien, moi, je vais apprendre la langue des signes, mais, j'sais pas où faut aller pour apprendre parce qu'à l'école, ils font pas ça ».
Pour l'instant, il est toujours très volontaire, j'sais pas combien de temps cela va durer.....
Et, des questions, que je pose aux zèbres « perfectionnistes » de ZC :
Ce gamin veut toujours aller jusqu'au bout de sa passion/lubie du moment : Ainsi, apprenant l'Italien, il a aussi vu les chiffres romains (il connaît par cœur), et semble décidé à faire Latin en 6ème (il a encore le temps …), car « c'est l'ancienne langue des … italiens ! » Bref, un genre de « jusqu'au-boutiste ».
Est-ce là, ce qu'on appelle le « perfectionnisme » des zèbres ???
Avez-vous été confrontés à ce genre de « manie » ? . Serait-ce (ce que je redoute), une caractéristique de l'autisme ?
Merci !
Sélène-Nyx- Messages : 3842
Date d'inscription : 29/04/2012
Re: Expliciter l'implicite:
Bon, pas la peine de me répondre, (de toute façon, je n'ai pas à attendre de réponse de la part des autistes, si j'en crois ce que j'ai lu sur le sujet: les aspies sont dénués d'empathie), et j'ai trouvé les réponses à mes questions.
Ainsi: Sur un site qui résume bien tout ce que j'ai pu lire ….
Une personne atteinte d’Asperger peut être passionnée par un sujet de manière obsessionnelle. Si elle se passionne pour un pays, par exemple, elle voudra apprendre la langue de ce pays, découvrir ce qu’on y mange et passera ses journées à regarder des photos de paysages ou de villes du pays en question. Ces obsessions sont passagères mais peuvent durer un certain temps.
https://www.passeportsante.net/fr/Actualites/Dossiers/DossierComplexe.aspx?doc=syndrome-asperger-autisme-communication#
Reste à espérer que sa passion pour l'Italie ne soit que passagère ….
Je pense que je ne posterai plus sur ce fil, je trouverai bien les réponses ailleurs …. Y compris "in real life" ….
Sélène-Nyx- Messages : 3842
Date d'inscription : 29/04/2012
Re: Expliciter l'implicite:
J'résiste pas ….
Ma petite-fille (et son frère) va chez une copine, qui a une sœur de 14 ans ...cette dernière est en larme car un petit copain devait la rejoindre au stade, et, il n'est pas venu. Elle a attendu pendant deux heures, il pleuvait, elle pleurait.
Sa mère, à qui elle s'est plainte lui a répondu: "c'est pas grave, pleure pas,il t'a "posé un lapin", t'en verras d'autres …"
Ma p'tite fille, 10 ans et triste de voir la "grande" pleurer, se retourne vers sa copine: "poser un lapin, ça veut dire quoi?",
Sa copine, même âge, hausse les épaules et répond "j'sais pas exactement …. J'vais demander à maman (repartie dans la cuisine)"
Le frère (mon petit-fils, genre "monsieur je sais tout") arrive et demande à sa sœur: "tu n'sais pas c'que s'est, un lapin?" et d'imiter l'animal à quatre pattes, et se relever pour mettre ses mains sur sa tête pour faire de grandes oreilles.
Sa sœur: "Bien sûr que si, je sais ce qu'est un lapin, mais "poser un lapin" à qqu'un, ça veut dire quoi?, et arrête de faire les grandes oreilles avec tes mains, tu ressembles plus à un âne qu'à un lapin …." . Elle continue à réfléchir, et pense que c'est une expression en rapport avec le fait que le copain n'est pas venu comme promis……? Et, pendant c'temps là, son frère réfléchit (,,) aussi et lui répond:
"Poser un lapin à qu'un? C'est simple … T'attrapes un lapin, par ses grandes oreilles, et tu le poses à côté de lui …"
Sa sœur, désespérée, lui dit qu'il ne comprends rien aux expressions, et court rejoindre sa copine dans la cuisine pour demander à la maman de la copine.
Son frère visualise un lapin qu'on pose qque part, mais n'pige que dalle aux expressions ….
Sélène-Nyx- Messages : 3842
Date d'inscription : 29/04/2012
Re: Expliciter l'implicite:
Ce serait marrant quand même si au boulot quand on ne vient pas à une réunion, on envoyait un lapin à la place Il y a peut-être une idée d'entreprise là : Livraison express de lapins vivants ...
Re: Expliciter l'implicite:
En néerlandais, l'expression correspondante est "envoyer son chat".
Les francophones ont au moins la délicatesse de s'être déplacés.
Les francophones ont au moins la délicatesse de s'être déplacés.
_________________
INTJ, ne m'en veuillez pas si au passage, je vous écrase 6 fois le coeur. J'ai du mal à situer et le referai sans doute encore.
Opossum- Messages : 3617
Date d'inscription : 04/08/2019
Age : 47
Localisation : Belgique
Re: Expliciter l'implicite:
Et voilà, la rentrée des classes , tant attendue, et « petit-fils » n'a pas manqué de se faire remarquer : aujourd'hui, il est le plus grand et le plus jeune de sa classe (peut-être même le plus grand de l'école).
Il avait hâte de voir sa nouvelle maîtresse et a eu la chance d'avoir celle que sa sœur avait l'année dernière et c'est ce qu'il espérait … Donc, tout va bien … Enfin, presque bien.
A un moment, en cours, la maîtresse dit à ses élèves « surtout, vous mettez bien ça (ce qu'elle venait d'expliquer) dans un coin de votre tête ! ». Devant l'air surpris et incrédule du gamin (et se souvenant que « petit-fils » est très doué en maths et ne comprends que mathématiquement -- ce que sœurette la bavarde lui avait dit), la maîtresse lui répète de « mettre dans un coin de sa tête », en précisant « dans un angle de ta tête, si tu préfères ». Et là, et réponse de celui qui sait tout : « Mais, Madame, on a tous une tête ronde … y'a pas de coins dans nos têtes ! ». Eclat de rire général et Maîtresse décide de le punir pour insolence.
Ce qui pose problème, c'est qu'il passe pour un joyeux trublion qui fait rire ses camarades, mais, sur le moment, il n'a pas compris l'expression « dans un coin de la tête » ….
Et, comme toujours, il a attendu de retrouver sa sœur pour lui en parler, et elle, comme d'habitude : « Mais c'est une expression …. » Et d'expliquer … Et ça a été plus compliqué qu'elle ne pensait car « comment mettre dans la tête ? ».
Bref, ça promet ! Surdoué peut-être, mais ne comprend pas tout ….
Sélène-Nyx- Messages : 3842
Date d'inscription : 29/04/2012
RonaldMcDonald- Messages : 9993
Date d'inscription : 15/01/2019
Age : 48
Localisation : loin de chez moi, dans un petit coin de paradis
Re: Expliciter l'implicite:
Eh oui, mais étant donné qu'il est "fort", la maîtresse ne pense pas à certaines difficultés, et croit qu'il fait exprès de faire des remarques pour faire rire les autres ...
Il n'y aura sûrement pas d'autre solution que de la prévenir qu'il a une tournure d'esprit un peu différente des autres élèves ...
Sélène-Nyx- Messages : 3842
Date d'inscription : 29/04/2012
Re: Expliciter l'implicite:
ça me rappelle, dans un autre style, un truc que m'avait dit une féministe..... une maîtresse de maternelle qui enseigne le concept de gant. Avec deux exemples : les gants de vaisselle de maman, les gants de moto de papa. Et un petit garçon a eu le malheur de dire que sa maman faisait de la moto et avait donc des gants de moto. Boum punition.
Puni non pas pour surdouance, juste pour avoir une maman cool. Mais le sous-jacent est le même : l'instit' a peur d'être débordé(e), et fera tout pour garder la maîtrise du récit pré-établi. Tout écart avec ce récit, aussi justifié soit-il (et ton exemple comme le mien sont 100% justifiés), est puni aussi brutalement que possible pour protéger l'égo de l'instit' pas très compétent(e).
Puni non pas pour surdouance, juste pour avoir une maman cool. Mais le sous-jacent est le même : l'instit' a peur d'être débordé(e), et fera tout pour garder la maîtrise du récit pré-établi. Tout écart avec ce récit, aussi justifié soit-il (et ton exemple comme le mien sont 100% justifiés), est puni aussi brutalement que possible pour protéger l'égo de l'instit' pas très compétent(e).
RonaldMcDonald- Messages : 9993
Date d'inscription : 15/01/2019
Age : 48
Localisation : loin de chez moi, dans un petit coin de paradis
Re: Expliciter l'implicite:
RonaldMcDonald a écrit:ça me rappelle, dans un autre style, un truc que m'avait dit une féministe..... une maîtresse de maternelle qui enseigne le concept de gant. Avec deux exemples : les gants de vaisselle de maman, les gants de moto de papa. Et un petit garçon a eu le malheur de dire que sa maman faisait de la moto et avait donc des gants de moto. Boum punition.
Puni non pas pour surdouance, juste pour avoir une maman cool. Mais le sous-jacent est le même : l'instit' a peur d'être débordé(e), et fera tout pour garder la maîtrise du récit pré-établi. Tout écart avec ce récit, aussi justifié soit-il (et ton exemple comme le mien sont 100% justifiés), est puni aussi brutalement que possible pour protéger l'égo de l'instit' pas très compétent(e).
Il y a peut-être un peu d'égo de la part de la maîtresse, en effet. Cependant, elle est sympa, et la grande sœur (à peine deux ans de plus, s'y faisait très bien.
Je crois sincèrement que mon petit "Sheldon Cooper" sera confronté à qques soucis de cet ordre ... Il ne comprend rien aux implicites ...
Sélène-Nyx- Messages : 3842
Date d'inscription : 29/04/2012
Re: Expliciter l'implicite:
izo a écrit:Huhu j’ai lu gantt avant de lire gant
Ah ah, t'es un matheux, un informaticien?
Sélène-Nyx- Messages : 3842
Date d'inscription : 29/04/2012
Re: Expliciter l'implicite:
Habiter Gand ? Avec ces deux parents, c'est punition aussi ? Elle est récente ou plus ancienne cette histoire ?
(On peut longer par chez moi, peut-être être jusqu'à Gand, plus Ostende en Belgique, toute la côte en moto et en couple...) *
Ps : Hello
Bien dormi ?
(On peut longer par chez moi, peut-être être jusqu'à Gand, plus Ostende en Belgique, toute la côte en moto et en couple...) *
Ps : Hello
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Dernière édition par So Sûre le Ven 18 Sep 2020 - 17:30, édité 1 fois (Raison : *ajout)
So Sûre 2- Messages : 6805
Date d'inscription : 08/08/2020
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