Static noise and comic relief...

“You can’t repeat the past.”
“Can’t repeat the past?” he cried incredulously. “Why of course you can!”


He looked around him wildly, as if the past were lurking here in the shadow of his house, just out of reach of his hand.
“I’m going to fix everything just the way it was before,” he said, nodding determinedly. “She’ll see.”


He talked a lot about the past, and I gathered that he wanted to recover something, some idea of himself perhaps, that had gone into loving Daisy. His life had been confused and disordered since then, but if he could once return to a certain starting place and go over it all slowly, he could find out what that thing was. . . .


. . . One autumn night, five years before, they had been walking down the street when the leaves were falling, and they came to a place where there were no trees and the sidewalk was white with moonlight. They stopped here and turned toward each other. Now it was a cool night with that mysterious excitement in it which comes at the two changes of the year. The quiet lights in the houses were humming out into the darkness and there was a stir and bustle among the stars. Out of the corner of his eye Gatsby saw that the blocks of the sidewalks really formed a ladder and mounted to a secret place above the trees — he could climb to it, if he climbed alone, and once there he could suck on the pap of life, gulp down the incomparable milk of wonder.


His heart beat faster and faster as Daisy’s white face came up to his own. He knew that when he kissed this girl, and forever wed his unutterable visions to her perishable breath, his mind would never romp again like the mind of God. So he waited, listening for a moment longer to the tuning-fork that had been struck upon a star. Then he kissed her. At his lips’ touch she blossomed for him like a flower and the incarnation was complete.

The Great Gatsby by F. Scott Fitzgerald

J'aurais aimé appartenir à une tribu avec des valeurs fortes, une identité marquée à représenter au mieux. Appartenir à la lignée millénaire d'éleveurs de yacks, dompteurs d'aigles, planteurs de riz... Mais je suis, humainement et culturellement, le fruit d'un métissage difficile à retracer, bâtarde plus ou moins reconnue, héritière malgré moi de trésors ignorés ou d'imposants bibelots sans réelle valeur. Selon les cas, reniée et chassée loin de foyers bien chaleureux ou adoptée par des partis que je ne connais ni d'Adam ni d’Ève; un mélange hybride de beaucoup de choses qui me dépassent ou que je transcende à mon tour. Aussi, je finis par ne représenter que moi même. Ma foi, c'est assez libérateur, mais solitaire comme état de faits: free state of oneself. Je deviens tribu-taire de mes propres choix dans la caste des inclassables ou des prototypes too high maintenance destinés à ne rouler qu'en circuit. Mes pannes à répétition m'obligent à dépanner avec des objets recyclés, détourner les usages classiques et évidents de chaque chose. J'apparais bientôt comme le patchwork de tout ce que je peux croiser dans ma vie et, aucune prédominance génétique, mutée ou neutralisée par le reste, ne semble capable de conditionner mon devenir.


- The particular combination of experiences, memories, desires et cetera... that I have is unique because I've had a particual set of experiences as you had and as everyone had, which makes a unique combination of these elements.
- So, is mine unique ?
- Yes.
- Is his unique ?
- Exactly.
- The uniqueness makes us all common, it's no longer unique.

«La familiarité engendre le mépris.»

"The uniqueness makes us all common, it's no longer unique."

J'apprécie. "il n'y a rien de plus banal que de se croire extraordinaire"


Beaucoup de choses que tu évoques raisonnent en moi, intéressant de retrouver ça ailleurs, chez quelqu'un d'autre. Won't describe that much now but hey, I can relate.

Bienvenue à toi depuis le temps. J'repasserai plus tard, un peu moins claqué.

Hey brella !
Contente de te retrouver
J'aime tes mots, et me garderai bien de rebondir sur moi moi moi.
Je te lis,
See u

Merci à vous ! Vraiment contente que ça vous parle !

C'est dans les flous (artistiques) que je vois les plus belles choses, dans les phrases équivoques que je lis les plus belles déclarations...
... parce que je ne suis jamais mieux servie que par moi-même.

Et le plus souvent ce n'est que mon imagination propre qui se projette sur des canevas qui s'y prêtent bien, qui accrochent et embellissent les pigments de mon imaginaire.

Note to self: Arrêter le "dessin" et me mettre au "jardinage" ! GROW SOME !

La vie comme au musée, à revivre des souvenirs et s'émerveiller devant des œuvres accomplies (par d'autres). On se remplit de toute cette beauté pour donner du "goût" aux choses qu'on ferait soi-même. S'en repaître jusqu'au malaise puis les recracher par où c'est entré - sans en avoir digéré les agréments - est un gâchis.

La gouache de la vie a des tons terreux, des contrastes estompés, des fondus subtils... On pourrait utiliser la totalité de ses sens pour naviguer, ne pas s'arrêter aux apparences et surtout... accepter de se salir de cette boue prodigieuse qui nous guérirait de nos "propres" illusions.

Hey, j'ai lu ce tu as écrit. J'aime beaucoup la façon dont tu le fais.
Bienvenue même si je suis moi-même nouvelle dans le coin.



Tu me diras si tu aimes ou si tu connais déjà (?)

Umbr Ella a écrit:J'aurais aimé appartenir à une tribu avec des valeurs fortes, une identité marquée à représenter au mieux. Appartenir à la lignée millénaire d'éleveurs de yacks, dompteurs d'aigles, planteurs de riz... Mais je suis, humainement et culturellement, le fruit d'un métissage difficile à retracer, bâtarde plus ou moins reconnue, héritière malgré moi de trésors ignorés ou d'imposants bibelots sans réelle valeur. Selon les cas, reniée et chassée loin de foyers bien chaleureux ou adoptée par des partis que je ne connais ni d'Adam ni d’Ève; un mélange hybride de beaucoup de choses qui me dépassent ou que je transcende à mon tour. Aussi, je finis par ne représenter que moi même. Ma foi, c'est assez libérateur, mais solitaire comme état de faits: free state of oneself. Je deviens tribu-taire de mes propres choix dans la caste des inclassables ou des prototypes too high maintenance destinés à ne rouler qu'en circuit. Mes pannes à répétition m'obligent à dépanner avec des objets recyclés, détourner les usages classiques et évidents de chaque chose. J'apparais bientôt comme le patchwork de tout ce que je peux croiser dans ma vie et, aucune prédominance génétique, mutée ou neutralisée par le reste, ne semble capable de conditionner mon devenir.

J'aime j'aime j'aime!
Merci!

@ Lou H.: Je ne connaissais pas, et j'aime énormèment. Merci.

@pudum: Ravie !

@Umbr Ella



Ton pseudo m'avait fait penser à ça et la façon dont Passenger avait faite sienne cette chanson m'a fait penser à ta façon te faire tienne les mots et la langue.

Redis-moi si tu connais/aimes (?) :3

Houla ! Elle est presque méconnaissable la chanson, à la base elle est belle et poétique mais là... Effectivement, je ne connaissais pas et encore une fois j'aime beaucoup (même si bon j'ai un vrai faible pour la voix rondouillette de Rihanna quoi ^^).

J'ai du mal avec la voix de Rihanna perso mais j'aime bien la version originale ... Même si j'avoue préférer nettement celle-là !

*saute les deux pieds joints dans une boue de mainstream et kiffe ça*