Switch On/Off cérébral.. ?

Bonjour à tous,

Voilà, c'est sans doute, après la présentation, mon premier message en tant que tel. Et j'ai juste envie de crier ma colère, ma colère de ne pas pouvoir arrêter ces pensées qui partent tous azimuts, et qui m'empêchent une bonne foi pour toutes de vivre correctement.
J'ai vraiment la sensation de vivre et d'avancer avec un frein à main serré et bloqué. Et ça m'épuise.

Là, j'avais encore une fois besoin de toute ma concentration, de me faire confiance, et j'ai encore vraiment gâché mon vol. J'apprends à piloter, et je pratique beaucoup donc les "tours de piste", si certains connaissent ici, ils sauront de quoi je parle. Pour les autres, sinon, c'est apprendre à décoller, à se mettre en approche, préparer l'appareil, puis ensuite se mettre en finale et enfin, atterrir, avec l'étape de l'arrondi qu'il faut arriver à maîtriser.
Ce sont donc des phases critiques qui nécessitent une concentration absolue. Et c'est là que j'aimerai juste que tout se taise, que ce méli-mélo de pensées absolument absurdes, ces scénarios catastrophes, bref, que tout soit vide dans ma tête.

J'ai pris l'exemple de l'aviation, mais c'est exactement pareil pour les relations amoureuses, à force d'analyses, de pensées, je finis par ne plus rien faire. Alors très franchement, je ne sais plus quoi faire. Je n'ai pas toujours été comme ça, ça m'arrive par "vagues" et c'est juste invivable..

Dites moi que je ne suis pas tout seul à être comme ça...
Et si vous avez pu passer outre, si vous avez des astuces, des idées, je suis preneur.
De même, pensez-vous que cela nécessite de consulter quelqu'un ? Jusqu'à présent, cela ne m'a pas vraiment aidé. Ou peu.

Merci de votre aide...

coucou,
J'ai mis en place lors de mes études comme une double tache de mon esprits.
Je m'explique lors des examens, je me récité la liste de course en anglais et/ou espagnol, ou le résumé d'un film toujours en anglais puis en espagnol pendant ce temps là, je branchais mon cerveau sur le partiel, afin de trouver les bonnes formule à appliquer ect...je suis passé de 10 derniers de promo au 10 premier...miraculeux...

Avant les périodes de concentration branche toi sur un nœud,moi c'est des problème de science ou d'organisation ou...mais un truc concret donc le résultat ne laisse pas la place à une somme de solution.

C'est con et débile. Je suis peut être la seule a fonctionner ainsi mais j'ai compris récemment que j’étais vraiment une extra-terrestre, et je viens de choisir de l'assumer...

Tu n'es pas seul à avoir ce "soucis". Cela dit, d'expérience, forcer son cerveau à s'arrêter, ça ne marche pas.

L'idée est donc de créer une routine d'exécution - comme l'exemple ci-dessus - qui autorise le reste du cerveau à faire ce qui est important, ou qui requiert de l'attention.
Ainsi, sans s'en rendre compte, on devient concentrer sur sa tâche importante car la routine va s'exécuter toute seule.

Il ne faut pas prendre la fonction multitâche du cerveau pour un poids, mais bien comme une arme: quand tu vérifies les équipements de bord lors du tour de piste, tu dois aussi confirmer les vitesses et directions des vents, la disponibilité de la piste, vérifier les niveaux de carburants avant l’atterrissage etc. Toutes ces choses en même temps et tu dois les analyser dans un système en situation critique!

Pour ma part, ce n'est pas avec l'aviation que j'ai appris ça, mais en tenant un pistolet et en pratiquant le vélo en montagne.
Ça aide, d'avoir la capacité de faire tout ça à la fois: quand tu arrive à 25km/h, en descente, sur un terrain herbeux/boueux, que devant toi c'est une forêt (donc des arbres, et pas des arbres nains), pouvoir chanter un truc dans sa tête tout en analysant le terrain, ça te garde la tête au froid.

Merci pour vos réponses, ça me rassure déjà un peu de savoir que d'autres personnes aussi ont le même souci.

Je vais essayer vos méthodes, merci ; ceci dit, ce qui est paradoxal, c'est que souvent, c'est lié à quelque chose qu'on a envie de réussir, ie un examen, des tours de piste, ou un dossier particulièrement sensible au boulot.
Dès lors qu'il ne s'agit plus que de plaisir ou que l'enjeu est moins important, en général, ça se passe plutôt bien, j'arrive à canaliser.

En tous cas, merci, ça fait du bien de se sentir moins seul là dessus...

Avez-vous envisagé la méditation en pleine conscience ?
On y retrouve cette idée de mental-singe (idées dans tous les sens et qui ne s'arrêtent pas) qu'il faut calmer.
Par exemple ce livre explique bien l'idée (mais bien sur on doit trouver des sites gratuits).
Personnellement j'ai lu le livre et bien que je ne pratique plus, j'ai essayé un temps et ça fonctionnait pas mal.