Présentation en processus créatif

c'est arrivée ici après plusieurs années,
divers comptes et diverses identités,
que là je me contrains et mets les choses à plat
c'est ainsi qu'à présent je donnerai le la

a la recherche de la crème de la crème
de la cerise du gâteau ou bien des bulles
je donne ici l'air d'écrire mais j'ai la flemme
d'expliquer plus avant la chose qui m'émule

je voudrais bien encore un peu vous épater
et quelques quatrains enlevés vous proposer
mais j'ai bien peur que langage courant hélas
et versification classique ne vous rendent las

c'est ce faisant pourtant que je joue et m'amuse
en cherchant et pourchassant qui sera ma muse
qu'un jour un seul instant vous pensiez que je m'use
en attendant cela je vous offre une suze

Ce que vous avez lu,
C'était l'introduction.

Charmante introduction, j'ai de l'impatience
À en lire, embrasser le développement.
J'aurais bien aimer répondre en vers, mais j'attends
D'avoir une muse liée à cette science.

Oups.

alors j'espère ne guère vous faire attendre
pour me faire questions je vous donne licence
à vos souhaits, envie, j'aimerais bien me rendre
et en guise d'invitation, une danse ...

Alors, j'aurais oublié la présentation?
Vrai qu'elle commence à sombrer dans la perdition
Cela dit, que pourrais-je donc poser comme question?

Ah, cet acrostiche involontaire est fâcheux!
Le destin se joue de nous d'un tas de manière.
Sinon, que dire, outre cette interrogation:
Qui es tu? D'un certain âge, plus ou moins heureux
J'octroie l'entier champ de ton imagination
À ta réponse. Car c'est dans le choix de la matière
Que, sans aucun doute, tu t'illustreras le mieux.

Omettre de se présenter voilà mon choix
comme à mon habitude mystère planer
tant que l'on ne m'incite je ne lève doigt
et en retrait reste afin de ne m'avancer

mot à mot bout à bout un effort m'en vais faire
expliquer plus avant que je suis une fille
une jeune une vieille une qui brasse l'air
qu'un seul clou ne vaut pas et ni même une bille

jolie plume

tu dis "tant que l'on ne m'incite je ne lève doigt"
alors ici je t'en fait la demande
me l'accorder maintenant tu dois
je prendrais cela comme une offrande

Pas mal! Joli coup de plume.

j'ai l'honneur de ne pas te demander ta main
Ne gravons pas nos noms au bas d'un parchemin

Ici là je le dis le profère et l'assène
à coup de masse s'il faut et de mat de misaine
promets d'abonder dans le sens de ta demande
un objet personnel te confier en offrande

Mais tu dois me promettre de laisser la chance
De ne pas jouer la cause de la souffrance
Infâme traitresse louvoyant être rance
De tous les maux les plus fous en les mots j'ai confiance

voilà que la hâte me prends
maintenant que tu parles de présent
nul question de te demander ta main
je préfère le corps, le temps d'un câlin
je ne jouerai pas la souffrance
ma cruauté brille par son absence

halte là cher ami et j'ai bien dit ami
il n'est pas venu le temps de dire ma mie
il est de plus à voir que j'aime les jolis
les anciens et les doux mots des temps jadis

Aussi bien l'on se laisse tenter par l'enfer
Donner du grain à moudre au bon vieux Lucifer
Au pêché qui vaut de la tête la rupture
Donner vie et matière, sombrer dans la luxure

désolé vous vous méprenez très chère
peut être dû à mon inexpérience des vers
j'entends bel et bien vous prendre dans mes bras
non une expérience finissant sur une mise à bas
bien que l'expérience puisse être plaisante
je ne la propose point quand les infos sont absentes
les infos, c'était bien cela la demande première
quand la demande de votre doigt toucha votre sens oculaire

je crains de n'être prise avec trop de sérieux
cachant de ne s'engager désir impérieux
c'est bien plutôt à la marie antoinette
que je veux vivre là, ici me prélasser

Bonjour à tous,
Belle envolée pour se présenter. J'admire la performance. Chapeau bas.
Cordialement.
Alain, barbare de son état.

Merci Doom !
On s'amuse comme on peut

Oui, oui, oui, vraiment très joli.
Mais pourrait-on avoir aussi
En quelques lignes, quelques vers,
De précieuses informations

Sur votre restauration,
Vos coutumes alimentaires ?
Vos goûts et vos dégoûts, ainsi
Exposés, par vous-même ici,

Guideront le futur galant
Qui, souhaitant vous inviter
A festoyer ou à dîner,
Pourra faire un choix bienséant,

Et s'éviter l'humiliation
De vous offrir un gueuleton
Qui, hélas, n'eût l'heur de vous plaire,
Ni par son vin, ni par sa chère.

.

Chers lecteurs attentifs, non, n'ayez aucun doute
A la charge je viens et je reprends la joute
Un sillon tracerait aussi fertile que
je peux, et transmettre quelque élément unique

La poétesse, par ses vers, à nous se dévoile,
Puis, le visage de sa vive conscience quitte son voile,
Pour nous narrer avec verve une vie passionnée,
Qui, sans aucun doute, notre esprit laisse rêver. 

Quel plaisir de voir que de la terre noire,
Émerge dans un mélange de douleur, de beauté,
Une rose qui fait sans doute, par ses vers, naître l'espoir,
A ceux contemplant, fanés, de la vie la clarté. 

C'est pourri mais en vers.

Je ressens une injustice vive, il est vrai,
Quand en vous lisant je me fais témoin peiné
D'un mépris de sa production appuyé
Tandis que de mon regard plein de légèreté
J'entendais plutôt que vos vers étaient fort bons
J'avouerai même m'être écriée : OW, MIGNON.

You sa, j'ai fait pire.

« Un mot »
Dans les mots, dans les syllabes,
Les poèmes, les haïkus,
Dans les romans, les nouvelles,
Je vois ton nom.

Dans les lois, les règlements,
Les tribunaux de justice,
A la Cour des droits de l’Homme,
Je lis ton nom.

Dans mes discours, mes élans
Rhétoriques ou poétiques
Dans mes moindres arguments,
Je dis ton nom.

Dans mes jours, dans mes nuits
Dans mes rêves et mes dires
Mes idées, mes utopies,
Je crie ton nom.

Dans les suites mélodiques,
Les cadences imparfaites,
Les harmonies audacieuses,
J’entends ton nom.

Dans chacun des paragraphes,
Chaque phrase, chaque son,
Dans la courbure du L,
J’écris ton nom.

Dans la pendule qui coule,
Couleur de la rose rouge,
Dans le sablier mouvant,
Je pleure ton nom.

Dans les rumeurs infernales,
Dans la brume opaque et pure
Des flots de parole impurs
Au milieu de ces impies,
Je désespère ton nom.

Et par le pouvoir d’un mot,
Je continue ma vie
Je suis née pour t’animer,
Pour te sentir, pour te vivre.

Ce matin dans ma tête,
Dans mes neurones flétris,
Dans l’eau qui quitte mon corps,
Je perds ton nom.

Liberté.

Eh bien me revoilà, m'en vais vous compter là
quelque réponse brève à vos questionnements

Bon voilà un début de chose sur l'issue des attentats dans un endroit qui s'intitule l'Education Nationale.

A vous tous, parce qu’on m’incite à le faire, voilà un retour sur le questionnement d’élèves de Seconde pro ce lundi 16 novembre (alors qu’aujourd’hui nous avons tous réagi de la même façon en pensant que nous étions vendredi). Voilà à quoi ressemble éduquer la Nation entière.
Plus de doute à avoir sur l’implication de nos équipes administratives : tout le weekend jusqu’au dimanche soir où on nous transmet le planning pour le lundi.
Des collègues enseignants n’ayant pas cours sont venus pour prêter main forte. Pourquoi prêter main forte ? Pour éviter un pugilat, certes, mais surtout pour être un de plus en mesure de répondre à des interrogations.
En avance d’1 heure, je place mes billes pour parer toute éventualité.
10h20 allez, on monte. Sans savoir si on va faire beaucoup cours, un peu cours, pas du tout cours, discuter. Je savais une seule chose, je faisais confiance à mes élèves. Et confiance à la collègue d’anglais à qui j’ai proposé de venir me rejoindre en classe quand elle le voudrait.
J’accueille les élèves, nous nous installons, et j’impose. Le cadre, mais pas mon opinion. J’explique que nous allons avoir une discussion et pas un débat comme c’est indiqué et comme on le leur a dit.
Et comme je suis en train de l’écrire j’ai fait avec mes élèves : tout lisser au premier degré, sans ironie, sans humour, sans excès de gravité non plus ! J’ai remis en perspective.
Et eux, qu’avaient-ils comme interrogations ?
- Crainte de la censure : « euh, madame, ah c’qu’il parait, y’a pas un truc genre, j’veux dire genre hein madame, qu’à l’étranger ils auraient pas les mêmes informations que nous ? » (on prend le temps de faire reformuler dans un niveau de langage courant et de faire expliquer au garçon ce qu’il veut dire). On comprend que l’élève émet l’hypothèse que des personnes bloqueraient des informations pour éviter que les français ne paniquent alors qu’à l’étranger ça ne serait pas le cas.
- « Mais, de toute façon, la Russie eux ils ont compris ! Eux ils bombardent vraiment Daesh alors que la France ils tirent juste sur des stocks d’armes et puis en Syrie. »
- Des naïves : madame, y’a un lien entre la tour eiffel qui clignote plus, la fermeture de Disneyland et ce qui s’est passé ? / - Ben oui, c’est pour le deuil hein …, lui répond-on spontanément
- Des connectées : « madame, j’ai une question là par rapport au tweet de M. Valls. Mais il est fou ce type ou quoi ? » A deux nous avons repris la fille : on ne juge pas. « Enfin, euh madame j’veux dire, ce qu’il a dit ça m’a choqué ! » On a acquiescé sur la reformulation.
- Des bas de plafond : « ben quand même, c’est un peu normal, si on accueille des immigrés, c’est plus facile pour les terroristes de rentrer … » Alors, on cherche ensemble d’autres exemples d’actes terroristes dans tout un tas de pays où l’accueil des immigrés n’est pas particulièrement facilité. L’élève acquiesce à nos arguments.
- Les questions nationalistes : « enfin tout ça ça va favoriser marine le pen. » Grand débat s’ensuit sur le droit de vote, le devoir de vote, l’intérêt de voter et la différence entre être Président de Région et Chef de l’Etat.
- Les juste normales : "madame, si on a quelqu'un qu'on connait qui était sur les lieux, et qu'on a pas de nouvelles, y'a un moyen de se renseigner ?" - un choupinou avec son papa au stade de france avec qui il était présentement fâché ...  

Je crois que je suis à peu près bonne sur la synthèse ... il est fort probable que d'autres choses me reviennent en saupoudrage, en attendant la cellule psy est un franc succès : sur 17 élèves, j'en ai eu 4 en classe et 4 réellement à la cellule psy, les autres se sont pointés larme à l'oeil sourire au coin : Madame, on souuuuuffre, si vous saviez ... (et mon luc)

Le résultat de tout ça, c'est quoi ... c'est que la vie continue. Les gosses dont on est responsables, ils ont toujours faim et ils continuent de demander du biscuit.
1 semaine avant on m'a dit : "et madame, vous vous rendez pas compte là ! vous nous faites un choc de culture générale là ! "

Ce qui m'a amené à une réflexion : pourquoi ne pas mettre de la civi au bac, et pas seulement de la langue ? On se rend bien compte que malgré toute l'ouverture que l'on apporte, certains n'ont aucune envie de quitter leur lieu d'origine. Pourquoi forcer ? La langue c'est technique, la civilisation, c'est par là que l'on exprime la curiosité.

Donc disé-je, en entendant diverses remarques des collègues, j'ai dit "joue ton rôle de prof hors de la classe, et sois prof dans la classe pour les élèves." Être prof, ça veut dire plein de choses. ça veut dire tant pis si le proviseur adjoint pense que c'est trop aventureux de partir sur le terrain géopolitique avec eux, tant pis si les "profs" pensent qu'ils sont pas capables de discuter en bonne entente pendant 55 minutes sans se taper dessus, si on fait notre travail en leur donnant JUSTE du vocabulaire, tant pis si les collègues pensent qu'ils sont tous débiles légers et que ce qu'il y a de mieux encore c'est de faire un cours normal et de les faire taire ...

Tant pis, je continue de leur expliquer patiemment que non les USA n'existait pas pendant Christophe Colomb. Que Cristoforus Colombus et pourquoi et tout ça. Que le Moyen-Age c'était pas que en Europe et qu'en Amérique Latine, c'était aussi. Que Fuente ça signifie source d'un document mais aussi fontaine et que ... bah c'est marrant non ? (et ça permet de le retenir). Qu'on n'agresse pas quelqu'un verbalement pour formuler une demande sinon on se prend un poing dans la gueule en retour ...

Bah quoi ... facile hein ?

Ginger Fairy a écrit:Oui, oui, oui, vraiment très joli.
Mais pourrait-on avoir aussi
En quelques lignes, quelques vers,
De précieuses informations

Sur votre restauration,
Vos coutumes alimentaires ?
Vos goûts et vos dégoûts, ainsi
Exposés, par vous-même ici,

Guideront le futur galant
Qui, souhaitant vous inviter
A festoyer ou à dîner,
Pourra faire un choix bienséant,

Et s'éviter l'humiliation
De vous offrir un gueuleton
Qui, hélas, n'eût l'heur de vous plaire,
Ni par son vin, ni par sa chère.

Vous répondant de but en blanc
Je pourrais bien tôt sur le champ
Vous indiquer trivialement
Ce que je mange, assurément.

Toutefois là n'est pas le but
D'un propos vide et un peu terne
j'aime le bach et le Sauterne
j'aime le foie gras ... et puis zut !

oué ... bé voilà c'est moi quoi ...

J'ai beaucoup aimé le récit de ta discussion en classe. Il est dommage de devoir attendre de graves évènements pour en avoir l'occasion. 
Quand j'étais au lycée (établissement privé), nous avions un peu de temps pour cela, une heure supplémentaire facultative par semaine, une heure de discussion entre philosophie, éducation civique et religion (au sens large). Cela permettait de sortir des idées préconçues qui se forment vite à cet âge là.

Hey Mily !
Merci ... c'est super important je trouve.

En réalité, c'est pour moi l'occasion de pouvoir assumer ouvertement ce que je fais en classe systématiquement. Je ne laisse pas passer un préconçu un préjugé ou un préemballé. Systématiquement je reprends ça et tant pis pour l'espagnol. Surtout en lycée pro.
Bonne initiative cette heure supp !

Déjà je donnais l'impression d'avoir un fort caractère et d'être très indépendante, lors que non ...

Mais, je suis en train de le devenir ... dommage ^^

j'arrive pas à écouter cette "musique" ...

chuis pas fan du tout ... paroles creuses, musique vide, mélodie bof ... bref ... c'était pour un but précis ?

saltymbanque a écrit:j'arrive pas à écouter cette "musique" ...

chuis pas fan du tout ... paroles creuses, musique vide, mélodie bof ... bref ... c'était pour un but précis ?

on ne les voit pas du même angle, donc non pas de but précis.

ça arrive pô grave !
J'ai de toute façon du mal avec la chanson français showbiz depuis 20 ou 30 ans ...
D'habitude je mens et je cache ... exceptionnellement, j'ai arrêté ce genre d'attitude

saltymbanque a écrit:ça arrive pô grave !
J'ai de toute façon du mal avec la chanson français showbiz depuis 20 ou 30 ans ...
D'habitude je mens et je cache ... exceptionnellement, j'ai arrêté ce genre d'attitude

Obispo fait ça aussi.... à mes yeux du moins  mais il a du me troader quand j'étais plus jeune

troader ?
oui Obispo fait du showbiz, oui il fait de la chanson française ...
mais à part ça ... chuis vraiment navrée, j'ai été éduquée dans la musique classique, et y'a que là que j'expérimente des trucs de oufs !
mais aussi dans le jazz et dans tellement d'autres trucs

mais au bout d'un moment pour savoir faut demander. poser des questions. pas balancer des idées.

saltymbanque a écrit:troader ?
oui Obispo fait du showbiz, oui il fait de la chanson française ...
mais à part ça ... chuis vraiment navrée, j'ai été éduquée dans la musique classique, et y'a que là que j'expérimente des trucs de oufs !
mais aussi dans le jazz et dans tellement d'autres trucs

mais au bout d'un moment pour savoir faut demander. poser des questions. pas balancer des idées.

Je ne posais pas de questions, je posais mes réponses, curieusement Obispo y a plus répondu à mes questions, que mon père qui faisait du jazz  ....... je te balançais... donc mes réponses  au cas où ça te donnerait des idées dans tes recherches à toi

juste simple échange. si cela ne te parle pas, il ne faut pas chercher.

je suis un peu nerveusement fatiguée là.
j'ai un boulot qui peut être éprouvant en fait ... je pensais pas

saltymbanque a écrit:je suis un peu nerveusement fatiguée là.
j'ai un boulot qui peut être éprouvant en fait ... je pensais pas

pas de souci. tout va bien pour moi  vu d'ici  douce pause.

pousse la dose ...

saltymbanque a écrit:pousse la dose ...

joli

chez moi c'est comme les antibiotiques ces trucs là

bref, les gens qui veulent parler d'autre chose que de l'EN, en fait, bienvenu !!

Je suis en terrible demande, réclamation toussa de me changer les idées ! chais pô j'ai dû emmerder tout le monde peut être ..

vidéo en trompette pour amateur de jazz ?

certes, certes, mais burn out, lol :p

J'y suis carrément pas !
bon ya Lore qui commence sur Arte bizouilles à toi
merci pour le Chat, ça jsuis fan ! mais la musique du père noel, la techno là ... rho pitié ...

saltymbanque a écrit:certes, certes, mais burn out, lol :p

J'y suis carrément pas !
bon ya Lore qui commence sur Arte bizouilles à toi
merci pour le Chat, ça jsuis fan ! mais la musique du père noel, la techno là ... rho pitié ...

on fait ce qu'on pneu  bonne soirée

Bonsoir,

je n'ai pas retrouvé la chaise non ... alors je m'en vais la chercher encore et encore, et je vous emmènerai avec moi si j'y arrive.

Du sujet qui émet la parole altruiste
Le flot s’écoule et laisse le bonhomme froid
Le bruit éclate et crie, s’élance sur la piste
Le sujet sur le marbre du silence choit.

D’un nuage fumant au-dessus des sapins
Elle s’émeut et crie à l’abrutissement
Un champ de culture soyeuse sur son sein
Suit le sillon tout tracé, vallonné, semant

Le liquide qui saoule et n’éteint pas le feu
Qui noie le bonheur né au creux de ses pommettes
Qui mêlé à la poussière devient bleu
De représailles crues, lancinantes, coquettes.

La dernière bouffée, celle d’après l’étreinte
Le vide nous attire soutenant l’absinthe
Vertige insupportable s’appuie sur la montagne de l’envers
Défaille et saute majestueuse silhouette effondrée, morte

Le sujet au verbe ne doit pas se soumettre.
Bien qu’au commencement celui-ci se trouvât
Premier bien plus qu’un nombre et pas à minima,
Il devient l’Homme même, ses actes, son être.

Le sujet est soumis à quelque émanation
De paroles denses, de mots volumineux
Le verbe danse et vit malgré l’émission
D’un silence pesant et d’un regard haineux

Le verbe est le premier il est dans la nature
Tout comme l’homme ou bien la nature
De l’homme, qui est celle du verbe,
Est d’agir, réagir puis de verbaliser
C’est seulement alors que l’on comprend si bien
La vile et venimeuse nature de l’homme.

Un enfant, deux enfants, un pont passent
Se dépassent et s’enfuient.

Une statuette à l’air Arumbaya
D’une oreille cassée
Un tableau de ses maîtres
Des livres verts marrons
De collection
Dactylographiés en doré
Une mappemonde
Petite
Des feuillets
S’entassent les uns sur
Les autres
Dans un logique complètement
Surréaliste
De cadavre exquis
Des objets exquis
D’une exquise aigreur
Derrière la vitrine de la mise en vente
Les quatre coins du monde sont réunis
Les livres tendent leurs bras
Les statues nous racontent des histoires
Les multiples feuillets tapissent le sol jonché de l’esprit saoul
De Breton.