Complexe d'infériorité

J'apprends que j'ai un potentiel que je n'imaginais jamais avoir, ce qui pourrait me donner confiance en moi, ce qui contribue à me donner confiance en moi, mais, j'ai vécu des années sans connaître ce potentiel. Je suis toujours dans un complexe d'infériorité. Untel a bac + 4, il faut que j'aie plus ; untel a bac + 6, il faut que je trouve le moyen de ne pas me sentir dévalorisée, complexée. J'ai envie d'apprendre ce qu'ils savent, de prendre ma revanche, d'avoir les mêmes dons que certains. En fait, je suis avide de connaissances et de savoir ; je veux toujours apprendre sinon je me sens complexée. Untel est marié : pas moi et je me sens dévalorisée. Untel a un enfant, pas moi et je me sens dévalorisée, etc., etc.

Pourquoi y a-t-il 15% de la population qui a au moins un bac + 5 et pourquoi n'y a-t-il que 5% de surdoués en France ?
Ceux qui ont bac + 5, 6, etc. ne savent pas répondre aux tests de QI ? Comment expliquez-vous ça ?

J'ai beau avoir découvert mon potentiel, je suis quand même complexée, je me sens encore inférieure aux autres... et je voudrais avoir tous les dons (là c'est pas une revanche, c'est une réalité, bien utopique, je vous l'accorde) !

Les classiques remises à niveaux :
2% de surdoué pas 5%.
Surdoué ne veut pas dire réussite scolaire.

Les informations :
Si tu te sens d'attaque, le CNED ou les cours à distance proposés par les universités c'est possible.
Sinon il y a Wikipédia, les MOOCs, le collège de france et les revues en lignes.

Lucile11 , il n'y a pas grand chose à faire si ce n'est te focaliser sur ta vie, tes objectifs ET d'arrêter de chercher à te comparer aux autres.
Compare toi à toi même ou à un toi qui veut être autre chose que le toi actuel.
Si vraiment tu n'arrives pas à vivre avec ce complexe il y a une autre solution, consulte un spécialiste ;-)

Merci Nash_x6 et Bibo.

Bibo : je sais où trouver des informations pour apprendre, ce n'est pas un problème. Le problème est que le zèbre se retrouve en minorité parmi la population et il est difficile de ne pas se comparer à la masse (ce que j'ai vécu sans le savoir pendant des années). Une réponse qui m'aiderait, bien que j'aie déjà lu pas mal de choses sur la zébritude, mais pas depuis quelques temps (donc le naturel revient), serait celle qui m'aiderait à comprendre pourquoi les bac + 5 qui font 15% de la population ne sont pas des surdoués ? Je les vois comme intelligents et aptes à résoudre les problèmes des QI.

Nash_X6 : je sais et je comprends tout à fait ce que tu dis et tu as raison. Je ne suis bien que quand je me retrouve avec moi-même. Après avoir passé des années à me fondre dans un moule sans connaître mon potentiel, j'ai le naturel qui revient... et dès qu'on me parle de la vie des autres, je me sens rabaissée, car je ne suis pas encore réalisée ; je n'ai fait que me construire jusque-là, et à l'âge que j'ai, j'ai du mal à supporter de ne pas être encore réalisée, même si je suis en train de débloquer tout ça.
La réponse à la question posée juste ci-dessus (pourquoi les bac + 5 ne sont pas tous des surdoués alors que je me dis qu'ils sont aptes à répondre aux tests de QI) m'aiderait beaucoup.

le lien entre un haut QI et un haut diplôme est loin d'être aussi évident à mon avis.
Pour avoir un bac+5, il faut savoir travailler (méthodes, les Z n'en ont souvent pas), avoir une certaine façon de penser (souvent linéaire, donc pas forcément adapté aux Z), et une bonne mémoire...

Quand on pense de manière trop différentes de la plupart des gens, et en particulier du prof, les notes s'en ressentent, même à la fac (je l'ai vécu).

Je ne pense pas qu'il faut être si intelligent pour avoir des diplômes, en tout cas certaines formes d'intelligence ne sont clairement pas adaptées aux apprentissages scolaires/universitaires qui te demandent de penser d'une certaine façon...

Or ce qui différencie les Z c'est justement qu'ils ne pensent pas pareil...

Merci Kaimetsu.
A vrai dire, à l'école, je n'avais pas de problème, et je suis plutôt très méthodique.
Mais c'est maintenant que je constate que, si une note de procédure est évidente pour tout le monde, pour moi, elle est superficielle ; j'en veux plus.
Ou bien, je vais lire un livre de science physique, je vais avoir des inspirations et je vais penser autrement ; au bout du compte, ça se rejoint, mais je ne suis pas passée vraiment par le livre pour comprendre, mais par mon inspiration ; résultat = je n'ai pas le même vocabulaire pour exprimer une idée similaire.
C'est depuis quelques temps, et parce qu'on en parle là, que je me rends compte que quand je lis, j'y mets souvent ma touche personnelle, parce que je ne vois pas les choses comme ça ; je veux comprendre l'univers par exemple, mais je n'ai pas besoin de lire beaucoup de pages pour que mon cerveau se mette à penser, à réfléchir, à se poser des questions, à mettre des critiques sur ce que  j'ai lu, à voir les choses à ma façon, à développer à ma façon, à ne pas être d'accord avec des théories (je le ressens au fond de moi, il y a des trucs qui ne collent pas).
Si on me donne l'explication des fentes de Young par exemple, et bien, non, ça ne me suffit pas ; je veux aller plus loin.
C'est peut-être ça qui fait que je suis différente... J'ai découvert ma zébritude il y a peu, donc je me pose forcément des questions.

J'ai envie d'apprendre ce qu'ils savent, de prendre ma revanche, d'avoir les mêmes dons que certains.

Je me reconnait dans ce que tu écris. Je vais toujours aller vers des gens qui en connaissent un sujet que je connais pas pour apprendre. Ce qui a la fin, et je peut les comprendre me fais rejeter (inconsciement) du groupe car je pose toujours les questions, et celui qui connait le moins le sujet.

Du coup, personne va me poser de questions et je vais passer pour "le petit" du groupe contrairement au leader qui connait le sujet.

Enfin je pense que c'est dû en partie avec l'âge et que alors que là je suis en situation d'apprentissage, ça sera sûrement l'inverse dans quelques années.

Je vais pas forcément être d'une grande utilité, mais en lisant je me fais une remarque: jusqu'à ce que je me découvre zèbre, je n'avais pas conscience d'avoir envie d'apprendre. En fait j'étais passionnée par ce qu'on apprenait (à l'école d'infirmière, etc) même si j'avais un mal fou à passer à la pratique. Mais je n'allais pas chercher les connaissances moi-même (sauf sur certains points très précis). Maintenant j'ai pris conscience d'avoir soif d'apprendre, donc j'apprends ce que je veux quand je veux. Je traîne sur le net, je lis ce que je veux quand je veux, j'apprends le morceau de musique que je veux, etc...

complexe d'infériorité = estime de soi

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C'est un magnifique résumé Foster



Bon, après ça ne s'applique pas aussi caricaturalement à tout le monde non plus.

Fostermax a écrit:complexe d'infériorité = lucidité

lucidité = zébritude

zébritude = zébra crossing

zébra crossing = champ de bataille égotique

champ de bataille égotique = complexe de supériorité

    

J'ai réussi à ne pas rentré dans la schèmas grace à aucune complexe d'infériorité et une conscience de supériorité.

Fostermax a écrit:
champ de bataille égotique = complexe de supériorité

complexe d'infériorité compensé

doucement on a chaviré vers le complexe de supériorité...y'aurait-il un lien entre complexe d'infériorité, de supériorité, l'égo et l'estime de soi
Z comme Zorro

...

jaitropadire : Merci !