passion?

Je vis mes amours avec passion.... je ne sais pas faire autrement.... et j attends la même chose en retour...pas évident sur le long terme...
Et vous?

Exactement l'inverse.
Je me retrouve souvent embarqué dans des relations longues, avec beaucoup d'affection et de tendresse, mais sans passion de mon coté.

Ça c'est drôle blop, enfin "façon de parler"..
Et tu le vis comment? Ça te questionne?
J aime aussi la tendresse et l affection mais est ce vraiment incompatible avec la passion?

Je fais comme blop.

et moi j'ai une passion démentielle pour l'affection et la tendresse quotidiennes ...
foutu esprit de synthese

et si on pensait la question du fil avec le binôme passion/raison ?

Moi je crois que je suis incapable d'aimer autrement que passionément, si non je sens que je n'aime pas vraiment et alors je pars. 
J'ai besoin d'une sorte d'admiration pour aimer les gens, autrement, je ne les aime pas. En revanche quand j'admire quelqu'un c'est souvent pour longtemps, je ne me lasse pas d'admirer. C'est pour ça aussi (comme il y a peu de personnes que j'admire) que je suis célibataire et que j'ai du mal à m'ouvrir à des relations amoureuses. 
J'ai besoin de temps pour connaître l'autre, et me rassurer sur ce qui fait que je vais vers lui. J'ai aussi besoin de liberté : pas de pression de l'autre pour pouvoir y aller. Si je me sens attendue ça me bloque et je ne peux pas y aller. Si j'ai le choix et qu'il n'y a pas d'attente, c'est paradoxal, mais ça me donne envie d'y aller. 
C'est ça aussi pour toi ? pour vous ?

Moi aussi j ai besoin d admirer mais pas seulement.. J ai besoin de tout un tas de chose ce qui fait que j ai bien conscience que la barre est haute et du coup...forcément je suis seule!

L'admiration me semble être une composante récurrente de l'amour (j'observe ça surtout chez les filles mais comme c'est fait selon la technique scientifique du doigt mouillé...).
Après, la question est : qu'admire-t-on ou qu'a-t-on besoin d'admirer quand on aime? L'intellect? L'émotionnel? La créativité? Certains traits de caractère? La position sociale/les diplomes? etc

L'admiration va avec la passion je crois, et oui je me demandais aussi si ce n étais pas un truc féminin ..

Pour ma part c est plutôt l intellect mais le physique est important aussi même si mes goûts sont très variables..
L'émotionnel aussi, l empathie....
Par contre aucun intérêt pour le rang social..

J'ai aussi besoin d'admirer mais par contre, je ne suis pas une passionnée en amour.
Je suis plutôt un genre de diesel : une fois que je suis "allumée", je ronronne longtemps mais je ne suis pas du tout une passionaria, je m'enflamme très peu, très vite (et très mal).

Du coup, pour ce que ça vaut, je suis une représentante de l'idée qu'on peut admirer sans passion

Ou alors, nous ne sommes pas d'accord sur l'idée de passion. Pour moi, c'est un ravissement (au sens d'être ravi à soi-même, ne plus s'appartenir), une obsession de l'autre. Pour vous?

Ce serait plutôt ça au tout début même si je pense que c est excessif. J ai cependant du mal à me modérer.. Puis dans le temps, ça se calme bien sûr mais j ai l impression d avoir toujours bcp de plaisir à retrouver la personne que j aime, ne serais ce qui après 2 jours de séparation et ça me glace complètement quand la dite personne ne sourit même pas.. C est ce que je viens de vivre pendant plus d un an.. Je n ai pas pu continuer..

JSF en parle dans son livre: le zèbre attends toujours que la vie soit une fête .. Je me sens comme ça, debordante d enthousiasme mais pas forcément de répondant en face.. Ou si, avec mon meilleur ami zèbre avec lequel c est toujours un moment riche et joyeux!

Je suis comme ça aussi, mais j'ai appris à être contente de ma propre fête et de la fête avec mes amis.
De façon très peu modeste, je dis souvent que "j'emmène le fun avec moi", dans ma tête s'entend. Ca ne veut pas dire que tout le monde me trouve amusante, juste que personnellement, je m'amuse tout le temps et d'énormément de choses (surtout depuis que je suis en pays avec mon côté okapi, et moi-même).

Pour mes relations amoureuses, il est parfois difficile pour moi de constater que mon ami ne répond pas (toujours) à mon enthousiasme mais... avec le temps il s'améliore ( ) et puis j'ai aussi appris à faire la part des choses.

EDIT : Du coup, je peux confirmer que non, je ne suis pas une passionnée dans mes relations amoureuses. Je suis une engagée (càd que la question de mon investissement et des limites est très importante et clairement exprimée) mais pas une passionnée. Je me passionne pour plein d'autres choses/gens, dans d'autres domaines que celui de l'amour. Probablement que ça me semble trop dangereux de le faire dans le domaine amoureux.

La passion, je crois m'y être un peu brûlé les ailes

On ne peut pas s'empêcher d'idéaliser, un peu. Mais je crois que ma priorité actuelle va à du tangible, du concret, le mystère sans cesse renouvelé d'une simplicité complice. Mettre le mental sur pause, mais pour aller vers un mieux reposant, pas sur une énergie qui consume.

Je suis tiraillée entre les deux.. Évidemment quelque chose de posé, c est séduisant.. Mais! Je risque de m y ennuyer.. Et la passion, ben oui, on s y brûle sûrement un peu les ailes mais je commence à me dire qu on ne vit que une fois...

AnnaK a écrit:L'admiration va avec la passion je crois, et oui je me demandais aussi si ce n étais pas un truc féminin ..

Je ne sais pas, j'ai déjà rencontré des hommes comme ça. c'étaient peut être des zèbres qui s'ignorent ... Je n'en sais rien.

On peut aimer avec passion, et pour autant ne pas se dépersonnaliser au contact de l'autre non ? Pour moi la passion a tendance à dépersonnaliser, alors qu'aimer passionnément veut dire aimer fort ET rester soi... Mais là je ne sais pas si c'est possible. En tous cas aimer avec passion c'est bon surtout quand c'est quelque chose de naturel et d'évident (je l'ai déjà vécu= et j'ai aussi vécu LA passion dont je suis sortie mourante ou presque...)

AnnaK a écrit:Évidemment quelque chose de posé, c est séduisant.. Mais! Je risque de m y ennuyer..

À la passion je n'opposais pas l'ennui mais une phénoménale complicité (il ne s'agit pas d'abandonner l'idéal d'un truc qui nous dépasse...).

J'aime bien quand on répond à mes questions et / ou interventions

*une fille qui fermera sa gueule la prochaine fois*

@Saltymbanque : 1/ c'est pas la peine de le prendre comme ça.
2/ il me parait évident que le pendant de la passion est la raison et donc que ce fil est envisagé dans ce sens. Mais j'aurais pu le dire, c'est vrai.

@So Fist de Champignac : je te rejoins : le contraire de la relation passionnée/passionnelle n'est pas une relation ennuyeuse mais une relation très complice. Il ne se passe pas "rien" en dehors de la passion, loin de là.

J'aime beaucoup "l'idéal d'un truc qui nous dépasse" c'est comme ça que j'imagine les choses. Merci pour cette formulation. 
J'ai toujours pensé que l'amour en moi me dépassait. 
Merci

moi aussi je traverse une passion éprouvante, très éprouvante nerveusement, mais je crois qu'on ne choisit pas : il faut essayer de se modérer et je pense qu'au bout d'un temps, elle revient à la raison. Un peu comme l'amour dure trois ans. Mais j'ai toujours vécu mes amours avec passion, qui a connu les affres et les joies de la passion a du mal à se satisfaire de son quotidien banal. Pourtant, dans certains cas il le faut bien. Et j'entends moults personnes qui disent ce n'est pas l'amour...C'est quoi l'amour, l'amour fort, ce qui reste peut-être après la passion.

@missmiaouw je n'ai vu que des récits d'expérience et pas de réflexion. et la dichotomie primant est : passion/tendresse quotidienne (sous entendu routine du couple je suppose).
associations-tu inconsciemment raison et routine ?

associerais-tu * (t9...)

@saltymbanque : désolée, mais je vais cesser d'échanger avec toi.
Je te souhaite de trouver quelqu'un qui pourra répondre à tes questions.

ben nous n'avons pas échangé ...
tant pis !

bizouilles les gens

Non, en effet. Je me sens bien trop agressée pour ça.

On aime ou on aime... Z ou pas Z...
On peut tromper une fois mille personnes... mais pas 1000 fois la même personne lol.
Lorsque l'amour me tombe dessus... ce qui n'arrive pas tous les jours... j'ai tendance a avoir du mal à contrôler mes émotions... mon organisme... genre j'ai 15 ans... et à bientôt 40 ce n'est pas très crédible... surtout lorsque tu as le monsieur sportif et tatoué en IRL!
Ca m'est assez arrivé récemment... C'était ma première vrai zébrette... j'ai glissé chef!
Et ouchh..l' amour ça fait mal... lorsque ça foire... (en mode JC Duss ... j'ai perdu 6 kg et ma moquette)en particulier parce qu'on a pas encore totalement apprivoisé l'animal à zébrures que nous sommes...
En mode caliméro... sinon ça va tout va bien rassurez-vous!

Megalops a écrit:On aime ou on aime...  Z ou pas Z...
Et ouchh..l' amour ça fait mal... lorsque ça foire..

Ah oui ça c'est vrai !  Du coup après on hésite à se laisser aller à prendre le risque d'aimer surtout quand on ne peut pas faire autrement que passionnément : c'est à dire s'oublier, c'est à dire laisser à l'autre tout son espace intérieur. 
Est-ce que c'est ça que tu voulais dire ?

Je rappelle le schéma de Sternberg concernant l'amour : il y a la passion, l'engagement et l'intimité. Il s'agirait de trois dimensions indépendantes.
C'est-à-dire selon moi que la passion est de l'ordre de l'urgence du désir (qu'il soit physique ou de tendresse) et que, si elle n'est pas nourrie par une intimité plus intellectuelle ou bien un projet de couple, elle peut se réduire à un feu de paille.

J'ai encore mal là tout de suite à mon égo... j'ai l' impression d' avoir été hold upé... j'ai donné... j'ai mangé...

Certes la personne correspondait à ce que j'attendais... vraiment...

En mode super connard à manipuler et mettre l'autre dans la dépendance, je serai certainement encore avec cette personne ... mais ce n'est pas moi...
Ma réaction est certaine très égocentrique sur le coup là... mais je l'assume...
Alors je fais mon deuil en me disant que ce n' étais pas la bonne personne... voilou!!!

Et je m'en vais soigner mon postérieur à la salle de sport... histoire d' y avoir moins mal et de penser à autre chose

Merci Pieyre,
je vais étudier... plausible...

AnnaK a écrit:JSF en parle dans son livre: le zèbre attends toujours que la vie soit une fête .. Je me sens comme ça, debordante d enthousiasme mais pas forcément de répondant en face..

Oui oui et re-oui !! Et avant de me découvrir zèbre, je pensais que tout le monde le vivait comme ça... Désillusions ++

adelaidelechat a écrit:On peut aimer avec passion, et pour autant ne pas se dépersonnaliser au contact de l'autre non ? Pour moi la passion a tendance à dépersonnaliser, alors qu'aimer passionnément veut dire aimer fort ET rester soi... Mais là je ne sais pas si c'est possible. En tous cas aimer avec passion c'est bon surtout quand c'est quelque chose de naturel et d'évident (je l'ai déjà vécu= et j'ai aussi vécu LA passion dont je suis sortie mourante ou presque...)

Tout à fait d'accord, et pas sûre dans mon cas non plus que ce soit possible. Ceci dit, je l'espère ! Je me mets dans des histoires insupportables tellement je m'oublie. 2 passions pour moi, 2 personnes qui se sont avérées avoir beaucoup de sympathie envers les autres mais aucune empathie (un calvaire). La nuance n'est pas facile à voir tout de suite, surtout quand on est in love. Pour moi, sans passion, c'est fade. Sauf que la passion entraine vite une dépendance chez moi. Une galère pour s'en sortir après... Ca vous fait ça aussi, les passionnés?

J'apprécie la passion de l'autre, mais point trop n'en faut. Je finis par me demander s'il y a rien de sérieux derrière. Sans une complicité intellectuelle ou un engagement durable, que vaut la passion ?

Pieyre a écrit:Je rappelle le schéma de Sternberg concernant l'amour : il y a la passion, l'engagement et l'intimité. Il s'agirait de trois dimensions indépendantes.
C'est-à-dire selon moi que la passion est de l'ordre de l'urgence du désir (qu'il soit physique ou de tendresse) et que, si elle n'est pas nourrie par une intimité plus intellectuelle ou bien un projet de couple, elle peut se réduire à un feu de paille.

Très intéressant, ça. Je rajouterai que si ça bloque quelque part au niveau de l'engagement, la passion qui ne part pas forcément (car intimité intellectuelle par exemple, comme tu le dis) peut mener à des moments très difficiles. En gros, si l'une de ces 3 dimensions manque, l'amour ne se construit qu'à moitié ("aux 2 tiers" pour les puristes ), et donc peut mener à la souffrance pour celui qui s'y accroche.
Mais n'est-ce pas un peu utopique cette définition de l'amour? Peut-on réellement trouver quelqu'un qui rassemble des 3 dimensions?

L' âge, l' expérience et la construction sont d'autres facteurs...

Il est probable qu' à force de vécu, d' expérience, d' analyse, la personnalité se construise.
On devient plus exigeant(e), on aurait tendance à faire moins de concessions et à se préserver. Du coup le part de potentiellement compatible se réduit, mais se précise toutefois...

Ce qui peut mener à une quête bien plus complexe de l'autre ou de l'idée que l'on s'en fait...
La personne que l' on a aimé à 20 ans, peut nous agacer à 30 car chacun s'est construit différemment. Les priorités changent. Les personnalités sont bien plus élaborées...

Finalement en fusionnant quelques lectures + lectures ZC, la construction est primordiale et permanente en particulier chez le Z... ceci nous amène à l' espace vital. Qui veut-on laisser entrer dans notre espace... à quel degré...

Un fois la porte ouverte, on franchit le pas. La confiance est accordée. Il est alors douloureux de voir l'autre s'en aller. C'est certainement la PEUR de ne pas trouver l' équivalence qui génère un attachement démesuré et souvent douloureux.

M'enfin là c'est mon interprétation, c'est ouvert à la critique et à d'autres points de vue...

adelaidelechat a écrit:

Megalops a écrit:On aime ou on aime...  Z ou pas Z...
Et ouchh..l' amour ça fait mal... lorsque ça foire..

Ah oui ça c'est vrai !  Du coup après on hésite à se laisser aller à prendre le risque d'aimer surtout quand on ne peut pas faire autrement que passionnément : c'est à dire s'oublier, c'est à dire laisser à l'autre tout son espace intérieur. 
Est-ce que c'est ça que tu voulais dire ?

OUI!! en gros c'est ça... je tente volontairement de vulgariser, de ne pas trop interpréter de manière cartésienne.

AlphaZ a écrit:

AnnaK a écrit:JSF en parle dans son livre: le zèbre attends toujours que la vie soit une fête .. Je me sens comme ça, debordante d enthousiasme mais pas forcément de répondant en face..

Oui oui et re-oui !! Et avant de me découvrir zèbre, je pensais que tout le monde le vivait comme ça... Désillusions ++

De même AlphaZ et de la manière la plus inconsciente qui soit...
mais après 30 ans tout a commencé à se troubler... la paternité, le fait de me mettre à mon compte m'ont responsabilisé... en gros la personnalité se construit.... une fois de plus fonctions du contexte...

Va falloir songer à ouvrir un fil sur le "CONTEXTE", car à mon sens il nous conditionne dès le plus jeune âge, puis fera évoluer la personnalité au fil du temps...

Quand on a la chance de déguster un met de haute qualité avec un subtil mélange d ingrédients rares, on ne pinaille pas sur la nuance du grain de poivre. On déguste et on avale.

Oui, enfin quand on est soi-même enrhumé...

ou c'est pas tous les jours qu'on peut dîner avec la princesse de Gale (ceci dit très gentiment et avec tout mon amour )

c'est qui la princesse de Gale ? la princesse qui a la gale ?

Je ne sais pas ? Justement....C'est peut-être moi?

.

moi je crois que ça nécessite de prendre plus de temps... de temps de connexion à soi... mais je suis mal placée pour en parler... c'est difficile alors...