Incompréhensions face aux médecins...

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Message par Lighter Ven 16 Oct 2015 - 10:56

Bonjour,

Je poste un nouveau sujet car ce matin j'ai vécu une expérience qui m'a laissé bien amer.
Je suis inscrit à l'université sur Grenoble en psychologie et j'ai vraiment beaucoup de mal à aller en cours (impression d'être noyé dans la masse, de manquer de sens, d'être dans la résistance en permanence face à la vie etc). L'année dernière j'étais déjà inscrit en philosophie et j'ai fait face au même problème; impossible d'aller en cours.
Je suis donc allé au centre de santé de l'université pour justifier mes absences et mettre en place des aménagements (ce que j'avais déjà fait l'année dernière).

Je suis entré dans le bureau du médecin et nous avons discuté de mon parcours de santé et de ce qui me touche aujourd'hui.
Je lui ai expliqué que j'avais été épileptique à 14 ans (grand mal + absences en journée, faillit me faire opérer du cerveau car les médocs ne fonctionnaient pas, finalement j'ai guéri par moi-même quand j'ai rencontré des personnes qui m'ont enfin accepté tel que je suis), que j'avais déclenché une dépression profonde à la même période (avec traitements qui sont toujours rester inefficaces mis à part le fait qu'ils me mettaient dans un état végétatif), qu'à cette période j'ai aussi eu une profonde remise en question identitaire (je suis transgenre, passé du féminin au masculin avec opérations et traitement hormonal).
Ayant fait plusieurs cliniques psychiatriques dans plusieurs villes, mon parcours santé est un peu chaotique et représentatif de mes difficultés psychologiques.
Je suis suivi actuellement à la fois par une psychiatre et à la fois par une psychologue (j'ai donc 2 rdv par semaine)

Et maintenant j'en arrive au coeur du pourquoi ce message aujourd'hui :

Cette médecin me dit : "ah bon mais vous êtes dépressif ? Vous prenez un traitement ?" scratch

Je lui dit : "non je ne prends plus de traitement depuis des années, pourtant les médecins psychiatres qui m'ont suivi m'y ont souvent incité et j'ai toujours refusé. Mon expérience personnelle m'a montré que cela n'avait aucun effet sur moi, j'ai longtemps pris des médicaments, sur plusieurs années, et essayé tout un tas de molécules différentes, tout ce que cela m'a apporté c'est que j'étais complètement shooté, dans une extrême fatigue."

Elle me réponds : "Ah non non les anti-dépresseurs n'ont jamais cassé qui que ce soit, ils n'ont jamais été faits pour ça, ils agissent sur la sérotonine dans le cerveau et ils servent à donner un coup de boost."

Alors là déjà, je ne peux pas réfuter mon expérience et croire ses mots à elle, juste parce qu'elle est "médecin"... On se comprends j'espère...
J'ai fait 3 séjours en clinique psy, qui en tout ont duré 1 an et 9 mois.
J'ai eu le temps de voir les effets des anti-dépresseurs sur les gens qui en prenaient (pour ainsi dire tous ceux qui étaient dans ces cliniques....) et surtout sur moi-même..

Deuxièmement, je suis choqué de voir que je n'ai jamais rencontré de généraliste ou de psychiatre qui ait été conscient qu'il n'y a jamais eu d'études probantes élaborant un lien entre un état dépressif et le taux de sérotonine dans le cerveau. Aucune étude scientifique n'a démontré ceci à l'heure actuelle. Alors comment peut-on être si certain de soi pour affirmer que les anti-dépresseurs sont la solution à un état dépressif ? Moi je crois surtout que la dépression est l'expression d'un déséquilibre émotionnel/mental, et que beaucoup de ceux à qui on donne des anti-dépresseurs guérissent d'eux-même par effet placebo car en réalité ils se sont eux-même embourbés dans un état dépressif de la même manière... Personne ne leur a jeté un sort (ou donné un médicament) pour qu'ils développent cet état.

J'ai donc expliqué à cette dame que ma vision de l'être humain était quelque peu différente. Je lui ait dit que je crois à une médecine holistique, et que tout est relié dans l'être. Que je ne suis pas pour le fait de prendre des médicaments.

Elle a m'a dit "oui mais vous prenez bien du doliprane/efferalgan quand vous avez mal quelque part ?"
Je lui dit "et bien non, je ne prends jamais rien."
Et elle "vous n'avez jamais mal ?"
Je lui dit "si parfois j'ai mal évidemment, mais je ne veux pas en prendre".
Et elle : "Je ne peux pas vous comprendre, d'après mon expérience je ne suis pas d'accord avec vous".

Mais elle a fait une tête, et a employé un ton en disant ça, qui m'a profondément blessé.
Je me demande comment peut-on être aussi ignorant du fonctionnement humain... Et être médecin...

Mon point de vue est que la maladie est créée par un déséquilibre qui vient des dimensions hautes de l'être. C'est-a-dire par le mental voir la sphère subconsciente de l'être.
Ce déséquilibre est en fait un besoin non comblé de l'être, qui s'exprime comme un vide dans le but d'être enfin écouté, reconnu et dépassé.
Plus on tarde à reconnaitre ce besoin, plus il descend dans les sphères basses de l'être jusque sur le plan physique. Et si il n'est pas écouté non plus sur le plan physique il peut déclencher la mort de l'être.

Bref, pour moi les médicaments ne sont qu'une camisole chimique qui vient servir de pansement et ne répare en rien la cause profonde de la souffrance qui s'exprime.
Les maladies sont des messages qui veulent être écoutés jusque dans leur symbolique multidimensionnelle. Tant qu'ils ne le sont pas, ils se manifestent.
Maladie = mal à dire.

Aussi, par le simple fait que je souriais et était propre sur moi, elle a douté de ma sincérité quand je lui ait fait part de mes difficultés émotionnelles et dépressives...
Avec l'expérience qu'elle est censée avoir, comment se fait-il qu'elle n'ait toujours pas compris qu'un état de tristesse profonde c'est pas forcément marqué sur nos tronches ? Et faudrait-il que je me laisse aller au désespoir le plus morbide pour enfin être pris au sérieux (c'est a dire comme une victime... confused ) et enfin bénéficier de mes droits (être aménagé, être soutenu etc) ?

Cette médecin m'a finalement fait les aménagements que je demandais, mais au delà de ça, elle m'a une fois de plus donné le sentiment de vivre dans un monde où les certitudes scientifiques et objectives règnent en maître et où la position d'autorité a la part belle. Mon coeur s'en révolte. Je me sens infiniment incompris, et cela c'est bien plus important qu'un aménagement d'examens...

Et vous quelles sont vos expériences au sein du milieu médical actuel ? Quel est votre point de vue sur l'efficacité des corps médicaux ?

Merci de m'avoir lu. sunny
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Message par Weigela Ven 16 Oct 2015 - 12:06

Ouf, au moins tu as au moins tes aménagements. Sur le vécu avec le milieu médical, tu trouveras plusieurs témoignages sur ce sujet : https://www.zebrascrossing.net/t3517-confiance-envers-les-soignants Smile
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Message par EtoileduParadoxe Ven 16 Oct 2015 - 20:33


Bonsoir,
j'ai lu ton message avec attention.
Certes les médicaments peuvent résoudre les problèmes
physiques, mais ils ne règlent pas comme tu le dis les choses
qui sont à la base de la souffrance.

J'ai remarqué que le corps médical est plus enclin à prescrire
des médicaments pour pallier, pour masquer temporairement
et chimiquement les causes d'un problème,
plutôt que d'aider la personne à résoudre son problème.

Les médicaments peuvent calmer, mais ils ont aussi des effets secondaires, et ils sont rarement la seule solution.

Bien sûr lorsque l'on est malade, il faut se soigner,
c'est important, mais aussi se dire qu'il y a autre chose
derrière la maladie, et chercher à résoudre ce problème.

Seulement je trouve que le corps médical ne fait pas assez d'efforts pour comprendre qu'une maladie surtout psychique a des causes multiples et ne se guérit pas qu'avec des médocs.

On a aussi besoin d'attention, d'amour, de présences positives autour de soi pour avancer, et d'aides parfois oui.
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Message par EtoileduParadoxe Ven 16 Oct 2015 - 20:38


Lorsque l'on a une maladie, il faut se soigner c'est évident.
C'est comme lorsque l'on a un cancer, les médicaments sont vitaux.

Mais pour ce qui est des maladies psychiques, des maladies mentales ,somatiques, je trouve que l'approche
des médecins devrait être plus humaine.

Le corps médical n'est souvent pas assez à l'écoute,
je trouve. Il devrait y avoir des prises en charge plus sérieuses,
surtout pour certaines maladies, je pense notamment
à la schizophrénie et aux troubles bipolaires.

La recherche sur le cancer fait des progrès énormes,
mais quels progrès depuis des années pour les maladies mentales? Comme c'est tabou, personne ne bouge,
et c'est dommage.
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Message par Noumenie Dysnomie Sam 17 Oct 2015 - 13:01

Pour avoir été droguée à mon insu (prozac) quand j'étais toute petite (5ans), et avoir vu les effets de tels "médicaments" et autres AD sur les autres, je suis on ne peut plus en accord avec toi, Lighter.
Je ne m'étonne guère plus de la bêtise des soignants, pour en faire continuellement les frais
ex : une radio pour une jambe cassé, que la brisure se voit nette, et que des idiots incompétents soient fichus de te dire qu'ils n'ont rien vu de probant. Ou te dire que tout va bien pour une radio des poumons et qu'en fait, découvrir que ton grand père qui vient de faire cette radio est en fait en stade 4 et décède 1 mois et demi après... De quoi haire le corps médical

De mon côté, comme dit sur un topic portant sur la dyscalculie, je viens de reprendre des études en Fac et également, je suis en train de chercher comme toi, un aménagement.
Mes soucis sont d'ordre musculo squelettique et des troubles de l'apprentissage.
Pour le premier, ça peut aussi bien venir d'un trouble de l'apprentissage comme être aussi du à une maladie de famille (entre canaux carpiens et cubitaux ainsi que polyarthrite ou spondylarthrite ou encore des tendinopathies...) et comme je suis "trop jeune pour avoir ça" et bah je deviens la patate chaude que tout le monde se refile.
J'ai un rdv chirurgien le 25 novembre qui de là, avec les maigres documents que j'ai, me fera peut etre passer des examens plus approfondis, si j'ai de la chance.  Puis... Je suis dessinatrice. Si j'avais si mal que ça, si j'avais vraiment quelque chose (quand bien même on voit une deformation de la main etc, que mes polynucléaires éosinophiles sont dans le rouge même si ce qui mesure la trace d'une inflammation est normale, bah on ne fait rien. Marre, marre, marre. Et ma mère affronte le même calvaire, car elle aussi "trop jeune" (42 ans).
Et comme je n'ai jamais eu de Bilan psychomoteurs alors même que : Test de QI, suivis psy, orthophonie, classes EIP etc et que j'ai réussis à passer le bac, bah entre autre, on s'en branle et puis, étant adulte, trouver à passer un bilan orienté surtout dyscalculie et praxie, c'est plus complexe. La joie.
On est mi octobre, et toujours pas de rdv en vue pour passer ce bilan. Les partiels se rapprochent et écrire me file une peur bleue et mal par anticipation.

Tout ce qui ne se voit pas, Lighter, en France plus qu'ailleurs (pour être allée voir ailleurs), n'est pas pris en compte. On s'en fiche, le dénigre. Que ce soit une maladie psychique ou une maladie physique.
La France a un retard de malade sur ce qui est de la prise en charge de la douleur, de l'écoute et des reconnaissances...
Et ce à tout niveau (exemple aussi avec la Grille AGGIR... et le niveau 4 qu'ils veulent faire sauter, etc)


Courage à toi, Lighter.
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Message par fleurblanche Sam 17 Oct 2015 - 17:17

EtoileduParadoxe a écrit:
Bonsoir,
j'ai lu ton message avec attention.
Certes les médicaments peuvent résoudre les problèmes
physiques, mais ils ne règlent pas comme tu le dis les choses
qui sont à la base de la souffrance.

J'ai remarqué que le corps médical est plus enclin à prescrire
des médicaments pour pallier, pour masquer temporairement
et chimiquement les causes d'un problème,
plutôt que d'aider la personne à résoudre son problème.

Les médicaments peuvent calmer, mais ils ont aussi des effets secondaires, et ils sont rarement la seule solution.

Bien sûr lorsque l'on est malade, il faut se soigner,
c'est important, mais aussi se dire qu'il y a autre chose
derrière la maladie, et chercher à résoudre ce problème.

Seulement je trouve que le corps médical ne fait pas assez d'efforts pour comprendre qu'une maladie surtout psychique a des causes multiples et ne se guérit pas qu'avec des médocs.

On a aussi besoin d'attention, d'amour, de présences positives autour de soi pour avancer, et d'aides parfois oui.
Salut !

Je voulais juste dire que concernant la prise en charge des maladies mentales, les interventions sont pluridisciplinaires.

Chaque intervenant a son rôle à jouer :
- le médecin psychiatre et le psychologue font le diagnostic, déterminent les modalités de la prise en charge, et font le suivi de la maladie
- le médecin psychiatre prescrit les médicaments
- le psychologue fait la prise en charge psychologique
- des intervenants sociaux peuvent être associés à la prise en charge psychologique
- la famille peut, et est, associée à la prise en charge

Etc.

Les différents intervenants ne vont pas échanger leur rôle ni leurs compétences. Le médecin psychiatre n'est pas sensé tout faire à lui tout seul.
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Message par EtoileduParadoxe Sam 17 Oct 2015 - 17:33


Je reviens sur ce qu'a écrit fleurblanche.
Evidemment qu'en ce qui concerne la prise en charge des maladies
mentales, la prise en charge est pluridisciplinaire.

Mais je disais justement que le corps médical avait tendance
à privilégier la prise en charge médicamenteuse,
avant l'écoute, qui selon moi devrait jouer un plus grand rôle.

Je pense qu'il n'y a pas assez de structures ouvertes à l'écoute,
et au partage réel, et ce constat est aussi partagé par d'autres,
et que trop de choses sont basées sur la question des médicaments.

Le débat sur la santé mentale en France est un vaste débat,
et récemment une écrivain connue faisait le constat
que si d'énormes moyens étaient déployés dans certains domaines,
le secteur de la santé mentale était quelque peu délaissé.

Bien sûr il ne s'agit pas que les psychiatres fassent tout tous seuls,
il s'agirait de mettre en place d'autres approches.

Voilà pour la précision de ma pensée.
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Message par fleurblanche Dim 18 Oct 2015 - 2:36

Je répondais en particulier à ceci :
Seulement je trouve que le corps médical ne fait pas assez d'efforts pour comprendre qu'une maladie surtout psychique a des causes multiples et ne se guérit pas qu'avec des médocs.
Le corps médical comprend déjà, puisqu'il a instauré une prise en charge pluridisciplinaire des maladies mentales. Après, je suppose que c'est l'accès à cette prise en charge pluridisciplinaire qui pose problème.

On a aussi besoin d'attention, d'amour, de présences positives autour de soi pour avancer
Là, c'est le rôle de l'entourage familial, principalement. Le médecin ne pourra pas remplacer la famille sur ce coup là. L'intervenant social pourra le faire, un peu, mais pas au quotidien ou pas pour toujours.

Les premiers accompagnants/soignants, ceux qui sont en première ligne pour l'écoute, ce sont les membres de la famille. Ils sont/devraient pouvoir être soutenus dans ce sens.
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Message par ISIS75 Lun 19 Oct 2015 - 18:40

- la famille peut, et est, associée à la prise en charge : je pense que c'est un peu au cas par cas, dans les faits Wink
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Message par EmiM Lun 19 Oct 2015 - 20:00

Moi je vais pas arranger les opinions exprimées, je ne vois plus de médecins depuis quelques années, mais je ne suis pas non plus malade alors l'un dans l'autre... Les deux dernières grippe que j'ai eu se sont réglées en 4 jours avec paracétamol ou anti-inflammatoire si infection...
Mon médecin s'appelle "Le grand dictionnaire des malaises et des maladies de Jacques Martel"
Je me suis faite remettre l'atlas (la 1ère vertèbre), je mange sainement, je prends soin de moi...
Je ne prétends pas que ce qui marche pour moi, marcherait pour tout le monde, mais j'ai mis en place un mode de vie qui me préserve tant bien que mal de maladie (mal-à-dire)
Et à moins d'avoir besoin de chirurgie, je ne fais pas confiance à la médecine traditionnelle pour les maux du quotidien...
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Message par ISIS75 Lun 19 Oct 2015 - 21:58

allopathique, c'est pas le mot que tu cherchais ? Wink
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Message par Mawy Lun 26 Oct 2015 - 12:40

je pense exactement pareil que toi, et ca me fait plaisir de voir que je ne suis pas la seule a avoir du mal avec la medecine conventionnelle (et les medicaments) !
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Message par nanaille Lun 26 Oct 2015 - 20:20

Seulement je trouve que le corps médical ne fait pas assez d'efforts pour comprendre qu'une maladie surtout psychique a des causes multiples et ne se guérit pas qu'avec des médocs.

Mais je disais justement que le corps médical avait tendance
à privilégier la prise en charge médicamenteuse,
avant l'écoute, qui selon moi devrait jouer un plus grand rôle.

L'écoute et la prise en charge non médicamenteuse, c'est surtout les psychologues et psychiatres qui devraient s'y coller. N'allez pas voir un autre médecin si vous avez envie de causer. Au mieux vous tomberez sur une oreille attentive car ce sera quelqu'un de chaleureux et d'ouvert, au pire sur un médecin qui n'aura tout simplement ni le temps ni l'intérêt de vous écouter car c'est pas à ça qu'il a été formé.


La médecine est une science.
Elle repose sur des principes qui ont été confrontés à l'expérience. De manière générale, elle doit se diriger vers l'efficacité (un changement positif, qui, s'il n'est pas en direction de la guérison, doit au moins améliorer la qualité de vie du patient).

La science se méfie de l'expérience subjective, car en gros, rien ne peut valider votre vécu en dehors des signes observables et objectivables.

Mon point de vue est que la maladie est créée par un déséquilibre qui vient des dimensions hautes de l'être. C'est-a-dire par le mental voir la sphère subconsciente de l'être.
Ce déséquilibre est en fait un besoin non comblé de l'être, qui s'exprime comme un vide dans le but d'être enfin écouté, reconnu et dépassé.
Plus on tarde à reconnaitre ce besoin, plus il descend dans les sphères basses de l'être jusque sur le plan physique. Et si il n'est pas écouté non plus sur le plan physique il peut déclencher la mort de l'être.

Comme tu le dis, ça reste un point de vue. Qu'il soit argumenté n'ajoute rien à sa valeur objective. C'est ta manière de percevoir le monde, et elle reste très personnelle ; elle n'a donc rien à faire avec une démarche scientifique.

L'homme reste, dans sa globalité, le centre de l'ineffable. Il n'empêche que l'on attend d'une démarche médicale qu'elle ait fait ses preuves. Je parle de l'idéal vers lequel elle doit tendre, j'ai bien sûr conscience que dans les faits cette science tâtonne bien plus que d'autres, tout simplement parce que l'humain reste impossible à réduire en terme de variables que l'on pourrait contrôler.

Sinon

Je ne m'étonne guère plus de la bêtise des soignants

Beaucoup de généralisations sur ce fil - ça dessert les argumentaires.

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Message par ISIS75 Mar 27 Oct 2015 - 23:11

Il n'empêche que l'on attend d'une démarche médicale qu'elle ait fait ses preuves." : faut savoir que les créateurs des médicaments allopathiques se sont inspirés très fortement de la médecine traditionnelle, c à dire, naturopathie, à fortiori, phytothérapie ! et ceci est une info non dissimulée (= facilement trouvable et prouvable). Voir aussi les anciens sujets que ce soit sur ZC, qu'ailleurs...

Et mon avis/expérience sur l'écoute des médecins non psy (hors discussions sur la phytothérapie): de bonne à très bonne ! ce sont même eux qui me posent des questions sur ma vie perso alors que je ne parle jamais de mes problèmes perso quand je vais les voir...
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Incompréhensions face aux médecins... Empty La psychologie française en retard d'un siècle !

Message par kobra Jeu 29 Oct 2015 - 6:27

Les psychiatres devraient assurer également la psychothérapie orale, tout le monde n'a pas les moyens, loin s'en faut, de dépenser 50 euros toutes les semaines chez un psychologue. Or les psychiatres ont tendance à être des machines à prescrire, sans chercher à résoudre quoi que ce soit, il faut dire que la vulgate freudienne a fait énormément de tort à la psychologie Française, nous sommes avec l'Argentine le seul pays au monde à donner crédit aux affabulations freudiennes. Pendant ce temps les TCC et autres techniques, par exemple de méditation de Jon Kabat Zinn, sont littéralement oubliées. Tristesse que tout ceci.
Ca fait 10 ans que je vois des psys et ma pathologie n'a pas bougé d'un iota. Quel espoir pour la suite!

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Message par ISIS75 Jeu 29 Oct 2015 - 11:00

déjà on ne sait pas de quelle pathologie tu parles et en plus, il existe des psychologues gratuits dans les CMP, des psychiatres thérapeuthes (gratuits donc ou remboursés en partie). Et à ce que j'ai lu la psychanalyse peut soigner la perversion narcissique... Il faut aussi étudier l'évolution des soins...
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Message par filigrane Jeu 29 Oct 2015 - 13:00

Combien de temps faut-il pour avoir un rendez-vous (sans même parler de consultations régulières) chez un psychiatre? chez un psychologue dans un CMP?
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Message par ISIS75 Mar 3 Nov 2015 - 4:14

@lighter : quels étaient les noms des antidépresseurs que tu as pris ?
@filigrane : dans un cmp cela doit dépendre du cmp, qq semaines à 2 mois ?
mais si tu veux voir un psychiatre en urgence, c'est en HP je suppose Wink
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Message par Kreach Mar 3 Nov 2015 - 10:25

Je n'ai jamais été dans pareil cas, mais je comprends un peu tout ça...
Les médecins veulent te mettre dans des cases. Si tu ne prends pas de médicaments (d'ailleurs je pense que c'est bien mieux ainsi (sauf pour le doliprane et des bricoles du genre. Laughing )), ils vont être sortie de leur schéma qu'on leur a appris/ordonné/inculqué bien profond dans la tête, et vont réfuter les problèmes.
Je comprends aussi qu'aller en cours, c'est pas ça... Pour la Psychologique, c'est un peu le même principe, il pourrait y avoir de la réflexion, des idées, mais non, ils te bourrent le crane de choses peu probantes à apprendre, et ça ne donne pas envie, cela fait fuir...
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Message par Invité Mar 3 Nov 2015 - 10:37

Un psychiatre "de ville", c'est généralement dans la semaine (avec rdv toutes les 1 à 2 semaines ensuite). En CMP, de mémoire, la seule fois où j'y suis allée, c'était 3 semaines (avec rdv 3 semaines plus tard, je crois. Sachant qu'au bout de 2-3 consultations, on m'a orientée vers un psychiatre de ville). Mais ça doit dépendre des endroits et des moments.
Sinon, il existe des urgences psychiatriques (aux urgences) si je ne me trompe pas mais là, je ne peux pas t'en dire plus.

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Message par Invité Mar 3 Nov 2015 - 13:06

Lighter a écrit:Bonjour,

Je poste un nouveau sujet car ce matin j'ai vécu une expérience qui m'a laissé bien amer.
Je suis inscrit à l'université sur Grenoble en psychologie et j'ai vraiment beaucoup de mal à aller en cours (impression d'être noyé dans la masse, de manquer de sens, d'être dans la résistance en permanence face à la vie etc). L'année dernière j'étais déjà inscrit en philosophie et j'ai fait face au même problème; impossible d'aller en cours.
Je suis donc allé au centre de santé de l'université pour justifier mes absences et mettre en place des aménagements (ce que j'avais déjà fait l'année dernière).

Je suis entré dans le bureau du médecin et nous avons discuté de mon parcours de santé et de ce qui me touche aujourd'hui.
Je lui ai expliqué que j'avais été épileptique à 14 ans (grand mal + absences en journée, faillit me faire opérer du cerveau car les médocs ne fonctionnaient pas, finalement j'ai guéri par moi-même quand j'ai rencontré des personnes qui m'ont enfin accepté tel que je suis), que j'avais déclenché une dépression profonde à la même période (avec traitements qui sont toujours rester inefficaces mis à part le fait qu'ils me mettaient dans un état végétatif), qu'à cette période j'ai aussi eu une profonde remise en question identitaire (je suis transgenre, passé du féminin au masculin avec opérations et traitement hormonal).
Ayant fait plusieurs cliniques psychiatriques dans plusieurs villes, mon parcours santé est un peu chaotique et représentatif de mes difficultés psychologiques.
Je suis suivi actuellement à la fois par une psychiatre et à la fois par une psychologue (j'ai donc 2 rdv par semaine)

Et maintenant j'en arrive au coeur du pourquoi ce message aujourd'hui :

Cette médecin me dit : "ah bon mais vous êtes dépressif ? Vous prenez un traitement ?" scratch

Je ne vais pas généraliser, je ne vais parler que de moi : un état dépressif peut provenir d'un problème concret, précis. Le résoudre, c'est guérir immédiatement. Je ne parle pas de faux problèmes inventés comme le complexe d'Oedipe ou des conneries comme ça, je parle de VRAIS problèmes CONCRETS.
Et je n'ai jamais vu un médicament aller discuter avec les gens ou opérer quelqu'un pour régler un problème.

Après, peut-être que dans certains cas, c'est efficace.

Attention, en matière de médecine, c'est comme dans la vie… à peu près 2% de personnes vraiment intelligentes (c'est-à-dire réellement à l'écoute).

Lighter a écrit:Je lui dit : "non je ne prends plus de traitement depuis des années, pourtant les médecins psychiatres qui m'ont suivi m'y ont souvent incité et j'ai toujours refusé. Mon expérience personnelle m'a montré que cela n'avait aucun effet sur moi, j'ai longtemps pris des médicaments, sur plusieurs années, et essayé tout un tas de molécules différentes, tout ce que cela m'a apporté c'est que j'étais complètement shooté, dans une extrême fatigue."

Elle me réponds : "Ah non non les anti-dépresseurs n'ont jamais cassé qui que ce soit, ils n'ont jamais été faits pour ça, ils agissent sur la sérotonine dans le cerveau et ils servent à donner un coup de boost."

De mon expérience personnelle, bidon.

Lighter a écrit:
Alors là déjà, je ne peux pas réfuter mon expérience et croire ses mots à elle, juste parce qu'elle est "médecin"... On se comprends j'espère…

Et comment !!!!!

N'oublie jamais ça : il y a de mauvais médecins (personnels soignants plus généralement) et pire, de très mauvais, voire carrément des individus dangereux.
Gaffe !

D'ailleurs, tu n'es pas marié avec cette bonne-femme à ce que je sache ?! Si elle ne t'écoute pas, va voir quelqu'un d'autre.

Lighter a écrit:J'ai fait 3 séjours en clinique psy, qui en tout ont duré 1 an et 9 mois.
J'ai eu le temps de voir les effets des anti-dépresseurs sur les gens qui en prenaient (pour ainsi dire tous ceux qui étaient dans ces cliniques....) et surtout sur moi-même..

Deuxièmement, je suis choqué de voir que je n'ai jamais rencontré de généraliste ou de psychiatre qui ait été conscient qu'il n'y a jamais eu d'études probantes élaborant un lien entre un état dépressif et le taux de sérotonine dans le cerveau. Aucune étude scientifique n'a démontré ceci à l'heure actuelle. Alors comment peut-on être si certain de soi pour affirmer que les anti-dépresseurs sont la solution à un état dépressif ?

Il me semble bien, en effet, que tu as raison.

Par contre, le Deroxat peut donner des idées suicidaires.

Charmant.

Lighter a écrit:Moi je crois surtout que la dépression est l'expression d'un déséquilibre émotionnel/mental, et que beaucoup de ceux à qui on donne des anti-dépresseurs guérissent d'eux-même par effet placebo car en réalité ils se sont eux-même embourbés dans un état dépressif de la même manière... Personne ne leur a jeté un sort (ou donné un médicament) pour qu'ils développent cet état.

J'ai donc expliqué à cette dame que ma vision de l'être humain était quelque peu différente. Je lui ait dit que je crois à une médecine holistique, et que tout est relié dans l'être. Que je ne suis pas pour le fait de prendre des médicaments.

Elle a m'a dit "oui mais vous prenez bien du doliprane/efferalgan quand vous avez mal quelque part ?"
Je lui dit "et bien non, je ne prends jamais rien."
Et elle "vous n'avez jamais mal ?"
Je lui dit "si parfois j'ai mal évidemment, mais je ne veux pas en prendre".
Et elle : "Je ne peux pas vous comprendre, d'après mon expérience je ne suis pas d'accord avec vous".

Mais elle a fait une tête, et a employé un ton en disant ça, qui m'a profondément blessé.
Je me demande comment peut-on être aussi ignorant du fonctionnement humain... Et être médecin...

Laisse tomber.
Change de médecin, direct. C'est évident.

La médecine holistique, ça veut tout et rien dire.
Je n'adhère pas du tout à l'aspect un peu fantasmatique du truc chez certinas, par contre, je peux t'affiner, pour le vivre dans ma chair, qu'il y a réellement de nombreux liens entre les parties du corps.
Ça, c'est un pur rationnaliste, ennemi de l'ostéopathie, de la psychanalyse et de ce qu'on qualifie habituellement de médecine holistique mais qui cache souvent de la charlatanerie, qui te le dit.

MAIS : quelque soit le point de vue des un sou des autres, il est clair qu'elle t'a mal répondu.
Quand quelqu'un te prend objectivement pour un abruti, comment peux-tu lui accorder ta confiance ? c'est impossible.

Donc, à mon avis, tu devrais voir quelqu'un d'autre.


Lighter a écrit:Mon point de vue est que la maladie est créée par un déséquilibre qui vient des dimensions hautes de l'être. C'est-a-dire par le mental voir la sphère subconsciente de l'être.
Ce déséquilibre est en fait un besoin non comblé de l'être, qui s'exprime comme un vide dans le but d'être enfin écouté, reconnu et dépassé.
Plus on tarde à reconnaitre ce besoin, plus il descend dans les sphères basses de l'être jusque sur le plan physique. Et si il n'est pas écouté non plus sur le plan physique il peut déclencher la mort de l'être.

Personnellement - mais je me base sur mon propre cas que j'extrapole, j'en ai parfaitement conscience - je pense exactement le contraire : ce sont des maux physiques, malheureusement souvent non identifiés, qui déclenchent les problèmes psychologiques.

Lighter a écrit:Bref, pour moi les médicaments ne sont qu'une camisole chimique qui vient servir de pansement et ne répare en rien la cause profonde de la souffrance qui s'exprime.

C'est aussi ce que je pense.
Je pense da'illeurs que nous ne sommes pas les seuls à partager ce point de vue ici, sur ZC.
De nombreux médecins sont des imbéciles prétentieux et imbus d'eux-mêmes, ne l'oublie pas.
D'autres sont des perles rares capables de nous sortir d la merde.
A nous de chercher les bonnes personnes pour nous aider.

Lighter a écrit:Les maladies sont des messages qui veulent être écoutés jusque dans leur symbolique multidimensionnelle. Tant qu'ils ne le sont pas, ils se manifestent.

Il est possible que certaines maladies soient des messages.
En tout cas, je sais que j'ai reçu 5/5 le dernier message que mon corps m'a envoyé.

Je me méfie par contre énormément du "symbollisme".
Le courant littéraire, oui, j'adore !
Mais appliqué à tout et n'importa quoi, non. cf. ci-dessous.

Lighter a écrit:Maladie = mal à dire.

Ça, je n'y crois pas du tout.

Fais en ce que tu en veux, ce n'est que mon avis, mais tu devrais grandement te méfier des jeux de mots tels qu'on les pratique en psychanalyse.
Ils ne sont que cela : des jeux de mot.
Malheureusment, si tu leur donnes un sens qu'ils no'nt pas, tu peux vite tomber dans le délire interprétatif.
Et là !… Pus ta pensée est arborescente et rapide, plus tu risques de partir loin !
Pour un zèbre : danger.

Encore une fois, fais ce que tu veux de mon point de vue, mais je te le donne honnêtement.

Je ne suis pas un lapin de 6 semaines.
J'ai vécu, j'ai souffert et j'ai réfléchi à ces questions.

En me relisant, je pense à quelque chose : tu as parlé de philosophie.

excuse-moi, je fais simple : au lycéen en prépa ou à la fac, on nous présente souvent des abrutis ou des escrocs comme étant de grands penseurs.
Naïvement, tu peux croire que le prof possède la vérité.
C'est totalement faux.
J'ai été abusé par cela.
ex : Lacan = danger.

La vérité, c'est qu'il y a peu de vrais HQI et encore moins de THQI.

Alors, ne sois pas trop naïf.

Lighter a écrit:Aussi, par le simple fait que je souriais et était propre sur moi, elle a douté de ma sincérité quand je lui ait fait part de mes difficultés émotionnelles et dépressives...
Avec l'expérience qu'elle est censée avoir, comment se fait-il qu'elle n'ait toujours pas compris qu'un état de tristesse profonde c'est pas forcément marqué sur nos tronches ? Et faudrait-il que je me laisse aller au désespoir le plus morbide pour enfin être pris au sérieux (c'est a dire comme une victime... confused ) et enfin bénéficier de mes droits (être aménagé, être soutenu etc) ?

Cette médecin m'a finalement fait les aménagements que je demandais, mais au delà de ça, elle m'a une fois de plus donné le sentiment de vivre dans un monde où les certitudes scientifiques et objectives règnent en maître et où la position d'autorité a la part belle. Mon coeur s'en révolte. Je me sens infiniment incompris, et cela c'est bien plus important qu'un aménagement d'examens...

Et vous quelles sont vos expériences au sein du milieu médical actuel ? Quel est votre point de vue sur l'efficacité des corps médicaux ?

Merci de m'avoir lu. sunny

Cette bonne-femme est une connasse.
Trouve quelqu'un qui puisse réellement t'aider !

Courage !

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