apesanteurs
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Harpo
dessein
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Re: apesanteurs
(salut tu m'auras as j'ai plein de choses a faire en lus que j'ai dodo)
dessein- Messages : 3074
Date d'inscription : 24/02/2012
Re: apesanteurs
répare ton p et on refera de l'aérophagie
stuff- Messages : 55
Date d'inscription : 01/09/2013
Re: apesanteurs
Euh... Je m'échine, et...? Parce que je suis un âne?
stuff- Messages : 55
Date d'inscription : 01/09/2013
Re: apesanteurs
je reve bannir/dormir ca rime
dessein- Messages : 3074
Date d'inscription : 24/02/2012
Age : 55
Re: apesanteurs
comment tu peux passer de philemon a kolossal vicious ?
(question)
(question)
dessein- Messages : 3074
Date d'inscription : 24/02/2012
Age : 55
Re: apesanteurs
Chardon - piquant - amateur de piquant - âne - gaston - remontrances (cactus) - you hit me with a flower (rose) - kolossal humourr (simplifié tu t'en doutes)
stuff- Messages : 55
Date d'inscription : 01/09/2013
Re: apesanteurs
les anes n'ont pas de queue de cheval. ca se saurait.
dessein- Messages : 3074
Date d'inscription : 24/02/2012
Age : 55
Re: apesanteurs
À la fin des années 1970, après un concert (sur Bosendorfer) à Vienne, le pianiste de jazz Oscar Peterson se tourna vers son imprésario Norman Granz et lui dit : « Dammit, Norman (...) I also gotta have such a thing »
« Putain Norman, moi aussi je dois avoir un de ces trucs. »
http://www.archividigitali.it/fabbrini/index.php?id=40
http://www.deezer.com/fr/track/61223440
dessein- Messages : 3074
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Age : 55
Re: apesanteurs
[quote="dessein"]Norman (...) I also gotta have such a thing »
« Putain Norman, moi aussi je dois avoir un de ces trucs. »
Suis pas sûre de bien comprendre...
Tu veux dire "il m'en faut un comme ça" ou "j'en veux un comme ça" ?
« Putain Norman, moi aussi je dois avoir un de ces trucs. »
Suis pas sûre de bien comprendre...
Tu veux dire "il m'en faut un comme ça" ou "j'en veux un comme ça" ?
Invité- Invité
Re: apesanteurs
je ne comprends pas ta question...
dessein- Messages : 3074
Date d'inscription : 24/02/2012
Age : 55
Re: apesanteurs
http://herminia.capvert.free.fr/
aroles d'un autre age
http://herminia.capvert.free.fr/Paroles.htm
http://herminia.capvert.free.fr/Paroles%20coracon%20leve.htm
bon evidemment l'album est mixé ethique alors avec les oreilles virons les nappes, en dessous c'est du bois: http://www.deezer.com/fr/track/27335241
Hermínia da Cruz Fortes
também conhecida como Hermínia d'Antónia de Sal
São Vicente, 17 de setembro de 19411 — Sal, 7 de fevereiro de 2010
aroles d'un autre age
http://herminia.capvert.free.fr/Paroles.htm
http://herminia.capvert.free.fr/Paroles%20coracon%20leve.htm
bon evidemment l'album est mixé ethique alors avec les oreilles virons les nappes, en dessous c'est du bois: http://www.deezer.com/fr/track/27335241
Hermínia da Cruz Fortes
também conhecida como Hermínia d'Antónia de Sal
São Vicente, 17 de setembro de 19411 — Sal, 7 de fevereiro de 2010
dessein- Messages : 3074
Date d'inscription : 24/02/2012
Age : 55
Re: apesanteurs
En résumé, quelle que soit la doctrine à laquelle notre raison se rallie, notre imagination a sa philosophie bien arrêtée : dans toute forme humaine elle aperçoit l'effort d'une âme qui façonne la matière, âme infiniment souple, éternellement mobile, soustraite à la pesanteur parce que ce n'est pas la terre qui l'attire.
B.
B.
dies yrae :)- Messages : 33
Date d'inscription : 07/09/2013
Re: apesanteurs
La vision d'une mécanique qui fonctionnerait à l'intérieur d'une personne est chose qui perce à travers une foule d'effets amusants ; mais c'est le plus souvent une vision fuyante, qui se perd dans le rire qu'elle provoque.
B.
B.
dies yrae :)- Messages : 33
Date d'inscription : 07/09/2013
Re: apesanteurs
Pierre Desproges mai 1939 à Pantin^^1988
dessein- Messages : 3074
Date d'inscription : 24/02/2012
Age : 55
Re: apesanteurs
« Ce n'est pas l'homme qui prend le pouvoir, mais le pouvoir qui prend l'homme. »
anonyme (et pas soldat)
dessein- Messages : 3074
Date d'inscription : 24/02/2012
Age : 55
Re: apesanteurs
le maitre du palais
http://www.deezer.com/track/3516894
http://www.deezer.com/track/3516894
dessein- Messages : 3074
Date d'inscription : 24/02/2012
Age : 55
Re: apesanteurs
je donnerais n'importe quoi de pas vivant pour que ca existe encore
10, rue des Islettes, au fond de la cour
Le «Studio des Islettes»... «This funny, funky little joint», comme disait Sunny...
C'était un petit coin de jazz en plein dix-huitième, à deux pas de Barbès. Un local un peu foutraque, avec ses chaises de récup', ses deux ou trois fauteuils défoncés, son comptoir d'aggloméré et son piano capricieux. Le seul piano qui slappe, ai-je dit un soir. Sur certaines touches, on entendait le mécanisme à peu près autant que les notes !
Au début, je veux dire, à mes débuts aux Islettes, vers 98, il y avait même un piano à queue. Un Pleyel. Qui encombrait la scène sans que personne en joue jamais. Le type de piano qu'un courant d'air suffit à désaccorder... et ce n'est pas moi qui le disais ; c'est Patrick, le gérant des lieux.
«Des Islettes», comme le nommaient Sunny, Sonny et les autres, avait une histoire. Une belle histoire. Cette petite salle de répétitions, créée en 1980, était passée une dizaine d'années plus tard sous la direction de Mra Oma, qui en avait fait un lieu de concerts. «Des Islettes», c'était le seul lieu à Paris où trois soirées par semaine étaient entièrement dévolues aux jam-sessions. «Des Islettes», c'était à peu près le seul lieu à Paris où l'on pouvait entendre Sunny Murray, Sonny Simmons, George Brown et Arthur Doyle. «Des Islettes», c'était le seul lieu à Paris où l'on pouvait passer une soirée à écouter du jazz sans se ruiner. Bien sûr, il fallait aller chercher vous-même votre Coca ou votre Gaillac au comptoir, bien sûr, il ne vous était pas servi dans un verre en cristal, mais dans un gobelet en plastique.
A «Des Islettes», si vous demandiez un verre d'eau, Patrick allait remplir votre gobelet à l'évier, dans la petite pièce, derrière le comptoir. D'ailleurs, ce n'était pas de l'eau. C'était du «Château Tibéri». J'en ai connu les crus 1998, 1999, 2000 et 2001...
A «Des Islettes», si les «changes» d'un standard vous échappaient soudain, vous aviez toutes les chances de pouvoir les retrouver sur les pages détachées du «Fake Book» qui tapissaient les toilettes, et où une main anonyme avait inscrit les paroles d'Armstrong. «Folk music ? Every music is folk music. I mean, you've never heard a horse play music».
A «Des Islettes», j'ai entendu des musiques que je n'aurais jamais entendues ailleurs. Je me souviens en particulier de ce groupe composé de deux trompettes, un sax, un trombone, un soubassophone et une batterie, qui revisitaient façon funk à la James Brown tout ce qui leur tombait sous la main, de Mingus à Sun Ra ! Et, c'était incroyablement malin, bien pensé, bien joué...
A «Des Islettes», j'ai assisté à un atelier batterie, avec Sunny dans le rôle du professeur. Il avait trois élèves, l'un d'eux était George Brown, très discipliné pour une fois.
A «Des Islettes», j'ai vu et entendu tant de belles choses... Comment décrire la magie de ce lieu ? Il fallait le connaître.
Mais, c'est trop tard. Le «Studio des Islettes» n'est plus. Voilà presqu'un an déjà que le nouveau propriétaire de l'immeuble y a mis bon ordre, malgré les subventions et les autorisations. Pas de ça chez moi. Allez jouer ailleurs. Alors, l'association cherche un nouveau local. Où en sont-ils ? Aucune idée. J'ai eu beau chercher, ce matin, je n'ai rien trouvé.
Si : j'ai trouvé quelque chose. Un site, avec un texte magnifique sur Oliver Johnson. Un site à voir, absolument : http://musiciansmoments.blogspot.com/ ; qui a fait remonter à ma mémoire d'autres si beaux moments...
Mais, ceci est une autre histoire !
http://ladydomi.over-blog.com/article-2094748.html
ce que ce texte ne dit pas c'est la mosaique de moquette la biere attrapée le fauteuil recherché la salle plus petite que la scene l'arriere salle courtoise
ce que ce texte ne dit pas c'est le plaisir d'y aller a pied de nuit de pousser la lourde porte et de traverser la courette
10, rue des Islettes, au fond de la cour
Le «Studio des Islettes»... «This funny, funky little joint», comme disait Sunny...
C'était un petit coin de jazz en plein dix-huitième, à deux pas de Barbès. Un local un peu foutraque, avec ses chaises de récup', ses deux ou trois fauteuils défoncés, son comptoir d'aggloméré et son piano capricieux. Le seul piano qui slappe, ai-je dit un soir. Sur certaines touches, on entendait le mécanisme à peu près autant que les notes !
Au début, je veux dire, à mes débuts aux Islettes, vers 98, il y avait même un piano à queue. Un Pleyel. Qui encombrait la scène sans que personne en joue jamais. Le type de piano qu'un courant d'air suffit à désaccorder... et ce n'est pas moi qui le disais ; c'est Patrick, le gérant des lieux.
«Des Islettes», comme le nommaient Sunny, Sonny et les autres, avait une histoire. Une belle histoire. Cette petite salle de répétitions, créée en 1980, était passée une dizaine d'années plus tard sous la direction de Mra Oma, qui en avait fait un lieu de concerts. «Des Islettes», c'était le seul lieu à Paris où trois soirées par semaine étaient entièrement dévolues aux jam-sessions. «Des Islettes», c'était à peu près le seul lieu à Paris où l'on pouvait entendre Sunny Murray, Sonny Simmons, George Brown et Arthur Doyle. «Des Islettes», c'était le seul lieu à Paris où l'on pouvait passer une soirée à écouter du jazz sans se ruiner. Bien sûr, il fallait aller chercher vous-même votre Coca ou votre Gaillac au comptoir, bien sûr, il ne vous était pas servi dans un verre en cristal, mais dans un gobelet en plastique.
A «Des Islettes», si vous demandiez un verre d'eau, Patrick allait remplir votre gobelet à l'évier, dans la petite pièce, derrière le comptoir. D'ailleurs, ce n'était pas de l'eau. C'était du «Château Tibéri». J'en ai connu les crus 1998, 1999, 2000 et 2001...
A «Des Islettes», si les «changes» d'un standard vous échappaient soudain, vous aviez toutes les chances de pouvoir les retrouver sur les pages détachées du «Fake Book» qui tapissaient les toilettes, et où une main anonyme avait inscrit les paroles d'Armstrong. «Folk music ? Every music is folk music. I mean, you've never heard a horse play music».
A «Des Islettes», j'ai entendu des musiques que je n'aurais jamais entendues ailleurs. Je me souviens en particulier de ce groupe composé de deux trompettes, un sax, un trombone, un soubassophone et une batterie, qui revisitaient façon funk à la James Brown tout ce qui leur tombait sous la main, de Mingus à Sun Ra ! Et, c'était incroyablement malin, bien pensé, bien joué...
A «Des Islettes», j'ai assisté à un atelier batterie, avec Sunny dans le rôle du professeur. Il avait trois élèves, l'un d'eux était George Brown, très discipliné pour une fois.
A «Des Islettes», j'ai vu et entendu tant de belles choses... Comment décrire la magie de ce lieu ? Il fallait le connaître.
Mais, c'est trop tard. Le «Studio des Islettes» n'est plus. Voilà presqu'un an déjà que le nouveau propriétaire de l'immeuble y a mis bon ordre, malgré les subventions et les autorisations. Pas de ça chez moi. Allez jouer ailleurs. Alors, l'association cherche un nouveau local. Où en sont-ils ? Aucune idée. J'ai eu beau chercher, ce matin, je n'ai rien trouvé.
Si : j'ai trouvé quelque chose. Un site, avec un texte magnifique sur Oliver Johnson. Un site à voir, absolument : http://musiciansmoments.blogspot.com/ ; qui a fait remonter à ma mémoire d'autres si beaux moments...
Mais, ceci est une autre histoire !
http://ladydomi.over-blog.com/article-2094748.html
ce que ce texte ne dit pas c'est la mosaique de moquette la biere attrapée le fauteuil recherché la salle plus petite que la scene l'arriere salle courtoise
ce que ce texte ne dit pas c'est le plaisir d'y aller a pied de nuit de pousser la lourde porte et de traverser la courette
dessein- Messages : 3074
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Age : 55
Re: apesanteurs
Sweet love, renew thy force; be it not said
Thy edge should blunter be than appetite,
Which but to-day by feeding is allayed,
To-morrow sharpened in his former might:
So, love, be thou, although to-day thou fill
Thy hungry eyes, even till they wink with fulness,
To-morrow see again, and do not kill
The spirit of love, with a perpetual dulness.
Let this sad interim like the ocean be
Which parts the shore, where two contracted new
Come daily to the banks, that when they see
Return of love, more blest may be the view;
As call it winter, which being full of care,
Makes summer's welcome, thrice more wished, more rare.
— William Shakespeare
Thy edge should blunter be than appetite,
Which but to-day by feeding is allayed,
To-morrow sharpened in his former might:
So, love, be thou, although to-day thou fill
Thy hungry eyes, even till they wink with fulness,
To-morrow see again, and do not kill
The spirit of love, with a perpetual dulness.
Let this sad interim like the ocean be
Which parts the shore, where two contracted new
Come daily to the banks, that when they see
Return of love, more blest may be the view;
As call it winter, which being full of care,
Makes summer's welcome, thrice more wished, more rare.
— William Shakespeare
dessein- Messages : 3074
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Re: apesanteurs
http://www.deezer.com/fr/artist/59844
le temps s'en fout des cons
János Starker 1924 ^^ 2013
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Re: apesanteurs
"Sais-tu ce qu'est le temps ?" [...] "Le temps est notre manière d'empêcher que tout se produise d'un coup."
Richard Powers né le 18 juin 1957 à Evanston dans l'Illinois
Dernière édition par dessein le Mar 8 Oct 2013 - 10:03, édité 2 fois
dessein- Messages : 3074
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Re: apesanteurs
https://www.youtube.com/watch?v=BKrPgYoQkeQ&list=PL3629B55A94F3903A
Adolf Busch 1891^^1952
terroriste
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