Les surdoués sont'ils enclins à la somatisation?

Partant du postulat, que tout surdoué, fait "tout" plus. Le fait de l' effort d'adaptation (inconscient ou conscient) pour se sentir dans la norme et grâce à son hyper lucidité précoce qui lui fait comprendre que la différence entraîne de la souffrance; il mettra en veille ses désirs propres, ses élans vitaux afin de passer inaperçu. Mais l'expression va tout de même trouver sa voie par le corps, ainsi par la somatisation.

La question est donc posée comme ceci: "Vous, zèbres de tout poil, somatisez-vous beaucoup? Et cette question entraînant une autre: "Pensez-vous que les surdoués sont-ils enclins à somatiser?"

Non  

Bah oui

Faux-self et somatisation me semblent liés non ?

Harpo a écrit:Bah oui

Faux-self et somatisation me semblent liés non ?

Je ne pense pas, c'est au contraire antinomique. Si je ne m'abuse, le faux-self est une expression psychologique d'une inadéquation elle aussi psychologique. La somatisation est une expression physique d'un malaise psychologique, non?

Le faux-self entraînant logiquement la répression de ses besoins et de ses désirs, il me semble logique que cette inadéquation psychologique entraîne des maux physiques.

Peut-on considérer les maladies auto-immunes comme des maladies somatiques ? Si oui, pourquoi les retrouvent-on en si grand nombre chez beaucoup de Z ?

http://avancetoi.be/le-haut-potentiel/les-troubles-associes >> pour info

D'un point de vue personnel, je dirais oui, je pense que je somatise un peu. D'un point de vue général, je pense qu'il serait envisageable que les zèbres somatisent plus que la moyenne. Comme le dit Harpo, le faux-self étant une sur-adaptation à l'environnement et, par définition faux, il risque d'augmenter les troubles et les contradictions donc les difficultés psychologique. Plus de difficultés psychologiques, plus de possibilités de somatiser. Par conséquent il me semblerait pas idiot de dire que les zèbres somatisent plus.  (je suis parfaitement consciente que mon raisonnement est très « brut de décoffrage » mais je n'arrive pas à le raffiner pour l'instant...)

Harpo a écrit:Peut-on considérer les maladies auto-immunes comme des maladies somatiques ? Si oui, pourquoi les retrouvent-on en si grand nombre chez beaucoup de Z ?

Je ne vois pas pourquoi les maladies auto-immunes seraient somatiques. Que la somatisation aggrave certaines maladies déjà présentes, notamment tout ce qui est hormonal, me paraît possible. En revanche considérer que toutes les maladies auto-immunes sont somatiques me paraît... extrême.

Harpo a écrit:Le faux-self entraînant logiquement la répression de ses besoins et de ses désirs, il me semble logique que cette inadéquation psychologique entraîne des maux physiques.

Que le faux self soit une cause de somatisation, OK, je n'avais pas compris ça dans ton propos

Peut-on considérer les maladies auto-immunes comme des maladies somatiques ? Si oui, pourquoi les retrouvent-on en si grand nombre chez beaucoup de Z ?

Tu veux dire comme des maladies psychosomatiques? Tu as une étude, une base sérieuse pour avancer cette hypothèse? Après, tout dépend de ce que l'on appelle somatisation: Une illusion provoquée par le psyché, ou une véritable pathologie objectivable éventuellement déclenchée ou favorisée par le stress par exemple (en ce sens le pso peut être considéré comme une pathologie psychosomatique).

ⓗⓞⓤⓢⓔ a écrit:
Tu veux dire comme des maladies psychosomatiques? Tu as une étude, une base sérieuse pour avancer cette hypothèse? Après, tout dépend de ce que l'on appelle somatisation: Une illusion provoquée par le psyché, ou une véritable pathologie objectivable éventuellement déclenchée ou favorisée par le stress par exemple (en ce sens le pso peut être considéré comme une pathologie psychosomatique).

Ou un corps et un système immunitaire affaibli par une psyché mal en point....

Sinon, je n'ai bien sur aucune base sérieuse pour avancer cette hypothèse, c'est d'ailleurs pour cela que je reste interrogatif. Et de toute façon je n'ai aucune légitimité dans ce domaine.

J'ai juste été marqué par la lecture de Mars de Fritz Zorn, et ai une maladie auto-immune depuis l'adolescence, d'où mon intérêt pour ce type d'hypothèses

Harpo a écrit:

ⓗⓞⓤⓢⓔ a écrit:
Tu veux dire comme des maladies psychosomatiques? Tu as une étude, une base sérieuse pour avancer cette hypothèse? Après, tout dépend de ce que l'on appelle somatisation: Une illusion provoquée par le psyché, ou une véritable pathologie objectivable éventuellement déclenchée ou favorisée par le stress par exemple (en ce sens le pso peut être considéré comme une pathologie psychosomatique).

Ou un corps et un système immunitaire affaibli par une psyché mal en point....

Sinon, je n'ai bien sur aucune base sérieuse pour avancer cette hypothèse, c'est d'ailleurs pour cela que je reste interrogatif. Et de toute façon je n'ai aucune légitimité dans ce domaine.

J'ai juste été marqué par la lecture de Mars de Fritz Zorn, et ai une maladie auto-immune depuis l'adolescence, d'où mon intérêt pour ce type d'hypothèses

c'est dans les 2 sens j'avais lu un article dans le monde il y a quelques années un italien je crois avait trouvé le circuit

quand a l'immunité elle est reliée scientifiquement au stress

les symptomes des maladies psychosomatiques s'inscrivent dans le corps ca serait quand meme tres etonnant qu'elles le fasse sans le toucher...

vives les hormones, vive nous

Merci pour vos réponse et réflexions   Etant touché moi-même depuis l'enfance par la psycho-somatisation, cette question sur la sur-adaptation du surdoué et la somatisation m’intéressait.

Tient je me souvenais que j'avais répondu et... non, j'avais dû me gourer de bouton...

Perso, la somatisation, c'est une vieille habitude. Après est-ce lié à ma zébritude potentielle... ça j'en sais rien. Par contre :

Harpo a écrit:Ou un corps et un système immunitaire affaibli par une psyché mal en point....

La je te rejoint totalement, d'ailleurs ma précédente tentative de post comporter la question "est ce qu'une baisse du système immunitaire peut être considérée comme de la somatisation".... quand j'allais en cours, le premier trimestre, no problem (alors que... ba c'est en hiver, le début de l'année), mais après, ça commençait à être beaucoup plus dur pour moi et... oh comme c'est bizarre... j'étais tout le temps malade, bronchite, gros rhume et compagnie, je les enchaînais, quand j'allais pas en cours, ça allait, je guérissait (avec des médocs), je remettais les pieds en cours et chpaf je retombais malade. Et ça à été comme ça chaque année où j'ai été en cours, et d'ailleurs, je suis beaucoup moins malade depuis que je n'y vais plus !

Ca s'appelle le syndrome du branleur

Ben c'était pas volontaire alors o_o mon inconscient doit être tout aussi fainéant (et limite agoraphobe) que moi !

Je plaisante, la phobie scolaire tout comme la somatisation sont des réalités

je pense aussi que oui. Comme 80% des maux sont d'origine psychologique et que nous avons tendance à tout intellectualiser, expliquer, décortiquer (le bon comme le mauvais), nous sommes enclins à la somatisation. ça fait un lien aussi vers la discussion sur la propension aux maladies auto-immunes.

moi je somatise à fond...
en général je suis fort calme ce qui doit sûrement me permettre de me conserver parce que dès que j'ai une toute petite pointe de stress qui montre le bout de son nez, je m'étouffe(physiquement : oedème de quinck) et j'ai des grosses diarrhées (grosses c'est un euphémisme en fait) et vraiment mal au ventre
on peut aussi parler de somatisation pour l'anorexie-boulimie-orthorexie par exemple
et d'essai de somatisation forcée pour l'auto-mutilation

Je dirais oui et c'est super pénible et parfois assez sournois, tu soignes un truc mais c'est autre chose qui se déclenche derrière ou alors ça calme temporairement...
Et je me fais peur quand un de mes interlocuteurs est malade et que je lui demande ses symptômes et qu'en fonction je lui sors un cachet pour qu'il se soigne...

Je dirais que ça dépend avant tout de la personnalité, mais le surdoué étant du genre angoissé ou mal dans sa peau quand il s'ignore et se heurte à une incompréhension sur son fonctionnement, oui. Moi je sais que je somatise depuis l'enfance par exemple. Mais jamais personne n'a pensé une seule fois qu'il pouvait y avoir une explication. On me mettait juste l'étiquette de stress, phobie scolaire (sans la nommer, mais l'idée était là) ou encore encline à développer des maladies psychosomatiques et basta.

Salut Damon44,

Je ne sais pas si c'est lié ou pas, ce que je peux dire c'est que je somatise +++ (colon irritable, grande migraineuse, allergies, spasmophilie, psoriasis etc) Pas tout en même temps heinnnn

L'anxiété y fait beaucoup...

Heureusement on a des périodes d’accalmie.

Bye bye

Bonjour ,

Je somatise énormément : je fais beaucoup de psoriasis ( surtout en période de stress ) : et j'ai des lipomes très disgracieux le long du corps .

Les 2 phénomènes se sont déclenchés quasi à mes 18 ans : comme si psychologiquement passé le cap de l'enfance perdu , je me refusais à l'âge adulte : d’ailleurs ma femme à ce propos ne cesse de me répéter : "non mais quel gosse " , ce que je prends comme un compliment .
Plaisanterie mise à part : c'est très dur, car vécu comme un cercle infernal