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Message par nirti Lun 18 Avr 2011 - 19:47

Je cherche un moyen de contrer l'éternel yo-yo de mon moral... En gros, objectivement, je n'ai pas beaucoup de raisons d'aller mal. Des petits trucs à régler encore, mais tout est en voie d'amélioration. A l'heure actuelle, tout ce que j'ai besoin, c'est d'avoir le moral et la pêche pendant deux mois le temps de boucler mon mémoire de master.
Et là, gros problème : mon "hypersensibilité" (ça vient de là je pense) me fait passer d'un extrême à l'autre en permanence. Voire plutôt du moyen au très mal. Objectivement, je n'ai pas de raisons de perdre les pieds comme ça, je suis 2ème de la promo au 1er semestre, mon sujet de mémoire est faisable. Et pourtant à la moindre difficulté je m'effondre, je me sens psychologiquement et surtout physiquement déprimé, au point de ne plus avoir envie de rien, et je ne parviens même pas à trouver une occupation pour me changer les idées quelques minutes/heures avant de me replonger dans mon sujet.
A noter que cette tendance se retrouve dans d'autres contextes, mais de manière un peu moins tranchée, et que j'arrive à maitriser à peu près.

Donc en résumé : je déprime tellement (au point de m'interroger sur le sens de ma vie, bref pas le petit coup de blues passager) que ça m'empêche de bosser et que je me dirige lentement mais sûrement dans le mur niveau études, et qu'un nouvel échec dans celles-ci serait très dommageable.

J'ai tout essayé, passer mon temps au soleil pour faire le plein de luminothérapie, voir des amis, écouter de la musique, faire du sport, et dès que la moindre difficulté apparait dans ce fichu mémoire, patatras. Pourtant je suis pas toujours du genre à renoncer à la moindre difficulté.

Bon le coup des antidépresseurs je doute que ça marche, mais sait on jamais... Mais il me faudrait vraiment trouver comment influer rapidement là-dessus parce que 20 minutes de boulot suivi de 2 jours de dépression, je n'en peux plus pale
D'autant que hormis ça, ma vie est clairement sur une pente ascendante...
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Message par line Lun 18 Avr 2011 - 19:54

essaie d'aller voir ton médecin et explique lui tout ; il saura quoi faire ;
les antidépresseurs c'est pas une très bonne solution, ça fait perdre la mémoire, à moitié endormi, c'est pas top pour les exams

line

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Message par Fata Morgana Lun 18 Avr 2011 - 19:59

Un normo thymique genre zoloft aplanit les coups de balancier.
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Message par Invité Lun 18 Avr 2011 - 20:47

...


Dernière édition par Zébulon le Mer 19 Oct 2011 - 22:20, édité 1 fois

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Message par an.a.co.lu.the Lun 18 Avr 2011 - 20:54

... et puis vois avec le doc' si ton problème n'est pas l'anxiété plutôt que la dépression en tant que telle.

Enfin, ce n'est que mon avis, hein... mais je crois que je vois beaucoup trop bien ce dont tu parles.
Et évidemment, moi-même, au cours de mon mémoire, je me trouvais flemmarde, paresseuse, pas assez motivée (alors que je l'étais trop...), jamais je n'aurais eu l'idée d'en parler à un médecin :-/

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Message par nirti Lun 18 Avr 2011 - 22:41

Merci pour vos réponses I love you

Pour ce qui est du médecin, le problème est qu'ils n'arrivent jamais à se rendre compte de l'ampleur que ça peut prendre : quand je leur en parle, c'est que je suis en phase positive, que je veux aller mieux, bref que j'ai pas l'air d'aller si mal que ça.

Normothymique... c'est pour les bipolaires non? Je ne sais pas si mon cas est "comparable" Neutral

L'immersion... J'y suis vaguement arrivé tout à l'heure, enfin pas à m'immerger dans mon travail, mais à m'immerger dans la problématique, en allant au plus profond du mal-être (imaginer ce que je dirais au prof pour lui expliquer que je n'arrive pas à bosser sur mon sujet) pour au final relativiser sur la difficulté du sujet en lui-même et en venir à la conclusion qu'il faut trouver comment éliminer ces gros coup de déprime qui surviennent trop vite. Je me dis que si j'étais moins pressé par le temps je serai plus serein, mais en même temps y'a que le stress qui me fait bosser.

Et oui c'est probablement plus de l'anxiété qu'autre chose... Vu que je suis un anxieux de nature cat mais ça prend de ces proportions... Bon en même temps c'est proportionnel à la nature de l'enjeu.

Bon ce qui finit par me rassurer un peu c'est de voir que tout le monde est ou a été plus ou moins dans le même cas face à un mémoire... On devrait supprimer ça tiens ^^
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Message par Wise Lun 18 Avr 2011 - 23:10

moi j'ai hésité, mais ma psy m'a dit qu'on devient facilement accro aux anxiolitiques donc risqué.
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Message par augenblick Mar 19 Avr 2011 - 1:03

nirti a écrit:Pour ce qui est du médecin, le problème est qu'ils n'arrivent jamais à se rendre compte de l'ampleur que ça peut prendre : quand je leur en parle, c'est que je suis en phase positive, que je veux aller mieux, bref que j'ai pas l'air d'aller si mal que ça.
Oh que ça me parle ça ! A deux mois d'un burn out, il y a même une psychologue qui n'a pas vu du tout que j'étais stressée... bonjour la compétence ! Alors quand j'ai dû voir un médecin du travail pour un enjeu important (et à la suite de ça), une amie m'avait conseillé de lui dire que j'étais pudique et que j'avais l'habitude de ne pas manifester mes émotions de manière trop visible, mais que j'étais bel et bien mal en point. Quand j'ai dit ça, la médecin, compétente et expérimentée, m'a dit qu'elle l'avait vu et je me suis sentie en confiance.

J'ai l'expérience depuis peu des anxio et des AD, du fait de ma récente expérience professionnelle drunken. J'imagine (mais bien sûr il faut que tu en discutes avec des pros de la santé) que tu pourrais ponctuellement prendre des anxiolytiques pour finir ton mémoire (il y en a sans dépendance, j'ai testé pour vous le Stresam).

J'avais fini mon récent mémoire (2007) dans un état remarqué de dégradation : les parties les plus chiantes avaient été réaménagées en "copier-coller" physique au sol sur 3 mètres, je rédigeais la nuit, je me faisais livrer par Auchan direct sur le lieu de mon siège et j'écrivais des poésies sur les corbeaux et le sosie de Michel Foucault, que je voyais de ma fenêtre....

Mes pensées t'accompagnent !!!! C'est comme un rite de passage la rédaction d'un mémoire ; après, tu sais Very Happy.
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Message par Ilowan Mar 19 Avr 2011 - 16:57

Bonjour Nirti,

J'hésite à poster depuis hier.
Difficile de parler de médicaments comme cela.
Chaque cas est tellement personnel que même les médecins peinent à savoir quelle est la meilleure approche et quel est le meilleur dosage à moins de bien te connaître.

Je ne te donnerai donc aucun conseil mais partagerai ma "petite" expérience des médocs...
... juste 5 ans d'errance après mon burn out chez différents psy pas bien éclairés sur la zébritude ... avant de trouver le bon.

Prendre ou ne pas prendre, accepter de s'en faire prescrire ou pas ?
Les médicaments sont là pour traiter une douleur/trouble/problème physique ou psychologique, ce ne sont pas des bonbons.
Leur prise n'est jamais anodine.
On parle beaucoup de antibiotiques par exemple. Si on peut éviter c'est mieux.
Mais si on a une grosse infection... ben faut mieux en prendre que de finir en septicémie.

Dans le cas des antibiotiques le médicament est le seul moyen de soigner, de résoudre le problème.
Par contre, les médicaments de type anxio, AD... font pour moi partie de ceux qui ne soignent pas la cause mais les symptômes
Ils agissent sur les symptômes du vrai problème en les rendant plus vivables. Ils évitent ainsi des conséquences potentiellement graves à court terme (perte de moyens => plantage d'exams, somatisation forte => développement de maladie physique, dépression => TS, ...).

Les médecins traitants qui les prescrivent ne disent pas toujours que ce n'est qu'une mesure temporaire sur les symptômes. Certains psy "chimistes" y voient même une panacée dans le traitement de la dépression.

Pour moi, soit le problème est ponctuel (je dois faire soudainement face à un deuil douloureux, j'ai la pression au bureau....) et la cure peut être courte, soit le problème fait partie de la personnalité (hum... on est sur un forum de Z...), et il faudra penser à le traiter un jour.
En résumé : pour moi la prise de médocs de ce type est un signe flagrant du besoin d'un travail sur soi et de planification d'une démarche psy à court ou moyen terme.

Après, ... AD et Anxios : on est sur deux classes de médocs différents.

Anxios
Y en a de plusieurs types mais globalement on est sur la gestion de l'anxiété avec des dépendances et des effets secondaires plutôt faibles et progressifs (fonction de la dose).
Effets initiaux
Pas de problème d'adaptation en général (contrairement aux AD où on a la plupart du temps 3 à 4 jours d'adaptation même à la dose la plus faible) donc pas de besoin de planification.
Si bénéfice il y a il est immédiat. Si effet secondaire indésirable il y a, en général assez immédiat (contrairement aux AD qui peuvent être très pervers sur ce point!!)
Bénéfices :
Les effets sont très progressifs et proportionnels à la dose d'où des médocs qui sont facilement prescrits par les médecins et beaucoup de personnes à qui on prescrit des doses très faibles où l'effet placebo est sûrement plus fort que l'effet chimique : "un petit comprimé avant de vous coucher".
Aide beaucoup sur le sommeil (et donc sur le reste car reposé, on se concentre mieux, on stresse moins...).
Première prescription courante : un comprimé au coucher.

Dans la journée, aide contre angoisse, stress, anxiété...
Les impacts sur la performance me semblent limités (problématique des périodes d'exam, ...).
Peut être ralentissent ils le CPU un peu mais comme ils calment angoisse, stress, anxiété... qui sont de forts perturbateurs de la concentration et des facteurs de procrastination importants... ben le rapport performance gagnée / performance perdue est positif (à la bonne dose).
Effets secondaires :
Moi je n'en ai pas rencontré de vraiment notables (en tout cas rien à voir avec les AD).
Dépendance :
Je dirais plus de dépendance psychologique (peur d'aller moins bien si on arrête, retour du stress) que de dépendance physique (effets de manque "douloureux" dans le corps où les les AD sont rois).
Auto-dosage :
Attention ! je ne parle pas de prendre plus que ce qui est prescrit, mais de prendre éventuellement moins quand on sent que c'est possible.
Pratique pour tester sa dépendance en phase de moindre stress et surtout gérer soit même le sevrage.
Assez facile à faire. L'effet est immédiat, pas de contre coup.
Sevrage :
On oublie assez facilement de prendre les médocs quand on n'en a plus besoin (quand on a moins de pression, quand on va mieux).
La baisse progressive des doses se fait assez facilement (pas d'effet de manque fort comme les AD à chaque palier, pas d'heure stricte de prise des comprimés...).
Le comprimé de la nuit est le plus compliqué et le dernier qu'on abandonne (on a peur de mal dormir).

AD
Là on est dans une autre dimension, rien à voir.
On est plutôt dans la gestion de crise (dépression, douleurs chroniques, ...), dans la gestion de l'urgence.
Effet initiaux
Souvent 3 à 4 jours d'adaptation avec des effets secondaires temporaires potentiels (troubles visuels, équilibre, fourmillements, ...).
Il faut prévoir l'éventualité : pas de démarrage avant de faire un voyage en voiture ou la veille d'exams !!
Bénéfices :
Les bénéfices immédiats sont moins flagrants que pour les anxios. La situation plus grave, le traitement à plus long terme, les effets initiaux, ... font qu'on ne voit pas de miracle tout de suite.
De plus en général, leur prescription est accompagnée d'autres changements (arrêt de travail, autres médocs dont anxios, ...).
Donc difficile de dire qui fait quoi.
La plupart, sûrement, jouant sur la sérotonine évitent de plonger plus bas dans le désespoir, les idées noires, ...
J'ai l'impression qu'on est plus dans la stabilisation que dans l'amélioration de l'état (même s'il y a un certain effet).
Un effet de détachement des choses qui posent problème, moins de prise de tête. On cogite un peu moins vite sûrement donc plus de risque de baisse de performances (mais là encore si c'est la solution pour sortir de son lit ou arrêter de pleurer tout le temps...).

Moi j'ai vécu un cas où le bénéfice était flagrant et rapide mais il s'agissait d'un usage particulier : anti-douleur dans le cas d'une sciatique qui ne voulait pas se calmer depuis des semaines (sûrement une bonne part de somatisation). Là l'efficacité a été flagrante.

Effets secondaires :
Ces médicaments font partie de ceux qui ont le plus d'effets secondaires potentiels.
Les effets banals :
Possible abrutissement, détachement.
Les autres :
Nombreux potentiels à voir sur la notice.

La spécificité de ces médicaments, à connaître car ils ont l'air assez particuliers pour cela :
Les intolérances ne se déclenchent pas forcément tout de suite au démarrage du traitement.
Parfois, elles arrivent d'un coup au bout de plusieurs mois, violemment, alors qu'on a toujours très bien supporté avant.
Ça peut être très perturbant voire dangereux si on ne connaît pas cette particularité.
L'exemple le plus frappant que j'ai vécu avec une amie : très mal à la tête d'un coup... amorphe... 24h dans le noir à dormir... appel médecin d'urgence... tension à 22... urgences... scanner, examens cardiaques... prescriptions de plein de médocs pour la tension...
Personne (médecin, urgentiste, cardiologue,...) n'identifie que c'est l'antidépresseur qu'elle prend depuis 6 mois qui tout d'un coup fait des siennes... l'explication attendra 2 semaines et son rendez vous chez son psy qui dit "mais quels cons ! c'est pourtant un truc connu!" et change la molécule immédiatement.

Accoutumance :
Je ne sais pas si j'ai une réaction particulière à ces médocs mais à chaque fois, au bout de 6/9 mois... déclenchement d'une accoutumance forte : des phénomènes de manque qui se déclenchent de plus en plus tôt dans la journée de semaine en semaine voire de jour en jour.
Un peu comme les intolérances, ce qui est surprenant c'est que ça peut se déclencher d'un coup au bout de plusieurs mois sans qu'on sache bien pourquoi.
Là c'est soit l'augmentation de la dose ou des prises, soit le changement rapide de molécule, soit le sevrage rapide.
Dépendance :
Mon expérience : très forte, plus sur des aspects physiques que psychologiques (l'effet sur l'humeur semble avoir plus d'inertie).
Un comprimé oublié... et il ne faut que quelques heures pour ressentir les effets de manque.
Comme pour moi ils étaient forts et ressentis physiquement... j'ai vite appris à faire attention et ne pas oublier ma boite de médocs avant de partir en WE !
Sevrage :
Beaucoup plus problématique, par palier, avec un risque d'effet de manque à chaque palier.
Ça se planifie. On hésite un peu. On a tendance à repousser : "j'ai une soutenance la semaine prochaine, je passe mon WAIS la semaine d'après, ...".
Il y a aussi l'option en cata dans le cas du déclenchement soudain des intolérances ou de l'accoutumance expliqué ci-dessus.
Là on se dit... ben quitte à être mal la moitié de la journée... autant être mal toute la journée mais seulement une semaine ou deux.

Ma conclusion sur ces médocs par rapport à mon expérience personnelle :
Un médecin qui te prescrit des anxiolytiques, c'est assez courant, ce n'est pas une catastrophe. Ça peut aider à passer un cap.
Par contre, si on en a toujours besoin après le cap... il faut s'attaquer au vrai problème : se trouver un psy(chiatre, chologue, thérapeute) pour Z et entamer une démarche sur soi (surtout sur les émotions !!).

Un médecin qui propose des anti-dépresseurs... ben c'est sûrement que la situation l'exige ("burn out", autre dépression...).
Alors là... s'il est médecin traitant ou même psy et qu'on n'a pas super confiance en lui...

Il faut essayer de trouver vite fait un psychiatre qui s'y connaît en Z... pour lui demander son avis et entamer un suivi (avant le démarrage du traitement si possible, après si l'urgence ne le permet pas).

Enfin, quoi qu'il en soit... pour moi... antidépresseur sur Z (détecté ou pas) c'est psychiatre qui s'y connaît en Z une fois par semaine pour thérapie + suivi de la tolérance au traitement parce que sinon... ben risque d'années d'errance chimiques.
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Message par nirti Mer 20 Avr 2011 - 22:19

Waouw, merci d'avoir pris le temps d'écrire un message aussi détaillé Wink

Pour ce qui est du vrai problème, j'y travaille depuis pas mal de temps. Et là dessus je me refuse à prendre des anti-dépresseurs, pour les raisons que tu évoques.

Pour ce qui est de l'urgence du moment, pour l'instant pas de rechute depuis la crise de lundi soir... Je me demande si le fait d'avoir cerné le fond du problème de mon blocage par rapport au mémoire ne m'a pas un peu apaisé à ce sujet. Il me fait encore peur mais ne m'angoisse plus.

Augenblick, je me reconnais bien dans ce que tu décris par rapport aux médecins. C'est "bête", mais j'ai toujours "envie" de faire bonne figure, de ne pas trop "peiner" le médecin en l'assommant avec mes problèmes, bref je ne parviens pas à exprimer l'ampleur de ce que je peux parfois ressentir, ou alors l'exprimer de façon tellement "soft" (et avec le sourire, comme les japonais qui se disent les pires horreurs avec un large sourire pour atténuer la peine qu'ils causent à leur interlocuteur) qu'il faut savoir lire entre les lignes.
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Message par augenblick Jeu 21 Avr 2011 - 1:22

Je n'ai pas du tout la même expérience qu'Ilowan des anxios et des AD. Le mieux est en effet de prendre un avis médical, à qui on explique sa délicatesse Wink.
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Message par b&w Ven 22 Avr 2011 - 4:46

Bon courage Nirti, pour ton mémoire Like a Star @ heaven Like a Star @ heaven Like a Star @ heaven

A te lire et évoluer, je te suggère de continuer à mettre en mots tes maux (et émotions) à ce sujet ; as-tu un(e) ami(e) avec qui en parler ?

NB : suis aussi passé par là, avec méga-procrastination en rite initiatique (conséquence : 2 nuits blanches pour terminer dans les délais)
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Message par -maxime- Sam 28 Mai 2011 - 22:06

Alors, ça donne quoi ?

Je suis nouveau, je suis un peu dans la même situation... et j'ai opté pour pour la solution "AD".

Une psychiatre qui ne s'y connait pas vraiment en "Z", et qui me dit de (re)passer un test de QI si ça me chante mais que cela n'a rien à voir (maintenant, je suis sceptique), m'a donné du Séroplex (fonctionne sur la Sérotonine comme l'a si bien expliqué Ilowan) en septembre.

J'ai accepté sans avoir vraiment le choix. Passer ses journées à jouer les légumes en pleurant sans raison, à ne plus rien ressentir de bien, à dormir sans pouvoir se reposer etc. ce n'est pas top quand on prépare un concours.

Pour ce qui est des symptômes (les effets mais non les causes, je vous l'accorde) ça a bien marché.
Pas d'effets secondaires notables.
Je dois arrêter en septembre...Donc je n'ai pas assez de recul pour t'aider...


Le plus amusant (ou presque) c'est que le concours, je ne l'ai pas eu.
Je n'ai même pas été admissible alors que l'année dernière, alors que j'avais connu la même situation que toi (20 minutes de travail, 40 minutes d'horreur, 24 h de terreur), j'avais eu l'admissibilité (et pas l'admission, donc).



Bref, j'aimerais bien savoir comment tu as fait pour t'en sortir (en espérant que tu aies réussi...).

Bon courage en tout cas.
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Message par -maxime- Sam 28 Mai 2011 - 22:20

Nirti, je suis désolé, je vais un peu squatter ton sujet...

Ilowan a écrit:

Il faut essayer de trouver vite fait un psychiatre qui s'y connaît en Z... pour lui demander son avis et entamer un suivi (avant le démarrage du traitement si possible, après si l'urgence ne le permet pas).


Question bête: ça se trouve comment ce genre de psy?
Ou plutôt: pourquoi celle que je suis allé voir n'a pas eu la curiosité de plus approfondir cet élément? Neutral


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Message par Mélanie Sam 28 Mai 2011 - 23:36

Certains le précisent sur leur site web s'ils en ont un, sinon il faut leur demander au téléphone s'ils sont spécialisés dans les surdoués et ne pas se faire avoir par le discours "Je considère la personne dans son intégralité et pas dans une caractéristique". Enfin, amha, ceux qui ne cherchent pas à creuser n'osent pas montrer qu'ils n'y connaissent rien.
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Message par Invité Mer 17 Aoû 2011 - 20:39

http://www.talentdifferent.com/desintegration-positive-et-irss-quand-psychologie-et-chimie-doivent-trouver-un-terrain-dentente-1249.html

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Message par Louisette Jeu 18 Aoû 2011 - 6:59

Cher Nirti,

Je sais que beaucoup parlent des médicaments, que ce soit anxio comme antidépresseurs, comme d'une panacée, ou tout au moins une aide. Mais comme le disait l'un d'entre nous, il affecte la mémoire et pas qu'un peu.
D'autre part, ils perturbent complètement la chimie du cerveau. Alors bien entendu, dans un premier temps, tu peux ressentir des effets positifs. Mais ensuite, c'est beaucoup moins évident. Les effets à long terme sont discutables. De plus, tous entraînent une accoutumance très forte. Et pour en avoir fait l'expérience, tu trouveras toujours un médecin pour en prescrire mais pour arrêter, c'est une autre chanson...
Le sevrage de ces médicaments est long et pas très agréable.
Quant à ton mémoire, il faut envisager le travail pas après pas, ne pas se laisser déborder par l'ensemble, ne pas vouloir régler les problèmes en une seule fois, ce n'est pas possible. Effectue chaque jour les tâches qui te paraissent possibles, que tu peux effectuer et ensuite, dors sur tes deux oreilles. Demain sera un autre jour, une autre bataille. Si tu envisages la globalité d'un coup, il y a de quoi flipper et donc déprimer.
Pas après pas, c'est la seule chose à faire.
C'est une discipline certes. Mais il faut savoir se discipliner.

Alors bon courage.
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Message par fleur de nacre Jeu 18 Aoû 2011 - 7:55

Le Razz


Dernière édition par fleur de nacre le Ven 9 Sep 2011 - 23:18, édité 1 fois
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Message par Invité Mer 24 Aoû 2011 - 13:29

Louisette a écrit:Cher Nirti,

Je sais que beaucoup parlent des médicaments, que ce soit anxio comme antidépresseurs, comme d'une panacée, ou tout au moins une aide. Mais comme le disait l'un d'entre nous, il affecte la mémoire et pas qu'un peu.
D'autre part, ils perturbent complètement la chimie du cerveau. Alors bien entendu, dans un premier temps, tu peux ressentir des effets positifs. Mais ensuite, c'est beaucoup moins évident. Les effets à long terme sont discutables. De plus, tous entraînent une accoutumance très forte. Et pour en avoir fait l'expérience, tu trouveras toujours un médecin pour en prescrire mais pour arrêter, c'est une autre chanson...
Le sevrage de ces médicaments est long et pas très agréable.
Quant à ton mémoire, il faut envisager le travail pas après pas, ne pas se laisser déborder par l'ensemble, ne pas vouloir régler les problèmes en une seule fois, ce n'est pas possible. Effectue chaque jour les tâches qui te paraissent possibles, que tu peux effectuer et ensuite, dors sur tes deux oreilles. Demain sera un autre jour, une autre bataille. Si tu envisages la globalité d'un coup, il y a de quoi flipper et donc déprimer.
Pas après pas, c'est la seule chose à faire.
C'est une discipline certes. Mais il faut savoir se discipliner.

Alors bon courage.

Ce discours anti-médicaments est également trop courant.
La dépression n'est pas une faiblesse, mais une véritable maladie. Et l'angoisse peut, à moyen terme, y mener aussi sûrement que je l'ai vécu.
Alors certes, ce n'est pas nécessairement bon, et toutes les molécules n'ont pas nécessairement l'effet approprié.

Mais ça sauve des vies. Les anxiolytiques, les antidépresseurs et les neuroleptiques (oui, j'ai eu de tout) ont sauvé la mienne. Quand tu n'arrives plus à te lever, que tu te sens à l'étroit dans ta peau, que tu ne te fais plus confiance à cause des envies de suicide lorsque tu prends le métro, le train, que tu traverses un pont, que tu marches dans la rue, que tu fais tes lacets, que tu cuisines... Quand tu ne dors plus ou pas assez, que tu fais deux, trois, quatre cauchemars qui te laissent un arrière-goût de terreur, nuit après nuit. Quand le soleil est agressif et que tu te noies en toi-même... Bref, quand tu fais une dépression, tu es bien content d'avoir une aide médicamenteuse.

Ceux qui disent : « les antidépresseurs c'est mauvais » sont ceux qui n'ont jamais fait de dépression. Je ne le souhaiterais pas à mon pire ennemi, ni même à un terroriste ou un pédophile. Traiter la dépression par des médicaments uniquement n'est pas bon non plus. Mais refuser les médicaments, c'est comme refuser la chimiothérapie en cas de cancer. Parce que la dépression est une véritable maladie, et que les médicaments régulent les problèmes du cerveau. En l'occurrence, les neuroleptiques apportent un apaisement sur le trop-plein de pensées, avec comme effet secondaire un besoin de sommeil plus important. Certains (Tercian) agissent sur les crises d'angoisse. Les anxiolytiques traitent l'anxiété qui est parfois à l'origine de la dépression, et limitent donc les crises d'angoisse, particulièrement épuisantes physiquement, psychologiquement et nerveusement. Et les antidépresseurs permettent de voir un rayon de soleil quand on est dans le brouillard depuis trop longtemps. Si la dépression est traitée intelligemment par des médicaments adaptés et un suivi psychologique spécifique, le besoin médicamenteux ne dure pas.

Dans mon cas, un peu plus de 6 mois pour les neuroleptiques, un an pour les antidépresseurs, et un besoin ponctuel encore actuel pour les anxiolytiques. Et encore, j'estime que mon véritable suivi/traitement a commencé avec ma psychiatre actuelle, qui ne m'a suivie qu'après 4 mois de dépression sévère (où j'ai été hospitalisée la moitié du temps). Je conçois parfaitement les réticences vis-à-vis de ces médicaments, mais lorsqu'ils sont utilisés raisonnablement et efficacement, en cas de besoin réel, ils accélèrent la sortie de dépression.

Quant aux effets secondaires, je n'en ai eu que peu, simplement parce que j'ai toujours considéré qu'il existe suffisamment de molécules différentes pour que je sois réfractaire aux médicaments à effets secondaires. Je peux donc citer : un anxiolytique inadapté (qui a été remplacé), un neuroleptique auquel j'ai fait une intolérance (qui a été remplacé), un plus grand besoin de sommeil (mais ayant eu de violentes insomnies pendant des mois, j'avais de toute façon du sommeil à rattraper) et quelques soucis de mémoire à très court terme (ouvrir le frigo et ne plus savoir ce que je voulais manger/boire, entrer dans une pièce et ne plus savoir ce que je vais y faire/y prendre..., mais aucun problème de mémorisation).

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Message par Louisette Mer 24 Aoû 2011 - 14:09

Ce discours anti-médicaments est également trop courant.
La dépression n'est pas une faiblesse, mais une véritable maladie. Et l'angoisse peut, à moyen terme, y mener aussi sûrement que je l'ai vécu.
Alors certes, ce n'est pas nécessairement bon, et toutes les molécules n'ont pas nécessairement l'effet approprié.

Je suis absolument d'accord mais il ne faut pas confondre un sentiment de panique devant un examen ou une charge de travail importante et une dépression. Ce sont deux choses bien différentes et je ne crois pas qu'il faille la bombe atomique pour bousiller un moustique !!!

Ceux qui disent : « les antidépresseurs c'est mauvais » sont ceux qui n'ont jamais fait de dépression. Je ne le souhaiterais pas à mon pire ennemi, ni même à un terroriste ou un pédophile. Traiter la dépression par des médicaments uniquement n'est pas bon non plus.

Là, je m'insurge !!! Il ne faut pas exagérer. Je pense avoir une expérience en la matière plus que suffisante pour savoir de quoi je parle. Les médicaments peuvent être une aide dans certains cas spécifiques mais, et comme il est effectivement dit, cela ne peut et ne doit pas suffire et surtout pas au long cours...

J'ai beaucoup lu sur le sujet, beaucoup appris et pour ceux que cela intéresse, pour ceux qui sont ouverts, allez donc faire un tour du côté du mouvement anti-psychiatrique américain. C'est édifiant. Il ne faut pas se complaire dans le discours lénifiant des médecins. Les médicaments rapportent énormément d'argent aux laboratoires. C'est un marché colossal.

Je ne cherche pas à polémiquer ; je cherche simplement à interpeller. J'ai trop de cas autour de moi de zèbres qui ont souffert emprisonnés par la camisole chimique de cette industrie. Les psys n'ont pas voulu reconnaître leurs zébrures et le mal-être qui parfois les accompagnent... Ou cette femme (ma mère) qui a été cataloguée bi-polaire et traitée bien entendu alors qu'au final elle n'était que zébrée !!!

Les médicaments sont utiles mais avec la plus grande des précautions. Je ne dis pas qu'il ne fait pas en prendre mais ATTENTION...
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Message par Lancaster Lun 29 Aoû 2011 - 14:15

Hello,

une petite aide pour toi, qui je l'espère te sera utile.

Comme toi, j'ai connu des hauts et des bas (qui me posaient de sérieux problème), doublés d'une anxiété très forte. Comme toi, je me suis tourné vers les AD, qui se sont révélés dangereux pour moi (crise d'épilepsie induite). Du coup, je me suis tourné vers la médecine parallèle (phyto, etc..). J'ai essayé beaucoup de trucs, pas toujours efficaces, et il me semble avoir trouvé le Graal, en terme de régulation d'humeur : les omégas 3.

En bref, ça régule l'humeur de manière spectaculaire, sans endormir ni ensuquer, ni créer aucune dépendance que ce soit. Cela crée juste un léger ralentissement qui évite de "monter trop haut dans les tours" et ensuite de connaître la crise de déprime qui s'en suit. On est juste bien, ce qui évite de plonger.
Le seul effet secondaire que j'ai pu constater, sur plusieurs personnes dont moi, c'est qu'en cas de surdosage le ralentissement est trop marqué, et crée un effet qui ressemble justement à de la déprime. Le tout est donc de trouver le bon dosage. Personnellement, j'utilise les OM3 de chez isodisnatura, et je n'en prends qu'un par jour, et éventuellement un deuxième en cas d'épreuve stressante dans la journée. Le lien entre stress et déprime peut ne pas sembler évident à première vue, mais chez moi il était bien réel.

Bien entendu, cela a marché pour moi dans un cadre bien précis (déprime induite par de l'angoisse sur le long terme) et sur une physiologie particulière qui est la mienne. Mais cela va le coup d'essayer, étant donné l'innocuité du produit, et son efficacité spectaculaire sur moi (sans effet placébo, auquel je suis insensible !).

Si cela ne marchait pas et que tu aies besoin d'un simple stimulant type AD classique, je te conseille de te tourner vers le Millepertuis. C'est un AD naturel, très efficace car assez fort d'ailleurs (en Allemagne on l'utilise plus que les AD classiques...) que mon entourage proche a utilisé avec succès. Mais c'est une autre approche, celle des AD classiques, qui consiste à stimuler un corps qui marche au ralenti après s'être épuisé, ce qui n'est pas toujours le cas chez les zèbres, plus enclins à la "surchauffe" qu'au ralentissement.... A toi de faire ton analyse et ton expérience, éventuellement à l'aide de ces conseils. Cela vaut le coup je pense, car aucun médicament "classique" ne marche aussi bien avec aussi peu d'effets secondaires. Ils te "zombifieront" tous un peu, ou alors créeront une dépendance néfaste, ce qui n'est pas le cas avec les produits naturels, vers lesquels je te conseille de te tourner par expérience.

Bon courage.
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Message par themistocle Lun 29 Aoû 2011 - 15:38

perso, je suis sous DEROXAT, ça lisse les affects, mais bon, ce n'est que mon cas...
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Message par Invité Mer 31 Aoû 2011 - 12:39

Ce sont des pansements tout ça.


Ce sont les cailloux noirs qu'on traîne qui nous mettent en mauvais état.
Trouvez vos cailloux, regardez-les en face pour leur dire adieu, et que vous continuerez désormais sans eux.

Quand on touche le bon caillou, ou celui auquel on pense sans arrêt sans oser s'en défaire ou sans oser le rendre différent pour changer sa vie, eh bien la différence d'années de galère fond à l'instant. Et tout ce que les médicaments ou autres pansements rendaient tolérable sans le faire disparaître, alors ... Pouf. Disparu complet.

Ne reste que le bonheur alors de pouvoir "enfin"... Libération et petit stress vivifiant de se demander comment on va faire maintenant pour mettre en pratique et vivre sans ce caillou noir. Ou ces cailloux. On s'y était tant habitués, qu'on croit ne pas pouvoir vivre sans eux. Erreur. Wink

Alors au lieu de lisser ou atténuer un peu, enlevez vos cailloux.
ça fait un peu peur d'y toucher, mais c'est (très) bon signe si ça fait peur, c'est que l'on regarde juste au bon endroit à nettoyer. Bisous
Et la peur est juste là pour faire peur.

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Message par Wise Mer 7 Sep 2011 - 14:28

J'ai lancé un sondage sur les psychotropes, antidépresseurs, anxiolitiques... si ceux qui en ont essayés pouvaient donner leur avis ici :
http://zebrascrossing.forumactif.org/t3759-nous-sommes-tous-fous-cherchez-la-difference

merci
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Message par Invité Ven 16 Sep 2011 - 19:47



Beaucoup de choses font écho en moi, c'est même hallucinant: déjà, le coup du médecin devant lequel moi aussi je porte un masque tout sourire, sans jamais arriver à faire comprendre mon problème.
En ce qui me concerne, je l'ai interprété par le complexe de "l'enfant modèle" que j'ai contracté étant gamine: si je n'étais pas douce, gai, adorable, intelligente, je croyais que mes parents et autres allaient me rejeter. Faire celui qui est lisse, qui va bien, c'est alors un reflexe de survie.
Peut être que vous aussi, à d'autres échelles, avez-vous pu connaître cette pression de perfection qu'on fait souvent peser à celui qui est "bon en classe"? J'ai conscience de la légèreté de cette interprétation, mais dans mon propre parcours elle fait sens Smile

Enfin, dieu sait combien le problème du Mémoire me parle aussi: en philo et en psycho à la Fac, alors que je me débrouillais très bien, je n'ai jamais réussi à dépasser ce terrible cap du mémoire, et j'ai à chaque fois du arrêter mes études à ce stade, alors que je validais facilement tous les autres modules! Les mémoires sont un des drames de ma vie
Et le pire c'est que je dois encore en pondre un cet année, mais comme c'est dans le cadre d'une formation professionnelle, j'espere que ça passera mieux.
Je suis totalement d'accord avec la méthode "pas à pas" citée plus haut, même si c'est très dur à appliquer quand on a une tendance à saisir intuitivement les structures d'ensemble plutôt qu'à aller dans les détails...
Bonne continuation à tous


Dernière édition par siamoni le Sam 18 Aoû 2012 - 17:30, édité 2 fois

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Message par Invité Ven 16 Sep 2011 - 20:24

Moi je plaide pour la luminothérapie, a essayer, franchement, avant que me yeux ne le supporte plus, cela me faisait beaucoup de bien très vite. Spectaculaire même !

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Message par Catre Mer 21 Sep 2011 - 19:41

Pour moi, les anti-dépresseurs ont été comme une béquille, donc temporaire (3 ans quand même). Puis j'ai trouvé comment ne plus en avoir besoin. J'ai changé de mode de vie. Pour moi, la dépression m'a donné l'impression d'être une maladie de sédentaire. J'ai donc changer de métier temps plein pour du temps partiel pour pouvoir voyager plus souvent (que ce soit géographiquement ou juste dans ma tête, ça dépend des années).

Les épisodes de dépressions sont devenues moins fréquentes et elles durent moins longtemps aussi.

À chaque épisode de déprime je me force à me gâter comme un gros bébé. Toast coupé en petits triangle avec un lait au miel devant la tv ou joue les vieux dessins animés d'enfance.

Ça marche très bien pour moi aujourd'hui, merci.
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Message par Lancaster Sam 24 Sep 2011 - 22:31

J'adore, Cathoo ! I love you

J'abonde dans ton sens, et invite les autres dépressifs à en faire de même...
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Message par La Maison-Verte Dim 25 Sep 2011 - 0:11

Ne pas confondre dépressif et coup de blues/déprime.
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Message par Catre Dim 25 Sep 2011 - 19:53

Merci Lancaster! Et tu sais quel prescription les docteurs devraient donner aussi?

Un billet gratuit pour voir un show d'humour à Juste Pour Rire!
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Message par scoumoune Lun 26 Sep 2011 - 15:16

je suis sous AD depuis 1998 ...sous anxiolytique depuis 1976...

pour la dépression ( " manque ou absence de pression " , plus la " pèche" comme on dit , etc... ) voir le toubib ...et tout faire pour dormir le plus possible ...
pour l'anxiété ou similaire = commencer par faire des exercices de respiration ventrale...si si , çà marche Very Happy ...si ce n'est pas le cas , toubib...
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Message par Invité Mer 12 Oct 2011 - 20:44

Lancaster, je te remercie pour ton conseil oméga 3. J'ai vraiment l'impression que ça m'aide, notamment par rapport au 'trop plein d'infos captées par mes sens qui me donne le vertige" depuis que j'ai suivi ce conseil.

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Anti-dépresseurs? ou solutions du genre? Help Empty Re: Anti-dépresseurs? ou solutions du genre? Help

Message par Lancaster Mer 12 Oct 2011 - 21:22

J'en suis très heureux !
Voilà un message qui fait plaisir, merci ! Very Happy

Voilà surtout un message qui montre que l'être humain peut ne pas tomber toujours de manière systématique dans les même travers débiles.... En l'occurrence, ne pas écouter les conseils de ceux qui ont une expérience à partager qui peut - parfois - se révéler utile... On applaudit tous bien fort Siamoni ! Wink

A toi maintenant de trouver le bon dosage (entre 1 et 3 généralement) ainsi que le moment le plus approprié (généralement le coucher si 1 seul, ou dispersés dans la journée si plusieurs). Le produit est inoffensif et sans accoutumance, y compris sur une très longue période, même si il n'est qu'une "béquille" qui ne doit pas te faire perdre de vue qu'il y a sans doute un problème sous-jacent à résoudre, notamment dans le choix d'un style de vie plus adapté à la taille de ton carburateur, ou dans le choix d'activités sportives aptes à canaliser cette énergie... Smile

J'ai oublié de dire que le effets se faisaient sentir au bout de 2/3 semaines, à la fin desquelles il sera peut-être utile de passer d'une dose d'attaque à une dose d'entretien, moins forte. C'est le niveau de ton humeur, ainsi que d'éventuels petits effets secondaires (mal de tête) qui doit te permettre de jauger. Encore une fois, je conseille les OM3 (Isodisnatura), bien dosés visiblement.

Bon courage !
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