Peut-on "manipuler" le résultat d'une ADOS ?

2 participants

Aller en bas

Peut-on "manipuler" le résultat d'une ADOS ? Empty Peut-on "manipuler" le résultat d'une ADOS ?

Message par Invité Ven 24 Nov 2017 - 1:43

Quelqu'un qui aurait beaucoup lu sur le sujet peut-il tromper un expert du syndrome d'Asperger en ayant un comportement (volontaire, ou involontaire mais influencé) menant à une ADOS positive ?

Et à l'inverse, un véritable asperger peut-il inhiber suffisamment de "mauvaises réactions" (= donnant des points à l'ADOS) de telle sorte que l'ADOS ressorte négative ?

Un psychiatre ou psychologue expert du syndrome peut-il être berné d'une façon ou d'une autre ?

Invité
Invité


Revenir en haut Aller en bas

Peut-on "manipuler" le résultat d'une ADOS ? Empty Re: Peut-on "manipuler" le résultat d'une ADOS ?

Message par noir Ven 24 Nov 2017 - 12:44

URwrong a écrit:Quelqu'un qui aurait beaucoup lu sur le sujet peut-il tromper un expert du syndrome d'Asperger en ayant un comportement (volontaire, ou involontaire mais influencé) menant à une ADOS positive ?

Il conviendrait sans doute de moduler sur le volet ADOS qui n'est aucunement obligatoire ni systématique, mais ce que sans doute tu souhaites exprimer ici, serait les manifestations visibles et cliniques types comportementales,
et qui se retrouvent dans les critères diagnostics suivants, comme dans l'ADOS dont les fondements sont communs.

[Attention, il va y avoir des développements personnels non uniquement dirigés vers ton unique question, comme ce fut le cas sur un autre fil où tu relevas un développement personnel de ma part (et non une réponse unique à une des questions) mais s'intégrant dans une réponse plus globale, relativement à d'autres participants à lecteurs éventuels, d'où mon développement. ]


Alors de ces critères :

CIM10 a écrit:
1)  Altérations  qualitatives  des  interactions  sociales  réciproques,  manifestes  dans  au  moins  deux  des domaines suivants :

a)  Absence  d’utilisation  adéquate  des  interactions  du contact  oculaire,  de  l’expression  faciale,  de  l’attitude corporelle et de la gestualité pour réguler les interactions sociales,
b)  Incapacité  à  développer  (de  manière  correspondante à  l’âge  mental  et  bien  qu’existent  de  nombreuses occasions) des relations avec des pairs, impliquant un partage mutuel d’intérêts, d’activités et d’émotions,
c)  Manque  de  réciprocité  socio-émotionnelle  se  traduisant  par  une  réponse  altérée  ou  déviante  aux émotions d’autrui, ou manque de modulation du comportement selon le contexte social ou faible intégration des comportements sociaux, émotionnels, et communicatifs,
d) Ne cherche pas spontanément à partager son plaisir, ses intérêts, ou ses succès avec d’autres personnes (par exemple, ne cherche pas à montrer, à apporter ou à pointer à autrui des objets qui l’intéressent) ;

2) Altérations qualitatives de la communication, manifestes dans au moins un des domaines suivants :

a)  Retard  ou  absence  totale  de  développement  du  langage  oral  (souvent  précédé  par  une  absence  de babillage communicatif), sans tentative de communiquer par le geste ou la mimique,
b)  Incapacité  relative  à  engager  ou  à  maintenir  une  conversation  comportant  un  échange  réciproque  avec d’autres personnes (quel que soit le niveau de langage atteint),
c) Usage stéréotypé et répétitif du langage ou utilisation idiosyncrasique de mots ou de phrases,
d) Absence de jeu de « faire semblant », varié et spontané, ou, dans le jeune âge, absence de jeu d’imitation sociale ;



A titre perso, en 2010 et 2011 ou 2012, certaines choses furent écrites sur moi, et si à l'époque moi ou quelqu'un aurait pu assembler des éléments pouvant interpeller si mis ensemble, aurai-je « gagné » 4ans et demi avant de me pencher éventuellement sur la chose autistique.

En substance :
«  Croiser le regard à la fois …. et quelque peu fuyant de timidité d'... … ne peut laisser indifférent.
« A 33 ans, ce personnage au style atypique »
« l'homme est un solitaire, passionné »
« Pour … le passionné, chacune d'elle est répertoriée, portant à son pied une petite étiquette avec son nom, le sujet est inépuisable. »
(il y eut dans une préface, une mention de " son honnêteté inébranlable " )

Aussi, mais c'est un long chemin de se montrer / moins se cacher,

(comme ce fut le cas à l'occasion de ces articles de presse où une personne (adjointe à la culture initialement) m'avait poussé, m'a ouvert la porte, a organisé le rdv avec la journaliste et que ce fut sur ces instants très difficile de parler de moi et de montrer – mais un souhait global aussi car un vecteur de moindre isolement, en outre)

je peux bien mettre des trucs sur moi (l'ai déjà fait), d'où proviennent de ces extraits, sortir de certaines représentations peut-être, ou en apporter une, la mienne.

Spoiler:

Alors, dès lors et cette « claque », sur le rapport et contact oculaire qui non seulement était dit / écrit mais en plus tout le monde ou presque (de la région) en avait mention, j'ai par la suite veillé à une moindre manifestation, mais avant je ne le savais pas ou ne m'en rendais pas vraiment compte (et pourtant c'est effectif, encore aujourd'hui).

Aussi, puis-je avoir un comportement diamétralement opposé (= rester plongé dans les yeux, cela en contexte de forte proximité et confiance). D'où peut-être que dans mon esprit apparaisse le fait que je n'aurai pas spécialement de particularités à ce niveau puisque capable de regarder fixement.
Je crois et ai cru comprendre que ces opposés, en fait une gestion bizarre, est particulière en elle-même.
Aussi mon expression verbale est non fluide, et j'ai bien du faire (j'en fait toujours si je parle au moins qq minutes à plus) des bugs oraux.

Pour en revenir à ce qui, avec la psychiatre est ressorti :
- non expression faciale, non utilisation de gestuel, (nota je suis toujours à 90 % du temps comme ça, 100% pour le gestuel et l'expression faciale, bah si je gagne 1 million au loto je risque quand même d'avoir des manifestations sur le visage et l'expression ^, où en cas d'être content de partager une chose qui me fait de l'émotionnel, comme une passion par exemple – mais c'est resserré à cela quand même.). J'ai aussi au bout de 4-5 ans (je reçois des vacanciers l'été) appris à dire bienvenue en souriant ; avant je ne le faisais / n'y pensais pas.

aussi, mais cela n'a pas été noté, m'en suis rendu compte peut-être bien après ?? et encore ? Quand ?? est que "relativement" rapidement j'ai été dans l'exact opposé, à savoir que j'étais plongé dans ses yeux, fixement ; certainement me sentais-je en confiance, une forme de me sentir à l'aise avec elle et en son contact. Initialement, je sais pas, me souviens juste qu'au bout d'un moment j'étais focus dans ses yeux.


Mes paramètres anciens étaient bcp de l'ordre de l'anxiété : j'ai eu une période de bégaiement enfant qui inquiéta assez mes parents mais s'arrêta, bébé une pelade (qui fut rapproché à l'anxiété),  sinon outre du mutisme douloureux en mode prison enfant / ado ce sont surtout des éléments qui pris individuellement ne sont significatifs par eux-mêmes (mais le deviennent si on les met bout à bout) : de enfant à adulte : fascination pour l'eau regarder l'eau ou les types d'eau, idem le feu, prendre des bains d'1h enfant à répétition, passer mon temps à la pêche ou en nature, anxiété toujours, non aisance de communication, intolérance à des bruits (je passais pour l'intolérant de service), des collections enfants / ados, diverses ; d'autres trucs si l'on s'y penche.


Ensuite, conviendrait-il de revenir sur l'emploi de « tromper »


Et comme on le retrouve en criminologie en outre, encore faudrait-il qu'il y ait un mobile, un intérêt, un avantage pour justifier le fait de « tromper » qn.

La plupart des personnes que j'ai pu cotoyer sur forum aspie sont dans une démarche de meilleure compréhension d'eux-même. C'est / était aussi mon cas. Et vivant seul, ayant créé mon emploi depuis 10 ans en lien avec mon intérêt pour les plantes et les jardins, un diag ne m'apporte factuellement rien – ni justifier quoique ce soit à des personnes qui ne sont dans ma proximité, ni qq intérêt divers puisque je suis indépendant et autonome, à 100 % (ce qui ne se fait de manière aisée mais se fait quand même, selon le chapitre).

Et à rappeler, que le fait d'obtenir un diag de TSA léger ou aspie en France ne donne de facto aucun droit / aucun avantage y compris pécuniaire.

Je crois qu'aux EU, un diag ouvre des droits spéciaux (au moins sur le volet santé et de meilleures prises en charge et remboursements, .. à approfondir ..), en Suisse aussi, avec une allocation directe me semble-t-il
L'on comprendrait un éventuel intérêt financier sous-jacent visant à « tromper » puisse intervenir, mais en France il n'y a de facto aucun intérêt, tout passe par une évaluation du handicap et ne fait pas intervenir un diag particulier, mais une évaluation du handicap.


Et contrairement à ce qu'à pu dire Flaurale sur un autre fil, je dirai que bcp d'aspies (et non : « cela est rare ») rentrent dans les critères du handicap très significatif ;
cela car la vue est peut-être biaisée par des exemples les plus sociaux et les plus légers qui communiquent bcp, font des bouquins sur l'aspergitude, des blogs, etc et auxquels on peut se référer
(si des contre-chiffres peuvent être apportés, je n'en ai même pour appuyer mon propos – cela émane de mes rencontres / fréquentations / lectures sur 2 forums aspies et de certains retours divers).


Donc, pour en venir à la substance de la question :


URwrong a écrit: Quelqu'un qui aurait beaucoup lu sur le sujet peut-il tromper un expert du syndrome d'Asperger en ayant un comportement (volontaire, ou involontaire mais influencé) menant à une ADOS positive ? 

Cela est possible et c'est un des risques de l'auto-diagnostique convaincu, faits seulement sur qq caractères généraux, qq lectures et une grosse dose d'auto-persuation. Aussi, il est mieux vu et mieux connu de s'imaginer twice exeptionnal, aspie (c'est tendance ^^^^^^^^), qu'autre chose, ou pas grand chose diagnostiquement parlant.


URrong a écrit:Et à l'inverse, un véritable asperger peut-il inhiber suffisamment de "mauvaises réactions" (= donnant des points à l'ADOS) de telle sorte que l'ADOS ressorte négative ?

Cela est sans doute aussi possible, à voir combien de temps aussi ?? sur quel nombre de critères ?? mais ce n'est pas franchement de ce qui ressort de la grande majorité d'aspie diag que j'ai pu cotoyer / lire sur des forums aspies qui présentent très largement des singularités autistiques, et même si elles peuvent être atténuées par l'interface informatique, je trouve qu'il y a bcp de similarités entre bcp d'aspies,
d'ailleurs, quand une personne se singularise fortement dans ses expressions / comportements, l'on constatera des réactions assez communes, visibles / lisibles ou en mode « bruits de couloir » sur untel. Cela se manifeste aussi si l'on visionne des conférences données par des aspies où l'on retrouve des manifestations (au moins en général), même si avec des apparences parfois légères.



URrong a écrit:Un psychiatre ou psychologue expert du syndrome peut-il être berné d'une façon ou d'une autre ?
Là encore oui, du fait sans doute majoritaire de la flottabilité des outils, du fait d'un nombre d'exemple d'adultes forcément assez faible (outre CRA ou assimilés), du fait aussi que les diags tardifs sont par essence pour bcp des autistes légers à très légers jusqu'à à se trouver à qq mm de la dite « normalité ». Sinon, bcp ne seraient passés entre certaines mailles.
L'autre partie concernera les erreurs diagnostiques, qui peuvent aller dans les 2 sens, y compris une personne autiste à tort diag autre chose.


En rappel, il est des exemples où des personnes qui ont pu exprimer par ici, ont reçu soit un avis négatif d'autisme suite à passations CRA, soit sommairement un avis à tendance négative
mais cela fut balayé d'un revers de main
sous l'autel d'une incompétence avancée

noir

Messages : 2447
Date d'inscription : 20/12/2011
Age : 46
Localisation : sud des PO

Revenir en haut Aller en bas

Peut-on "manipuler" le résultat d'une ADOS ? Empty Re: Peut-on "manipuler" le résultat d'une ADOS ?

Message par Invité Ven 24 Nov 2017 - 13:21

Bonjour noir,

Merci pour votre témoignage et avis, vous mettez votre identité en avant, c'est courageux, l'anonymat sur Internet étant la norme à laquelle je reconnais pour ma part adhérer bien volontiers.

J'utilisais l'ADOS pour ce questionnement, car c'est l'outil diagnostic le plus utilisé en France, même s'il a ses failles : il est adapté à l'autisme classique, mais souffre d'un taux de détection des asperger inférieur à 50%.


Dernière édition par URwrong le Ven 24 Nov 2017 - 18:32, édité 2 fois (Raison : simplification)

Invité
Invité


Revenir en haut Aller en bas

Peut-on "manipuler" le résultat d'une ADOS ? Empty Re: Peut-on "manipuler" le résultat d'une ADOS ?

Message par Invité Ven 24 Nov 2017 - 18:16

Prenons un exemple de mon questionnement : quelqu'un qui ferait exprès de ne pas regarder dans les yeux le professionnel lors de l'ADOS obtiendrait probablement une cotation positive à l'item "contact oculaire" et se rapprocherait artificiellement des cut-off de positivité. Ajoutez à cela quelques autres comportements ciblés (veiller à ne pas bouger les mains pour illustrer son propos, veiller à ne pas communiquer ses affects personnels, utiliser un langage un peu stéréotypé, se déclarer irrité d'un bruit extérieur etc...), et l'ADOS vous classe TSA à tous les coups.

Ai-je tort dans cette supposition ? Un vrai pro détecterait-il un "faux" comportement d'un "vrai" ?

Auquel cas un comédien pourrait être utilisé pour faire du testing dans les CRA et chez les libéraux pour identifier les bons practiciens connaisseurs du sujet des... moins bons.

Invité
Invité


Revenir en haut Aller en bas

Peut-on "manipuler" le résultat d'une ADOS ? Empty Re: Peut-on "manipuler" le résultat d'une ADOS ?

Message par noir Sam 25 Nov 2017 - 11:19

bonjour URwrong, je ne peux / pourrais développer : pb internet (sur ligne extérieur), résolu je ne sais quand, et là je passe rapidos dans un café avec wifi et vais faire fissa.
URwrong a écrit:J'utilisais l'ADOS pour ce questionnement, car c'est l'outil diagnostic le plus utilisé en France, même s'il a ses failles : il est adapté à l'autisme classique, mais souffre d'un taux de détection des asperger inférieur à 50%.
pourrais-tu apporter des compléments sur tes chiffrages ?
tu eus mentionné du 30 % sur un autre fil, ici inférieur à 50 %,
référence à qqchose de tangible (genre étude(s)).
Nota : un éventuel commentaire de forumeur, s'il en était la source ??, ne m'apparait suffisamment significatif de prime abord.


Prenons un exemple de mon questionnement : quelqu'un qui ferait exprès de ne pas regarder dans les yeux le professionnel lors de l'ADOS obtiendrait probablement une cotation positive à l'item "contact oculaire" et se rapprocherait artificiellement des cut-off de positivité. Ajoutez à cela quelques autres comportements ciblés (veiller à ne pas bouger les mains pour illustrer son propos, veiller à ne pas communiquer ses affects personnels, utiliser un langage un peu stéréotypé, se déclarer irrité d'un bruit extérieur etc...), et l'ADOS vous classe TSA à tous les coups.

Ai-je tort dans cette supposition ? Un vrai pro détecterait-il un "faux" comportement d'un "vrai" ?

Auquel cas un comédien pourrait être utilisé pour faire du testing dans les CRA et chez les libéraux pour identifier les bons practiciens connaisseurs du sujet des... moins bons
Sur ta dernière mention, oui cela serait intéressant ^^
et souligne la part appréciative, en tous sens, de la personne et du pro.
De ce que je crois, je parlerai pour moi mais aussi peut aussi ressortir de qq personnes, notamment de ceux qui peuvent douter fortement, longuement, ou ne pas tant toujours s'y voir, remettent en cause un diag,
qui est plus une tendance à la minimisation de ses manifestations, cela parce que s'est opéré au fil de longues années bcp de phénomènes d'adaptation et compensation. Je crois plutôt à l'inverse.

Numéro6 (sur un autre fil, je crois sur le "traits autistiques chez les zèbres" eut exprimé des éléments pertinents me semble-t-il en cette direction), avec possiblement des manifestations amoindries et des reliquats plus ou moins marqués selon les uns / les autres (parmi les TSA léger / très léger); en deçà, ce n'est pas concevable.

Il est un volet à intégrer aussi peut-être pour certains (dont moi), une habituation à ne pas demander à autrui (c'est compréhensible sur le volet de l'autisme), ce qui du coup limite le phénomène " de la plainte " car il est là un rapport à autrui, un relationnel mine de rien engagé,
souvent des personnes autistes (certains effectifs dont moi) tairont (auront tendance) leurs difficultés, du fait de l'engagement relationnel induit, du fait de difficultés potentielles de compréhensions persos.

Sur le reste du quote, tout est concevable.
Je développerai peut-être ?? à une autre occasion, mais pour le coup à l'intérieur et avec du monde (à l'extérieur le wifi passe mal) ça le fait pas des masses.


noir

Messages : 2447
Date d'inscription : 20/12/2011
Age : 46
Localisation : sud des PO

Revenir en haut Aller en bas

Peut-on "manipuler" le résultat d'une ADOS ? Empty Re: Peut-on "manipuler" le résultat d'une ADOS ?

Message par Invité Sam 25 Nov 2017 - 11:51

S'agissant de mon utilisation de "taux de détection inférieur à 50%", c'était simplement pour déplorer le fait qu'il donnait un moins bon résultat qu'un tirage au hasard à pile ou face...

Le taux de 30% pour les hommes asperger ressortis positifs à l'ADOS (et ADI-R d'ailleurs) et à peine plus de 10% pour les femmes a été avancé par Tony Attwood à la conférence de Paris en 2009 ; ce dernier avait alors mis en avant sa propre échelle, surnommée "échelle australienne" (l'ASAS, de 1993, révisée en 2000, référence mondiale... sauf en France). Lire aussi la thèse de Claire Corfiotti-Magnuszewki (2015) sur la difficulté du diagnostic du syndrome d'Asperger chez l'adulte : très intéressant, même si l'on peut déplorer un certain manque de chiffres / sources, et une tolérance pour les tests projectifs qui n'a pas lieu d'être (avis de la HAS de 2012).

Cela rejoint une considération que nous avions eue : aucun test ne pourra remplacer l'avis expert d'un clinicien. J'ai bien dit "expert", et nous en arrivons donc au problème de la compétence des practiciens français.

Il faudrait que le grand public ait à sa disposition un palmarès des psychiatres/psychologues selon leurs compétences réelles dans différents domaines : douance, détection et prise en charge de l'autisme, spécialisation en asperger etc... Cela existe bien pour les hôpitaux français selon la spécialité (cancérologie, cardiologie etc...).

Invité
Invité


Revenir en haut Aller en bas

Peut-on "manipuler" le résultat d'une ADOS ? Empty Re: Peut-on "manipuler" le résultat d'une ADOS ?

Message par EÏzae Dim 18 Fév 2018 - 9:16

Je n'ai pas tout lu , excusez moi, mais pour être formée au test ADOS et le faisant passer, une personne autiste Asperger, ayant appris les habiletés sociales et ayant eu des stratégies compensatoires familiales et personnelles peut se trouver hors TSA, à la codification ADOS....Je travaille avec certains d'entre eux....
EÏzae
EÏzae

Messages : 32
Date d'inscription : 11/02/2018
Age : 52
Localisation : Montauban

Revenir en haut Aller en bas

Revenir en haut

- Sujets similaires

 
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum