Les compliments et autres manifestations positives à votre égard.

Plurebati, tu as bien raconté tout ça. Tout pareil pour moi.

C'est dramatique quand on y pense.   

A voté !

Personnellement (oui, je commence presque toute mes réponses avec ce mot mais bon) même si j'ai appris à apprécier à sa juste valeur les compliments qu'on peut me faire, je ne peux pas m'empêcher d'avoir l'impression de ne pas les mériter tant que ça.

Depuis mars, je bosse sur deux exposition, dont une qui à été (enfin) mise en place dans le musée pour lequel je travaille. Une matinée d'inauguration avant été organisée pour les personnes directement concernée (mais je n'irais pas dans le détails au sujet du thème pour des raison de confidentialité, bref). Ce dit matin donc, je vais bosser comme d'habitude, je m'installe, je commence à travailler sur l'autre qui n'est pas encore finie, et sur les coup de 10h, un de mes supérieurs viens me voir en me disant : "je sais pas si tu y va avec les autres, ils vont monter au musée, ou si tu y va après". Je l'ai regardé avec de gros yeux en me demandant très sincèrement de quoi il parlait. Et là il me dit :"ben à l'inauguration". Je lui rétorque :"Ah bon ? Je suis pas sure d'y être conviée, on m'a rien dit à ce sujet". "Ben si, c'est toi qui fait l'essentiel du boulot donc c'est évident que tu y soit convié". J'avoue que j'étais sur le cul, je pensait vraiment pas qu'ils voudraient que je soit présente. Pour moi, j'avais fait ce pour quoi on m'avait engagé, et ça s'arrêtait là.

Du coup je m'y rends, et là tout le monde était presque déjà sur place. La personne en charge des recherches sur l'exposition (je fait la réalisation visuelle des panneaux, et lui s'est chargé de me donner tout le contenu en gros) me présente à tous, en disant : "c'est elle qui a fait tout ça, tout ce beau travail, c'est chouette non ?" et les gens me félicitaient, me faisaient des tas de compliments, comme quoi c'était vraiment bien fait, qu'ils s'attendaient pas à un tel niveau ect... Je ne savais pas du tout quoi répondre, j'étais super génée, déjà je me sentais pas à ma place, et ensuite, pour moi c'était pas grand chose et surtout c'était "normal" d'avoir fait quelque chose qui tienne la route, sans que ça soit un truc grandiose et qui mérite un tel engouement ! D'ailleurs, celui qui méritait le plus de compliment était pour moi la personne qui était à l'origine du projet, car il avait effectué un boulot bien plus complexe.

Ensuite cette dite personne fait son discours d'ouverture, et remercie et présente les personnes qui étaient là. Et moi je m'étais mise un peu en retrait, tout derrière, pour ne pas géner les gens. Et là il me cite, et me cherche dans la "foule", et me montre du doigt en disant "voilà, c'est elle qui a fait tout ce beaux travail que vous pouvez voir" en me faisant une sorte d'éloge que je ne pensait pas du tout mériter. Tout les regards qui se tournent vers moi et qui applaudissent... Je vous dis pas comme j'étais mal à l'aise !! J'avais envie de leur dire "bon, euh... on passe au suivant ?".

Bref, tout ça pour dire que en général, même si j'aime bien qu'on me fasse des compliments, je sais jamais comment les prendre et surtout, j'ai toujours l'impression que c'est exagéré et pas toujours méritant. Mais j'y travaille ^^

Je déteste les compliments.

Quand on me dit un compliment, je suis tellement confus que tout s'effondre chez moi, c'est dire xD
Je perd toute mon assurance, j'essaye de me faire le plus petit possible et mon esprit s'embrouille complètement.

Le pire, je crois, c'est quand on me complimente sur mes créations diverses.
Je vois même pas pourquoi on me complimente en fait.
Ca vient tout seul, j'ai presque aucun rôle là dedans, je n'ai qu'à laisser mon esprit bosser et regarder les résultats, alors quand on me fait des compliments je me sens mal à l'aise parce que j'ai l'impression de ne pas mériter ça ^_^"

Genre, aujourd'hui j'étais dans mon trip "invention de jeux de cartes".
Je suis arrivé chez un pote avec pas mal d'idées à tester et j'avais envie de changer un peu les idées de mes potes qui vont bientôt passer les oraux des concours, j'avais donc décidé de leur proposer de tester un nouveau principe de jeu de cartes.
On fait quelques parties, mes amis s'amusent, moi je suis donc heureux de les voir heureux et détendus.

A la fin, ils me sortent que je suis "un génie", que c'est "fantastique", et me demande combien de temps j'ai utilisé pour mettre au point un tel concept.

J'étais hyper gêné, parce que j'avais inventé ce jeu de cartes pour eux, pas pour moi.
Du coup je savais plus quoi dire et... Raah, je déteste les compliments, ils visent jamais l’essentiel, seulement le moins intéressant =(

Je savoure les compliments (même si je ne sais pas toujours quoi répondre, ou que je pense que ce n'est pas sincère).
Et d'ailleurs, si personne ne s'en charge, je vais me complimenter moi-même (pas à voix haute bien évidemment, il ne faut pas exagérer). Ça m'aide à entretenir mon estime de moi.

on manque cruellement d'estime de nous vous croyez pas ?

S'ils viennent d'un proche, d'un ami, d'une personne de confiance, et que je les sens sincères, je les goûte, les apprécie et les savoure sans retenue aucune ! (je fais de même à leur égard quand l'occasion se présente, sachant que cette petite attention leur occasionnera du plaisir).

Si je les sens insincères, démagogiques, manipulateurs, j'y réponds froidement ; voire si je repère l'anguille camouflée sous la roche (ce qui est assez fréquent), je prends un malin plaisir à couper le flatteur dans ses élans et à lui signifier que je ne suis pas dupe, et qu'il obtiendra encore moins de moi après cette tentative d'enfumage.

s'est la première foi que j'accepte un "compliment" sans me demander si s'est une moquerie
"tu ne manque pas de charme"
voila dit par ma personne que j'aime ... sa change tout !

C'est une question intéressante mais délicate. Généralement, je reçois les compliments par un mélange diffus des quatre propositions (enfin, surtout les trois dernières). D'abord, je pense que l'on se moque de moi. Ensuite, je me demande "et si c'était vrai ?". Puis je me ravise en me disant qu'il n'y a pas de faits tangibles prouvant que les compliments peuvent être fondés. Et je continue à osciller entre ces différentes positions pendant un moment pour en arriver à une conclusion généralement neutre : il y a peut être un fond de vérité mais l'expression des compliments est exagérée.

Petite contradiction : même si je les remets en question la sincérité des compliments, j'en ai besoin. D'une certaine manière ils me rassurent, me confirment que je ne suis pas un "looser". Parfois, je vais même jusqu'à prêcher le faux pour entendre le vrai : on n'est jamais mieux servi que par soi même ^^ Problème d'égo, de confiance en soi ? Je ne sais pas. Je connais peu de choses à la psychologie et aux sciences humaines mais je me dis qu'accepter un compliment permet d'augmenter sa confiance en soi et donc sa capacité d'ouverture aux autres. On devient donc une personne plus agréable et plus "utile" aux yeux des autres. C'est peut être la raison qui fait que cette propension qu'ont les humains à complimenter leurs congénères est une caractéristique qui a passé le filtre de la sélection naturelle. Qu'en pensez-vous ?

J'ai longtemps pensé que ma perception des compliments était partagée par tout le monde, que seuls les "idiots" imbus d'eux-mêmes étaient en mesure d'accepter un compliment sans en analyser les fondements. Aujourd'hui, alors que je suis dans une démarche d'ouverture aux autres, je me rends compte à quel point cette vision est fausse et étriquée. Faire un compliment m'était autrefois très difficile, voire impossible. J'avais l'impression de trop me dévoiler, de mettre à nu mes faiblesses. Maintenant, j'arrive à complimenter et, ainsi, je me rends compte que cela peut être sincère et qu'il faut parfois accepter les choses pour ce qu'elles paraissent (sans tomber dans la naïveté non plus ^^)

Après c'est aussi un état d'esprit général qui évolue dans le temps et qui dépend du contexte. Pour la petite anecdote, j'ai appris récemment que les (maigres) compliments que me faisait une personne chère à mon cœur n'étaient qu'illusions. Cela se répercute sur le reste de ma vie et impacte, par exemple, la perception des compliments que je peux recevoir dans le cadre de mon travail.

Phlau a écrit:C'est peut être la raison qui fait que cette propension qu'ont les humains à complimenter leurs congénères est une caractéristique qui a passé le filtre de la sélection naturelle. Qu'en pensez-vous ?

Je ne vois absolument pas le rapport. Si vous connaissez beaucoup d'espèces animales qui passent leur temps à se faire des compliments, signalez-les moi. A la rigueur, il y a des tribus de singes qui jettent des pierres au mâle dominant quand il s'est fait humilier, mais si c'est assurément une forme d'appréciation, ce n'est pas vraiment un compliment.

En revanche, on pourrait envisager la persistance de comportements hérités de la petite enfance, quand chaque fois que nous montrions un dessin fait d'un rond et cinq traits en disant: "agade, maman, agade, c'est Papa", notre mère ne manquait pas de s'extasier: "Oh, mais quel merveilleux dessin, mon chéri, il est tellement beau que nous allons le scotcher sur le réfrigérateur pour que tout le monde en profite."

Mon nombril n'intéresse personne, mais bon...:

Petitagore a écrit:

Phlau a écrit:C'est peut être la raison qui fait que cette propension qu'ont les humains à complimenter leurs congénères est une caractéristique qui a passé le filtre de la sélection naturelle. Qu'en pensez-vous ?

Je ne vois absolument pas le rapport. Si vous connaissez beaucoup d'espèces animales qui passent leur temps à se faire des compliments, signalez-les moi. A la rigueur, il y a des tribus de singes qui jettent des pierres au mâle dominant quand il s'est fait humilier, mais si c'est assurément une forme d'appréciation, ce n'est pas vraiment un compliment.

Comme je le disais, je ne suis pas fin psychologue :)Après, en terme d'évolution, j'ai l'impression que l'apparition de nouvelles caractéristiques tient plus "d'heureux hasards" que de nécessités. Par ailleurs, pour que les compliments soient un avantage évolutif, il faut que le reste de la population soit en capacité de les recevoir.

Petitagore a écrit:En revanche, on pourrait envisager la persistance de comportements hérités de la petite enfance, quand chaque fois que nous montrions un dessin fait d'un rond et cinq traits en disant: "agade, maman, agade, c'est Papa", notre mère ne manquait pas de s'extasier: "Oh, mais quel merveilleux dessin, mon chéri, il est tellement beau que nous allons le scotcher sur le réfrigérateur pour que tout le monde en profite."

C'est tellement vrai ! Mais cela n'explique pas pourquoi la mère a, en premier lieu, fait des compliments à son enfant (je suis lourd, je sais )

le détecteur de mensonges toujours en alerte, je me méfie, je cherche l'intention, l'attente derrière. genre soutirer une sorte de "reconnaissance", de manière forcée.
me sentir obligée de dire "merci" j'aime pas, surtout quand le compliment porte sur quelque chose dont je me sens la bénéficiaire/héritière héréditaire chanceuse (capacités cognitives, physique etc), et dont je ne tire pas de "fierté", plutôt une forme de reconnaissance - et avec la culpabilité qui peut aller avec.
c'est "facile", de flatter, ça coûte rien, ça marche avec la plupart des gens - et dans le milieu professionnel c'est tellement répandu que c'est un gros problème pour moi.

pour ce qui est de réalisations, ça reste difficile, mais là c'est parce que je suis mon juge le plus sévère. et que MOI si je ne suis pas satisfaite, l'autre peut bien être béat d'admiration, je ne vois que la barre là-haut que je n'ai pas atteinte et qui est pourtant à ma portée (souvent car je n'ai pas assez travaillé, tout simplement); seul mon avis compte, car moi seule ai une idée de l'étendue de mes possibilités.

mais quand je sens que je peux être fière de moi, de mon effort (que ce soit maîtriser une chorégraphie ardue après s'être fait péter les ampoules sur le lino pourri d'une salle de gym pendant 3 heures ou faire preuve de courage et de patience face aux cons...), je rayonne et je me la pète un peu. c'est rare, je savoure d'autant plus.

Hier un de mes collaborateurs me dit, lors d'un entretien périodique : "Je suis vraiment content de bosser avec toi". Surprise, et... ravie. Je l'ai remercié, simplement, et avec un grand sourire (un vrai). Ce gars-là, c'est le pilier du service. Peu expansif, il pige et il bosse rapido. Cela étant ça dépend bien entendu de la personne qui me complimente. Venant d'une personne avec qui le courant passe moins bien, bof... ça aurait eu moins d'impact. J'aurais remercié aussi. Sans plus.
Mon chef me complimente beaucoup. Trop. beaucoup trop. Parfois il exagère. Il a tellement peur que je parte     Trève de plaisanterie, mais c'est pour dire qu'à la longue, ça a moins d'impact, ça devient routinier... dommage.
Et moi si je complimente les autres ? Oui, mais rarement. Du coup, les gens qui les reçoivent peuvent être assurés de ma sincérité !

les compliments ? sont une torture pour moi
ils me décomposent littéralement je sens que dans mon physique ça se tord de partout et dans ma tête tout est pulvérisé .Ma seule envie est d'aller me réfugier dans un petit trou de souris

pourquoi ? parce que lorsque l'autre me dit un compliment,  pour moi c'est qu'il se sous-estime se dévalorise et qu'il me croit supérieure j'ai envie de le relever de lui montrer qu'il est tout aussi valable que moi sinon plus valable encore !

ce qui me perturbe profondément c'est que le compliment introduit un rapport quantitatif dans le lien avec autrui ,oui c'est ça ,moi on me perçoit supérieur dans ..tel ou tel truc
Or je ne supporte aucun catalogage quantitatif dans les relations entre les gens, c'est trop réducteur

ma réaction face aux compliments ?
le plus souvent (en tutoyant ou vouvoyant c'est selon) je rétorque : mais toi aussi tu peux le faire  , je peux te montrer comment si tu veux , ou bien mais toi aussi,regarde, dans tel domaine: tu es doué(e) !
tout ça pour mettre l'autre à mon niveau afin qu'il ne se minimise plus

Par contre je ne me suis jamais méfiée des compliments je n'ai jamais cherché ou craint une arrière pensée du complimenteur

je prends les compliments en pleine poire ils me déstabilisent point
après je dois me dépatouiller pour me rééquilibrer (loin de la personne je fais cela toute seule)

ce matin au boulot (après 2 mois d'absence pour maladie )une femme de 70 ans m'a dit en pleurant et en s'effondrant:
je suis tellement contente de vous revoir j'étais tellement inquiète
d'habitude, face à quelqu'un qui pleure en face de moi, j'ai immédiatement l'élan de la prendre dans mes bras  et je le fais (lorsque les "pleurs" sonnent vrais ...sinon je laisse les chouineurs chouiner tout seul)

là je me suis surprise à penser "si tu te lèves pour lui faire un gros bisou cela va l'apaiser, en lui disant vous voyez ? je vais mieux ne vous inquiétez pas" et bien je me suis surprise car ce compliment m'a totalement paralysée sur mon siège et j'ai été incapable de bouger et j'ai même été incapable de lui dire un mot ; j'étais mutique rien ne sortait je lui ai juste fait un sourire , un de ces sourires de gène avec la bouche tordue et les lèvres en cul-de-poule
Et je le sentais mon sourire-de-clown tellement il était crispé mais je n'ai pu faire que ça

La dame  m'a répétée cette même phrase en partant en me serrant fort fort la main
je ne savais plus où me foutre . mais où partir ? où m’échapper ? où fuir ? ben nulle part ma grande alors continue de bosser , mets ce que tu ressens de coté tu y réfléchiras plus tard

Le pire des compliments que j'ai reçu à 3 reprises dans ma vie m'a complètement pulvérisée

c'est cette phrase là ,dite par 3 personnes différentes  , l'une fut émise dans le cadre du travail , l'autre dans celui d'une relation amicale , la dernière  dans celui d'une relation amoureuse)

voici la phrase (avec vouvoiement ou tutoiement ) :
"je te remercie d'exister"

j'espère ne plus entendre cette phrase  de ma vie
car là ,il me faut des mois pour me remettre ,oui des mois
je me suis désintégrée totalement à chaque fois que j'ai entendu cette phrase
car justement lorsque l'on me dit cela , je n'existe plus , mais plus du tout du tout :
je perds mes repères , je ne sais plus où j'en suis , je re-re-re-re-re-réfléchis sur l'humilité
car cela me rend humble mais d'une humilité dingue, je fonds tellement d'humilité ce qui fait que j'ai du mal à mettre en place mon raisonnement , je  re-re-re-re-re-réfléchis sur la reconnaissance ce désir de reconnaissance que l'on a,  pour la plupart

donc voilà ,avec ce compliment on me reconnaît en tout , et alors ?
j'en fais quoi moi de cette "patate chaude" de ce "cadeau empoisonné" qui me brûle les doigts et l'âme hein ? Oui , j'en fais quoi ?
et bien je me laisse brûler consumer et puis après je me reconstruis peu à peu pas à pas car étrangement ce compliment là me fait perdre toute confiance en moi
car je pense :

-en  1 que je ne mérite pas ce compliment car si j'ai dit ou agi de telle façon c'était guidée par mon coeur voire ma connaissance , mais en premier mon coeur et pour moi cela a été FACILE
- et en 2 je me sens déshumanisée par ce compliment là . juste dans l'instant où il est prononcé, oui, je sens que je suis prise pour une surfemme une espèce d'extra-terrestre qui a des pouvoirs voire même une déesse , avec devant moi , un complimenteur, qui,  lui ,se sent tout petit ; c'est atroce pour moi c'est atroce ce que j'éprouve

voilà c'est ça le compliment pour moi , ce n'est pas me sentir gênée me sentir mal à l'aise c'est pire que ça , cela est atroce pour moi , une torture vraiment une torture oui

enfant j'étais complimentée en primaire avec mes 2 ans d'avance toujours première
(c'était pareillement atroce et en + cela me faisait être repérée par les autres)
j'ai donc décidé dès la 6éme de ne plus être repérable pour ne plus recevoir de compliments en réfléchissant sur comment faire pour que ma moyenne soit moyenne ? et bien ne plus étudier l'histoire-géo  devenir con en histoire géo quitte à mettre des réponses fausses  même si je savais etc etc puis après j'ai rajouté la chimie , tout cela pour avoir des notes avoisinant zéro en ces matières afin de baisser ma moyenne générale et cela a bien marché : plus de compliments ! que du "dommage" "peut mieux faire " ou de la part des camarades en classe "ah oui elle est bonne en maths mais nulle ailleurs "
ouff j'étais comme un poisson dans l'eau

Mais adulte je fais comment ? je ne peux pas ne pas être moins performante dans mon boulot car il en va de la vie des gens , je ne peux pas être fausse ou amputée dans mes relations amicales /amoureuses puisque pour moi l'amitié/l'amour sont un partage avant tout ,d'autant que je suis entière, je sais faire attention pour ne jamais écraser l'autre , (pour qu'il ne se sente pas inférieur) mais mince, moi aussi j'ai envie de parler , d'échanger ds idées (j'ai très très peu d'ami(e)s).

je fais comment ? et bien je prends le compliment avec toute l'émotion dérangeante que cela m'occasionne mais je me déstabilise moins longtemps
avec des "bon ,ben ,c'est ainsi ma fille ! ressens mais laisse passer ce que tu ressens , ne t'embourbe pas dans ces émotions que tu connais , et puis cela fait peut-être du bien aux gens ?, et puis et puis et puis tu ne peux rien y faire , tu ne peux pas lutter contre , tu ne les vois même pas venir !!!!"

je pense que ce soir cela ira et que j'aurai digéré la phrase de la dame ou alors demain (je me fixe des délais )

c'est la première fois que j'en parle

où-est-la-question a écrit:pourquoi ? parce que lorsque l'autre me dit un compliment,  pour moi c'est qu'il se sous-estime se dévalorise et qu'il me croit supérieure j'ai envie de le relever de lui montrer qu'il est tout aussi valable que moi sinon plus valable encore !

Pas nécessairement. On peut juger une personne sans se prendre pour référentiel. Personnellement, ça ne me vient même pas à l'esprit. J'aurais plutôt tendance à prendre pour référentiel ce que j'estime être la moyenne de la population ou ce qu'était la personne précédemment.

Lorsque je compliment l'un de mes élèves, il est clair que cela ne sous-entend pas que je l'estime supérieur à moi.

Et même si une personne s'estime inférieure à toi, elle ne se dévalorise pas nécessairement. Cela peut être un constat objectif.

Je me sens flattée lorsqu'on me fait des compliments mais ça ne dure que 2 secondes pas plus. Ensuite j'atterris, je reprends mon perfectionnisme à deux-balles et constate tous les défauts et problèmes qui nuancent le tableau dressé par l'interlocuteur. Que ce soit par rapport à mon travail, mon physique, mes qualités intérieures etc.
Ce qui fait que j'oublie très rapidement le compliment.

Mais si j'ai le malheur d'exprimer mes excès d'exigence à haute voix, je finis toujours par me faire traiter de fausse modeste (très, très blessant) ou de capricieuse. Du coup je me tais, je souris et je hoche la tête.

oui Cyril ,de plus un enfant a besoin de compliment
mais parfois un enseignant qui offre un compliment à un enfant X c'est le regard et/ou le sentiment des autres enfants qui se modifient par rapport à l'enfant X , pas le tien bien sur
l'adulte ne se dévalorisant pas

ce que je "disais" était à propos des compliments entre un adulte et moi adulte

où-est-la-question a écrit:mais parfois un enseignant qui offre un compliment à un enfant X c'est le regard et/ou le sentiment des autres enfants qui se modifient par rapport à l'enfant X (...) ce que je "disais" était à propos des compliments entre un adulte et moi adulte

...et pas chez les adultes ?
tiens un aspect particulier qui me dérange lors d'un compliment, la tronche que tirent ceux qui sont autour - je parle de milieu professionnel.
ceux qui déjà au jour le jour finissent par remarquer que non seulement tu assimiles/t'adaptes plus vite, mais que tu invente des méthodes pour encore être plus efficient (et pas forcément pour être plus performant hein, des fois c'est pour pouvoir glander un peu).
là le compliment il a une odeur de cadeau empoisonné...
en fait je n'aime pas les compliments qui sont faits devant public. de la même manière qu'à mes yeux un "reproche" doit se faire en privé (linge sale en famille toussa).

Ah oui, le regard des gens autours. Voir les remarques qui vont avec "aaaaaah tu fais ta fière hein, t'aimes ça heiiiin...".  

Ca dépend de qui fait le compliment. Si ça vient d'une personne que je connaîs bien et apprécie beaucoup: ça fait plaisir, mais il ne faut pas exagérer avec les compliments...
Quand ça vient d'une personne que je connaîs mais qui est pas beaucoup d'importance pour moi: je m'en fous si les compliments sont vraies ou pas.
Quand ça vient d'un étranger : dépendant de la situation. Un compliment structuré et sur quelque chose importante pour moi sens très bien et me fait beaucoup de plaisir. Si j'ai le sentiment qu'on rigole de moi et n'est pas sincère avec les compliments: j'ignore les deux (les compliments et les personnes)

Donc tout dépend de qui exactement me fait des compliments. Ca sens toujours bien si c'est un compliment sérieux, et en général je sais lesquelles personnes sont honnaîtes avec moi ou pas.

Ça peut paraître étrange, mais le meilleur compliment qu'on peut me faire, c'est me demander un service, ou me proposer directement de prendre en main quelque chose d'important.

En effet, si une personne me demande quelque chose, c'est qu'elle estime que ma contribution sera utile, et probablement que je suis compétent dans un domaine.

En revanche, j'ai déjà reçu quelques compliments de la part de connaissances, et ça fait un peu "bizarre" car on ne sait pas trop s'il y a une intention derrière. Des proches m'ont déjà dit "tu es très intelligent", mais ça m'a paru très bizarre, je me demandait ce qui pouvait leur faire croire que j'avais besoin qu'on me remonte le moral comme ça. (Et quelle idée bizarre pour remonter le moral à quelqu'un)

ça m'aide tout simplement a toujours mieux prendre conscience de mon rôle ici sur Terre

plop a écrit:Ça peut paraître étrange, mais le meilleur compliment qu'on peut me faire, c'est me demander un service, ou me proposer directement de prendre en main quelque chose d'important.

Pas étrange du tout. C'est effectivement le meilleur compliment. Celui à utiliser lorsqu'on veut vraiment flatter quelqu'un. Dans le même esprit et facilement utilisable dans toute situation, il y a la demande de conseil.

quand on me complimente, je suis euphorique sur le moment mais ça ne me poursuit pas comme quand on me dit quelque chose que je prends pour quelque chose de négatif.
Puis, je suis choquée aussi. Très. Comme si ça me ramenait à la réalité alors que j'avais l'impression de me fondre dans la masse.
En général, je me descends. Je dis que c'est le hasard, que c'est pas compliqué, que l'autre veut juste me remonter le moral (et du coup je suis déçue), que j'ai été aidée pour la mise en page (mais impossible d'entendre que le contenu était bien)
on me dit souvent (stages, proches) que je me focalise sur le négatif et que je suis incapable d'entendre le positif

une (gaufre) a écrit:on me dit souvent (stages, proches) que je me focalise sur le négatif et que je suis incapable d'entendre le positif

Peut être ils te disent aussi le contraire. Mais tu ne l'entends pas.

tu veux dire qu'ils me disent que je reste focalisée sur ce qu'on m'a dit de bien et que je ne change rien alors que ce que je fais est nul?

Pour Cyril,

Pas nécessairement. On peut juger une personne sans se prendre pour référentiel. Personnellement, ça ne me vient même pas à l'esprit. J'aurais plutôt tendance à prendre pour référentiel ce que j'estime être la moyenne de la population ou ce qu'était la personne précédemment.

Lorsque je compliment l'un de mes élèves, il est clair que cela ne sous-entend pas que je l'estime supérieur à moi.

Et même si une personne s'estime inférieure à toi, elle ne se dévalorise pas nécessairement. Cela peut être un constat objectif.


le positionnement du JE par rapport aux autres , pour moi , n'a JAMAIS eu aucune importance pour que JE me positionne en tant qu'individu
car pour moi MON individu n'est qu'une particule d'universalité

donc je dois vivre dans ce foutoir entre l'EGO souvent surdimensionné et ce NOUS que je perçois en moi
tout en reconnaissant que j'ai un EGO dominant mais que mon être est loin de n''être que cela, loin de là

stauk a écrit:

une (gaufre) a écrit:on me dit souvent (stages, proches) que je me focalise sur le négatif et que je suis incapable d'entendre le positif

Peut être ils te disent aussi le contraire. Mais tu ne l'entends pas.

une (gaufre) a écrit:tu veux dire qu'ils me disent que je reste focalisée sur ce qu'on m'a dit de bien et que je ne change rien alors que ce que je fais est nul?

De manière littérale, par contraire de "je me focalise sur le négatif et que je suis incapable d'entendre le positif", j'entendais "Je me focalise sur le positif, et suis parfaitement capable d'entendre le positif".

Et non
"je me focalise sur ce qu'on me dit de bien, et je n'entends pas qu'on me dit que c'est nul".

merci pour la réponse
j'ai pensé aux différentes possibilités et j'ai retenu la pire au final xD

Post réédité parce qu'écrit initialement sous le coup de la fatigue et de l'impulsivité.
Mon message n'était donc pas clair du tout.
 
 
J'ai horreur de ça.
A vomir.
Sauf si c'est une fille, qui passe, je ravale.
 
J'adore les compliments de Patate, par contre.
Elle n'en fait jamais.
 
 
 
Les compliments que l'on me fait, aujourd'hui, me servent d'ancrage lorsque, parfois, les doutes reprennent le dessus et que je vacille.
 
 
(euh oui j'ai laissé ce second truc en rouge pour faire pleurer dans les chaumières)

Aznag a écrit:Post réédité parce qu'écrit initialement sous le coup de la fatigue et de l'impulsivité.
Mon message n'était donc pas clair du tout.
 
J'ai horreur de ça.
A vomir.
Sauf si c'est une fille, qui passe, je ravale.
 
J'adore les compliments de Patate, par contre.
Elle n'en fait jamais.
 
Les compliments que l'on me fait, aujourd'hui, me servent d'ancrage lorsque, parfois, les doutes reprennent le dessus et que je vacille.
 
(euh oui j'ai laissé ce second truc en rouge pour faire pleurer dans les chaumières)

mon choupinou tu es le plus beau et le plus formidable des morpions que je connaisse mais je vais tout de même devoir me débarrasser de toi comme de n'importe lequel des parasites...
et sinon ... TAGGLE

Comme de tes poux, tu veux dire ?
Bonne chance.

Ayant grandie sans valorisation et sans compliments, bien à l'inverse, pendant longtemps je me suis sentie littéralement agressée par quelque compliment que ce soit : qu'est il/elle me veut? Il/elle se moque de moi?...
Avec les années, des ami(e)s sincère,ma clientèle aussi, et un travail sur moi que j'ai fait seule un bon bout du chemin,mais surtout avec mon diag de zebre et ma reprise de confiance en moi:
Aujourd'hui je peux oui accepter les compliments sans avoir envie de pourfendre celui/celle qui me les offre.
Cependant:
Je les reçois encore avec de la gêne même si parfois consciente de les mériter, beaucoup d'émotion surtout.
Par-contre si cela provient d'une personne que je n'apprécie guère voir pas du tout,dans ce cas ma méfiance revient au grand galop.
Mais en s'apprivoisant soi-même et en se lâchant un peu, qu'est-ce c'est gratifiant et que cela fait du bien après coup de les avoir reçus!

j'adore ça