Problèmes physiques causés par la surdouance

Une question très personnelle:
La surdouance et la difficulté de sociabilisation en découlant peut-elle entrainer des problèmes physiques graves mais dont le lien est inconscient pour celui en souffrant?
Si oui, savez-vous si ce genre de cas se produit de temps en temps ou si le phénomène est plutôt rare?

De quel genre de problème physique parles-tu ?

Dans mon cas, une très forte douleur aux chevilles pendant 6 mois qui m'a totalement empêché de poser le pied par terre et m'a enfermé dans un fauteuil roulant.
Les nombreux spécialistes que j'ai rencontré m'ont tous renvoyé vers d'autres médecins et aucun n'a vraiment su poser un diagnostique crédible. Ils se sont au final arrêtés sur une algodystrophie, mais tous les médecins que j'ai vu par la suite m'ont dit que mon problème n'était pas celui là puisque je n'ai eu aucune phase chaude.
En gros, aucune chute, aucun traumatisme. Après relecture, la seule chose (mais c'est très ténu, serait-ce lié à une hypersensibilité apparemment habituelle chez les zèbres?) qui a changé a été simplement le fait que mes "amis" m'aient lâché en m'ayant traité d'intello (j'étais en 3è avec un an d'avance), comme je l'avais déjà vécu de nombreuses fois avant. Et pendant toute la durée de mon handicap (qui a été guéri par de la physiothérapie), je n'ai pas spécialement pensé à cela et je n'ai en fait fait le lien que quelques années plus tard.

Ah, oui c'est possible qu'une trop forte charge émotionnelle provoque des répercutions sur le physique.
Mais quand c'est aussi grave...
Cette douleur est-elle apparu longtemps après que tes "amis" t'aient insulté ?

Il est possible qu'une trop forte intellectualisation des sentiments provoque un choc physique quand elle est trop "concentrée" et qu'elle se relâche.

Si mes souvenirs sont bons, elle est apparue dans les 2-3 jours qui ont suivi.
Ce qui m'étonne vraiment, c'est que j'ai toujours eu l'impression de ne pas être affecté par ce qui m'arrivait. Bien sûr, je suis très sensible par nature mais ça n'allait jamais plus loin que quelques larmes et un "mais c'est pas grave, ça m'arrive tout le temps" avant de me remobiliser.
Je n'ai aucune certitude que ce soit ça mais je ne vois pour le moment aucune autre explication.
Est-ce possible que je me sois inconsciemment dit "si je suis handicapé, les gens me verront différemment, m'aideront, prendront soin de moi donc j'aurais toujours des personnes attentives autour de moi"? Je ne pense tout de même pas, je n'espère pas que ce soit ça mais il est vrai, comme tu le dis dans ton message, que j'ai toujours beaucoup intellectualisé mes sentiments et mes émotions en tentant de comprendre les motivations, les aboutissants et les moyens d'y remédier.

Je ne crois pas qu'il y ait un lien direct, enfin pas plus que dans la population non zèbre.

Maintenant, que chez toi, il y ait un lien indirect, c'est possible oui. Soucis relationnels --> stress, tristesse --> douleur.

Comment vas-tu maintenant ?

Ça va très bien maintenant, c'était il y a quelques années, merci.
Mais j'avoue que c'est un passage de ma vie qui m'a beaucoup fait évoluer et qui m'a beaucoup marqué, et je n'arrive pas à rester sans réponses.

ça risque d'être compliqué de répondre aujourd'hui si les médecins de l'époque n'ont pas su trouver ce que c'était...

Ce dont je suis certaine, par contre, c'est que des fois, on somatise violemment.
Je vais pas rentrer dans le détail, mais dans ma famille, un stress aigu, et nous voilà, ma mère mes sœurs et moi, pliées en 2 de douleurs, crise de colite aiguë, qui ne passe qu'avec des antispasmodiques...
Je parle pas de toutes les fois où on se bloque le cou (2 jours sans bouger du tout ya 15 jours, c'est ce qu'on appelle en avoir plein le dos au sens propre lol)

chez nous, ya un terrain de stress plus important que chez d'autres, mais àa ne veut pas dire que ça n'arrive pas à tout le monde.

je me rappelle d'une copine de classe (en 3ième justement) qui a perdu tous ses cheveux dans un coup de stress. Tout a repoussé, mais ça a été compliqué pour elle (une fille, c'est encore pire je pense)

Le corps évacue ce que l'esprit ne peut pas.
La phase de décompensation.

Nous sommes les artisans de notre souffrance, la personnalité s'y complait.
Ce que l'on croit impossible demeure impossible, et comment cela pourrait en être autrement?

Ben moi mal au poignet avec irm tout le toutim sans jamais aucune réponse d’aucun médecin, des lombalgies abominables ou je me déplaçais à peine rampant et parfois des sensations étranges en ce qui concerne mon état général. C’est magique ce ciboulot!

Je précise aussi que j’ai un beau frere qi laminaire lui’. J’aimerais pas avoir sa vie. Il a des migraines complètement régulières à chaque trop plein émotionnel ou fatigue physique. L’horreur!!!

Oui, j'arrive à aller plus vite que la lumière !

Allergies, maladies auto-immunes, et, naturlicht, problèmes psys.

Sans parler des vêtements rétrécis du fait de l'absence des étiquettes