Douleur chronique chez un Zèbre.

par Alex38 Jeu 7 Aoû 2014 - 11:26

J'ai une douleur chronique (permanente) depuis 2004. Nous parlons pas d'une gène mais de souffrance. Après beaucoup d'essais pour ne plus avoir mal je me suis aperçu que cette douleur m'a permis de freiner mon cerveau rayés. Je pourrais revenir sur mes addictions mais je pense que c'est la base de ma stabilisation cérébrale.
Quelqu'un partage une expérience similaire?

par Enaid Jeu 7 Aoû 2014 - 11:34

Bonjour

Je ne sais pas si tu trouveras un écho dans mon témoignage mais pour ma part j'ai depuis 5 ans une douleur lancinante au niveau de l'estomac ( deuxième cerveau niveau neurones ), depuis que cette douleur s'est installée mon cerveau est moins "obsessionnel " , il ne brasse pas constamment la somme de mes émotions pour me les mettre en condensé devant les yeux. Pour parler franc il lui arrive même quelques minutes de me laisser en paix , simplement à ressentir . ( Comme si la douleur ramenait à la conscience du corps)

par Alex38 Jeu 7 Aoû 2014 - 11:40

C'est exactement ca. Par ailleurs mon estomac est en vrac aussi (oublie de ma part). As tu essayé la Kinésio?

par Enaid Jeu 7 Aoû 2014 - 11:48

J'ai tout essayé *rires*, à chaque fois même rengaine " C'est psychosomatique*

par filigrane Jeu 7 Aoû 2014 - 12:43

Oui, j'ai eu un pb de dos il y a quelques années et pendant plusieurs années, la souffrance etait permanente et, en fait, c'est comme si cette souffrance occupe un espace dans ta tête, du coup il y a moins d'energie, d'attention aux autres choses et d'une certaine façon ça protège.
Quand la souffrance etait trop intense par contre, je tombais en déprime.

Aujourd'hui c'est mieux, je le dois sans doute à la natation et à la microkiné.

par Alex38 Jeu 7 Aoû 2014 - 12:51

Merci ca enlève un peu de peur de guérrir.

par une (gaufre) Jeu 7 Aoû 2014 - 13:20

ça ne serait pas un syndrome du côlon irritable par hasard? ^^ (diagnostiquée chez le gastro-entérologue)

par Alex38 Jeu 7 Aoû 2014 - 13:52

Mdr non c'est pas ca.

par une (gaufre) Jeu 7 Aoû 2014 - 14:03

comment ça Mdr Very Happy

je te jure que c'est pas une sinécure haha
bonne recherche alors

par filigrane Jeu 7 Aoû 2014 - 15:20

Alex38 a écrit:Merci ca enlève un peu de peur de guérrir.

Je pense que d'une certaine façon on peut s'organiser des souffrances "volontaires" qui nous canalisent, qui font qu'on se retrouve, qu'on va à l'essentiel...dans le sport par exemple, la course à pied..., il y a aussi le hatha yoga avec des positions qui peuvent être douloureuses et qu'il faut tenir, le jeun pour certains (pas pour moi c'est pas mon truc).

Moi je souhaitais ardemment guérir, retrouver mon corps libre d'avant la souffrance, celui qui pouvait danser de façon insouciante (pour ma part ce fut très dur de faire le deuil de ce corps là)...ce n'est qu'après que je me suis rendu compte du rôle protecteur de la souffrance.

par EmiM Jeu 7 Aoû 2014 - 15:37

J'ai eu pendant quelques moi, une douleur en bas du dos (2007/2008) ... Après X examens pas de conclusions médicales... Finalement j'ai été me faire remettre l'ATLAS, suite au conseil d'un ami qui l'avait fait et depuis plus de maux physiques...

par Pompon Sam 9 Aoû 2014 - 20:55

Bonjour à tous
moi, c'est ma fille qui a des douleurs chroniques depuis 3 ans nécessitant des hospitalisations et de nombreuses déscolarisations ; le diagnostic est effectivement le colon irritable ou la colopathie fonctionnelle. J'ai vu que quelqu'un en avait parlé. Si vous aviez des suggestions, des idées d'aide possible, ou juste échanger un vécu, je suis preneuse

par selz Dim 10 Aoû 2014 - 0:02

heimel a écrit:Bonjour à tous
moi, c'est ma fille qui a des douleurs chroniques depuis 3 ans nécessitant des hospitalisations et de nombreuses déscolarisations ; le diagnostic est effectivement le colon irritable ou la colopathie fonctionnelle. J'ai vu que quelqu'un en avait parlé. Si vous aviez des suggestions, des idées d'aide possible, ou juste échanger un vécu, je suis preneuse

A-t-elle fait un examen pour avoir le diagnostic (chez gastro-enterologueà

Ce syndrome est très fréquents dans les maladies psychosomatiques. Malheureusement, les médecins n'ont pas trouvé la solution.

As tu essayé les probiotiques : c'est une solution qui a priori améliorerait : on en trouve dans les yaourt en général mais y a des compléments alimentaires qui existent.

par une (gaufre) Dim 10 Aoû 2014 - 15:01

moi je l'ai...et j'ai vu sur un groupe fb quelqu'un qui s'est même fait reconnaître handicapé pour le SCI. Je précise qu'il n'y a pas d'examen pour diagnostiquer le SCI... c'est un diagnostic d'exclusion.
Actuellement, des recherches sont en cours :apparemment, une proportion élevée de mastocytes dans le fundus jouerait... (cool, je peux lier ça avec mon Quincke)
hypersensibilité intestinale (une de plus Very Happy

)

site :
http://www.apssii.org/accueil/vivreavec.php (super BD sur le sujet, en passant : http://www.apssii.org/_downloads/bande_dessinee_apssii.pdf )

qu'est-ce que le côlon irritable, prise en charge, ... (cfr. Davidson médecine interne):

Voilà, le Davidson est un livre et du coup j'ai du tout recopier. bounce

mon avis-mon expérience avec le SCI:

et pour les probiotiques ba on m'en a prescrit mais j'en ai jamais pris en continu... j'en prends un de temps en temps ce qui est juste idiot donc je ne sais pas dire si ça marche ou pas

par Pompon Dim 10 Aoû 2014 - 19:49

Elle est effectivement suivie par une gastro et elle est aujourd'hui reconnue par la mdph (handicap) ; mais une scolarisation normale est pour l'instant impossible. Quant aux probiotiques, essayés la première année puis en ce début d'année, mais ça n'a rien fait

par Pompon Lun 11 Aoû 2014 - 13:55

Je ne peux pas répondre en message privé me dit le site, mais oui j'ai tout lu et merci beaucoup.
Simplement je ne sais pas si c'est comparable ou pas, ma fille ne sait pas expliquer ses douleurs. Simplement elle se constipe et si la crise est là, il faut presqu'un mois pour sortir des douleurs même en régulant le traitement par laxatifs. Elle a essayé la sophro mais elle n'a pas du tout accroché. Et je m'aperçoit finalement que j'ai du mal à parler d'elle sur un site ouvert comme ça. J'ai l'impression de la trahir un peu. Je suis désolée

par une (gaufre) Lun 11 Aoû 2014 - 14:36

pas de problème, c'était juste pour être sûre ^^
déjà, elle a l'autre type
tu cherches juste un moyen de l'aider Smile

(et on ne sait pas qui c'est)

par Pompon Lun 11 Aoû 2014 - 19:41

Effectivement.
Elle voit un nouveau psychiatre actuellement avec qui elle semble accrocher, et elle va rentrer dans une école différente ; on verra. Le milieu médical dit que les enfants ont une certaine capacité à se reconstruire rapidement. Dans les vécus, comme tu l'exprimes d'ailleurs, on a plutôt l'impression que c'est une boucle sans fin ; et pour elle, on n'a pas trouvé de médicament qui calme les crises. Tu connais des cas de constipation chronique comme ça?

par yersiniadclxvi Jeu 2 Oct 2014 - 12:30

J'ai connu des douleurs violentes aussi a l'estomac et a l’œsophage jusqu’à mon entré en psychiatrie il y'a un mois. Sa n'a malheureusement jamais freiner ma pensée contrairement a vous. Mais bon la sa va mieux Smile

par Invité Dim 19 Oct 2014 - 13:54

Je suis colopathe depuis toujours, et enfant j'étais atteinte de phobie scolaire. Heureusement pour moi j'ai tout de même réussi à suivre une scolarité normale. J'ai eu la chance de faire certaines bonnes rencontres au bon moment.
J'ai aussi d'autres douleurs et maladies chroniques. Je me sens très proche de chacun des problèmes que vous exposez car je les ai à peu près tous.

L'arret du lactose m'a beaucoup aidé à améliorer ma qualité de vie pour la colopathie, ainsi que le suivi d'un régime alimentaire plus adapté, de type "équilibre acide-base" et la prise bijournalière d'anti-spasmodiques que m'a donné mon gastro. Cela ne m’empêche pas de faire parfois des écarts quand je peux me le permettre, ni de manger hors de chez moi... mais cela n'a pas tout réglé.
C'est une question d'éducation alimentaire et de gestion du stress. Je ne donnerai pas de conseil sur ce second point, n'ayant toujours pas trouvé ma réponse.

Je ne veux pas vous effrayer, mais j'ai lu pas mal de livres sur le sujet et même si le corps médical est maintenant conscient que l'un ne va pas sans l'autre (le corps et l'esprit) et qu'il y a des neurones dans les intestins, il n'y a pas de réponse universelle, chacun doit chercher et trouver ses réponses pour mieux vivre. Et ça prends du temps. Mais il ne faut pas se décourager car au fur et à mesure où l'on se connait mieux, on en trouve.

Espérons que la recherche avancera sur la maladie de Crohn, car elle est assez active (la recherche), et je pense que quand on aura mieux cerné cette pathologie, il sera plus facile de traiter la colopathie.

Bon courage à tous Wink

par Invité Mar 28 Oct 2014 - 1:36

ëtes vous allés dans un centre anti-douleurs ?

Suite à un accidents de voiture, j'ai eu diverses névralgies.
- Intercostales qui passaient en faisant un auto massage entre les côtes, sous les bras.
- Arnold et cervico brachiales avec traitements, mais rien ne donnait de résultat probant.

Est arrivé une remplaçante pendant les vacances de mon toubee. Elle m'a pris RDV au centre anti-douleurs le plus proche. Il m'a fallu attendre, mais quelques séances d'auto-hypnose m'ont appris la relaxation, et c'est devenu très supportable. Je crois que chez moi, le facteur psy était important.

Je crois que consulter dans un tel centre peu être une solution parmi d'autres.

Courage à vous, car on fait avec, on la cache tant parfois, que les autres ne se rendent pas compte, mais elle est là cette garce.

par phenix1 Mar 13 Jan 2015 - 20:53

Bonjour,
Depuis 5 ans : douleurs chroniques digestives, articulaires, tendineuses, musculaires, pas de diagnostic précis, j'attends un test pour fibromyalgie. Très invalidant et résistant aux antalgiques classiques (codéine efficace mais accoutumance et sensation de planer pas vraiment agréable)

Les pistes qui ont amélioré mon état sans le ramener à la normale : élimination du gluten, élimination des produits laitiers, réduction des quantités de viande et régime hypotoxique (cf Dr Seignalet), le sport sans brusquer l'organisme, la respiration et une bouillote sur le ventre en cas de crises invalidantes.

Je vous conseille la lecture du bouquin de Jean Pierre Willem : les intolérances alimentaires.
Très éclairant sur la question et surtout déculpabilisant par rapport au concept psychosomatique qui ne fait que renforcer la croyance selon laquelle nous serions la cause des symptômes que nous vivons (pas terrible pour l'effet inducteur de stress et de perte d'estime de soi que çà représente).
Mon expérience m'a amené à me rendre compte que c'était le terme générique employé par les médecins pour dire : je ne sais pas ce que vous avez.

Même si le ventre est le deuxième cerveau (système nerveux végétatif communiquant avec le cerveau par l'intermédiaire du nerf vague), il est réducteur de considérer que le cerveau ait toute primauté sur le fonctionnement du corps, aussi, toute dérégulation du système digestif aura une incidence sur le psychisme et vice versa effectivement. Hippocrate disait que notre alimentation était notre première médecine.

L'intérêt de tout cela, c'est que çà m'a permis de m'intéresser à la biologie (incorrigible curieux) mais je m'en serais bien passé honnêtement.

Je vous souhaite une santé de feu

par ShineFlower Ven 16 Jan 2015 - 12:59

La douleur peut être causee par le stress. Le zebre de par son hyper émotivité et son anxiété naturelle en font une proie facile pour le stress. Smile

enfin ce n'est que mon avis.

par phenix1 Ven 16 Jan 2015 - 16:23

C'est certain, mais comment savoir si le stress ressenti a une cause physiologique ou psychologique, pas simple. C'est comme une boucle, la douleur entraine de l'agitation mentale et de l'anxiété qui à leur tour entrainent des douleurs, j'en suis conscient. Ce que j'aimerai arriver à faire, c'est rompre cette boucle pour pouvoir agir sur des facteurs identifiables.
Isoler le facteur limitant en quelque sorte, c'était l'idée du changement nutritionnel.
Efficace, notamment en ce qui concerne le retour des capacités cognitives et partiellement pour les douleurs, c'est un bon point alors je continue sur cette voie là, mais finalement, même en matière de gestion du stress, c'est toujours une question d'hygiène de vie cad une adéquation entre nos besoins et leur satisfaction (j'aime bien me servir de la pyramide de Maslow pour savoir où j'en suis) sans me mettre la pression, toujours mieux se connaitre, quoi et y'a du taff.

Douleur chronique chez un Zèbre.

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